Samedi 17 février : De la férie

…Ainsi parle le Seigneur Dieu : Si tu bannis du milieu de toi le joug, le geste menaçant, les discours injurieux ; si tu donnes la nourriture à l’affamé, et si tu rassasies l’âme affligée ; ta lumière se lèvera au sein de l’obscurité, et tes ténèbres brilleront comme le midi.    tiré de l’épître du jour.

Avant de s’embarquer pour un retraite de Carême, que je vous proposerai dès lundi prochain, il me restait à faire un rappel de la liturgie de Carême, et de sa beauté extraordinaire. En Carême, toutes les Messes sont propres, c’est-à-dire que les textes sont nouveaux chaque jour et, bien souvent, merveilleux. N’est-ce pas le cas du texte d’Isaïe cité en tête de ce mot ? Alors n’hésitons pas à lire et méditer chaque jour ces textes si profonds.

Les symboles dans la liturgie sont ceux de l’affliction et de la pénitence : plus d’Alléluia ni de Gloria, plus de fleurs ni d’orgue, et la couleur est violette. On ajoute aussi à la fin une oraison « super populum » qui nous encourage à l’effort.Le graduel est remplacé par le trait ; celui-ci revient plusieurs fois par semaine : Seigneur, ne nous traite pas selon les péchés que nous avons commis, et ne nous rends pas ce que méritent nos fautes. Seigneur, ne te souviens pas de nos fautes passées ; que ta miséricorde nous prévienne plutôt, car nous sommes devenus pauvres à l’extrême. (ici on fléchit le genou) Aide-nous, Dieu notre sauveur, et pour la gloire de ton nom, Seigneur, délivre-nous, et pardonne-nous nos péchés pour la cause de ton nom.    Trait Ps 102, 10 – 78, 8-9

Qui pense que le Carême est triste ? Ne parle-t-on pas tout le temps de la bonté et de la miséricorde de Dieu ? Elle sera répandue sur ceux qui la chercheront…

Pratique : Relisons lentement le trait particulier au Carême.