Flecte quod est rígidum, fove quod est frígidum, rege quod est dévium.
Pliez ce qui est raide, échauffez ce qui est froid, redressez ce qui dévie ! Tiré de la liturgie du jour.
Le Saint Curé d’Ars aimait parler du Saint-Esprit. Le dominicain Lacordaire, prédicateur tellement renommé qu’on montait sur les confessionnaux de la cathédrale Notre Dame de Paris pour trouver une place pour pouvoir l’écouter, vint un jour à Ars. Et il fut stupéfait d’entendre le saint Curé parler du Saint-Esprit au cours d’un catéchisme. Il n’avait jamais entendu de telles choses ! Un curé réputé ignorant parlait mieux de la foi que des savants blanchis dans l’étude de la théologie. Sans se douter à quel point cela pouvait le concerner, voilà un exemple des enseignements du saint curé sur le Saint-Esprit : Ceux qui sont conduits par le Saint Esprit ont des idées justes. Voilà pourquoi il y a tant d’ignorants qui en savent plus long que les savants. Quand on est conduit par un Dieu de force et de lumière, on ne peut pas se tromper. Comme ces lunettes qui grossissent les objets, le Saint Esprit nous fait voir le bien et le mal en grand. On voit la grandeur des moindres actions faites pour Dieu et la grandeur des moindres fautes. Un chrétien qui est conduit par le Saint Esprit n’a pas de peine à laisser les biens de ce monde pour courir après les biens du ciel. Il sait faire la différence. L’œil du monde ne voit pas plus loin que la vie… L’œil du chrétien voit jusqu’au fond de l’éternité. N’oublions pas ces vérités profondes. Comme une mère dévouée l’accomplit dans sa maison, le Saint-Esprit fait le ménage dans notre âme. Tout ce qui n’est pas droit, juste, ou ce qui est tiède, sera tout naturellement corrigé. Du moins si nous prions le Saint-Esprit de nous montrer la vérité !
Pratique : Récitons la prière du Veni Creator ou une autre prière au Saint-Esprit