Que nous l’honorions sur la terre de manière à mériter de régner avec lui dans les cieux. Tiré de la liturgie du jour.
Il y deux saint Edouard dans l’histoire d’Angleterre ; nous fêtons aujourd’hui le second, surnommé le confesseur, petit-fils du premier qui fut roi et martyr. Notre saint Edouard vécut de l’an 1002 à l’an 1066. La première partie de sa vie fut agitée ! Il dut vivre en exil du fait des violentes batailles fomentées par les Danois qui cherchaient à le tuer pour s’emparer du pouvoir royal. Au milieu de ce monde violent, Edouard étonnait par sa piété et sa douceur. Passant de longs moments à prier, aimant la compagnie des hommes de Dieu, il disait préférer renoncer au trône plutôt que de devoir l’obtenir dans les carnages et le sang ! Appelé au trône à 35 ans, il rétablit tout à la fois la concorde, la foi, et la prospérité du royaume ! Il était appelé le père des orphelins et des indigents, et avait une immense dévotion envers l’évangéliste saint Jean. Saint Jean apparut un jour à un groupe de pèlerins anglais en leur disant : Portez cet anneau au roi ; c’est lui qui me l’a donné un jour que je lui demandai l’aumône en habit de pèlerin ; dites-lui que, dans six mois, je le visiterai et le mènerai avec moi à la suite de l’Agneau sans tache. Edouard mourut à la date annoncée par l’Evangéliste : le 6 janvier 1066.
Sa grande douceur et son amour pour la prière indique que saint Edouard était plus du Ciel que de la terre. C’est ainsi que ses grands amis était saint Jean, un saint du Paradis. Que saint Edouard nous apprenne le bonheur céleste que donne la dévotion aux saints ! Pour notre plus grand bienfait spirituel…
Pratique : Aujourd’hui nous veillerons à éviter toute colère.