O Dieu, qui avez donné la loi à Moïse sur le sommet du mont Sinaï, et qui avez fait miraculeusement transporter en ce même lieu, par vos saints Anges, le corps de votre bienheureuse Vierge et Martyre Catherine ; faites, nous vous en supplions, que par ses mérites et son intercession, nous puissions parvenir à la montagne qui est le Christ. Oraison de la Messe.
Catherine d’Alexandrie (à ne pas confondre avec celle de Sienne, postérieure de près de mille ans…) est la patronne des philosophes – puisqu’elle convertit, par la force de ses arguments, des savants qui essayaient de la convaincre d’apostasier – et aussi des jeunes filles non encore mariées (les célèbres Catherinettes). Elle serait morte suppliciée sur une roue (on la représente souvent avec cet attribut) vers l’an 305 et son corps aurait été porté par les anges au sommet du mont Sinaï.
Comme l’a magistralement rappelé Benoît XVI, dans un discours passé à Ratisbonne qui a fait couler beaucoup d’encre, il est légitime d’appliquer la raison aux vérités enseignées par la foi, et de cette quête naîtra toute la théologie et même la culture chrétienne. Bien des catholiques savent que le catholicisme a produit des chefs-d’œuvre de culture et d’intelligence… et beaucoup d’entre eux ne sauraient pas expliquer une leçon de catéchisme ! Quel paradoxe !
Savez-vous ce que l’Eglise demande à tous dans le domaine de la connaissance ?
Que chacun de nous ait un degré de connaissance religieuse au moins égal au niveau de nos connaissances profanes ! M’est avis qu’il y a du boulot en perspective…
Pratique : une étude de la foi catholique s’impose aujourd’hui.