Lundi 4 juillet : De la férie

Disons un mot de saint Irénée qu’on n’a pas pu fêter hier !

Celui donc qui me confessera devant les hommes, moi aussi je le confesserai devant mon Père qui est dans les cieux ! Tiré de la liturgie du jour.

Avec Irénée, nous retrouvons un des plus importants auteurs chrétiens du 2° siècle. Saint Irénée a connu saint Polycarpe, lui-même disciple direct de l’apôtre saint Jean ! Nous touchons vraiment à la source du témoignage apostolique ! Né près de Smyrne vers 149, Irénée fut éduqué dans la foi par saint Polycarpe. Il se rendit en Gaule, à Lyon, où l’évêque saint Pothin l’ordonna prêtre. Il porta au Pape, (et peut être même est-ce lui qui l’écrivit ?) la magnifique lettre des martyrs de Lyon qui décrivait la foi des fidèles lyonnais, presque tous emprisonnés pour leur foi. Après le martyr de saint Pothin, il lui succéda dans l’épiscopat et gagna un grand nombre de païens à la foi chrétienne. Il intervint auprès du Pape saint Victor pour empêcher un schisme avec les évêques d’orient, méritant bien son nom d’Irénée (ce qui signifie paix en grec) Il écrivit de nombreux exposés dont un, le magnifique traité l’adversus haereses, nous a été conservé. Dans celui-ci il professe que les églises doivent être en accord avec l’Eglise de Rome ! Et, parlant de la Vierge Marie comme la nouvelle Eve, il pousse à la dévotion mariale. Il mourut martyr en 202.

On reste stupéfait de lire la lettre des martyrs de Lyon. Quelle générosité chez ces Blandine, Attale et Ponticus, qu’on envoyait aux fauves dans l’arène ! La grande et belle âme de saint Irénée s’y retrouve aussi. A travers ses écrits, son engagement apostolique et le don de sa vie, ce saint nous a laissé l’exemple d’une vie belle, pleine d’amour, et de fidélité !

Pratique : Lisons la courte lettre des martyrs de Lyon

Dimanche 3 juillet : 4° dimanche après la Pentecôte

Tu seras pêcheur d’hommes !

Plusieurs fois dans l’Evangile, Jésus a rappelé que nous devions nous soucier du salut des autres, en un mot être des apôtres ! N’a-t-Il pas demandé à tous de prier pour que des ouvriers travaillent à la moisson ? N’a-t-Il pas demandé aux ouvriers passifs de la parabole d’aller travailler à sa vigne ? N’a-t-il pas souhaité qu’un feu s’allume sur la terre, que les chrétiens soient la lumière du monde et le sel de la terre ? Aujourd’hui, à travers l’image de saint Pierre, Il nous redit ce qu’Il souhaite : Que nous allions à la pêche des hommes ! En face d’une demande si claire, les hommes devraient s’humilier, reconnaître qu’ils sont bien paresseux et trop indifférents au sort de leurs frères… pensez vous ! Quand on aborde cette question de l’apostolat, la plupart des chrétiens essayent de justifier leur inaction par les arguments suivants… vous y reconnaîtrez vous ? Nous ne sommes pas formés pour l’apostolat ! Comme si cela demandait des années d’études pour expliquer simplement que c’est important de prier, que Jésus est venu sur la terre pour nous sauver, et qu’on peut facilement faire pardonner ses péchés… Ce n’est pas notre mission, mais celle des prêtres ! Cet argument est en partie vrai, notre premier apostolat est envers ceux que le Seigneur nous a confiés, enfants et famille en priorité. Mais les gens de ma famille qui sont loin de Dieu, les voisins que nous croisons souvent, les collèges de travail, à votre avis, qui peut les éclairer ? Pourquoi le bon Dieu nous a-t-il mis près d’eux sinon pour qu’ils voient la lumière ? Je ne sais pas faire, je suis nul ! C’est exactement ce que dit saint Pierre à Jésus après la pêche miraculeuse… Mais Jésus coupe court à saint Pierre, et à nous même au passage. Tu seras pêcheur d’hommes ! Et si on essayait d’obéir à Jésus, pour une fois ?

