Lundi 5 mars : De la férie

Après avoir décrit le sacrifice, et expliqué nos raisons de le pratiquer, nous allons étudier cette semaine le sacrifice à travers l’exemple de la vie de Jésus-Christ. On ne pourra pas tout dire, mais on donnera quelques flashes sur les dispositions intérieures de notre Maître.

  1. LA SOLITUDE DE NOTRE SEIGNEUR JESUS-CHRIST

Il est très étonnant de remarquer, dans l’Evangile, le décalage qui existait entre Jésus et les hommes qui l’entourent ; et le sacrifice et la solitude que cela créait pour notre Maître…

Saint Luc, au chapitre 9, raconte qu’on amena aux apôtres un enfant possédé. Ils essaient leur pouvoir de guérison, peine perdue, rien ne se passe ! Du coup on amène le cas au Seigneur qui s’exclame : Engeance incrédule et perverse, jusques à quand serai-je auprès de vous et vous supporterai-je ? Et le Seigneur délivrera l’enfant… C’est vrai qu’ils étaient insupportables ces apôtres avec leur lourdeur, leur gloriole et leurs jalousies ! Au chapitre 12 de saint Matthieu, on remarquera un décalage semblable : On vient dire à Jésus que sa mère et ses frères veulent le voir. Et Jésus répond que sa mère et ses frères sont ceux qui font la volonté du Père…

Chrétiens du 21° siècle, nous connaissons aussi cette solitude, ce décalage pénible entre notre foi en Dieu, et nos contemporains indifférents. Occasion de découragement ? Non ! Occasion de sacrifice et d’héroïsme pour les chrétiens à la suite de notre Seigneur. Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler !  (saint François d’Assise)

Pratique : Pratiquons la douceur avec tous