Vendredi 2 décembre : Sainte Bibiane

O Dieu, dispensateur de tous les biens, qui avez uni en votre servante Bibiane, la fleur de la virginité à la palme du martyre, daignez, par son intercession, vous unir nos âmes dans la charité, afin que, délivrés de tout péril, nous puissions obtenir les récompenses éternelles. Tiré de la liturgie du jour.

Sainte Bibiane, Vierge romaine, fut martyrisée le 2 décembre 363. On sait peu de choses de sa vie, mais elle naquit dans une famille de saints : son père, sa mère, et ses sœurs furent martyrs tout comme elle ! Sainte Bibiane, élevée dés son enfance dans la foi chrétienne, dut affronter un juge impie et une femme perverse qui essaya de la corrompre. Elle triompha des deux, et fut alors flagellée avec fouets garnis de balles de plomb et elle rendit l’âme. Son corps, livré au chiens, fut merveilleusement protégé de Dieu et fut enterré près du corps de sa mère et de sa sœur. A cet endroit on bâtit l’église saint Bibiane à Rome au 5° siècle. On retrouva son corps en 1625, quand le Bernin restaura son église.

Par sa vie, sainte Bibiane nous apprend qu’un grand amour de Dieu est nécessaire pour surmonter les épreuves de cette vie ! Ayons la sagesse de le chercher !

Vendredi de la première semaine de l’Avent
En ces jours là, les montagnes distilleront la douceur et les collines feront couler le lait et le miel ! (Tiré de la liturgie de l’Avent).
L’antienne que nous venons de citer est un modèle de la poésie si touchante de l’Avent. Quelles images extraordinaires ! Quand le Messie viendra sur notre terre, on verra « des montagnes où coule le vin doux et des collines gorgées de lait et de miel »… Autrement dit, ce sera un temps où la bonté de Dieu se répandra exceptionnellement sur notre terre. N’est ce pas ce qui s’est passé à Noël ? A Noël Dieu se fait notre frère, tout proche de nous, Il se fait notre ami, en se livrant aux hommes comme un enfant fragile. A Noël Dieu manifeste une bonté incroyable qui fait chanter les anges : Paix sur la terre à ces hommes que Dieu aime tant ! Souvenons nous, surtout dans les moments d’épreuves, que la bonté de Dieu est sans limite


Pratique : Aujourd’hui nous veillerons à réparer, par une bonne action, le mal que nous aurions pu commettre.

Jeudi 1er décembre : De la férie. En certains lieux, St Eloi

la St Éloi, temps de froidure… A la St Éloi, les jours allongent du cri d’une oie ! Dictons populaires.

Comme l’indiquent les dictons ci-dessus, dont nous pouvons vérifier l’exactitude en ce moment, saint Eloi fut un saint extrêmement populaire dans notre pays ! Eloi naquit à Chaptelat, près de Limoges, vers 588, de parents gallo-romains aisés. Très tôt, il fut formé par un orfèvre réputé, et son maître lui confia une commande du roi Clotaire II : un trône en or et pierreries ! Son biographe rapporte alors que pour la quantité d’or et de pierreries donnée, Eloi fit deux trônes magnifiques et identiques, sans profiter de l’opportunité de s’enrichir. Cette honnêteté lui valut la faveur du roi qui le nomma orfèvre royal et conseiller à la cour. A ce poste, cet orfèvre rempli de piété aimait par-dessus tout confectionner des châsses pour les saints. Sa générosité aussi était proverbiale, et l’on pouvait trouver la maison du « bon saint Eloi » rien qu’en voyant là où les mendiants s’attroupaient… Il obtint du roi Dagobert la terre de Solignac pour y fonder une abbaye en 632. Nommé Evêque de Noyon et Tournai en 641, il travaillera beaucoup à éradiquer les superstitions païennes de son vaste diocèse. Il mourut le 1er décembre 659, âgé de 70 ans.

En ce temps d’Avent, saurons nous imiter la générosité de saint Eloi, pour la prière, pour le travail bien fait, et pour la générosité envers les pauvres ?

