Dimanche 25 septembre : 19° dimanche après la Pentecôte, solennité de Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus

Aujourd’hui, en France, nous fêtons sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Nous laisserons donc l’appel de Notre Seigneur aux noces et au port de la robe blanche, pour nous tourner vers celle que le Pape saint Pie X – un expert pour ce qui est de la sainteté – appelait la plus grande sainte des temps modernes ! Sainte Thérèse a, d’ailleurs, amené bien des âmes aux noces du Seigneur…

Cette petite religieuse qui avait tant aimé Dieu mourut inconnue au Carmel de Lisieux : il n’y avait qu’environ 30 personnes au cimetière pour son enterrement… Mais elle laissait derrière elle quelques feuillets, écrits par obéissance, qui racontaient sa vie et son chemin vers Dieu. Ces feuillets, réunis dans un livre, l’Histoire d’une âme, allaient bouleverser profondément ses lecteurs, et déclencher un véritable ouragan de grâces !

Connaissez-vous les chiffres? Après sa mort, le 30 septembre 1898, on publie l’Histoire d’une âme, tiré à 2.000 exemplaires. Tout est épuisé rapidement, puis réédité, et en 1915, c’est plus de 200.000 exemplaires de l’Histoire d’une âme qui furent diffusés par le carmel ! Des traductions sont réalisées en anglais (1901), polonais (1902), italien, hollandais (1904), allemand, portugais, espagnol, japonais, russe (1905)… (Et aujourd’hui plus de 40 langues ou dialectes). Les lecteurs de l’Histoire d’une âme écrivent alors leur joie et les grâces reçues, au Carmel de Lisieux, qui reçoit 50 lettres par jour en 1911, 500 par jour en 1914, et entre les années 1923 et 1925 (dates de la béatification et canonisation de Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus), c’est de 800 à 1000 lettres par jour qui arrivent au Carmel, relatant des grâces obtenues par sainte Thérèse !

Vous aurez vite compris mon clin d’œil de ce jour : Quand on a la chance d’avoir à sa disposition une telle bombe spirituelle, on l’utilise !

Pratique : lire quelques pages de l’Histoire d’une âme.