Les âmes des justes sont dans la main de Dieu, et le tourment de la mort ne les touchera pas !
Corneille, Pape, et Cyprien, évêque de Carthage, non seulement se connurent, mais eurent l’occasion de se soutenir tous deux dans leurs épreuves ! Corneille fut Pape de 251 à 253. De son pontificat, on retiendra trois choses : d’abord sa bonté d’accepter la réintégration dans l’Eglise – après pénitence – des « lapsi » : ceux qui avaient apostasié pendant la persécution sanglante pour sauver leur vie. Ensuite, grâce à la générosité d’une grande chrétienne fortunée et généreuse, sainte Lucine, il donnera une sépulture honorable aux restes de saint Pierre et saint Paul. Enfin, comme sa prédication obtenait de nombreuses conversions, il fut exilé à Civita Vecchia où il mourut martyr un 14 septembre, soutenu par les lettres de saint Cyprien.
Cyprien fut un célèbre évêque au milieu du 3° siècle, à l’époque – malheureusement révolue – où le nord de l’Afrique était profondément marquée par le christianisme. Cyprien, encore païen, fut d’abord avocat à Carthage, puis il se convertit et fut ordonné prêtre, puis devint évêque de Carthage. C’est un des esprits les plus brillant parmi les pères de l’Eglise, au point que saint Jérôme disait de lui : Il est superflu de parler de sa grandeur, car ses œuvres brillent comme le soleil ! Mais sa vie chrétienne était tout aussi brillante ! On étudie encore aujourd’hui et on lit avec grand profit ses livres notamment sur la morale chrétienne et sur l’unité de l’Eglise : Celui qui n’a pas l’Eglise comme mère ne peut pas avoir Dieu comme Père écrira-t-il ! Il mourut martyr le même jour que Corneille, un 14 septembre, en 258, près de Carthage.
Corneille et Cyprien furent des vrais amis au service de l’Eglise. Qu’ils nous donnent la grâce de cultiver la vraie amitié, celle qui pousse aux grands dévouements au service de Dieu !
Pratique : Prier pour nos amis.