Mercredi 18 août : De la férie

Dieu tout-puissant et miséricordieux, de la grâce de qui vient que vos fidèles vous servent comme il convient et d’une façon digne de louange ; accordez-nous, selon notre prière, de courir sans hésiter dans la voie qui conduit aux biens que vous avez promis. De la liturgie du jour.

Même si elle n’est pas fêtée officiellement dans la liturgie, c’est aujourd’hui la date de la fête de sainte Hélène, mère de l’Empereur Constantin. Sa vie ressemble à un roman, et peut-être certaines parties sont légendaires. D’après les auteurs anciens, elle aurait été une fille d’auberge dont serait tombé amoureux l’officier romain Constance Chlore. Ils eurent un fils qu’ils appelèrent Constantin. Constance Chlore gravit rapidement les échelons du pouvoir et devint même un des Césars qui gouvernait l’empire. Il se sépara alors d’Hélène pour faire un mariage politique. Mais Constantin réussissant lui-même une carrière brillante devint bientôt le seul empereur et rappela à Rome sa mère Hélène et la combla d’honneurs. A Rome Hélène se convertit au catholicisme et se montra dés lors une femme d’une grande piété et ferveur, ne cessant de bâtir des églises et secourir les pauvres. Presqu’octogénaire elle fit le pèlerinage de Jérusalem, découvrit la vraie Croix de Jésus et des reliques de la Passion. Après sa mort, son palais à Rome, devint la basilique sainte Croix en Jérusalem.

On juge d’une personne sur sa vie. Alors que sainte Hélène aurait pu savourer son élévation à Rome près de son fils l’empereur, elle se tourna profondément vers Dieu qu’elle découvrit et se répandit en bonne œuvres ! Le fruit de ses œuvres, encore présent à Rome, nous encourage, nous aussi, à faire de belles choses pour Dieu.

Pratique : Dans le sillage de l’Assomption, prions d’avantage la sainte Vierge.

Mardi 17 août : Saint Hyacinthe

Heureux sont ces serviteurs que le Maître trouvera veillant ! Tiré de l’Evangile du jour.

Saint Hyacinthe était polonais de Cracovie, il vécut au 13° siècle. Il était doué dans les études et parvint au poste respecté de chanoine de la cathédrale. Mais il fut alors touché par la forte prédication de saint Dominique et les miracles qu’il accomplissait, il quitta donc sa charge et reçut l’habit des frères prêcheurs des mains même de saint Dominique. Plus tard, de retour dans son pays comme dominicain, son zèle le fit fonder plusieurs couvent de son ordre. Le bréviaire rapporte de lui qu’un jour où il voulait se rendre à Visegrad pour y prêcher, il fut arrêté par le fleuve Vistule qu’il ne pouvait absolument pas franchir, aucun bateau n’osant s’aventurer sur le fleuve en crue. Hyacinthe, dans un élan de foi étendit son manteau sur les eaux et traversa la fleuve avec ses compagnons ! Il mourut le 15 août 1257, après avoir récité son bréviaire, et spécialement le passage qui disait : Seigneur, entre vos mains je remets mon esprit… Son tombeau se trouve à Cracovie.

Notre vie passera, y a-t-il quelque chose de plus évident que cela ? Et la foi nous dit que c’est l’éternité qui approche, et qu’elle dépendra de ce que nous aurons fait sur cette terre. L’immense sagesse des saints a été de construire leur vie sur ce principe simple… Saint Hyacinthe a donc choisi la voie du sacrifice, du courage, du don de soi. Il a été ce serviteur veillant que le Maître a promis de récompenser. Qu’il nous donne un peu de sa sagesse et son courage, que nous ne manquions pas notre propre vie !

Pratique : Fleurir ou décorer une image pieuse qui certainement trône chez nous.

Lundi 16 août : Saint Joachim

Il répand ses largesses, il donne aux pauvres : sa justice demeure d’âge en âge… Tiré de la liturgie du jour.

