Mardi 22 novembre : Sainte Cécile

… Cantantibus organis, Cecilia virgo in corde suo soli Domino decantabat ! Pendant que les orgues retentissaient, la vierge Cécile chantait dans son cœur seulement pour le Seigneur ! Extrait du récit du martyre de sainte Cécile.

Une faute de traduction latine, et sans doute un coup de pouce du Ciel, nous ont valu sainte Cécile comme patronne des musiciens ! En effet, on peut traduire la phrase ci-dessus, extraite du récit de sa vie, de cette façon : Pendant que Cécile jouait de l’orgue, elle chantait au Seigneur… Mais en fait rien n’indique qu’elle fut joueuse d’orgue ! Bien au contraire, c’étaient les orgues du mariage qui jouaient pendant que Cécile priait le Seigneur de garder sa virginité… Question d’ablatif absolu ! D’après son antique « Passio », Cécile fut une vierge romaine du début du 3ème siècle. De la noble famille des Cecilii, elle avait consacré sa vie à Dieu par le vœu de virginité. Mais comme ses parents voulaient la marier à Valérien, elle se réfugia dans le jeûne et la prière. Avant la nuit de ses noces, elle déclara à Valérien qu’un ange de Dieu gardait sa pureté. Valérien, qui était païen, déclara qu’il se ferait chrétien s’il pouvait seulement voir l’ange ! Cécile lui dit qu’il faudrait alors qu’il fut baptisé. Valérien accepta, et fut baptisé par le pape Urbain, et à son retour il vit l’ange de lumière qui gardait Cécile. Cette conversion valut la persécution du préfet de Rome Almachius, lequel fit martyriser Valérien, son frère Tiburce qui s’était aussi converti, et enfin Cécile qui fut décapitée et laissée dans son sang. Le 20 octobre 1599, on ouvrit le tombeau où son corps avait été placé, et on le retrouva intact comme si le martyre datait de la veille !

Sainte Cécile fut immensément populaire ; son nom figure au canon de la Messe. Sainte Cécile nous conduit à parler du trésor de la peinture et de la musique chrétiennes. Pourquoi si peu connaissent ces merveilles ? Pourquoi nous priver de cette beauté dont notre âme a tant besoin, et qui nous élève si naturellement vers la beauté de Dieu ?

Pratique : Prendre un moment pour méditer auprès d’une grande œuvre d’art sacré.

Lundi 21 novembre : Présentation de la Vierge Marie au Temple

O Dieu, qui avez voulu qu’en ce jour, la bienheureuse Marie toujours Vierge, en qui résidait l’Esprit-Saint, vous fût présentée au temple ; faites que, grâce à son intercession, nous méritions de vous être présentés dans le temple de votre gloire. Tiré de la liturgie du jour.

La charmante histoire de la présentation de Marie au Temple ne vient pas de l’Evangile, mais d’un texte apocryphe : le Protévangile de Jacques, écrit sans doute en Egypte au milieu du 2ème siècle. D’après ce texte, qui aura une grande influence dans la piété et l’art chrétien, Marie se serait offerte au Temple de Jérusalem à l’âge de trois ans, et y serait restée, nourrie de la main d’un ange… Il semble que la fixation de la date de la fête aurait pour origine la consécration de la basilique sainte Marie-la-neuve, un 21 novembre 543. Cette basilique, située sur l’esplanade du temple de Jérusalem (à l’emplacement actuel de la mosquée al-Aqsa…), pouvait facilement évoquer aux chrétiens l’offrande supposée de Marie ! La fête de la Présentation de Marie fut célébrée dès le 8ème siècle en Orient et au 14ème siècle en Occident. Ne nous moquons surtout pas de cette légende chrétienne qui, à travers la piété naïve de ce chrétien du 2ème siècle, nous transmettait sa foi en la grandeur de Marie, toute disponible au Seigneur et destinée à devenir comme son temple. De nombreux consacrés choisiront cette fête pour faire l’offrande de leur vie au Seigneur, à la suite de celle, parfaite, de Marie.

