Mercredi 6 avril : Mercredi de la Passion

Vous qui me délivrez de mes ennemis furieux, vous m’élèverez au-dessus de ceux qui se dressent contre moi ; Seigneur, vous m’arracherez des mains de l’homme inique. Tiré de la liturgie du jour.

Tous les théologiens sont d’accord là-dessus, Jésus aurait pu s’y prendre autrement pour sauver le monde ! Autrement que par la Passion douloureuse, autrement que par cette humiliation, autrement que par tout ce sang versé… Alors pourquoi cette avalanche de souffrances ?

Saint Thomas d’Aquin, toujours aussi lumineux, nous réponds d’abord que la Passion manifeste parfaitement l’amour de Dieu pour les hommes. De ce jour, les hommes savent jusqu’où Dieu peut aller pour eux. Combien de saint ont médité cette Passion avec des larmes de reconnaissance pour l’amour qui nous était donné ! Tel le saint Curé d’Ars qui disait souvent : Nos fautes sont des grains de sable à côté de la grande montagne des miséricordes de Dieu… Tous ceux qui souffrent sur la terre, de maux grands ou petits peuvent aussi se souvenir que Jésus est passé avant eux et à porté toutes les souffrances humaines à travers la sienne… Dans les autres raisons que Saint Thomas expose, une autre retiendra encore notre attention. Grâce à la Passion, les hommes peuvent comprendre la gravité du péché et la puissance de la grâce de Dieu. C’est cette même grâce qui agit à chaque confession pour noyer tous les péchés que nous apportons humblement au Seigneur. Vous qui me délivrez de mes ennemis furieux, vous m’élèverez au-dessus de ceux qui se dressent contre moi. Seigneur, vous m’arracherez des mains de l’homme inique !

Pratique : Recommandons au Seigneur ceux qui sont dans la souffrance.

Mardi 5 avril : Mardi de la Passion

Rends-moi justice, ô Dieu… délivre-moi de l’homme de fraude et d’iniquité ! Tiré de la liturgie du jour.

La Passion de Jésus commence par l’agonie au jardin des oliviers. Des générations de chrétiens ont été saisis par l’image de Jésus prostré de tout son long par terre sous le poids de l’angoisse… Et que dire de ses paroles à son Père ? Père, si cela est possible, que cette coupe passe loin de moi… Et celles à ses apôtres : Vous n’avez pas pu veiller une heure avec moi ?

Il me semble que la coupe de Jésus, sa grande souffrance, était les péchés des hommes bien d’avantage que les horreurs du chemin de Croix. Quand Jésus parle des sévices de sa Passion à venir avec les apôtres, il ne semble pas manifester une émotion extraordinaire. Mais remarquez que, même juste avant l’agonie, c’est aux péchés que Jésus réagit le plus avec tristesse ! Face à la critique de sainte Marie Madeleine qui verse son parfum, Jésus proteste. Il souligne la trahison de Judas, le reniement de saint Pierre, l’abandon des apôtres pendant la Passion et déjà dans le jardin… Alors on comprend l’agonie douloureuse, car il s’agit là de porter tous les péchés du monde ! c’est comme une gigantesque absolution de tous les hommes que Jésus est en train de gagner…

Pascal écrivait que Jésus est en agonie jusqu’à la fin du monde, Il ne faut pas dormir en ce temps là ! Ne dormons pas en face de Jésus à l’agonie… Demandons surtout pardon pour nos péchés. Rends-moi justice, ô Dieu… délivre-moi de l’homme de fraude et d’iniquité !

Pratique : récitons l’acte de contrition

Lundi 4 avril : Lundi de la Passion

Nous vous en prions, Seigneur, sanctifiez nos jeûnes, et accordez-nous, dans votre bonté, le pardon de toutes nos fautes. Tiré de la liturgie de la Messe.

