Mercredi 3 décembre : St François Xavier

Leur voix est allée par toute la terre et leur paroles jusqu’aux extrémités du monde ! Tiré de la Messe de St François Xavier…

Il aurait voulu aller au bout du monde pour annoncer Jésus ! Si l’Église compte beaucoup de saints missionnaires, qui a dépassé saint François Xavier en générosité ? Pourtant ce basque né en 1506 avait commencé sa vie avec des ambitions mondaines, mais saint Ignace l’amena à donner sa vie au service de Dieu seul ! Choisi pour la Mission des Indes, il sillonnera les océans. Inde, Ceylan, Malaisie, Indonésie, Japon le verront passer et il mourra le 3 décembre 1552 sur l’île chinoise de Sancian car il espérait gagner ce pays à Jésus-Christ ! Pour vous donner une idée de son zèle, dans une lettre à St Ignace il écrit qu’il a baptisé, en Inde, plus de 10.000 personne en un mois ! Il est le patron des missions catholiques dans le monde ! St François Xavier nous interroge sérieusement : Est ce que nous faisons quelque chose pour le salut de nos frères ?

Mardi 2 décembre : Ste Bibiane

Les pécheurs m’ont attendu pour me perdre, mais j’ai gardé vos commandements, Seigneur ! De la Messe de sainte Bibiane.

Bibiane naquit au 4° siècle à Rome dans une famille de saints. Son Père Flavien, sa mère Daphrosa et sa sœur Demetria, furent martyrs comme elle ! Mais elle fut la plus populaire de toute sa famille… Sous Julien l’Apostat, on voulu la faire renoncer à la foi catholique et on la confia à une femme perverse qui essaya de la corrompre, mais elle triompha de ses incitations mauvaises et fut finalement attachée à une colonne et fouettée à mort. Ses reliques et celles de sa famille reposent sous l’autel de l’Eglise saint Bibiane à Rome ! Et elle est devenue la patronne de la ville de Séville et est invoqué pour les maux de tête et l’épilespie ! Qu’elle nous apprenne à rejeter la corruption ambiante pour garder son cœur à Jésus-Christ !

Lundi 1° décembre : St Eloi




Le bon toi Dagobert, a mis sa culotte à l’envers ! Le bon saint Eloi lui dit oh mon roi, votre majesté est mal culottée ! C’est bon lui dit le roi, je vais la remettre à l’endroit !
Je me souviens avoir chanté cette contine un peu curieuse étant enfant.. Cela montre en tous cas combien saint Eloi était populaire en France ! Sa vraie histoire est tout aussi impressionnante. Cet orfèvre réputé devient ministre des finances du roi Dagobert. A la mort du roi, cet homme très pieux et qui aimait soigner les pauvres quitta la cour et renonça à ses grandes charges politiques pour devenir évêque de Noyon. Il développera fortement le catholicisme de son diocèse et en France, en fondant des monastères.
Il mourut le 1er décembre 660, âgé de 70 ans. Saint Eloi était pieux et il choisit par dessus tout le royaume de Dieu. A son exemple, savons nous aussi choisir le bien et le royaume de Dieu ?

Dimanche 30 novembre : 1° dimanche de l’Avent

Chose promise, chose due ! Voilà la nouvelle série des mots spirituels pour 2025 / 2026 !

On verra le fils de l’homme ! Un des maréchaux de Napoléon lui entendit dire un jour qu’il craignait Dieu. Et il lui dit : Mais je croyais que vous ne craigniez personne ? Napoléon lui répondit fièrement : Je ne crains aucun homme sur cette terre ! Mais qui est assez fou pour ne pas craindre Dieu ? Napoléon n’était pas un saint mais il était sage… Car ça nous arrive à tous de faire le malin ! De croire qu’on peut se permettre d’aller vite sur la route sans se faire piquer, de dissimuler ses revenus pour payer moins d’impôts, de regarder des choses incorrectes sur les écrans sans que personne ne le voie. Si on est un peu habile on ne risque pas grand chose… Mais un jour nous verrons Dieu face à face ! On verra le Fils de l’homme ! Et là, que dira-t-on devant le regard de Jésus, plein de bonté et de vérité ? Là seront révélés les cœurs des hommes… Serons nous alors toujours aussi sûrs de nous ? En avent, préparons nous à rencontrer notre sauveur. Regardons l’Enfant de la Crèche, et apprenons à aimer en vérité et à savoir demander pardon pour nos fautes… ça nous servira un jour…

Samedi 29 novembre : De la sainte Vierge au samedi

Profitons de ce jour de férie pour développer l’apparition de la rue du Bac.

