Continuons, en ce mois d’octobre, notre méditation du Rosaire.
Une ancienne histoire du Moyen-Âge, reprise par Jacques de Voragine dans sa légende dorée, raconte qu’un soldat, renonçant au monde, voulut entrer chez les moines cisterciens. Or celui-ci ne savait pas lire, et malgré toutes les leçons qu’on lui fit, il ne put retenir que ces deux mots : Ave Maria. Mais ces deux seules paroles, le nouveau moine ne cessait de les dire et les ruminer ! Après quelques années de vie religieuse, il mourut, et on fut bien surpris de voir pousser sur sa tombe un beau lys blanc avec, inscrite sur ses feuilles, la belle parole : Ave Maria. On creusa alors vivement la tombe et on trouva que ce lys prenait racine dans la bouche du brave moine ! Et tout le monde comprit la leçon que Dieu donnait… Je n’ose me prononcer sur la véracité de cette histoire, mais elle porte avec elle un tel parfum de dévotion qu’elle mérite bien d’entrer dans la postérité !
En revanche, il est historiquement bien attesté, que le Pape saint Pie X, à l’approche de la mort, reçut la visite d’un cardinal qui lui demanda ce qu’il pouvait faire pour lui. Saint Pie X répondit simplement, avec sa foi profonde : Dites un Ave Maria pour moi ! Ces histoires disent, bien mieux qu’une longue explication, que le rosaire est une prière simple, la prière des humbles. Et nous autres, à qui le Seigneur demande de redevenir des enfants, sachons aussi parsemer les routes de notre vie de cette prière inlassablement répétée.
Pratique : Soyons fervents avec notre chapelet en ce mois d’octobre…