Sous le nom de saint Joachim, nous fêtons le père de la bienheureuse Vierge Marie. Sa fête, célébrée très tôt en Orient, et plus tardivement en occident, a beaucoup voyagé dans le calendrier liturgique : j’ai trouvé au moins 7 jours différents de célébration selon les églises et les temps ! Nous ne savons rien de sa vie, mais la piété populaire s’est emparée rapidement de sa personne ; on remarquera avec intérêt que des écrits apocryphes indiquent qu’il était d’une grande générosité, divisant en trois ses revenus : une partie pour lui-même, une partie pour les pauvres, et une partie pour le Temple ! En plus de cette générosité qui lui est attribuée, la liturgie insiste surtout sur sa descendance prestigieuse : Père de la sainte Vierge et grand-père de l’Enfant-Jésus, ce n’est tout de même pas rien, vous en conviendrez aisément…

Si l’on suit l’Evangile, on doit reconnaître un arbre à ses fruits ! Sur ce critère, saint Joachim ne craint personne… Avoir conçu et élevé la sainte Vierge quel homme peut prétendre avoir fait mieux ? Cette réussite viendrait elle de sa grande générosité ? Tant il est vrai que l’argent donné aux pauvres tombe dans le cœur de Dieu !

Pratique : Un don pour une œuvre d’Eglise.

Dimanche 15 août : Solennité de l’Assomption

Désormais toutes les générations me diront bienheureuse, parce que le Puissant a fait pour moi de grandes choses. Et son nom est saint ! Tiré de l’Evangile du jour.

Notre Dame de bon Secours à Carnoules, Notre Dame des Anges à Pignans, Notre Dame de Consolation à Flassans sur Issole, Notre Dame des grâces à Cotignac, Notre Dame de Paris, Notre Dame de Lourdes, qu’elle est longue et belle la liste des sanctuaires de France, immenses ou modestes, que nos ancêtres ont consacrés à Marie ! Quasiment chaque village possède un lieu de culte ou une chapelle où les habitants venaient prier la sainte Vierge avec un cœur d’enfant et revenaient chez eux avec sa bénédiction. Et si cela est vrai dans tous les pays d’Europe autrefois chrétiens, le Pape Pie XI, en proclamant Notre Dame de l’Assomption comme patronne de la France, rappelait qu’on pouvait appeler particulièrement ce pays le royaume de Marie ! En effet d’abord parce qu’il lui fut consacré par le roi Louis XIII en 1638, mais aussi parce que 35 de ses magnifiques cathédrales lui sont consacrées, et enfin parce que la sainte Vierge y fit d’importantes apparitions pour porter ses messages au cours de l’histoire….

Alors même si aujourd’hui on peine à entretenir ce patrimoine (je ne parle pas encore de le remplir de croyants…), même si la France est devenue bien infidèle de nos jours, je veux, comme un acte d’espérance, croire que toute la foi et la piété des temps passés ne sera pas simplement perdue. Je veux croire que bien des fils de France et d’ailleurs continuent aujourd’hui de prier Marie avec ferveur et récitent leur chapelet aussi pour tous ceux qui ne le disent plus. Le jour de l’Assomption est un jour de joie immense. Nous voyons Marie est au Ciel, toute lumineuse et pleine de grâces, et nous savons alors que sa victoire est certaine. A nous d’y travailler !

Pratique : Pourquoi ne pas dire le Rosaire en ce beau jour ?

Vendredi 13 août : De la férie

Mon cœur a espéré en Dieu, et j’ai été secouru, et ma chair a refleuri, et je le louerai du fond de mon âme ! Tiré de la liturgie du jour