Cette fête, selon le mot du bienheureux cardinal Schuster rappelle à tous, mais spécialement aux parents que la fréquentation de l’église, des homélies et des sacrements, est le moyen le meilleur et irremplaçable d’éduquer un enfant de Dieu !

Pratique : Aujourd’hui, nous prierons pour qu’on enseigne la foi aux enfants

Dimanche 20 novembre : Dernier dimanche après la Pentecôte

Lorsque vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, qu’il est aux portes. Tiré de l’Évangile du jour.

Mettons peut être un peu d’ordre dans nos idées ! Jésus nous enseigne d’abord dans l’Evangile que ce monde terminera et que les derniers temps de notre monde seront marqués par une violence particulière, la grande tribulation. Après ces moments pénibles, Il reviendra sur la nuées du Ciel avec une grande gloire, et enfin, Il rassemblera tous les humains devant lui pour le jugement. Ce qui nous frapperait aujourd’hui ce serait le premier épisode et l’ébranlement du Cosmos. Tout comme les anciens païens gaulois, nous craignons encore que le Ciel nous tombe sur la tête… Nos ancêtres dans la foi, eux, ont été particulièrement marqués par les deuxième et troisième épisodes, je veux dire la venue du Christ en gloire et le jugement de l’humanité toute entière. Ils ont ainsi sculpté le jugement dernier dominé par le Christ en gloire aux tympans des cathédrales. Ou encore, comme Michel-Ange, ils ont peint en une fresque grandiose, ce jugement dernier dans la chapelle Sixtine à Rome. Leur jugement était plein de foi, et était meilleur que le notre ! Car enfin nous aurons beau faire, nous ne pourrons pas empêcher la fin de notre monde… tandis que nous pouvons beaucoup quand au jugement dernier et à la sentence que le maître portera sur chacun de nous ! Dans ce monde avons-nous fait le choix entre le bien et le mal, entre Jésus et le diable entre l’Eglise de Jésus-Christ et l’esprit du monde ? Définitivement notre seule crainte devrait être d’être infidèles au Christ notre maître…

Pratique : Méditer quelques instants sur le jugement dernier.

Samedi 19 novembre : Sainte Elisabeth de Hongrie

Dieu de miséricorde, éclairez les cœurs de vos fidèles, et, touché des glorieuses prières de sainte Élisabeth, faites-nous mépriser les prospérités du monde et jouir sans cesse des consolations célestes. Tiré de la liturgie du jour.

Elisabeth naquit en 1207 et était la fille d’André, roi de Hongrie. Selon la coutume de ce temps, elle fut mariée très jeune à Louis IV, le Landgrave de Hesse et de Thuringe (aujourd’hui en Allemagne). Sa vie semblait angélique, elle prenait de longs temps de prières, était attentive à son époux qu’elle aimait profondément, et se dévouait auprès des pauvres. Elle fut critiquée auprès de son mari, à cause de sa générosité ; Louis répondit : Tant qu’elle ne vend pas le château, j’en suis content ! Une autre fois qu’elle portait du pain aux pauvres, son mari lui demanda de montrer ce qu’elle avait dans son tablier ; elle l’ouvrit, et ce furent des roses qui tombèrent à terre… C’est pourquoi on représente souvent sainte Elisabeth avec des roses. Après 6 ans de mariage heureux et quatre enfants, son époux mourut lors d’une croisade ; accablée de chagrin, elle abandonna aussitôt tous ses habits princiers, revêtit un habit simple et devint tertiaire de saint François. Le propre frère de Louis usurpa alors le pouvoir sur ses états et persécuta violemment Elisabeth, la forçant à errer dans la pays. Elle supporta tout avec une grande patience, en ne cessant de faire du bien. Quelque peu réhabilitée par des membres de sa famille, elle fit construire un hôpital grâce à sa pension de veuve, se consacra entièrement à Dieu et au service des pauvres, tout en restant dans le monde. Elle mourut le 17 novembre 1231, à l’âge de 24 ans.

