Nous sommes les ambassadeurs du Christ, comme si Dieu Lui-même exhortait par notre intermédiaire. Nous vous en supplions par le Christ : réconciliez-vous avec Dieu. Tiré de la liturgie du jour.
Giulio Cesare Rossi, notre futur saint Laurent, naquit à Brindes en Apulie le 22 juillet 1559. Encore adolescent quand il entra chez les frères Capucins, il excella très vite dans les études, connaissant parfaitement plusieurs langues antiques et modernes. Ordonné prêtre, il se révéla un prédicateur infatigable, un grand fondateur de couvents surtout dans l’Allemagne du sud, l’Autriche et la Bohème, et un extraordinaire savant qui écrivit de nombreux ouvrages sacrés. Bientôt nommé ministre général de son ordre, il était souvent consulté par le Pape sur les sujets les plus graves. Il participa activement à la contre réforme de la fin du 16° siècle après le Concile de Trente, à la lutte contre les Turcs qui menaçaient la chrétienté, et à de nombreuses missions diplomatiques délicates. Au milieu de ces immenses occupations, il restait un religieux pieux et observant. Il mourut à Lisbonne le 22 juillet 1619, et fut proclamé docteur de l’Eglise le 19 mars 1959.
La vitalité d’un saint Laurent, qui impressionna ses contemporains, nous impressionne encore aujourd’hui : Comment arriver à être à la fois être un grand savant, un pacificateur de la société, un prédicateur inlassable, un homme de gouvernement, et être un religieux observant ? Résoudre cette équation devrait intéresser les mères de familles nombreuses, les travailleurs surchargés, et les prêtres zélés… Si vous posiez la question à saint Laurent, il vous répondrait sans aucun doute : par la prière ! Mais le croirez vous ?
Pratique : Demander à Dieu qu’Il nous éclaire sur la conduite de notre vie.