Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et t’agites pour beaucoup de choses ! Or il n’est besoin que de peu de choses ou même d’une seule. Marie en effet a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée.
Tiré de Evangile de la fête.
Pauvre Marthe !
Souvent on ne retient de sa vie que ce trait étonnant de l’Evangile où le Seigneur la reprend de son agitation et loue Marie-Madeleine qui écoute la parole du Maître…
Serait-elle condamnée pour toujours à être la patronne des hyperactives non reconnues ?
Et pourtant, à coté de cet épisode célèbre au chapitre 10 de saint Luc, l’autre passage de l’Evangile qui parle d’elle : le chapitre 11 de saint Jean, nous transmet le magnifique cri de cette femme de foi à l’occasion de la mort de son frère Lazare : Oui, Seigneur, je crois que vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant, qui doit venir en ce monde !
A tous les enterrements on raconte sa conduite admirable, et elle encourage ceux qui sont touchés par le deuil à porter sur la mort un regard chrétien plein d’espérance
Sa fête a été fixée arbitrairement le jour octave de la fête de sa sœur Marie-Madeleine.
En dehors de l’Evangile, la tradition populaire la fait arriver aux saintes Marie de la mer,
puis s’établir à Tarascon où la légende la fait terrasser la fabuleuse tarasque et gagner l’admiration, et bientôt la foi, de tous les provençaux.
Que lui demanderons-nous aujourd’hui ?
De savoir nous dévouer au quotidien, sérieusement et courageusement ?
Certainement, mais avec une foi profonde !
N’est-ce pas pour le Seigneur que nous voulons offrir nos journées ?
Pratique : Offrons régulièrement notre journée au Seigneur