De famille royale par sa naissance, sainte Élisabeth n’eût qu’une ambition, suivre fidèlement Jésus dans les joies et les peines de sa vie. Les tertiaires franciscains firent de cette belle âme leur patronne bien-aimée. Qu’elle nous apprenne la joie de servir Dieu !

Pratique : aujourd’hui nous veillerons à ne pas nous plaindre.

Vendredi 18 novembre : Dédicace des basiliques saint Pierre et Paul

En ces jours-là, je vis la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, prête comme une épouse qui s’est parée pour son époux. Et j’entendis une voix forte venant du trône, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux, comme leur Dieu… Tiré de la liturgie du jour.

Décidément, novembre est le mois des dédicaces ! Après toutes les églises consacrées à une date inconnue, après le Latran, voici la fête de la dédicace des glorieuses basiliques romaines saint Pierre et saint Paul. Glorieuses par leur taille et beauté, mais surtout par les trésors qu’elles contiennent, les restes de saint Pierre et de saint Paul ! Ces deux basiliques sont sans doute les plus connues dans le monde. L’immense basilique saint Pierre est aujourd’hui la plus grande église de la chrétienté (219 m de long, 136 m de haut). Elle est célèbre comme un symbole de l’Eglise et c’est l’endroit où le pape nouvellement élu est présenté au monde. Ce n’est pourtant pas la cathédrale de Rome, mais, plus simplement, la basilique érigée en dévotion à l’apôtre saint Pierre, et qui fut un grand lieu de pèlerinage chrétien au cours des siècles. Construite au 4° siècle par l’empereur Constantin à l’endroit même où la tradition plaçait la tombe de  Saint Pierre, elle fut reconstruite aux 16° et 17° siècles par les plus grands artistes de la Renaissance.

La basilique saint Paul dite « hors les murs » fut construite le long de la via Ostiense (et donc hors des murs de Rome), à l’endroit où saint Paul avait connu son supplice. Les constructeurs de ces basiliques grandioses ont envoyé un message fort aux siècles à venir : Notre église est fondé sur Pierre et elle traversera les siècles sous la protection de Dieu ! Merveilleuse promesse qui nous réconforte encore aujourd’hui !

Pratique : prions aujourd’hui pour le pape

Jeudi 17 novembre : Saint Grégoire le Thaumaturge

Si quelqu’un dit à cette montagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et qu’il ne doute pas dans son cœur, mais qu’il croie que ce qu’il dit arrivera, il le verra s’accomplir ! Tiré de l’évangile du jour.

Ce saint Grégoire impressionna tellement ses contemporains qu’on lui donna, et à lui seul, le glorieux titre de thaumaturge, c’est-à-dire celui qui fait des miracles ! Il naquit vers 213 à Néocésarée dans le Pont. Païen dans son enfance, il se fit baptiser à l’adolescence, fut disciple d’Origène, et devint évêque de Néocésarée qu’il convertira presque entièrement ! C’est le premier saint non martyr que l’Orient honorera ; saint Basile comparera sa sainteté à celle de Moïse et des prophètes. Le bréviaire raconte de lui deux miracles retentissants : D’abord il déplaça par sa prière un montagne qui gênait la construction d’une église, accomplissant ainsi la promesse extraordinaire du Seigneur envers ceux qui auraient la foi. L’Evangile de sa Messe est donc le passage de l’Evangile de saint Marc qui rapporte cette promesse du Seigneur. Enfin, il assécha de la même manière un marais qui causait de la discorde entre deux frères ! Il mourut vers 270 et connut immédiatement une intense vénération.

