Lundi 16 mars : De la férie

Que votre miséricorde nous vienne en aide, Seigneur, en sorte que votre protection nous arrache aux périls imminents où nos péchés nous engagent ; et que votre intervention libératrice nous conduise au salut. Tiré de la liturgie du jour.

Permettez moi d’interrompre le fil de notre retraite pour évoquer l’actualité, et l’épidémie qui nous menace actuellement, le Coronavirus. C’est une épidémie sérieuse puisque, dans les dernières 24 heures, 368 personnes en sont mortes en Italie… Tout épidémie est d’abord et avant tout un grand malheur, est-il nécessaire de le rappeler ? Comment ne pas être touché par la souffrance de nos frères luttant dans les hôpitaux, par les décès qui frappent de nombreuses familles, par l’inquiétude qui gagne de plus en plus ? Notre premier mouvement sera donc de prier pour nos frères, pour que l’épreuve s’arrête au plus tôt.

Tout malheur doit aussi nous faire réfléchir. Dans notre monde dominé par l’argent, nous oublions trop l’importance de la vie ! Puissions nous, dés aujourd’hui redoubler d’attention à ceux qui nous entourent, et nous aurons fait un grand pas vers un plus grand amour de la vie. L’amour commence à la maison ! Mère Teresa.

Nous oublions aussi tellement vite que nous sommes tous fragiles et mortels. Que cette vie passe et que nous ne sommes que poussière. Surtout ne perdons pas de temps pour faire le bien… Enfin nous oublions encore combien le péché est grave, lui aussi. Au delà des dramatiques milliers de morts de l’épidémie, nous devons aussi regretter profondément les quelques 10000 morts par suicide chaque année en France, et les 41000 décès par an, dus à l’alcool… Décès dans lesquels le péché à sa part ! Si nous savons combien le péché est grave, travaillons nous aussi à le chasser de nous ? Que votre miséricorde nous vienne en aide, Seigneur, en sorte que votre protection nous arrache aux périls imminents où nos péchés nous engagent…

Pratique : Prions pour les soignants qui se dévouent et les familles éprouvées.