Nous n’avons pas parlé de la première apparition, le 18 juillet 1830… voilà ce qui arriva : conduite par son ange gardien, Catherine se rend à la chapelle, il est 11 h 30 le soir. Peu après y être arrivée, elle entend un léger bruit et l’ange lui dit : Voici la sainte Vierge ! Voyant Marie devant elle, assise dans le fauteuil, elle se précipite à ses pieds et, comme la sainte Vierge a l’air si bonne, elle pose tout naturellement ses mains sur ses genoux ! Là, il s’est passé un moment, le plus doux de ma vie. Il me serait impossible de dire ce que j’éprouvais. La Sainte Vierge m’a dit comment je devais me conduire envers mon confesseur et plusieurs autres choses. La Vierge Marie montre l’autel et poursuit : Venez au pied de cet autel. Là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur… Marie demandera encore à Catherine de fonder une association des enfants de Marie, ce que le Père Aladel réalisera le 2 février 1831. 

Si vous passez à la chapelle de la rue du Bac, vous pourrez voir le fauteuil dans lequel Marie s’est assise : C’est celui qui est recouvert d’un tissu bleu ! Il fut l’occasion d’un miracle étonnant que je vais vous raconter maintenant : une maman brésilienne, dans les années soixante-dix, se lamentait devant sa fille de cinq ans atteinte d’une maladie incurable. Dans sa foi simple, elle décida de venir à la chapelle de la médaille miraculeuse, pensant que Marie guérirait certainement son enfant. Arrivée dans la chapelle, elle voulait que sa fille aille se mettre dans le fauteuil où la Vierge s’était assise… mais les sœurs ne permettaient à personne de passer le cordon séparant les pèlerins du sanctuaire et du précieux fauteuil ! Elle dit alors à sa fille de ne rien dire, mais de passer en dessous du cordon et d’aller simplement poser sa main sur le fauteuil ! Aussitôt dit, aussitôt fait. La petite, arrivée au niveau du fauteuil au lieu de la main, posa la tête sur ledit fauteuil ! Dès qu’elle revint, sa mère la gronda de lui avoir désobéi, mais le petite répondit : Mais maman, c’est la dame qui m’a dit de poser ma tête sur ses genoux ! De retour au Brésil, l’enfant était complètement guérie, et l’archevêque de Recife fit parvenir au sœurs les documents médicaux attestant la guérison totale et inespérée de l’enfant.

Pratique : Une prière particulière à Marie pour Lui dire notre confiance en son amour.

Vendredi 28 novembre : En certains lieux, sainte Catherine Labouré

Je n’ai été qu’un instrument, ce n’est pas pour moi que la Sainte Vierge est apparue. Si elle m’a choisie, ne sachant rien, c’est afin qu’on ne puisse pas douter d’elle. »  Saint Catherine Labouré

Zoé Labouré naquit à Fain-les-moutiers, en Bourgogne, le 2 mai 1806. Huitième d’une famille de dix enfants, Zoé eut la tristesse de perdre sa mère à 9 ans. A 12 ans, elle assumait toutes les tâches de la grosse ferme familiale, et passait aussi de longues heures à prier dans l’Eglise du village, où pourtant les curés se faisaient rares du fait de la révolution française toute proche. Son père voulut la marier, mais elle refusa et après une longue attente, elle décida son père à accepter son entrée chez les religieuse de saint Vincent de Paul pour servir les pauvres. Elle entra donc au noviciat des sœurs, rue du bac, à Paris, le 21 avril 1830, devenant sœur Catherine. C’est là que la sainte Vierge apparaîtra par trois fois à cette jeune fille illettrée, les 18 juillet, 27 novembre, et courant du mois de décembre 1830, lui donnant un message pour la France, et demandant que soit frappée la médaille qu’on appellera miraculeuse. Catherine raconte le tout à son confesseur, le père Aladel, qui lui demandera de garder le tout secret, mais la médaille sera largement distribuée. Après son noviciat, sœur Catherine est nommée dans divers postes : Enghien, Reuilly, où elle passe son temps à se dévouer auprès des pauvres et des vieillards. Pendant 46 ans, Catherine ne parlera jamais de son grand secret, les sœurs remarqueront juste qu’elle disait son chapelet avec un extraordinaire recueillement… Elle mourra avec un merveilleux sourire le 31 décembre 1876. Son corps, non corrompu, est conservé dans une chasse dans la chapelle des sœurs de la rue du Bac à Paris. Quand il la canonisa, le Pape Pie XII appela sainte Catherine Labouré, la sainte du devoir d’état et du silence.

