Dimanche 7 mai : 3° dimanche après Pâques

Lorsqu’une femme enfante, elle a de la tristesse, parce que son heure est venue ; mais, lorsqu’elle a enfanté un fils, elle ne se souvient plus de la souffrance, dans la joie qu’elle a d’avoir mis un homme au monde. Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse ; mais je vous verrai de nouveau, et votre cœur se réjouira, et personne ne vous ravira votre joie.          Extrait de l’évangile de la Messe.

D’après Notre Seigneur, notre vie ici-bas est un passage… une naissance plus exactement : progression vers une vie plus grande et plus belle. La vie à venir, nous ne la connaissons pas encore, mais nous l’attendons confusément, et nous pouvons constater au fond de nous comme un murmure, une attente de cette vie si belle. Nous attendons le bonheur parfait ! Nous voudrions connaître la vérité sur tout ! Nous souhaitons l’amitié parfaite avec tous les hommes ! Et pourtant une légère expérience de la vie nous montre vite qu’on n’y arrivera jamais ici-bas… Alors pourquoi tous ces désirs irréalisables au fond de nos cœurs ?

Ces désirs sont le murmure et l’attente de la vie belle : celle que décrit Jésus, la vie dans notre vraie maison, auprès du Père du Ciel !

Pratique : Demandons chaque jour la grâce d’aller au Paradis.