L’histoire nous a conservé l’interrogatoire de Bernadette de Lourdes par le commissaire Jacomet. Celui-ci, furieux de l’ampleur que prenaient les apparitions essaya, en vain, de trouver une contradiction dans le récit de Bernadette. Dans cet interrogatoire, le commissaire demanda à un moment :  (Cette fille que tu vois), elle est belle ? Réponse de Bernadette : Oh oui, monsieur, bien jolie ! Le commissaire continua : Belle comme qui ? Comme Mme Pailhasson, comme Mme Duflo ? (Visiblement le commissaire avait un avis éclairé sur la question…). Bernadette répondit : Elle ne peuvent pas y faire ! La réponse semble évidente, comment peut-on comparer une femme, si jolie soit-elle, avec la vision lumineuse de la sainte Vierge Marie ? Elle ne peuvent pas y faire ! Comment oser comparer la terre et le Ciel ? Et pourtant nous sommes peut-être plus du coté du commissaire Jacomet que nous ne le pensons… Les beautés de la terre nous plaisent et nous semblent accessibles, celles du Ciel nous paraissent bien lointaines et hypothétiques… La fête de l’Assomption nous ramène devant ces vérités qui ne nous sont pas évidentes. La beauté de Marie au Ciel, la beauté de notre âme faite, elle aussi, pour cette lumière divine, la vanité de ce monde qui passe… Si cette méditation pouvait nous transformer un peu…

Pratique : Méditer quelques instants sur ce monde qui passe

Jeudi 12 août : Sainte Claire

Écoutez, ma fille, et prêtez l’oreille : car le roi s’est épris de votre beauté. Tiré de la liturgie du jour.

Claire Sciti naquit à la fin du 12° siècle d’une illustre famille à Assise en Ombrie. Un jour qu’elle entendait prêcher saint François, elle fut bouleversée et quitta tout pour le suivre le 18 mars 1212. Elle devint alors la première religieuse franciscaine et fut la confidente de saint François. Saint François la consacra à Dieu à l’Eglise saint Damien où elle dirigea bientôt une communauté de vierges dont elle fut, par obéissance, la supérieure pendant 41 ans. L’austérité de la vie de Claire était impressionnante : Elle ne mangeait rien trois jours par semaine et pratiquait deux rigoureux carêmes par an, au pain et à l’eau. Elle était profondément attachée à la pauvreté, à l’exemple de son père saint François et lutta longuement, y compris contre le Pape de l’époque pour garder le privilège de la pauvreté la plus absolue pour elle et ses sœurs. On rapporte plusieurs miracles dans sa vie, dont le plus célèbre est qu’alors que son monastère était assiégé par les Sarrasins elle pris dans ses mains le ciboire avec la sainte Eucharistie et s’écria : Seigneur, implora-t-elle, ne livrez pas aux bêtes sauvages les âmes qui, vous louent (Ps 73). Protégez vos servantes que vous avez rachetées de votre sang précieux ! On entendit alors une voix qui disait :  Je vous garderai toujours ! Et les sarrasins prirent alors la fuite ! Elle mourut le 12 août 1253, en 1850 sous le souverain Pontife Pie IX, on exhuma son corps parfaitement conservé près de 600 ans après sa mort…

Où est la vraie sagesse ? Vouloir de l’argent ou vouloir être pauvre avec Jésus ? Vouloir une vie facile ou une vie sacrifiée ? Vouloir être indépendant ou obéir ? Sainte Claire nous a donné la réponse, mais la croyons nous ? Pourtant cette petite sainte fut tellement heureuse, au point de mourir en souriant, et remerciant Dieu de l’avoir créée !

Pratique : Pensons à préparer notre fête de l’Assomption par une prière ou une lecture sur la Vierge Marie

Mercredi 11 août : De la férie

Réjouissez-vous en Dieu notre protecteur, chantez au Dieu de Jacob, entonnez le psaume harmonieux sur la cithare ! Tiré de la liturgie du jour.

