Jeudi 23 avril : De la férie, mémoire de saint Georges

Je supporte tout pour les élus, afin qu’ils obtiennent aussi eux-mêmes le salut qui est dans le Christ Jésus, avec la gloire du Ciel. Tiré de la liturgie du jour.

Visiblement saint Georges a plu à nos ancêtres… Voyez plutôt ! Il est le saint patron de l’Angleterre, de la Russie, de la Bulgarie, de la Géorgie, de l’Ethiopie, de la Catalogne, de l’Aragon, du Portugal, de la Lituanie, du Montenegro ! Et aussi le patron de villes comme Londres, Moscou, Barcelone, Gène, Ferrare, Regio de Calabre, Fribourg en Brisgau, Beyrouth ! Ce qu’il y a de certains dans sa vie, c’est qu’il fut un officier de haut grade, d’origine cappadocienne, et qu’il subit le martyr sous l’empereur Dioclétien le jour de Pâques en 303 en Palestine. Après la légende s’est emparé de sa figure, et il est devenu le défenseur armé de l’Eglise, le grand martyr, le tropeiophoros, celui qui porte le trophée de la victoire remportée contre l’ennemi, le modèle des chevaliers, et aussi celui qui terrassait le dragon !

La grande figure Saint Georges peut-elle encore nous secouer aujourd’hui ? Réveillons nous ! Les chrétiens de l’antiquité ont vaincu les persécutions de l’empire romain, le haut moyen âge a converti les européens au catholicisme, le haut moyen-âge a fait le cathédrales et les sommes théologique d’une profonde sagesse, l’époque contemporaine a envoyé des missionnaires dans toutes les parties du monde, et nous, à notre pauvre époque moderne, qu’avons nous fait de grand, de beau pour Dieu et son Eglise ? Le désir des divertissement et des biens matériels a-t-il réussi à éteindre chez les chrétiens l’esprit de combat des temps passés ? Où en est notre fierté chrétienne ? A chacun de répondre…

Pratique : Faisons un examen de conscience sur notre engagement personnel