Pratique : Demander au Seigneur l’esprit des apôtres !

Samedi 2 juillet : Fête de la visitation de la bienheureuse Vierge Marie

Quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit dans son sein… Tiré de l’Evangile du jour.

La fête de la Visitation semble d’abord avoir été célébrée en occident par l’ordre franciscain qui la plaça au 2 juillet, jour octave de la fête de saint Jean-Baptiste (qui est au centre de cette fête). Plus tard on l’étendit à l’Église universelle pour demander à Marie la fin du grand schisme d’occident. Mais avant d’être une fête chrétienne, elle est un événement biblique étonnant.

C’aurait pu être une simple visite… Une visite comme on en fait parfois nos vies, une visite de courtoisie, de charité envers une cousine déjà âgée qui attend un enfant. Mais voilà, Dieu en avait décidé autrement… Quand Marie salua sa cousine, un événement de la grâce se produisit. A travers les mots de bienveillance de Marie, Jésus illuminait saint Jean-Baptiste dans le sein de sa mère. Et Jean-Baptiste se mit lors à danser de joie, et sa mère, Élisabeth, illuminée du Saint-Esprit, comprit tout à coup ce qui venait de se passer. Son Dieu se trouvait devant elle, versant déjà ses grâces à profusion, et sa petite cousine en était la mère glorieuse. Il y avait bien de quoi chanter les merveilles de Dieu ! Des siècles après, l’émerveillement d’Elisabeth se continue pour nous ! Ainsi Marie est si puissante sur le Cœur de Dieu ? Ainsi la charité est capable de faire des merveilles ? Ne passons pas à coté de l’amour que nous indique aujourd’hui le Seigneur et qu’Il attend de nous…

Pratique : une visite par amour pour Dieu.

Vendredi 1er juillet : Fête du Précieux Sang de Notre Seigneur

Vous nous avez rachetés, Seigneur, par votre Sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation : et vous nous avez fait royaume pour notre Dieu. Tiré de la liturgie du jour.

La fête du Précieux Sang, célébrée en Espagne dès le 16° siècle, est récente dans l’Eglise universelle. Après avoir subi les violences de la révolution, le Pape Pie IX put rentrer au début du mois de juillet 1849 à Rome. Alors, en action de grâces, il étendit à toute l’Eglise cette fête du Précieux Sang, et la fixa au premier juillet (tout le mois de juillet est aussi consacré à cette dévotion). Un saint Italien du début du 19° siècle, saint Gaspare del Buffalo, fut célèbre à Rome et dans l’Italie pour ses prédications enflammées sur la Passion de Jésus et le Précieux-Sang. Il fonda l’institut des missionnaires du Précieux Sang.

Tout comme le cœur, le sang est un symbole naturel et parlant pour nous. être prêt à verser son sang pour une cause signifie qu’on y est très profondément attaché. A cela se rajoute le symbolisme particulier du sang dans la Bible et l’Ancien Testament. Le sang du juste Abel criait vers le Ciel, le sang de l’agneau pascal mis sur les portes des hébreux les protégeaient de l’ange exterminateur, et Moïse conclut l’alliance entre avec Dieu en aspergeant le peuple par le sang. Tout cela annonçait ce Sang précieux de Jésus qui serait un jour répandu pour notre salut… Vénérons donc ce Précieux Sang qui sait si bien nous expliquer l’intensité de l’Amour de notre Sauveur pour nous. Et qui a aussi le pouvoir de nous toucher tout particulièrement…

Pratique : Pensons à nous confesser régulièrement durant l’été.

Jeudi 30 juin : Commémoraison de saint Paul

Sa grâce n’a pas été vaine en moi ! Tiré de la liturgie du jour.