Dans cette semaine de la Passion, nous allons parler des liens, nombreux, entre la Passion de Jésus et le sacrement de Pénitence…

Jésus parlait souvent aux apôtres de sa Passion qui allait venir. Il a beaucoup attendu son heure, où il rendrait témoignage. De même il a beaucoup parlé du pardon des péchés des hommes et l’a beaucoup désiré. Quelques indices nous le manifestent clairement. Alors que Jésus ne baptisait pas Lui-même, ni ne confirmait, ne donnait pas d’Extrême Onction ni ne mariait, alors qu’Il attendra le jeudi-saint pour donner l’Eucharistie et l’ordination à ses apôtres, Jésus ne pourra attendre pour accorder le pardon des péchés ! Il pardonne au paralytique, Il pardonne à la femme adultère, Il pardonne à celle qui vient pleurer à ses pieds chez le pharisien ! Remarquez que déjà du temps de Jésus, les femmes se confessaient plus que les hommes… Jésus insistera encore auprès de ses apôtres le soir de la Résurrection, Il soufflera sur eux, en disant, recevez le Saint-Esprit, ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils seront pardonnés, ceux à qui vous les retiendrez, il leur seront retenus ! Peut-on être plus clair ?

Je vous dit que Jésus n’attends que cela ! Ce n’est pas de mettre les mains dans le cambouis de nos péchés qui Lui fait peur, c’est simplement que nous Lui fermions la porte ! Aujourd’hui L’Eglise vous fait clairement demander : Nous vous en prions, Seigneur, sanctifiez nos jeûnes, et accordez-nous, dans votre bonté, le pardon de toutes nos fautes.

Pratique : N’oublions pas de nous unir en esprit à une Messe célébrée aujourd’hui

Dimanche 3 avril : Dimanche de la Passion


Salut, ô Croix, unique espérance ! En ces jours de la Passion, accrois la grâce chez les justes, efface le crime des coupables.
Tiré de l’hymne « Vexilla Regis » du temps de la Passion

Avec ce dimanche, nous entrons dans le temps de la Passion, temps où nous méditons particulièrement les souffrances du Seigneur. Et l’Eglise parle, elle s’exprime à travers les magnifiques symboles de la liturgie. Ainsi, selon une ancienne coutume, on voile de violet les statues des saints et les Croix, mais on laisse apparentes les stations du chemin de la Croix. On retire aussi dans les offices les gloria Patri, manifestation explicite de la gloire de Dieu, voilée en ces jours. Selon la belle expression de Dom Pius Parsch, l’Eglise prend le voile des veuves… Mais pourquoi voiler les Croix me direz-vous ? Ces Croix voilées viennent d’un temps où les Croix étaient souvent d’or, sans Christ, garnies de pierres précieuses. Ces Croix glorieuses évoquaient le triomphe du Seigneur, d’où la nécessité de les voiler en ce temps dramatique…

Ils prirent donc des pierres, pour les jeter sur lui…

L’Evangile d’aujourd’hui est d’une brutalité qui nous effraie . Mais imaginez un peu la scène ! Ces juifs devant notre Seigneur l’insultent copieusement, n’avons nous pas raison de dire que tu es un samaritain et un possédé ! Et en conclusion ramassent froidement des pierres dans le but de lapider notre doux Maître ! Pourquoi cette haine ?

Mais pourtant Jésus vient avec une grande noblesse, dit des paroles profondes de vérité, et fait des miracles de bonté ! Ne devrait-Il pas être accueilli par tous les hommes ? C’est bien naïf de le penser… En fait c’est toujours le contraire qui se passe ! Quand on prêche le message de salut aux hommes, leur réponse est d’abord : Combien cela va me coûter ? Et s’ils sont trop attachés à leurs défauts et leur mauvaise conduite, la réaction suivante est détruisons ce qui est un reproche vivant pour nous !