Jeudi de la première semaine de l’Avent
Voici que des jours viennent, dit le Seigneur, et je susciterai à David un germe juste. Un roi règnera, il sera sage et rendra le jugement et la justice sur la terre. Et voici le nom dont on l’appellera : le Seigneur notre juste ! (Tiré de la liturgie de l’Avent)
 
Un des dons mystiques les plus impressionnants du saint curé d’Ars fut de lire dans les âmes de ceux qui venaient le voir. A une jeune fille qui venait le consulter sur son désir d’entrer au couvent, il répondit, non vous serez mariée ! A une dame torturée par le suicide de son mari, il lui dit qu’entre le pont et l’eau, il s’était tourné vers Dieu,  il rappelait aussi aux pénitents les péchés qu’ils avaient oubliés… Bien plus que le saint Curé d’Ars, Jésus voyait dans les âmes et connaissait tout le passé de chacun, ses secrets présents, et même son avenir avec une clarté totale : le Seigneur notre juste ! L’Evangile nous le montre lisant clairement dans le cœur des pharisiens, parlant à Nathanaël d’événements passés intimes, annonçant l’avenir du monde à ses apôtres, et impressionnant les docteurs juifs par sa sagesse à l’âge de 12 ans… Pensez à cela quand vous viendrez devant la crèche, l’Enfant Dieu connaît toute notre vie, inutile de rien dissimuler devant lui… Pensez qu’aucune noirceur ne l’a empêché de venir sur cette terre, aucune de nos lâchetés ne l’a découragé. Il est venu en pleine connaissance de cause pour donner une espérance à ce monde embrumé. Lui laisserons nous la chance de nous transformer ? Dés maintenant ?
 
Pratique : Penser à se confesser pour bien lancer l’Avent

Mercredi 30 novembre : Saint André

Suivez-moi, et je ferai de vous des pécheurs d’hommes !

Pour connaître saint André, écoutons tout d’abord l’Evangile : André était le frère de saint Pierre, était originaire de Bethsaïde en Galilée, habitait Capharnaüm au bord du lac de Tibériade, et était pécheur de métier. Il était aussi devenu disciple de saint Jean-Baptiste tout comme saint Jean. Et voilà qu’un jour, alors qu’ils étaient tous deux avec Jean-Baptiste, Jésus passe devant eux, et Jean-Baptiste de s’exclamer : Voici l’agneau de Dieu ! Ils suivirent alors Jésus, et ce premier contact, qui dura toute une après-midi, marqua à ce point saint André qu’il alla chercher son frère Pierre et lui dit : nous avons trouvé le Messie ! Et il amena Pierre à Jésus… Plus tard, alors qu’André et Pierre péchaient, Jésus passa sur le bord du lac et les appela : Suivez-moi et je ferai de vous des pécheurs d’hommes. Eux, quittant tout, suivirent Jésus. L’Evangile, ensuite relativement discret à son sujet, nous montrera encore André repérant l’enfant qui avait cinq pains et deux poissons, et introduisant avec Philippe les païens de langue grecque auprès de Jésus… En dehors de l’Evangile, l’histoire rapporte qu’il aurait évangélisé de nombreuses contrées, et qu’il aurait été mis à mort suspendu à une croix en X appelée pour cela, dans la tradition chrétienne, la croix de saint André. Le bréviaire ajoute encore que suspendu à la croix il aurait continué de prêcher à la foule ! Quelle incitation à être, nous aussi, apôtres !

Mercredi de la première semaine de l’Avent

Voici que le Nom du Seigneur vient de loin, sa clarté remplit le monde entier.

