Dimanche 28 mars: Dimanche des Rameaux

Avec le dimanche des rameaux, nous entrons maintenant dans la semaine sainte. Pour chacun des jours de cette semaine, vous aurez un bref commentaire liturgique suivi du mot spirituel.

Commentaire liturgique:

La cérémonie de ce jour comporte clairement deux parties. D’abord la bénédiction des rameaux et la procession. Cette cérémonie glorieuse, pratiquée à Jérusalem au 5° siècle, selon le récit d’Ethérie, la pèlerine bordelaise, a été conservée jusqu’à nous. Les fidèles sont invités à prendre un rameau dans la main et faire la procession, car ils font partie de ceux qui reconnaissent le Seigneur et veulent le glorifier. Ils garderont ce rameau à la main pendant le récit de la Passion, car ils savent que la gloire de Jésus se manifeste particulièrement là. Ils muniront les crucifix de leur maisons de ces rameaux pour les protéger et se souvenir que le Seigneur doit être loué toute l’année ! La deuxième partie comporte la Messe et la lecture de la Passion. C’est une cérémonie douloureuse, où l’on veillera à bien écouter le récit de la Passion, tellement marquant. Que ce jour soit l’occasion pour nous de promettre au Seigneur d’accueillir l’amour qu’il nous indique par son sang versé.

Mot spirituel:

Voici que ton roi vient à toi plein de douceur !

Je ne sais pas si vous avez fait votre communion solennelle, ou profession de foi, comme on dit aujourd’hui ? Cette cérémonie qui sort de l’ordinaire, précédée d’une petite retraite, où l’on revêt un aube blanche et où l’on promet qu’on suivra Jésus tous les jours de sa vie… Souvent je me suis dit que l’enfant qui fait cette promesse connaît bien peu la vie ! Il n’a pas expérimenté encore la lâcheté qui peut être la notre parfois, la déception que peuvent nous causer les autres, la violence aussi de la sensualité qui nous habite tous… Et pourtant cette promesse reste belle et on s’en souvient encore des années après, comme une journée de lumière où l’on était proche de la beauté vraie…

Le jour des Rameaux, il me semble que Jésus fait vivre la même chose aux apôtres et à la foule qui le suivait. Il organise une mise en scène parfaite, entrant solennellement dans Jérusalem, tout comme le roi David, montant un âne ! Et tout le monde l’acclame, comment n’aimerait on pas celui qui répandit les miracles et les paroles de lumière ? Et Jésus est heureux de la louange des apôtres, des simples fidèles et des enfants… Même si Il sait que tous en resteront pas fidèles quand la Croix se profilera à l’horizon… Peu importe ! Ces moments de grâces marqueront les assistants pour la vie ! Profitons bien de cette belle fête pour prier le Seigneur de tout notre cœur, le remercier de sa bonté et humblement lui demander la fidélité ! Voici que ton roi vient à toi plein de douceur !

Pratique : Relire l’évangile de l’entrée de Jésus à Jérusalem

Samedi 27 mars : Samedi de la Passion

Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et là où je suis, mon serviteur sera aussi. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. Tiré de l’Evangile du jour.

On voit souvent qu’un mère qui a un enfant difficile s’y attache tout particulièrement. C’est qu’elle sait ce qui lui en a couté de l’élever ! Elle sait les dévouements cachés, les échecs déprimants, les moments d’angoisse et de prière… Son cœur s’est agrandi dans la difficulté et les épreuves et son amour est devenu plus pur. C’est dire combien la sainte Vierge doit nous aimer depuis le Ciel ! Nous lui avons coûté tellement cher… Il a fallu qu’elle porte la Passion douloureuse, qu’elle accompagne toutes les souffrances de son Fils, qu’elle soit au pied de la Croix, offrant son enfant pour le salut du monde. Jésus souligne cet amour immense de Marie en lui montrant saint Jean et lui disant : Voici ton fils !

