Mardi 12 février : les saints sept fondateurs des servites de Marie

lorsque tu étais plus jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains et un autre te mettra ta ceinture et te conduira là où tu ne voudrais pas aller… Parole de Jésus à saint Pierre selon l’Evangile de saint Jean chapitre 21.

Vous en souvenez vous ? C’était il y a pile 6 ans… que le Pape Benoît XVI renonçait à la charge du souverain pontificat. Revenons sur les phrases profondes qu’il nous adressait à cette occasion : la vigueur du corps et de l’esprit… nécessaire… s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié. Il y a des milliers d’évêques dans l’Eglise et des dizaines de milliers de prêtres, facilement remplaçables, mais il n’y a qu’un seul Pape, dont le rôle est irremplaçable ! Fatigué, Benoît XVI choisissait alors de s’effacer pour le bien de l’Église, et il nous enseigne par là-même à être nous aussi de vrais serviteurs de notre Mère.

…ce ministère, de par son essence spirituelle,  doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière. C’est la partie du service que Benoit XVI pouvait encore garder après sa démission, et qu’il garde toujours depuis son monastère à Rome : Quant à moi, puissé-je servir de tout cœur, aussi dans l’avenir, la Sainte Eglise de Dieu par une vie consacrée à la prière.

 Frères très chers, du fond du cœur je vous remercie… et je demande pardon pour tous mes défauts. Le jour de son élection, Benoit XVI se décrivait comme l’humble ouvrier à la vigne du Seigneur, et il réclamait des prières. Au jour de sa renonciation il n’en réclamait pas, mais nous aurons à cœur de ne pas oublier de recommander à Dieu celui qui nous a tant apporté !

Pratique : Une prière pour notre Pape, et l’effort d’être des bons serviteurs là où le Seigneur nous a placé !