Très bientôt, samedi, nous allons fêter l’Assomption de Marie. Préparons alors cette fête ! Avez vous remarqué que tous, nous aimons quand nous voyons des gens qui s’aiment ? Cela nous fait du bien… Tim Guénard, qui avait souffert d’une enfance violente, raconte, dans le livre de sa conversion, qu’enfant il aimait trainer dans les gares. Pourquoi ? Parce qu’on y voyait des gestes d’amour gratuits entre personnes qui se quittaient ou se retrouvaient… Savez vous encore que l’amour le plus grand qui a existé sur la terre fut l’amour entre Jésus et Marie ? C’étaient les deux cœurs les plus purs et les plus grands qui aient jamais existés, comme il devait faire bon vivre à Nazareth ! L’Assomption de Marie est une fête toute remplie d’amour puisqu’elle est la fête des retrouvailles de Jésus et Marie dans le Ciel. Bien des auteurs spirituels ont alors décrit les derniers instants terrestre de Marie, comme un envol joyeux pour retrouver son Fils. Même la tradition orientale qui parle de « dormition » de la sainte Vierge, nous indique la paix qui était la sienne quand elle a fermé les yeux… Penser aux retrouvailles de Jésus et Marie dans le Ciel nous remplit, nous aussi, de joie. Mystérieusement cela nous rappelle comme c’est précieux pour nous de vivre aussi l’amour ici-bas, avec les nôtres. Et puis aussi de se préparer pour retrouver un jour, nous l’espérons, la Vierge Marie que nous aimons !

Pratique : Faisons un pèlerinage, au moins en esprit, à un sanctuaire de la sainte Vierge.

Mardi 10 août : Saint Laurent

Vous m’avez fait passé par le feu, et on n’a pas trouvé le mal en moi. Tiré de la liturgie du jour.

La fête de saint Laurent était la deuxième solennité romaine après celle les apôtres saint Pierre et saint Paul, et de nombreuses églises de Rome lui sont dédiées. Saint Laurent vécut au 3° siècle. Premier diacre du Pape Sixte II, il avait pour charge l’administration des biens de l’Eglise romaine, ce qui était un poste d’importance considérable (beaucoup de premiers diacres devinrent Papes au cours de l’histoire). Il fut mis à mort pendant la persécution de l’empereur Valérien (253-260) qui recherchait particulièrement à éliminer les membres de la hiérarchie sacerdotale et cherchait aussi à récupérer l’argent de l’Eglise.

Son martyr très impressionnant est relaté par des sources très anciennes et marquera des générations de chrétiens : Laurent fut arrêté et pendant sa captivité il convertit à la foi son gardien saint Hyppolite. Le préfet de Rome lui demanda alors de donner les biens de l’Eglise. Celui-ci demanda deux jours pour les apporter et il vint avec la troupe des pauvres et des malades auxquels il avait tout distribué et il dit : voilà les trésors de l’Eglise ! Il fut alors torturé et brulé sur un grill ardent, et il raillait ses bourreaux en disant : Tu peux me tourner maintenant, mon corps est assez cuit de ce coté ! plus tard il ajouta : Me voici enfin suffisamment cuit, tu peux manger ! puis il se tourna vers le Seigneur en rendant grâces : Je vous remercie, Seigneur de m’avoir admis à votre porte ! et il rendit l’esprit. Sur son tombeau s’élève une des sept basiliques patriarcales de Rome : la basilique saint Vincent hors-les-murs.

Sans oser se comparer au géant qu’était saint Laurent et à la violence de son supplice, remarquons qu’il nous est pénible de supporter les épreuves et désagréments de notre vie. Demandons humblement à saint Laurent qu’il nous accorde un peu de patience et d’acceptation !

Pratique : La paix et la bonne humeur en tous temps

Lundi 9 août : Vigile de saint Laurent

Et toi, fils de l’homme, je t’ai établi comme sentinelle pour la maison d’Israël quand tu entendras de ma bouche une parole, tu les avertiras de ma part. Tiré de la liturgie du St Curé d’Ars.