Après la fête des saints Pierre et Paul, encore une commémoraison de saint Paul ? En fait, pas vraiment… Autrefois on célébrait trois Messe le jour de la saint Pierre et Paul, mais devant l’accumulation des cérémonies, on a choisi de déplacer l’une d’entre elles, qui parlait de saint Paul, au lendemain. C’est l’occasion de parler un peu plus de saint Paul ! L’apôtre ! Tel est le titre que lui attribue la tradition chrétienne. Un peu comme pour souligner que c’est lui qui en a fait le plus pour Jésus ! Antioche, Chypre, la Pamphilie, Philippes, Thessalonique, Bérée, Athènes, Corinthe, Ephèse et Rome (et j’en oublie !) le verront passer tour à tour, prêchant l’Evangile, faisant des conversions, et fondant des églises ! Mais qu’est ce qui a transformé saint Paul en apôtre magnifique ? Une rencontre avec Jésus ressuscité Lui-même, sur le chemin de Damas… Saint Paul, pharisien ombrageux qui ne pensait qu’à persécuter la secte naissante des chrétiens, en tombera de son cheval et se relèvera disciple entièrement donné au Maître qui s’était si fortement révélé à lui.

Saint Paul osera écrire que la grâce n’a pas été vaine en lui. C’est tellement clair qu’elle a transformé sa vie ! Mais je vous avoue que ce critère paulinien me fait un peu trembler… Faut-il se poser à soi aussi la question ? La grâce que nous avons reçu a-t-elle vraiment porté du fruit ? Souvenons nous qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, et qu’on peut aussi demander pardon à Dieu qui nous aime, si nous sommes parfois un peu tièdes…

Pratique : Pensons à ce que nous allons faire de nos vacances…

Mercredi 29 juin : Fête des saints Pierre et Paul

Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise !

Quelle histoire ! Un petit patron de pêche de Galilée croise un jour la route d’un rabbi nommé Jésus dont tout le monde commence à parler. Ce rabbi le regarde et lui demande de le suivre, et l’histoire incroyable commence ! Jésus va aimer saint Pierre et sa générosité jusqu’à, un beau jour lui confier l’Eglise tout entière, par ces mots : Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise ! Après l’Ascension de Jésus au Ciel, Pierre deviendra donc le représentant de Jésus sur la terre, avec l’assistance particulière du Saint-Esprit sur son ministère, le premier des 266 papes qui auront la redoutable charge de toute l’Eglise ! Et saint Pierre annoncera l’Evangile, aux juifs tout d’abord et sa parole en convertira des milliers. Puis il ira à Antioche, selon la tradition, et enfin à Rome où il couronnera sa générosité par le don de sa vie, crucifié la tête en bas pour ne pas égaler son maître, peut-être en l’an 64. A la fin du 2° siècle, Gaius, un prêtre de Rome, écrivait dans une lettre qu’il pouvait montrer l’édifice construit sur la tombe de saint Pierre au Vatican ! C’est dire si la tradition de la mort de saint Pierre à Rome est solide et ancienne… La dévotion des romains et des chrétiens envers saint Pierre sera énorme au cours des siècles, depuis les premiers pèlerinages des temps antiques, attestés par des graffitis en grec, jusqu’à la gigantesque basilique édifiée en son honneur sur la colline du Vatican.

La fête des saints Pierre etPaul est l’occasion pour nous de renouveler notre dévotion à saint Pierre et à ses successeurs. Qu’ils nous confirment dans la foi ! Qu’ils gardent l’Eglise dans l’unité ! Qu’ils président à la charité !

Pratique : Prions pour le Pape

Mardi 28 juin : Vigile des Saints Pierre et Paul

Pierre dit : « Je n’ai ni or ni argent ; mais ce que j’ai, je te le donne. Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche ! » Tiré de la liturgie du jour.