Une ancienne légende chrétienne nous dit que Marie se tenait à la droite de la Croix de Jésus, et du coté du bon larron. L’amour de Marie était si grand et sa prière si profonde qu’elle aurait obtenu sa conversion. Ce brigand qui déclarera que le supplice est juste pour lui, au regard de ce qu’il a commis, mais qui se tournera de manière merveilleuse vers le Seigneur pour demander et obtenir le pardon… N’oublions jamais que nous avons un mère dans le Ciel, toute prête à intercéder pour nous, toute puissante auprès de Dieu et qui ne sera jamais repoussé par la laideur de nos fautes, bien au contraire !

Pratique : Gardons aujourd’hui la pensée de Marie au pied de la Croix

Vendredi 26 mars : Vendredi de la Passion

il vaut mieux pour vous qu’un seul homme meure pour le peuple… Tiré de l’Evangile du jour.

En ce vendredi de la Passion, prenons le temps de méditer les dernières paroles de Jésus sur la Croix. on en compte traditionnellement sept.Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ! Cette parole est typique du Sacré-Cœur de Jésus. Elle montre bien que le pardon des péchés le préoccupait essentiellement. Mais elle reflète aussi son indulgence vis-à-vis des hommes… En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis Alors que le bon larron vient de reconnaître qu’il est chatié justement (qu’avait-il pu faire ? On ne le sait pas…), il lui suffit de demander le salut à Jésus pour l’obtenir… Avis à ceux qui doutent de la miséricorde de Dieu pour eux… Femme, voici ton fils ! Voici ta mère ! A travers saint Jean, Jésus demande à la sainte Vierge de s’occuper de toute l’humanité de manière particulière. Et tous les hommes sont appelés à se confier à la bonté maternelle de Marie. Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Voilà le poids des péchés encore rappelé… Ces péchés qui sont un abandon de Dieu. J’ai soif ! Mère Teresa comprit cette parole de Jésus comme l’expression de sa soif des âmes. Que pouvait vouloir Jésus sinon ce salut ? Tout est achevé ! A ce moment, Jésus proclame Il a donné aux hommes le témoignage qu’Il devait donner. L’écouterons nous ? Père, entre tes mains je remets mon esprit ! La dernière parole est pour le Père. Et nous espérons nous aussi, un jour, nous rendre dans sa maison auprès de Lui. Dans toutes ces dernière paroles de Jésus, on voit combien le pardon des péchés tient une grande place… Tel était le témoignage que le Seigneur à fait pour nous ! 

Pratique : Relisons posément ces sept paroles.

Jeudi 25 mars : Fête de l’Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâces !

Le récit tout simple de l’Annonciation a plu à toutes les générations de chrétiens. Il faut dire qu’il est tellement touchant ! Parmi eux, saint Thomas d’Aquin, dans son commentaire de l’Ave Maria, a remarqué cette chose extraordinaire : Jamais dans la Bible, on ne voit un ange saluer avec une telle déférence une créature humaine ! En effet, explique-t-il : l’ange est plus proche de Dieu que les hommes, lui qui est saint dans le Ciel. Il est aussi plus parfait et plus beau tant par nature que par grâce… Alors il n’a pas à s’incliner devant une créature mortelle ! Et pourtant l’Evangile est formel, ici c’est l’archange Gabriel qui s’incline devant Marie ! C’est que Marie est plus proche de Dieu que lui ! Elle est aussi plus parfaite et plus belle.

L’ange sait tout cela, et dit, en s’inclinant, que Marie est remplie de la grâce de Dieu, que le Seigneur est particulièrement avec Elle, et qu’Il la bénit plus que toutes les femmes. Comprenons-nous l’extraordinaire cadeau que Jésus nous fait, avec Marie ? Cultivons-nous une très grande dévotion, prière et amitié avec Elle ? Si vous ne vouliez pas croire la théologie, les enseignements du Magistère et les paroles des saints, qui vous y poussent, suivez au moins l’exemple de l’ange ! Demandons souvent l’aide de Celle qui a pour nous un cœur de Mère ! Pensons à répandre, comme une rosée bienfaisante, nos prières à Marie tout au long de la journée ! Je vous salue, Marie, pleine de grâces !

