Mardi 20 juillet : Saint Jérôme Emilien

La religion pure et sans tache devant notre Dieu et Père, c’est d’avoir soin des orphelins et des veuves dans leur détresse, et de se garder pur des souillures de ce monde. Tiré de la liturgie du jour

Saint Jérôme Emilien fut, lui aussi, un magnifique exemple de charité, et il l’exerça envers les orphelins. Il naquit à Venise de la famille patricienne des Emiliani. D’abord soldat, il dut combattre pour Venise mais fut emprisonné dans un sinistre cachot. Une fervente prière à Marie lui valut d’en être miraculeusement tiré. Revenu à Venise, il ne veut servir que Dieu désormais, en se dévouant auprès de ceux qui souffraient. Il eut une immense compassion pour les enfants orphelins qui erraient dans la ville, et érigea pour eux de nombreux orphelinats où il les soignait et leur enseignait la foi catholique. A Somasque, près de Bergame, il fonda sa congrégation appelée les Somasques, qui se dévouèrent aux orphelins et à l’éducation chrétienne des enfants en général. Il mourut comme il l’avait prédit, le 8 février 1537, victime de la peste et de son dévouement pour ceux qui étaient atteints de ce fléau.

Habituellement quand Dieu veut qu’une œuvre nouvelle naisse dans son Eglise, il en fait ressentir le besoin dans le cœur de ses amis. Ainsi saint Jean Bosco, saint Joseph Calansanz, et saint Jérôme Emilien ressentirent combien les enfants abandonnés avaient besoin de secours. Ils répondirent à l’appel de Dieu et firent briller dans l’Eglise leur merveilleux dévouement. Sachons, nous aussi, avoir le cœur ouvert aux détresses de notre temps que le Seigneur nous montrera !

Pratique : Prier pour les enfants abandonnés d’aujourd’hui