Plus que ces miracles, pourtant bien sympathiques, je trouve extraordinaire son esprit apostolique ! Le bréviaire rapporte encore que, sur son lit de mort, il demanda simplement combien il restait d’infidèles à Néocésarée… On lui répondit : 17 ! Et il rendit grâce à Dieu en disant que 17 était le nombre de fidèles chrétiens à Néocésarée quand il commença son épiscopat ! Quel esprit apostolique ! Comment ne pas suivre de tels pasteurs ?

Pratique : Prions pour que la foi se répande dans notre pays !

Mercredi 16 novembre : Sainte Gertrude

O Dieu, qui vous êtes préparé une demeure agréable dans le cœur de la bienheureuse Vierge Gertrude, daignez, dans votre clémence, en égard à ses mérites et à son intercession, laver les taches qui souillent notre cœur et nous faire jouir de sa compagnie. Tiré de la liturgie du jour.

Sainte Gertrude fait partie de ces saintes religieuses qui vécurent un amour profond du Seigneur et eurent la grâce d’écrire leur expérience à la postérité. Née le 6 janvier 1256 en Saxe, Gertrude entra à 5 ans, pour ses études, au monastère de Helfta, et elle y passera toute son existence ! On trouve trois parties dans sa vie ; la première, sa jeunesse, ne fut pas fameuse. Même si elle fut préservée du péché elle vivait disait-elle dans l’aveuglement… La deuxième partie dura 20 ans pendant lesquels elle étudia ardemment, et avec grand succès, les sciences profanes et la sagesse humaine, négligeant la prière. Mais elle eut une vision du Seigneur qui la prit par la main et lui montra doucement le buisson d’épines qui opprimait son âme. Elle se tourne alors vers le Seigneur par la lecture de la Bible, l’étude de la théologie et une prière intense. Le Seigneur déclara que le cœur de Gertrude était devenu pour Lui une demeure de délices. Elle eut de fortes expériences mystiques, des révélations particulières de Dieu, et une grande influence par ses livres : le hérault de l’amour divin, les révélations, les exercices spirituels, véritables chefs-d’œuvre de la littérature spirituelle. Morte un 17 novembre vers l’an 1302, âgée de 46 ans, elle est souvent représentée avec un cœur enflammé en main.

Si saint Gertrude mit quelques 30 ans à sortir de la tiédeur et devenir une immense amoureuse de Jésus, c’est donc possible pour nous aussi ! Qu’attendons nous ?

Pratique : Nous veillerons aujourd’hui à offrir chacune de nos activités par une brève prière.

Mardi 15 novembre : saint Albert le grand

Seigneur Jésus-Christ, écoutez la voix de notre douleur… nous crions vers vous pour n’être pas séduits par de vaines paroles tentatrices sur la noblesse de la famille, le prestige de l’Ordre, le brillant de la science. Prière de saint Albert le Grand

Albrecht von Bollstaedt, né à Lauingen en Souabe, au début du 13ème siècle, fut un des esprit les plus brillants du Moyen-Âge. Enfant remarquablement doué pour l’étude, il fut envoyé à Padoue pour parfaire son instruction. Là-bas, il choisit d’entrer dans l’ordre dominicain contre l’avis familial. Ses supérieurs le destinèrent à l’enseignement en Allemagne puis à Paris (à l’université de la Sorbonne), c’est là qu’il rencontra son élève saint Thomas d’Aquin dont il prédit l’incroyable rayonnement futur. Il fut nommé provincial d’Allemagne pour son ordre, conseiller du Pape Alexandre IV, puis évêque de Ratisbonne qu’il gouverna pendant deux ans ; enfin il revint à Cologne pour y étudier et enseigner. C’est là qu’il mourut le 15 novembre 1280 ; il fut canonisé et déclaré docteur de l’Eglise en 1931. Son extraordinaire science (on compte plus de 21 volumes de ses écrits), unie à une authentique sainteté, le fit surnommer, de son vivant, « le grand ». Il a marqué l’histoire de l’Eglise par l’étendue de sa connaissance dans les sciences surnaturelles, pour avoir introduit la philosophie réaliste d’Aristote dans l’explication de la doctrine, et pour avoir défendu l’harmonie entre la science et la foi.