Pratique : Ornons de fleurs une statue de la sainte Vierge de chez nous

Mercredi 24 mars : Mercredi de la Passion

Vous qui me délivrez de mes ennemis furieux, vous m’élèverez au-dessus de ceux qui se dressent contre moi ; Seigneur, vous m’arracherez des mains de l’homme inique. Tiré de la liturgie du jour.

Tous les théologiens sont d’accord là-dessus, Jésus aurait pu s’y prendre autrement pour sauver le monde ! Autrement que par la Passion douloureuse, autrement que par cette humiliation, autrement que par tout ce sang versé… Alors pourquoi cette avalanche de souffrances ?

Saint Thomas d’Aquin, toujours aussi lumineux, nous réponds d’abord que la Passion manifeste parfaitement l’amour de Dieu pour les hommes. De ce jour, les hommes savent jusqu’où Dieu peut aller pour eux. Combien de saint ont médité cette Passion avec des larmes de reconnaissance pour l’amour qui nous était donné ! Tel le saint Curé d’Ars qui disait souvent : Nos fautes sont des grains de sable à côté de la grande montagne des miséricordes de Dieu… Tous ceux qui souffrent sur la terre, de maux grands ou petits peuvent aussi se souvenir que Jésus est passé avant eux et à porté toutes les souffrances humaines à travers la sienne… Dans les autres raisons que Saint Thomas expose, une autre retiendra encore notre attention. Grâce à la Passion, les hommes peuvent comprendre la gravité du péché et la puissance de la grâce de Dieu. C’est cette même grâce qui agit à chaque confession pour noyer tous les péchés que nous apportons humblement au Seigneur. Vous qui me délivrez de mes ennemis furieux, vous m’élèverez au-dessus de ceux qui se dressent contre moi. Seigneur, vous m’arracherez des mains de l’homme inique !

Pratique : Recommandons au Seigneur ceux qui sont dans la souffrance.

Mardi 23 mars : Mardi de la Passion

Rends-moi justice, ô Dieu… délivre-moi de l’homme de fraude et d’iniquité ! Tiré de la liturgie du jour.

La Passion de Jésus commence par l’agonie au jardin des oliviers. Des générations de chrétiens ont été saisis par l’image de Jésus prostré de tout son long par terre sous le poids de l’angoisse… Et que dire de ses paroles à son Père ? Père, si cela est possible, que cette coupe passe loin de moi… Et celles à ses apôtres : Vous n’avez pas pu veiller une heure avec moi ?

Il me semble que la coupe de Jésus, sa grande souffrance, était les péchés des hommes bien d’avantage que les horreurs du chemin de Croix. Quand Jésus parle des sévices de sa Passion à venir avec les apôtres, il ne semble pas manifester une émotion extraordinaire. Mais remarquez que, même juste avant l’agonie, c’est aux péchés que Jésus réagit le plus avec tristesse ! Face à la critique de sainte Marie Madeleine qui verse son parfum, Jésus proteste. Il souligne la trahison de Judas, le reniement de saint Pierre, l’abandon des apôtres pendant la Passion et déjà dans le jardin… Alors on comprend l’agonie douloureuse, car il s’agit là de porter tous les péchés du monde ! c’est comme une gigantesque absolution de tous les hommes que Jésus est en train de gagner…

Pascal écrivait que Jésus est en agonie jusqu’à la fin du monde, Il ne faut pas dormir en ce temps là ! Ne dormons pas en face de Jésus à l’agonie… Demandons surtout pardon pour nos péchés. Rends-moi justice, ô Dieu… délivre-moi de l’homme de fraude et d’iniquité !

Pratique : récitons l’acte de contrition

Lundi 22 mars : Lundi de la Passion

Nous vous en prions, Seigneur, sanctifiez nos jeûnes, et accordez-nous, dans votre bonté, le pardon de toutes nos fautes. Tiré de la liturgie de la Messe.