Plutôt que la vigile de saint Laurent, parlons du St Curé d’Ars que nous n’avons pas pu fêter hier… Saint Jean-Marie Vianney, appelé aussi le saint curé d’Ars, est connu et aimé dans le monde entier. Il naquit à Dardilly (dans le Rhône) en 1786 dans une famille de paysans simples mais profondément chrétiens. Enfant pieux, il était aussi volontiers apôtre de ses camarades bergers qu’il menait en procession en pleine période révolutionnaire ! Les troubles de l’époque et les nécessités de la maison firent qu’il ne fit aucune étude. A 17 ans il ne savait ni lire ni écrire quand M. Balley, le curé de Dardilly, remarqua sa piété et son désir du sacerdoce et il entreprit de l’aider à devenir prêtre. Après de grandes difficultés et de nombreux échecs (il fut renvoyé deux fois du séminaire pour sa faiblesse dans les études), il finit par être ordonné prêtre en 1815. Trois ans plus tard, il est envoyé à Ars, minuscule village de la Dombes que la révolution avait largement déchristianisé, et il va y faire des merveilles. Il commencera par prier de longues heures pour la conversion de sa paroisse, s’infligera de rudes pénitences, et développera l’amour pour l’Eucharistie et la sainte Vierge Marie. Son extraordinaire amour de Dieu lui fit réformer complètement sa paroisse qui deviendra un modèle de piété, et sa réputation de saint prêtre se répandra dans toute la région. Il eut le don de faire des miracles et dut affronter souvent les vexations du diable. Des milliers de gens parcourront des centaines de kilomètres pour se confesser à lui, ou lui demander un conseil ; on estime qu’il passera jusqu’à 15 heures par jours au confessionnal à accueillir les quelques 20.000 pèlerins annuels d’Ars. Il mourut le 4 août 1859 à Ars vénéré comme un saint, et fut déclaré patron des curés du monde entier.

On sait que le saint curé d’Ars eût, une bonne partie de sa vie, la tentation de désespoir. Comment lui, un simple curé pourrait bien être accueilli par le Seigneur après sa mort ? En fait à travers son épreuve, il portait mystérieusement les épreuves de tous ses frères prêtres qui accomplissent, avec plus ou moins de succès, le ministère sacerdotal dans le monde entier… Aujourd’hui, devenu patron des curés du monde entier, il continue d’affermir les prêtres par son exemple et les grâces qu’il répand sur ceux qui le prient

Pratique : Prier pour les prêtres que nous connaissons

Dimanche 8 août : 11° dimanche après le Pentecôte

Jésus vint par Sidon vers la mer de Galilée, en passant au milieu de la Décapole. Et voici qu’on lui amena un homme qui était sourd et muet, en le priant de lui imposer les mains. Tiré de l’Evangile du jour.

Dans l’Evangile d’aujourd’hui, saint Marc précise que Jésus passait par la décapole quand il guérit un malheureux qui était sourd et muet. La décapole était à cette époque une région de mélanges. Mélanges de peuples, de cultures, et aussi de religions. Et quand les religions sont mélangées cela produit souvent une danger pour la foi. Beaucoup se disent alors que chacun a sa croyance, que c’est bien comme cela, et que le bon Dieu doit y trouver son compte. D’autres encore se disent que c’est bien compliqué de savoir où est le vrai Dieu avec toutes ces propositions, alors on ne s’occupe plus du problème et on tombe dans l’indifférence… Le sourd muet de la Décapole est donc très symbolique des hommes perturbés par la multitude des offres religieuses, et devenus incapables d’écouter Dieu et incapables de le louer. Et nous en savons quelque chose de ce problème, puisque c’est ce que nous vivons aujourd’hui dans la plupart des sociétés occidentales !

Jésus va guérir ce malheureux en un instant et émerveiller tout le peuple… Aucune chaine, aucune influence sociale, n’empêchera jamais le bon Dieu de travailler le cœur des hommes. En sommes nous vraiment convaincus ? Mais peut-être que la mentalité ambiante nous a touché, nous aussi… Nous rendant trop silencieux sur Dieu, n’osant plus parler de Lui, ni afficher publiquement notre foi. Il y a bien des sourds et des muets à guérir sur cette terre, à commencer sans doute par nous-mêmes !

Pratique : Faisons un geste public de dévotion envers la sainte Vierge.