L’extraordinaire rayonnement intellectuel de saint Albert s’est uni à une grande piété et à l’amour des âmes. Pour reprendre la parabole de l’Evangile, Albert avait reçu 10 talents, et il a su en rendre 10 autres ! Lui… Et nous, qu’avons-nous fait de nos capacités ? Chacun ne doit-il pas apporter sa pierre ? Qu’avons-nous donné de nous-mêmes pour le royaume de Dieu ?

Pratique : Nous veillerons aujourd’hui à tout faire avec générosité.

Lundi 14 novembre : Saint Josaphat

Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. Tiré de l’évangile du jour.

Un martyr de l’unité de l’Eglise ! Josaphat Kuncewicz est né à Wladimir en Volhynie (en actuelle Ukraine) en 1580 ; il est contemporain, donc, de saint François de Sales et saint Vincent de Paul. Jeune homme très pieux, il entra à 20 ans chez les religieux de saint Basile, y mena une vie édifiante, et gravit rapidement les échelons des responsabilités : prêtre, Archimandrite, réformateur de l’ordre basilien, et même Archevêque de Polotsk (en actuelle Biélorussie). Il se dévoua corps et âme à son troupeau, travaillant particulièrement à ramener les schismatiques et les hérétiques à l’unité romaine avec un merveilleux succès. Mais cela lui valut leur profonde inimitié et un complot en vue de le tuer. Il annonça lui-même en sermon la mort qui le guettait, et, peu après, comme il se rendait à Vitebsk pour la visite pastorale, des schismatiques investirent le palais épiscopal, massacrant ceux qui se trouvaient sur leur passage. Saint Josaphat sortit alors au devant d’eux, demandant avec douceur : Mes chers enfants, pourquoi maltraiter mes serviteurs ? Si c’est à moi que vous en voulez, me voici ! Les insurgés se précipitèrent alors sur lui, le transpercèrent de leurs armes et le décapitèrent d’un coup de hache, puis il jetèrent son corps dans le fleuve. C’était le 12 novembre 1623, Josaphat était âgé de 43 ans. Son c:orps, émettant une vive lumière, fut retiré des flots, et ses meurtriers se convertirent et revinrent à la foi catholique.
L’unité dans une famille, un village, un pays ou même dans l’Eglise n’est jamais gagnée d’avance ! Elle est le fruit des sacrifices de ses nombreux membres. Que saint Josaphat, qui y a laissé la vie, nous encourage à y travailler avec ardeur !

Pratique : une prière pour tous ceux qui vivent loin de l’Eglise, surtout parmi notre prochain. 

Dimanche 13 novembre : 23° dimanche après la Pentecôte

Si seulement je pouvais toucher son manteau, je serai guérie !

L’Evangile de ce dimanche nous a gardé l’émouvante prière d’une simple femme, malade depuis 12 ans, guérie en un instant par le Seigneur. Quand je pense aux français d’aujourd’hui, en comparaison avec cette femme, quel abîme ! Elle n’avait sans doute jamais quitté son village. Elle était moins cultivée que la moyenne de nos contemporains. Elle avait sans doute moins d’argent, une vie autrement plus difficile… Mais quelle foi ! Quelle confiance dans le Seigneur ! Quel exemple ! Quand donc comprendrons-nous où sont les véritables richesses, la vraie grandeur ?

Seigneur, apportez à cette terre non pas tant les biens matériels, chez nous il y en a assez comme cela… Non pas des facilités de culture ou de communication, elles nous assourdissent suffisamment… Donnez ce qui manque dramatiquement : une foi inébranlable aux chrétiens, la confiance pour ceux qui vous prient, la vérité et l’humilité aux hommes inquiets et dans l’obscurité !

Pratique : Aujourd’hui nous veillerons, avant chaque prière, à garder un petit temps de silence pour bien nous mettre en présence de Dieu.