La Passion de Jésus est tout sauf un événement doucereux, c’est un combat contre le mal et sa violence, combat auquel nous devons prendre part avec lucidité et sans aucune méchanceté ! Mais écartons tout de suite les illusions pacifistes, puériles et décalées… Ils prirent donc des pierres, pour les jeter sur lui…

Pratique : Méditons la Passion de Jésus quelques instant

Samedi 2 avril : De la férie

je t’ai établi pour dire à ceux qui sont dans les chaînes : Sortez ! Et à ceux qui sont dans les ténèbres : Paraissez !

Nous sommes décidément toujours trop discrets sur notre foi. Nous croyons que Jésus est le Sauveur du monde, et nous en parlons peu. Nous savons que son Amour pour les hommes est immense, et nous le taisons. Nous recevons son pardon libérateur à chacune de nos confessions et nous n’en disons rien. Après notre confession n’avons nous pas le devoir de témoigner de l’immense chance de pouvoir effacer tous les péchés d’une vie ?

Le premier témoignage s’est de se confesser régulièrement. Les anciens curés avaient bien remarqué qu’une paroisse qui se confessait régulièrement , était une paroisse où le bon Dieu était bien servi… Et c’est bien pour ce genre de bons exemple que Jésus nous a fait la magnifique promesse suivante : Celui qui s’engagera pour moi devant les hommes, je m’engagerai pour lui devant les anges de Dieu ! Le second témoignage est d’encourager ceux qui hésitent à se confesser ou ignorent la grandeur de ce sacrement. J’ai eu la surprise de voir un jour un enfant du catchisme dire à un de ses camarades : Mais oui, c’est bien de se confesser. Tu dis simplement les péchés au prêtre et après il les efface et tu sors tout léger après la confession ! Peut-on être plus clair ? Qui dira, dans le secret des cœurs, tout le bien qui se fera, et toutes les âmes éclairées et sauvées parce qu’on leur aura donné ce simple conseil ? je t’ai établi pour dire à ceux qui sont dans les chaînes : Sortez ! Et à ceux qui sont dans les ténèbres : Paraissez !

Pratique : Une prière pour les membres de notre famille qui ont oublié la confession

Vendredi 1er avril : De la férie

Se confesser et après…

Lazare sortit du tombeau… Tiré de l’Évangile du jour.

Lazare sortant du tombeau est l’image joyeuse de celui qui vient de se confesser. Finie la tristesse, goûtons la joie de la réconciliation avec Dieu ! Minute, minute… Attention a bien négocier sa sortie de confession ! Celui qui sortirait de la confession tout à sa joie et en oubliant le passé serait en grand danger de recommencer. C’est ce qu’explique Jésus dans la parabole du démon chassé qui revient avec sept autres esprit plus mauvais que lui. Où était le problème de cet homme libéré ? Sa maison était restée propre et vide.. Ne laissons pas la maison de notre cœur vide ! Après la confession, prenons des résolutions ! Tel défaut, tel péché, prenons les moyens de ne plus les recommencer. Pardonnons si nous avons gardé rancune à un de nos frères, écartons-nous des spectacles ou endroits dangereux, programmons les prières que nous manquons trop souvent !

Serais je un peu rabat-joie avec ce conseil ? Non, à notre époque trop pressée, relisons la vie des saints ! Leur vie n’a pas été autre chose qu’un labeur quotidien pour le service de Dieu… Le saint Curé d’Ars avouait ainsi simplement qu’il lui coûtait de se lever le matin pour aller confesser les pénitents qui attendaient depuis des heures. Il faut dire aussi qu’il se levait à une heure du matin… Il confiait aussi à Catherine Lassagne que, dans ses efforts de jeûne, il avait essayé, sans succès de se passer du pain ! Oui, comme Lazare, sortons du tombeau du péché, mais veillons aussi à n’y pas retourner !

Pratique : reprendre nos résolutions de carême

Jeudi 31 mars : De la férie

Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, dit le Seigneur, et vous qui n’avez point d’argent, venez et buvez avec joie. Tiré de la liturgie du jour.