Au tout début du 3ème siècle, Gaius, un prêtre de Rome, écrivait dans une lettre : Je peux te montrer les tombeaux des Apôtres, car, soit que tu ailles sur le Vatican, soit que tu te rendes sur la voie d’Ostie, tu trouveras les trophées (τρόπαια) des Fondateurs de cette Église. En une phrase, Gaius nous indiquait que les apôtres Pierre (au Vatican) et Paul (sur la voie Ostie) étaient morts à Rome, qu’ils étaient considérés comme les fondateurs de cette Eglise, et qu’on avait même construit pour eux un édifice d’honneur, un trophée ! Nous parlerons de Paul plus longuement demain, concentrons-nous sur Pierre… La dévotion des romains et des chrétiens envers saint Pierre sera énorme au cours des siècles, depuis les premiers pèlerinages des temps antiques, attestés par des graffitis en grec, jusqu’aux modernes grandes cérémonies. Cette grande dévotion des chrétiens a une origine très précise, que la liturgie de la Messe répète longuement : Dieu est avec lui ! En effet, Pierre est sauvé de la prison par intervention de Dieu, Il a reçu les clef du Royaume des cieux, sur lui est bâtie l’Eglise de Dieu… Ce don propre de saint Pierre se continue jusqu’à nos jours dans la personne de son successeur à Rome, le Pape, qui bénéficie toujours d’une aide spéciale du Saint-Esprit pour le gouvernement de l’Eglise…

Pensons à faire un sacrifice pour la Pape, pour qu’il assume avec fidélité sa tâche difficile !

Pratique : Prions pour le Pape

Lundi 27 juin : mémoire de Notre Dame du perpétuel secours

Seigneur Jésus-Christ, en Marie, votre Mère, dont nous vénérons l’insigne image, vous nous avez donné une Mère prête à nous secourir perpétuellement : faites, nous vous en prions, qu’implorant assidûment son assistance maternelle, nous méritions de goûter perpétuellement le fruit de votre rédemption. Tiré de la liturgie de la mémoire du jour.

Parlons de Notre Dame du Perpétuel secours. Il s’agit d’une Icone miraculeuse vénérée à Rome dans l’église saint Alphonse de Ligori. Cette Icône du 14° siècle serait d’origine crétoise et reproduirait une Vierge attribuée à saint Luc ! Arrivée à Rome, cette image, exposée dans l’église saint Matthieu sous le vocable de Notre Dame du Perpétuel secours, multiplia les miracles; saint Alphonse de Ligori aimait prier devant elle. Perdue après la révolution française, et la destruction de saint Matthieu, elle fut retrouvée puis confiée par le Pape Pie IX aux religieux Rédemptoristes (fondés par saint Alphonse). Ceux-ci la mirent dans la nouvelle église dédiée à leur saint Patron, et construite sur les restes de l’église saint Matthieu et ils répandirent sa dévotion dans le monde entier. La cathédrale syrienne catholique de Bagdad, par exemple, Lui est consacrée.

L’Icone que nous fêtons aujourd’hui eut une diffusion admirable en occident, en partie à cause du zèle des pères Rédemptoristes. Mais l’image elle-même est touchante sur deux points. D’abord l’attitude de l’Enfant Jésus, effrayé par les images de la Passion qui vient se blottir dans les bras de sa mère. A travers ce geste si touchant de l’enfance, Jésus semble nous pousser à se confier à la sainte Vierge dés que nous sommes dans la détresse avec la simplicité d’un enfant. L’autre détail est le regard doux et miséricordieux de Marie qui donne tellement envie qu’elle nous regarde toujours ainsi ! Cette fête est aussi un anniversaire pour votre serviteur, ordonné en ce jour, voilà 26 ans. Que Notre Dame du perpétuel secours nous protège tous toujours !

Pratique : Augmentons aujourd’hui notre dévotion à Marie

Dimanche 26 juin : Solennité de la fête du Sacré Cœur

Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé. Tiré de l’Evangile du jour.

