Saint Blaise fut évêque de Sébaste, en Arménie. Il mourut martyr le 3 février 316, et comme il délivra, peu de temps avant de mourir, un enfant d’une mauvaise arête qui encombrait sa gorge, il est devenu un saint guérisseur, invoqué contre tous les maux de gorges.
Je me souviens avoir reçu et donné la bénédiction de saint Blaise : elle consistait à ce qu’on vous impose sur la gorge deux cierges croisés avec la prière prescrite par le rituel. Ainsi, on était protégé pour l’année contre tous les maux de gorges. Et les fidèles étaient friands de ces manifestations de piété.
L’Eglise n’a jamais craint de multiplier ces bénédictions pour les champs, les objets, et contre les maladies. Elle croit en sa puissance de bénir et au pouvoir que son divin fondateur lui a confié. Peut-être que certaines cérémonies ont pu être l’occasion d’un peu de superstition, mais elles étaient surtout, pour les fidèles les plus simples, la preuve sensible de la présence du Seigneur dans leurs vies. J’en veux pour preuve la foi tranquille de ces paysans valaisans m’assurant que les raisins étaient plus gros à l’endroit où passait la procession des rogations ! Les avoir méprisées, à certaines époques, a tari les grâces de Dieu, et automatiquement conduit beaucoup de personnes à s’éloigner de l’Église.
Pratique : Veiller à avoir chez soi des objets nous portant à la piété.