Pourrions nous mériter ce genre de compliment ?

Pratique : aujourd’hui nous observerons quelques instants de silence.

Jeudi 27 novembre : En certains lieux, ND de la médaille miraculeuse

Un signe grandiose apparut dans le ciel : une Femme, revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. Tiré de la liturgie du jour.

Le 27 novembre 1830, la sainte Vierge Marie apparaissait à sainte Catherine Labouré, dans la chapelle des religieuses de saint Vincent de Paul, rue du Bac, à Paris. Catherine vit la sainte Vierge qui ouvrait les bras, des rayons magnifiques partaient de ses mains. La voix de la sainte Vierge se fit alors entendre, qui disait : Ces rayons sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent. Puis apparut un ovale autour de Marie, où était écrit : O Marie, conçue sans péché, priez pour nous ​​​​qui avons recours à vous ! Marie dit alors : Faites frapper une médaille sur ce modèle. Les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces. Les grâces seront abondantes pour les personnes qui auront confiance. Le tableau ainsi formé parut se retourner, et Catherine découvrit le revers : Un M surmonté d’une croix, au dessus de deux cœurs, l’un entouré d’épines, l’autre percé d’un glaive. La médaille, rapidement distribuée, fut si bénéfique que la dévotion populaire l’appela bien vite la « médaille miraculeuse ». Ces apparitions eurent un retentissement international, on compte qu’en 1832 déjà, plus de 10 millions de médailles avaient été distribuées de par le monde !

En acceptant simplement de porter la médaille miraculeuse et de réciter l’invocation écrite dessus, Alphonse Ratisbonne eut la vision de la sainte vierge et se convertit. Si vous voulez la conversion d’un proche, donnez lui la médaille miraculeuse et n’oubliez pas de prier Marie, vous serez surpris de ce que Marie peut faire !

Pratique : Porter la médaille miraculeuse (se la faire imposer par un prêtre si cela n’a jamais été réalisé).

Mercredi 26 novembre : St Sylvestre

O Dieu très clément, qui avez appelé à la solitude le bienheureux Abbé Sylvestre, tandis qu’il méditait devant un tombeau ouvert la vanité de ce monde, et qui avez daigné l’orner des mérites d’une vie très sainte ; nous vous supplions de faire que, méprisant à son exemple les .biens de la terre, nous jouissions du bonheur de votre éternelle compagnie. Tiré de la liturgie du jour.

Saint Sylvestre naquit en 1177 à Osimo dans les Marches, dans la noble famille des Gozzolini. Dans sa jeunesse, il fit de bonnes études de droit mais, contre l’avis de ses parents, il s’orienta finalement vers la théologie et le sacerdoce. Il était un prêtre très zélé et aimé des fidèles, mais le Seigneur le destinait à une vie plus parfaite… Agé d’environ cinquante ans, alors qu’il assistait aux funérailles d’un parent, il fut frappé par la vision du défunt et s’écria : Je suis ce qu’il était, mais je serai aussi ce qu’il est ! Il voulut alors tout quitter pour vivre dans la solitude dans une grotte proche d’Osimo. Là, des disciples vinrent le voir et, suite à une apparition de saint Benoît, il fonda une nouvelle branche de l’ordre bénédictin : les Sylvestrins, des bénédictins apostoliques revêtus d’un habit bleu. Il mourut à 90 ans le 26 novembre 1267, dans le premier monastère qu’il avait fondé sur le mont Fano, près de Propriano.