Suite à l’apparition du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie, la dévotion des chrétiens s’est faite généreuse et inventive. Non seulement on a fêté le Sacré-Cœur de Jésus par une fête spéciale, mais on a construit des églises en son honneur (chaque grande ville a la sienne). On a consacré les cités, les communautés, les familles au Sacré-Cœur de Jésus. On a aussi mit son image sur les vêtements, dans les maisons et les villes. On a aussi lu et recherché les promesses que Jésus a faites à sainte Marguerite-Marie et qu’elle rapporte dans ses écrits, il y en 12 et je voudrais vous les donner aujourd’hui. A celui qui aura une vraie dévotion au Sacré-Cœur, Jésus promet : 1. Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état.  2.Je mettrai la paix dans leurs familles. 
3. Je les consolerai dans toutes leurs peines.  4. Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort.  5. Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises.  6. Les pêcheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde.  7. Les âmes tièdes deviendront ferventes.  8. Les âmes ferventes s’élèveront rapidement à une grande perfection.  9. Je bénirai les maisons où l’image de mon Sacré-Cœur sera exposée et honorée.  10. Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.  11. Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur, et il ne sera jamais effacé.  12. Je te promets dans l’excès de la miséricorde de mon Cœur que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis neuf fois de suite la grâce de la pénitence finale ; qu’ils ne mourront point dans ma disgrâce ni sans recevoir leurs sacrements et que mon Cœur se rendra leur asile assuré à cette dernière heure. 

Si cela vous intéresse de toucher les cœurs, ou d’avoir la paix dans vos familles, honorez personnellement et publiquement le Sacré-Cœur de Jésus avec fidélité !

Pratique : Une dévotion publique envers le Sacré-Cœur de Jésus

Samedi 25 juin : Saint Jean-Baptiste

Beaucoup se réjouiront au jour de sa naissance !

Saint Jean-Baptiste est un personnage de premier plan dans l’histoire du salut : Cousin de Jésus par sa mère Elisabeth, sa naissance miraculeuse fut annoncée par l’ange Gabriel, et en naissant il rendra la parole à son père Zacharie. Lors de la Visitation, au troisième mois de sa conception, il tressaillira d’allégresse dans le sein d’Elisabeth en présence de Marie et Jésus. Elisabeth comprendra alors qui venait la visiter… Et c’est à cet instant qu’il fut sanctifié… Il vécut une vie de pénitence dans le désert, nous dit la Bible, qui décrira plus tard son vêtement rigoureux en poil de chameau, et sa nourriture frugale à base de sauterelles ! Il paraîtra à tout Israël en baptisant dans le Jourdain pour préparer le peuple juif à la venue de Jésus, et sa sainteté était à ce point reconnue qu’il attira de nombreux disciples et même plusieurs se demanderont s’il n’était pas le Messie attendu. Il baptisera Jésus Lui-même à sa demande et le désignera à ses disciples comme l’Agneau de Dieu, celui qui vient enlever les péchés du monde. Il mourra comme martyr d’Hérode à qui il reprochait son union illégitime avec Hérodiade.

Nous fêtons – ce qui est exceptionnel – la naissance de saint Jean-Baptiste ! Et cela le 24 juin, six mois avant la naissance de Jésus conformément au texte de saint Luc. Saint Jean-Baptiste fut énormément aimé au Moyen-Âge, car on avait remarqué qu’il avait reçu la mission extraordinaire de préparer à la rencontre avec le Seigneur. Si saint Jean le Baptiste a su : faire parler son Père, montrer la présence de Jésus à Elisabeth à ses disciples, aux Juifs qui venaient lui demander conseil, il pourra bien encore, si nous le prions, nous rendre de vrais fidèles du Seigneur !

Pratique : Demander à Saint Jean-Baptiste de nous montrer la volonté du Seigneur