Pour clore ce chapitre de la réparation de nos péchés, il me reste à vous parler des Indulgences. De quoi s’agit-il ? Du pouvoir qu’à l’Eglise d’attribuer à un effort ou une prière, une valeur plus grande de purification des péchés. Ainsi l’Eglise attribue une indulgence plénière (capable d’obtenir la purification de tous nos péchés si elle est gagnée plénière) à celui qui récite le chapelet dans une église ou adore le très saint sacrement pendant une demi-heure au moins. Ces indulgences sont donc vraiment précieuses et elles nous aident fortement dans notre effort de purification des péchés ! Les anciens y étaient très attachés.

L’histoire nous rapporte cependant que Luther fut scandalisé devant la prédication du dominicain Tetzel. Celui-ci collectait les dons pour bâtir la basilique saint Pierre à Rome, et, pour l’occasion, une indulgence était accordée aux fidèles qui donnaient leur obole. Les protestant reprochent encore aujourd’hui aux catholiques cette doctrine des indulgences… Des excès ont évidement pu exister au cours de l’histoire, mais on ne voit pas bien pourquoi un don d’argent, gagné par son travail, pour bâtir une église, ne pourrait pas être valorisé devant Dieu ? Notre Seigneur n’a-t-il pas loué la vieille femme qui venait déposer deux pièces dans le trésor du temple ? Tout comme il conseillait aux pharisiens de donner aux pauvres pour obtenir la pureté intérieure… Ne craignons pas de Pratiquer ces indulgences, comme un cadeau du Ciel qui nous est gratuitement proposé ! Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, dit le Seigneur, et vous qui n’avez point d’argent, venez et buvez avec joie.

Pratique : Pensons à prier pour tous les pauvres

Mercredi 30 mars : De la férie

Lorsque le Seigneur l’eut vue, touché de compassion pour elle, il lui dit : Ne pleure point. Puis il s’approcha, et toucha le cercueil.Tiré de l’Evangile du jour.

L’Evangile d’aujourd’hui est l’épisode où Jésus, touché de la peine de sa mère, va ressuscitée un enfant. Ce sont bien les larmes de la maman qui obtiendront le miracle pour l’enfant. Et c’est l’occasion aussi pour moi de vous pousser à faire réparation, pas simplement pour vos péchés personnels, mais aussi, par charité, pour ceux de vos frères !

Nous avons en effet cette belle capacité, par l’union qui existe entre nous, de pouvoir porter les fardeaux les uns des autres. On peut donc réparer pour les autres ! Le saint curé d’Ars était bien connu pour cela. Un jour, un de ses confrères prêtres fut un peu scandalisé d’apprendre qu’un pécheur depuis de longues années était venu se confesser chez le saint curé, mais n’avait reçu qu’une légère pénitence. Il vint en faire le reproche au saint curé d’Ars qui lui répondit, Que voulez vous ? Ils viennent de si loin… Alors j’ai une coutume : Je fais le principal de la pénitence, et leur laisse le reste ! Et chez le saint curé ces mots n’étaient certainement pas des mots en l’air ! Heureux fidèles dont le pasteur veille ainsi sur eux !
Les raisons de réparer sont innombrables de nos jours : oubli et mépris de Dieu, égoïsme, sensualité s’affichent partout et de manière revendiquée ! Pensons, au moins, à pleurer les fautes de notre famille proche, et, sans rien dire, à pratiquer ainsi une douce charité.
Lorsque le Seigneur l’eut vue, touché de compassion pour elle, il lui dit : Ne pleure point. Puis il s’approcha, et toucha le cercueil.


Pratique : Un sacrifice pour réparer une faute constatée dans la journée, chez soi ou chez  les autres.

Mardi 29 mars : De la férie

Seigneur, ne nous traitez pas selon nos péchés, et ne nous punissez pas selon nos iniquités.  De la liturgie du jour.