Quand nous recevions un invité à la maison, maman nettoyait toute la maison du sol au plafond. Puis elle mettait une belle table avec un nombre incroyable de verres… Nous autres enfants, même si nous ne connaissions pas l’invité, rien qu’en voyant la décoration, nous étions impressionnés… Ou en sont nos préparatifs ? Le visiteur de Noël a-t-il de l’importance pour nous ? L’Eglise en Avent est toute excitée, son invité vient le loin, (pensez donc, venir du Ciel !) et sa clarté remplit le monde entier, Il est rien moins que le Tout-Puissant, le créateur du monde… N’est ce pas merveilleux ? Comme le disait sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus : De ta petite main qui caressait Marie, tu soutenais le monde et lui donnais la vie, et tu pensais à moi…

Pratique : Calendrier de l’Avent ? Décoration du sapin où de la crèche ? Faisons quelque chose pour préparer spirituellement Noël

Mardi 29 novembre : De la férie

Mardi de la première semaine de l’Avent

Voici que le Seigneur viendra et tous ses saints avec Lui et il y aura en ce jour là une grande lumière !

Il y a quelques année de cela, j’étais en permanence dans la cathédrale de Fréjus à un moment proche de la fête de Noël. Un homme est entré, le visage marqué, sombre. Il pensait sans doute aux soucis de sa vie. Il est allé vers la crèche toute illuminée, et là, un large sourire est apparu sur son visage. Sans qu’un mot ait été prononcé, la magie de Noël venait d’agir. La beauté de la crèche avait guéri ses soucis intérieurs et lui avait rendu la joie. Oui Dieu est beau et quand il vient sur la terre il y apporte une grande lumière, c’est-à-dire une grande beauté. Ne l’oublions pas ! Souhaitons devenir, comme le dit Jésus dans l’Evangile, des « fils de lumière », habités par la beauté de Dieu.

Pratique : Prenons le temps de regarder quelques belles œuvres d’art chrétien

Lundi 28 novembre : De la férie

Lundi de la première semaine de l’Avent

Voici que viendra un grand prophète, Lui-même renouvellera Jérusalem ! Tiré de la liturgie de l’Avent.

Même si vous ne connaissiez pas bien la Bible, vous imaginez bien ce qu’est un prophète. Un homme âgé et barbu, qui a passé sa vie dans la prière et la lecture de la Bible. On se le représente vêtu d’un vêtement grossier, avec un regard de feu et une parole puissante capable de remuer les cœurs et de « renouveler Jérusalem ». Pourtant, o merveille ! On découvrira à Noël que ce grand prophète est un Enfant nouveau-né ! Avons-nous compris le message de Dieu ? Ce qu’il désire c’est simplement un peu d’amour… Dans tous les siècles, les milliers d’hommes qui voudront bien venir auprès de la crèche seront remués au plus profond d’eux-mêmes par ce message de Jésus. Quel grand prophète que notre Jésus, bien capable de renouveler tout Jérusalem !

Pratique : Allons prier devant la crèche de notre église

Dimanche 27 novembre : 1er dimanche de l’Avent

Ceux qui vous attendent ne seront pas déçus…

En cette saison, le froid engourdit tout et le temps gris pèse sur le moral. Le mieux est de rester au coin du feu, et attendre le retour de la lumière… Pourtant l’Eglise est parcourue d’une étrange agitation : Vers vous (Seigneur) j’ai élevé mon âme ! (Introït). C’est le moment pour nous de sortir du sommeil ! (épitre). Regardez et relevez la tête ! (Evangile)… « Dites donc, c’est pas bientôt fini tout ce vacarme ! Avez vous une bonne raison de troubler ainsi notre quiétude ? » Et comment ! En Avent, personne n’empêchera l’Eglise de crier à tous les hommes de la terre : « Il arrive, le Sauveur arrive ! Ne manquez pas sa venue ! » l’Eglise crie, elle chante, elle ne fait jamais autant de poésie que pendant ce temps de l’Avent. Et si les hommes l’écoutaient ?

Car bien plus dangereux que le froid de l’air est le froid d’une âme qui pense que personne ne l’aime, ni Dieu ni maître. Bien plus terrible que la grisaille du ciel est la tristesse d’une vie seulement tournée vers la matière. Bien plus pénible que l’engourdissement des membres est la lourdeur de celui qui vit sans espérance… En revanche, bien plus lumineux que la flamme ardente qui lèche les buches, est le soleil spirituel qui doit bientôt venir sur notre terre et dont on parlera jusqu’à la fin des temps… Est ce que cela en vaut la peine ? La seule manière de le savoir, c’est d’avancer et de voir… Lève toi, toi qui vit dans les ténèbres et le Christ t’illuminera !