Dans cette semaine de la Passion, nous allons parler des liens, nombreux, entre la Passion de Jésus et le sacrement de Pénitence…

Jésus parlait souvent aux apôtres de sa Passion qui allait venir. Il a beaucoup attendu son heure, où il rendrait témoignage. De même il a beaucoup parlé du pardon des péchés des hommes et l’a beaucoup désiré. Quelques indices nous le manifestent clairement. Alors que Jésus ne baptisait pas Lui-même, ni ne confirmait, ne donnait pas d’Extrême Onction ni ne mariait, alors qu’Il attendra le jeudi-saint pour donner l’Eucharistie et l’ordination à ses apôtres, Jésus ne pourra attendre pour accorder le pardon des péchés ! Il pardonne au paralytique, Il pardonne à la femme adultère, Il pardonne à celle qui vient pleurer à ses pieds chez le pharisien ! Remarquez que déjà du temps de Jésus, les femmes se confessaient plus que les hommes…

Jésus insistera encore auprès de ses apôtres le soir de la Résurrection, Il soufflera sur eux, en disant, recevez le Saint-Esprit, ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils seront pardonnés, ceux à qui vous les retiendrez, il leur seront retenus ! Peut-on être plus clair ?

Je vous dit que Jésus n’attends que cela ! Ce n’est pas de mettre les mains dans le cambouis de nos péchés qui Lui fait peur, c’est simplement que nous Lui fermions la porte ! Aujourd’hui L’Eglise vous fait clairement demander : Nous vous en prions, Seigneur, sanctifiez nos jeûnes, et accordez-nous, dans votre bonté, le pardon de toutes nos fautes.

Pratique : N’oublions pas de nous unir en esprit à une Messe célébrée aujourd’hui

Dimanche 21 mars : 1° dimanche de la Passion

Salut, ô Croix, unique espérance ! En ces jours de la Passion, accrois la grâce chez les justes, efface le crime des coupables. Tiré de l’hymne « Vexilla Regis » du temps de la Passion

Avec ce dimanche, nous entrons dans le temps de la Passion, temps où nous méditons particulièrement les souffrances du Seigneur. Et l’Eglise parle, elle s’exprime à travers les magnifiques symboles de la liturgie. Ainsi, selon une ancienne coutume, on voile de violet les statues des saints et les Croix, mais on laisse apparentes les stations du chemin de la Croix. On retire aussi dans les offices les gloria Patri, manifestation explicite de la gloire de Dieu, voilée en ces jours. Selon la belle expression de Dom Pius Parsch, l’Eglise prend le voile des veuves… Mais pourquoi voiler les Croix me direz-vous ? Ces Croix voilées viennent d’un temps où les Croix étaient souvent d’or, sans Christ, garnies de pierres précieuses. Ces Croix glorieuses évoquaient le triomphe du Seigneur, d’où la nécessité de les voiler en ce temps dramatique…

Ils prirent donc des pierres, pour les jeter sur lui…

L’Evangile d’aujourd’hui est d’une brutalité qui nous effraie . Mais imaginez un peu la scène ! Ces juifs devant notre Seigneur l’insultent copieusement, n’avons nous pas raison de dire que tu es un samaritain et un possédé ! Et en conclusion ramassent froidement des pierres dans le but de lapider notre doux Maître ! Pourquoi cette haine ?

Mais pourtant Jésus vient avec une grande noblesse, dit des paroles profondes de vérité, et fait des miracles de bonté ! Ne devrait-Il pas être accueilli par tous les hommes ? C’est bien naïf de le penser… En fait c’est toujours le contraire qui se passe ! Quand on prêche le message de salut aux hommes, leur réponse est d’abord : Combien cela va me coûter ? Et s’ils sont trop attachés à leurs défauts et leur mauvaise conduite, la réaction suivante est détruisons ce qui est un reproche vivant pour nous !

La Passion de Jésus est tout sauf un événement doucereux, c’est un combat contre le mal et sa violence, combat auquel nous devons prendre part avec lucidité et sans aucune méchanceté ! Mais écartons tout de suite les illusions pacifistes, puériles et décalées… Ils prirent donc des pierres, pour les jeter sur lui…

Pratique : Méditons la Passion de Jésus quelques instants

Samedi 20 mars : De la férie

Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, dit le Seigneur, et vous qui n’avez point d’argent, venez et buvez avec joie. Tiré de la liturgie du jour.