 Travaillons à la réparation de nos péchés ! Je dis cela en souriant un peu, parce que c’est vraiment un conseil décalé aujourd’hui ! Il n’y a pas grand monde qui aille dans ce sens, même à l’intérieur de l’Eglise… Pourtant, n’est ce pas un amour authentique que de réparer ses péchés ? N’est ce pas une bonne manière de préparer son éternité ? N’est ce pas un excellent exemple qui serait donné autour de nous ? N’est ce pas ce que la sainte Vierge demandait aux enfants de Fatima ?Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé… ? Si nous avions encore besoin d’arguments pour nous y mettre, je vous en donnerais deux autres : d’abord si nous avons la foi, nous savons que les péchés non purifiés ici bas doivent être purifiés après dans le purgatoire ! On comprend alors la folie de laisser s’accumuler, parfois pendant des années, la responsabilité de péchés confessés à la va-vite, à peine regrettés et pas du tout réparés ! Enfin, et même si cela peut paraître curieux, la purification des péchés laisse une grand paix dans l’âme ! Les Pères du désert nous ont laissé l’histoire étonnante de ce frère qui arrivait près de la mort avec une grande paix. Pourtant sa vie avait semblé plutôt médiocre ! Alors on lui demanda s’il n’avait aucune crainte d’arriver ainsi devant le jugement de Dieu ? Il répondit qu’il n’en avait aucune parce que toute sa vie, il avait veillé à pardonner à ceux qui l’avaient offensé ! Et qu’il espérait donc être aussi accueilli selon la parole du Seigneur… Sa pratique l’avait non seulement purifié, mais lui donnait la paix au moment du passage dans son éternité ! Seigneur, ne nous traitez pas selon nos péchés, et ne nous punissez pas selon nos iniquités.  

Pratique : Pensons à pardonner à tous nos ennemis !

Lundi 28 mars : De la férie

le Seigneur s’apaisa, et il résolut de ne point faire à son peuple le mal qu’il lui voulait faire… Tiré de la liturgie du jour.

Si vous le voulez bien, revenons sur le sens de cette réparation que l’église nous demande. Elle répond à notre profond désir de justice. J’ai connu, il y a des années de cela un homme qui, suite à de grosses bêtises, passa quelques années en prison. Plus tard, à chaque fois qu’on évoquait devant lui ses erreurs de jeunesse, il répondait, en regardant droit dans les yeux : J’ai payé pour tout ça ! Et personne n’osait rien dire alors… La pénitence qu’il avait subi lui avait rendu sa fierté ! C’est exactement ce que l’Eglise voudrait pour nous, que nous réparions nos fautes autant qu’il est possible, et nous rendre notre fierté. Il y a d’ailleurs une réparation qui est obligatoire, c’est par exemple de rendre l’argent qu’on aurait volé, et, si on ne peut retrouver la personne, donner l’équivalent à une bonne œuvre où à l’Eglise. On doit pareillement réparer les calomnies qu’on a pu dire des autres, par exemple en disant du bien d’eux. De même celui qui a aurait attaqué l’Eglise publiquement devrait réparer en pratiquant publiquement la religion. Au delà de cette réparation obligatoire, le reste dépend de notre générosité. On peut réparer beaucoup ou peu nos fautes… Ne serait-il pas bon que les chrétiens retrouvent ce sens de la justice et de la réparation ? Pourquoi ne pas s’inspirer des pratiques des temps passés, en faisant une grande chose, pèlerinage, journée de jeûne, don d’argent, pour réparer nos fautes entièrement, quand bien même le prêtre ne nous aurait donné qu’une faible réparation ?, Que nous puissions nous aussi dire, au jour de la rencontre avec Dieu, j’ai payé pour tout ça ! Le Seigneur s’apaisa, et il résolut de ne point faire à son peuple le mal qu’il lui voulait faire…

Pratique : De quand date notre dernier don aux pauvres ?