il a pu faire le mal, et il ne l’a pas fait. C’est pourquoi ses biens ont été affermis dans le Seigneur ! Tiré de la liturgie du jour.
Lancelot Avellin naquit à Castronuovo en Lucanie, en 1521. Après des études de droit, il fut ordonné prêtre, et devint avocat pour les causes ecclésiastiques. Mais, un jour, un léger mensonge lui échappa au cours d’une plaidoirie. Alors, se souvenant du verset de la Bible : La bouche qui ment donne la mort à l’âme, il résolut de quitter une si dangereuse charge, pour se dévouer au salut des âmes, et devint religieux dans un ordre nouvellement fondé et fervent : l’ordre des Théatins. C’est là qu’il prit le nom d’André, et il fut un modèle de fidélité, d’humilité, et de dévotion à la sainte Vierge Marie. Il se dévoua de manière extraordinaire, dans tout le royaume de Naples pour convertir les pécheurs et amener les chrétiens à une vie fervente. Le Seigneur manifesta à tous l’ardente charité de ce prêtre à travers le miracle suivant : un soir de vent et de forte pluie où saint André rentrait d’avoir assisté un mourant, la lumière de sa lanterne s’éteignit… Le corps d’André se mit alors à briller, indiquant le chemin, et, au terme de la route, ni lui ni ses compagnons ne furent mouillés ! Sa mort fut vraiment surprenante : il eut une crise d’apoplexie au début de sa Messe en disant ces paroles : Introibo ad altare Dei ! Je monterai à l’autel de Dieu ! C’était le 10 novembre 1608, et saint André Avellin était âgé de 87 ans.
Quelle conscience délicate chez les saints ! Se rendant compte qu’en pratiquant le métier d’avocat, il serait tenté de mentir, il préféra y renoncer pour le bien de son âme… Avons nous cette délicatesse dans les choix à faire dans notre vie ?
Pratique : Pesons nos paroles aujourd’hui, pour ne dire que la vérité !