Pratique : Prendre ses résolutions pour l’Avent

Samedi 26 novembre : Saint Sylvestre

O Dieu très clément, qui avez appelé à la solitude le bienheureux Abbé Sylvestre, tandis qu’il méditait devant un tombeau ouvert la vanité de ce monde, et qui avez daigné l’orner des mérites d’une vie très sainte ; nous vous supplions de faire que, méprisant à son exemple les .biens de la terre, nous jouissions du bonheur de votre éternelle compagnie. Tiré de la liturgie du jour.

Saint Sylvestre naquit en 1177 à Osimo dans les Marches, dans la noble famille des Gozzolini. Dans sa jeunesse, il fit de bonnes études de droit mais, contre l’avis de ses parents, il s’orienta finalement vers la théologie et le sacerdoce. Il était un prêtre très zélé et aimé des fidèles, mais le Seigneur le destinait à une vie plus parfaite… Agé d’environ cinquante ans, alors qu’il assistait aux funérailles d’un parent, il fut frappé par la vision du défunt et s’écria : Je suis ce qu’il était, mais je serai aussi ce qu’il est ! Il voulut alors tout quitter pour vivre dans la solitude dans une grotte proche d’Osimo. Là, des disciples vinrent le voir et, suite à une apparition de saint Benoît, il fonda une nouvelle branche de l’ordre bénédictin : les Sylvestrins, des bénédictins apostoliques revêtus d’un habit bleu. Il mourut à 90 ans le 26 novembre 1267, dans le premier monastère qu’il avait fondé sur le mont Fano, près de Propriano.

Il me semble que chacun de nous reçoit, un jour où l’autre, une grâce très particulière de Dieu. Pour saint Sylvestre, ce fut l’enterrement d’un de ses parents. Qu’avons nous fait de cette grâce qui peut malheureusement être gaspillée ? En gardons-nous le souvenir et surtout la fidélité ? 

Pratique : Un temps de méditation silencieuse, pourquoi pas dans une église ?

Vendredi 25 novembre : Sainte Catherine d’Alexandrie

O Dieu, qui avez donné la loi à Moïse sur le sommet du mont Sinaï, et qui avez fait miraculeusement transporter en ce même lieu, par vos saints Anges, le corps de votre bienheureuse Vierge et Martyre Catherine ; faites, nous vous en supplions, que par ses mérites et son intercession, nous puissions parvenir à la montagne qui est le Christ. Tiré de la liturgie du jour.

Catherine d’Alexandrie (à ne pas confondre avec celle de Sienne, postérieure de près de mille ans) est la patronne des philosophes puisqu’elle convertit, par la force de ses arguments, des savants qui essayaient de la convaincre d’apostasier. Elle est aussi la sympathique patronne des jeunes filles qui avancent en âge sans s’être mariées (les célèbres Catherinettes). Elle fut immensément aimée au moyen-âge, et fit partie du groupe de saints qui visitaient et conseillaient notre sainte Jeanne d’Arc nationale ! Elle serait morte suppliciée sur une roue (on la représente souvent avec cet attribut) vers l’an 305 et son corps aurait été porté par les anges au sommet du mont Sinaï.
La sagesse, qui brilla particulièrement chez sainte Catherine, est un don propre offert aux chrétiens. En effet cette sagesse consiste à voir les choses selon les causes les plus hautes, nous dit saint Thomas d’Aquin. Alors le chrétien qui sait que Dieu existe, qui sait pourquoi nous avons été créés par Dieu, qui connaît ce qu’est le péché et l’immense miséricorde de Dieu, est un authentique sage, tout à fait capable d’éclairer ses frères encore dans l’obscurité ! Prions pour que les chrétiens n’aient jamais peur ou honte de parler haut et fort à ce monde paumé…


Pratique : Examinons si nous sommes trop timides pour parler de Dieu

Jeudi 24 novembre : Saint Jean de la Croix

Dieu, vous avez inspiré à saint Jean, votre Confesseur et Docteur, un amour sublime de la parfaite abnégation de soi et de la Croix : faites que, nous attachant toujours à l’imiter, nous obtenions la gloire éternelle. Tiré de la liturgie du jour.