Pour clore ce chapitre de la réparation de nos péchés, il me reste à vous parler des Indulgences. De quoi s’agit-il ? Du pouvoir qu’à l’Eglise d’attribuer à un effort ou une prière, une valeur plus grande de purification des péchés. Ainsi l’Eglise attribue une indulgence plénière (capable d’obtenir la purification de tous nos péchés si elle est gagnée plénière) à celui qui récite le chapelet dans une église ou adore le très saint sacrement pendant une demi-heure au moins. Ces indulgences sont donc vraiment précieuses et elles nous aident fortement dans notre effort de purification des péchés ! Les anciens y étaient très attachés.

L’histoire nous rapporte cependant que Luther fut scandalisé devant la prédication du dominicain Tetzel. Celui-ci collectait les dons pour bâtir la basilique saint Pierre à Rome, et, pour l’occasion, une indulgence était accordée aux fidèles qui donnaient leur obole. Les protestant reprochent encore aujourd’hui aux catholiques cette doctrine des indulgences… Des excès ont évidement pu exister au cours de l’histoire, mais on ne voit pas bien pourquoi un don d’argent, gagné par son travail, pour bâtir une église, ne pourrait pas être valorisé devant Dieu ? Notre Seigneur n’a-t-il pas loué la vieille femme qui venait déposer deux pièces dans le trésor du temple ? Tout comme il conseillait aux pharisiens de donner aux pauvres pour obtenir la pureté intérieure… Ne craignons pas de Pratiquer ces indulgences, comme un cadeau du Ciel qui nous est gratuitement proposé ! Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, dit le Seigneur, et vous qui n’avez point d’argent, venez et buvez avec joie.

Pratique : Pensons à prier pour tous les pauvres

Vendredi 19 mars : Saint Joseph

Tu lui donneras le nom de Jésus ! Tiré de l’Evangile de la fête.

Saint Joseph est un des rares cas où je suis un peu fâché avec l’art chrétien. On représente en effet la plupart du temps saint Joseph comme un homme âgé, discret, timide et dans son coin ! Mais d’où tire-t-on cela ? On me dit que la Bible ne dit pas grand chose de lui qui pourrait nourrir notre curiosité et notre dévotion… Mais alors pourquoi en faire un introverti ? Et puis, regardez de plus près, il n’y a pas que le diable qui soit dans les détails, le bon Dieu s’y cache aussi parfois !

Premier détail, saint Joseph fut le père adoptif de Jésus. Aujourd’hui, la psychologie moderne nous explique que la part du père dans la formation de l’adulte est absolument irremplaçable. En clair, l’enfant se construit en regardant son père comme un modèle. On peut donc conclure que la personnalité de Jésus, telle qu’on la voit dans l’Evangile reflète un peu ce que fut saint Joseph. Et vous serez d’accord que Jésus n’était pas vraiment un introverti !

Deuxième détail, Dieu lui donna une responsabilité incroyable en lui confiant la sainte Vierge et Jésus, Lui-même. Du coup, il lui donna forcément des grâces spéciales pour bien remplir sa mission ! Est-ce que le saint Curé d’Ars n’a-t-il pas reçu des grâces spéciales pour faire ce qu’il faisait ? Tout le monde ne peut confesser 15 heures par jour tout en jeûnant et ne dormant quasiment pas… Donc saint Joseph dut recevoir de grandes grâces de force et de sagesse pour s’occuper de la sainte famille, dans l’exil et la pauvreté…

Troisième et dernier détail, l’ange vient lui transmettre à lui les messages du Ciel. Dieu respecte donc l’autorité qu’il lui a donné ! Voilà sans doute pourquoi sainte Thérèse d’Avila disait qu’elle ne l’avait jamais prié sans être exaucée… avis aux amateurs ! Moi je vous dis que saint Joseph est un gars sur qui on peut compter, mais vous n’êtes pas obligés de me croire…

Pratique : une dévotion particulière à saint Joseph