Il me semble que chacun de nous reçoit, un jour où l’autre, une grâce très particulière de Dieu. Pour saint Sylvestre, ce fut l’enterrement d’un de ses parents. Qu’avons nous fait de cette grâce qui peut malheureusement être gaspillée ? En gardons-nous le souvenir et surtout la fidélité ? 

Pratique : Un temps de méditation silencieuse, pourquoi pas dans une église ?

Mardi 24 novembre : Ste Catherine d’Alexandrie

O Dieu, qui avez donné la loi à Moïse sur le sommet du mont Sinaï, et qui avez fait miraculeusement transporter en ce même lieu, par vos saints Anges, le corps de votre bienheureuse Vierge et Martyre Catherine ; faites, nous vous en supplions, que par ses mérites et son intercession, nous puissions parvenir à la montagne qui est le Christ. Tiré de la liturgie du jour.

Catherine d’Alexandrie (à ne pas confondre avec celle de Sienne, postérieure de près de mille ans) est la patronne des philosophes puisqu’elle convertit, par la force de ses arguments, des savants qui essayaient de la convaincre d’apostasier. Elle est aussi la sympathique patronne des jeunes filles qui avancent en âge sans s’être mariées (les célèbres Catherinettes). Elle fut immensément aimée au moyen-âge, et fit partie du groupe de saints qui visitaient et conseillaient notre sainte Jeanne d’Arc nationale ! Elle serait morte suppliciée sur une roue (on la représente souvent avec cet attribut) vers l’an 305 et son corps aurait été porté par les anges au sommet du mont Sinaï.
La sagesse, qui brilla particulièrement chez sainte Catherine, est un don propre offert aux chrétiens. En effet cette sagesse consiste à voir les choses selon les causes les plus hautes, nous dit saint Thomas d’Aquin. Alors le chrétien qui sait que Dieu existe, qui sait pourquoi nous avons été créés par Dieu, qui connaît ce qu’est le péché et l’immense miséricorde de Dieu, est un authentique sage, tout à fait capable d’éclairer ses frères encore dans l’obscurité ! Prions pour que les chrétiens n’aient jamais peur ou honte de parler haut et fort à ce monde paumé…


Pratique : Examinons si nous sommes trop timides pour parler de Dieu

Lundi 24 novembre : St Jean de la Croix

Dieu, vous avez inspiré à saint Jean, votre Confesseur et Docteur, un amour sublime de la parfaite abnégation de soi et de la Croix : faites que, nous attachant toujours à l’imiter, nous obtenions la gloire éternelle. Tiré de la liturgie du jour.

Juan de Yepes y Alvarez naquit à Fontiveros en Vieille Castille (province d’Avila) en 1542. Son père, qui s’était mésallié, avait été rejeté de la famille et, quand il mourut en 1545, sa famille connut l’errance et la misère. Jean rentra chez les Carmes en 1563, puis fit de fortes études à l’université de Salamanque. Après son ordination, il éatait attiré par une vie plus parfaite et pensait devenir Chartreux. C’est alors que sainte Thérèse d’Avila, qui a eu vent de ses désirs, lui propose de fonder une réforme plus stricte des Carmes : les Carmes déchaussés (ils allaient pieds-nus…). Jean fonde le premier couvent à Duruelo, en 1568, et devient un pilier de la réforme ; sainte Thérèse d’Avila l’appelait son petit Sénèque pour sa sagesse ! Les tensions seront si fortes entre les chaussés et les déchaussés que saint Jean de la Croix sera emprisonné en 1577 au couvent des chaussés de Tolède, dans des conditions éprouvantes. C’est là qu’il composera plusieurs poèmes mystiques d’une profondeur incroyable. Au bout de 9 mois, il s’enfuit et apprend que la réforme des déchaussés est définitivement approuvée. Il sera supérieur pendant 10 ans en Andalousie, puis connaîtra de nouveau une période difficile où l’on parlera de l’exiler au Mexique et même de l’exclure de l’ordre ! Il meurt à Ubeda le 14 décembre 1591, sera canonisé et déclaré docteur de l’Eglise.
Parler de l’humanité lasse, parler de Dieu enthousiasme. Saint Jean de la Croix n’a pas perdu son temps en parlant des beautés de Dieu. Quel service rendu à l’humanité que de la faire rêver de l’Essentiel !  

Pratique : un temps d’oraison (prière silencieuse en présence de Dieu)