Je voudrais profiter des nombreux jours de férie de l’Avent, pour développer le sens profond de ce temps liturgique. Le mot latin adventus signifie, littéralement venue, le temps de l’Avent est donc le temps où nous méditons le Seigneur qui vient. La liturgie évoquera donc les trois venues du Seigneur sur cette terre : venue dans la chair et l’humilité le jour de Noël, venue silencieuse et amoureuse dans nos âmes, venue à la fin des temps dans la puissance et la gloire.
En cette première semaine de l’Avent, parlons de la venue du Seigneur à la fin des temps. Il viendra juger les vivants et les morts! récitons nous dans notre Credo. – C’est donc qu’il dirige le monde ! Beaucoup croient, à tort que c’est la Chine ou l’Amérique, l’argent ou la soif de pouvoir qui mènent le monde… C’est bien d’avantage le Seigneur, à travers ses saints et les évènement de la Providence, qui dirige tout vers son terme et la venue du Seigneur. Et ce jour là, les hommes auront-ils gardé la foi ? Le seigneur a posé clairement la question, et nous laisse le soin d’y répondre… – C’est donc aussi que nous serons jugés ! La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse, me répétait-on souvent quand j’étais petit. Cela m’impressionnait fort. Quelques années de plus n’ont rien changé à la vérité : nous sommes responsable de nos actes devant Dieu… – Ce sera enfin le temps d’un monde meilleur. Peu d’entre nous, je pense, prient pour que le Seigneur arrive ! et pourtant, d’après le livre de l’Apocalypse, les premiers chrétiens, eux, suppliaient : maranatha ! Viens Seigneur Jésus ! Dans le nouveau monde, en effet, il n’y aura plus d’injustice, plus de laideur, et Dieu essuiera toutes larmes de leurs yeux… Quelle merveille !
Je viens de regarder à la fenêtre : le Seigneur n’est pas encore là. Il reste donc un peu de temps, travaillons à ce que son règne arrive.
Pratique : Réciter lentement, et plusieurs fois dans la journée, le notre Père