Mercredi 5 avril : Mercredi de la Passion

Le sacrifice de Jésus et la Messe III : un sacrifice si douloureux

Tout ce qu’on peut savoir de précis sur la Passion de Jésus nous montre une terrible souffrance. Que ce soit l’étude du professeur Barbey sur les crucifixions selon le chirurgien : le clou qui touchait le nerf du bras… Ou le témoignage du saint Suaire (plus de 120 coup de fouet dénombrés et plus de 600 blessures sur le corps). Et encore la lecture précise de l’Evangile (La sueur de sang, la couronne d’épines, et le Seigneur mort bien avant les larrons…), tout nous montre un paroxysme dans la souffrance. Le film de Mel Gibson sur la Passion du Christ illustre parfaitement cette intensité. Pourquoi tout cela ? se sont demandé les chrétiens, il y a des siècles déjà. Deux réponses sont nées de leurs méditations : – d’abord le Seigneur voulait nous montrer la gravité du péché. – Il voulait aussi nous prouver à quel point Il nous aimait. Méditons sincèrement ces deux raisons…

La Messe aussi, à sa manière, essaye de nous enseigner l’amour infini de Dieu et l’horreur du péché. Mais comprenons-nous bien ce message?

Pratique : Revenons souvent, dans la journée, sur la pensée de la Passion douloureuse.