Juan de Yepes y Alvarez naquit à Fontiveros en Vieille Castille (province d’Avila) en 1542. Son père, qui s’était mésallié, avait été rejeté de la famille et, quand il mourut en 1545, sa famille connut l’errance et la misère. Jean rentra chez les Carmes en 1563, puis fit de fortes études à l’université de Salamanque. Après son ordination, il était attiré par une vie plus parfaite et pensait devenir Chartreux. C’est alors que sainte Thérèse d’Avila, qui a eu vent de ses désirs, lui propose de fonder une réforme plus stricte des Carmes : les Carmes déchaussés (ils allaient pieds-nus…). Jean fonde le premier couvent à Duruelo, en 1568, et devient un pilier de la réforme ; sainte Thérèse d’Avila l’appelait son petit Sénèque pour sa sagesse ! Les tensions seront si fortes entre les chaussés et les déchaussés que saint Jean de la Croix sera emprisonné en 1577 au couvent des chaussés de Tolède, dans des conditions éprouvantes. C’est là qu’il composera plusieurs poèmes mystiques d’une profondeur incroyable. Au bout de 9 mois, il s’enfuit et apprend que la réforme des déchaussés est définitivement approuvée. Il sera supérieur pendant 10 ans en Andalousie, puis connaîtra de nouveau une période difficile où l’on parlera de l’exiler au Mexique et même de l’exclure de l’ordre ! Il meurt à Ubeda le 14 décembre 1591, sera canonisé et déclaré docteur de l’Eglise.
Parler de l’humanité lasse, parler de Dieu enthousiasme. Saint Jean de la Croix n’a pas perdu son temps en parlant des beautés de Dieu. Quel service rendu à l’humanité que de la faire rêver de l’Essentiel !  

Pratique : un temps d’oraison (prière silencieuse en présence de Dieu)

Mercredi 23 novembre : Saint Clément de Rome

toi aussi, mon fidèle collègue, je te prie de les assister, elles qui ont travaillé avec moi pour l’évangile, avec Clément et mes autres collaborateurs, dont les noms sont dans le livre de vie. Tiré de la liturgie du jour, où saint Paul cite saint Clément, notre saint d’aujourd’hui.

Avec Clément de Rome, nous touchons aux origines les plus antiques du catholicisme ! Au témoignage de saint Irénée (en 180), il avait vu les apôtres, avait encore dans l’oreille leur prédication, et devant les yeux leur tradition, et fut le troisième successeur de saint Pierre, après Lin et Anaclet (son nom est cité d’ailleurs en troisième position dans le Canon romain…). Nous possédons la magnifique lettre qu’il écrivit vers 96 aux Corinthiens. Après un période d’expansion et de rayonnement, l’église de Corinthe connaissait de redoutables tensions de charité : un groupe de jeunes laïcs avait tout simplement déposé les autorités de l’église ! Et tout le monde s’était allègrement jeté dans la discorde, scandalisant les païens au passage… Clément intervient alors avec autorité, et il demande non la victoire d’un camp sur l’autre, mais qu’on se pardonne, que la charité renaisse dans la communauté, et qu’on se consacre enfin à l’annonce de l’Evangile !

Pourrait-on voir cette sagesse minimum régner aujourd’hui ? Si on laissait de coté nos jugements capricieux sur les personnes qui nous plaisent ou pas, si on regardait en face l’urgence de l’Évangélisation, combien de conflits stupides seraient évités dans nos familles, notre société et notre Eglise ! Regarder l’essentiel et l’urgence d’aujourd’hui est-ce trop demander ?

Pratique : Surveiller ses critiques.