Les abîmes n’étaient pas encore, et déjà j’étais conçue… j’étais enfantée avant les collines. Tiré de la liturgie du jour.
Habituellement l’Eglise fête le jour de la mort des saints, qu’elle appelle le dies natalis (le jour de la naissance au Ciel). Mais il y a deux exceptions à cette règle : la sainte Vierge Marie et saint Jean-Baptiste, c’est-à-dire les deux qui, à leur naissance, n’avaient pas le péché originel : Marie en avait été exempte dés le premier instant de sa Conception et Jean-Baptiste en avait été purifié dans le sein de sa mère… Cette fête apparaît au 7° siècle et le Pape Serge 1er la dota d’une procession. Le sens de cette fête est bien clair : nous remercions pour le don merveilleux de Marie ! Puisque Marie deviendra la Mère du Sauveur, sa naissance marque donc une immense joie et un immense espoir pour l’humanité, tout comme les premiers rayons de l’aube annoncent le soleil à celui qui espère la fin de la nuit…
Quand elle prie la sainte Vierge dans ses livres liturgiques, l’Eglise emploie souvent la poésie. Quand les mots manquent ou paraissent insuffisants, les plus beaux symboles de la nature, le soleil et les étoiles, les collines et les abîmes, sont appelés en renfort pour nous donner une idée de la beauté de Marie, celle qui fut plus aimée de Dieu que le monde entier ! A nous de louer Marie, par nos chapelles, nos dévotions, et nos poèmes !
Pratique : Un cadeau pour l’anniversaire de Marie !