Mardi 1er décembre : De la férie. En certains lieux, saint Eloi.

A la St Éloi, temps de froidure… A la St Éloi, les jours allongent du cri d’une oie ! Dictons populaires.

Comme l’indiquent les dictons ci-dessus, dont nous pouvons vérifier l’exactitude en ce moment, saint Eloi fut un saint extrêmement populaire dans notre pays ! Eloi naquit à Chaptelat, près de Limoges, vers 588, de parents gallo-romains aisés. Très tôt, il fut formé par un orfèvre réputé, et son maître lui confia une commande du roi Clotaire II : un trône en or et pierreries ! Son biographe rapporte alors que pour la quantité d’or et de pierreries donnée, Eloi fit deux trônes magnifiques et identiques, sans profiter de l’opportunité de s’enrichir. Cette honnêteté lui valut la faveur du roi qui le nomma orfèvre royal et conseiller à la cour. A ce poste, cet orfèvre rempli de piété aimait par-dessus tout confectionner des châsses pour les saints. Sa générosité aussi était proverbiale, et l’on pouvait trouver la maison du « bon saint Eloi » rien qu’en voyant là où les mendiants s’attroupaient… Il obtint du roi Dagobert la terre de Solignac pour y fonder une abbaye en 632. Nommé Evêque de Noyon et Tournai en 641, il travaillera beaucoup à éradiquer les superstitions païennes de son vaste diocèse. Il mourut le 1er décembre 659, âgé de 70 ans.

En ce temps d’Avent, saurons nous imiter la générosité de saint Eloi, pour la prière, pour le travail bien fait, et pour la générosité envers les pauvres ?

Mardi de la première semaine de l’Avent

Voici que le Seigneur viendra et tous ses saints avec Lui et il y aura en ce jour là une grande lumière !

Il y a quelques année de cela, j’étais en permanence dans la cathédrale de Fréjus à un moment proche de la fête de Noël. Un homme est entré, le visage marqué, sombre. Il pensait sans doute aux soucis de sa vie. Il est allé vers la crèche toute illuminée, et là, un large sourire est apparu sur son visage. Sans qu’un mot ait été prononcé, la magie de Noël venait d’agir. La beauté de la crèche avait guéri ses soucis intérieurs et lui avait rendu la joie. Oui Dieu est beau et quand il vient sur la terre il y apporte une grande lumière, c’est-à-dire une grande beauté. Ne l’oublions pas ! Souhaitons devenir, comme le dit Jésus dans l’Evangile, des « fils de lumière », habités par la beauté de Dieu.

Pratique : Prenons le temps de regarder quelques belles œuvres d’art chrétien

Lundi 30 novembre : Saint André

Suivez-moi, et je ferai de vous des pécheurs d’hommes !

Pour connaître saint André, écoutons tout d’abord l’Evangile : André était le frère de saint Pierre, était originaire de Bethsaïde en Galilée, habitait Capharnaüm au bord du lac de Tibériade, et était pécheur de métier. Il était aussi devenu disciple de saint Jean-Baptiste tout comme saint Jean. Et voilà qu’un jour, alors qu’ils étaient tous deux avec Jean-Baptiste, Jésus passe devant eux, et Jean-Baptiste de s’exclamer : Voici l’agneau de Dieu ! Ils suivirent alors Jésus, et ce premier contact, qui dura toute une après-midi, marqua à ce point saint André qu’il alla chercher son frère Pierre et lui dit : nous avons trouvé le Messie ! Et il amena Pierre à Jésus… Plus tard, alors qu’André et Pierre péchaient, Jésus passa sur le bord du lac et les appela : Suivez-moi et je ferai de vous des pécheurs d’hommes. Eux, quittant tout, suivirent Jésus. L’Evangile, ensuite relativement discret à son sujet, nous montrera encore André repérant l’enfant qui avait cinq pains et deux poissons, et introduisant avec Philippe les païens de langue grecque auprès de Jésus… En dehors de l’Evangile, l’histoire rapporte qu’il aurait évangélisé de nombreuses contrées, et qu’il aurait été mis à mort suspendu à une croix en X appelée pour cela, dans la tradition chrétienne, la croix de saint André. Le bréviaire ajoute encore que suspendu à la croix il aurait continué de prêcher à la foule ! Quelle incitation à être, nous aussi, apôtres !

(En plus de la vie du saint, nous vous offrons, chaque jour, une méditation de l’Avent!)

Lundi de la première semaine de l’Avent

Voici que viendra un grand prophète, Lui-même renouvellera Jérusalem ! Tiré de la liturgie de l’Avent.

Même si vous ne connaissiez pas bien la Bible, vous imaginez bien ce qu’est un prophète. Un homme âgé et barbu, qui a passé sa vie dans la prière et la lecture de la Bible. On se le représente vêtu d’un vêtement grossier, avec un regard de feu et une parole puissante capable de remuer les cœurs et de « renouveler Jérusalem ». Pourtant, o merveille ! On découvrira à Noël que ce grand prophète est un Enfant nouveau né ! Avons nous compris le message de Dieu ? Ce qu’il désire c’est simplement un peu d’amour… Dans tous les siècles, les milliers d’hommes qui voudront bien venir auprès de la crèche seront remués au plus profond d’eux-mêmes par ce message de Jésus. Quel grand prophète que notre Jésus, bien capable de renouveler tout Jérusalem !

Pratique : Allons prier devant la crèche de notre église

Dimanche 29 novembre : 1er dimanche de l’Avent

1er dimanche de l’Avent :

Ceux qui vous attendent ne seront pas déçus…

En cette saison, le froid engourdit tout et le temps gris pèse sur le moral. Le mieux est de rester au coin du feu, et attendre le retour de la lumière… Pourtant l’Eglise est parcourue d’une étrange agitation : Vers vous (Seigneur) j’ai élevé mon âme ! (Introït). C’est le moment pour nous de sortir du sommeil ! (épitre). Regardez et relevez la tête ! (Evangile)… « Dites donc, c’est pas bientôt fini tout ce vacarme ! Avez vous une bonne raison de troubler ainsi notre quiétude ? » Et comment ! En Avent, personne n’empêchera l’Eglise de crier à tous les hommes de la terre : « Il arrive, le Sauveur arrive ! Ne manquez pas sa venue ! » l’Eglise crie, elle chante, elle ne fait jamais autant de poésie que pendant ce temps de l’Avent. Et si les hommes l’écoutaient ?

Car bien plus dangereux que le froid de l’air est le froid d’une âme qui pense que personne ne l’aime, ni Dieu ni maître. Bien plus terrible que la grisaille du ciel est la tristesse d’une vie seulement tournée vers la matière. Bien plus pénible que l’engourdissement des membres est la lourdeur de celui qui vit sans espérance… En revanche, bien plus lumineux que la flamme ardente qui lèche les buches, est le soleil spirituel qui doit bientôt venir sur notre terre et dont on parlera jusqu’à la fin des temps… Est ce que cela en vaut la peine ? La seule manière de le savoir, c’est d’avancer et de voir… Lève toi, toi qui vit dans les ténèbres et le Christ t’illuminera !

Pratique : Prendre ses résolutions pour l’Avent

Samedi 28 novembre : En certains lieux, sainte Catherine Labouré

Je n’ai été qu’un instrument, ce n’est pas pour moi que la Sainte Vierge est apparue. Si elle m’a choisie, ne sachant rien, c’est afin qu’on ne puisse pas douter d’elle. »  Saint Catherine Labouré

Zoé Labouré naquit à Fain-les-moutiers, en Bourgogne, le 2 mai 1806. Huitième d’une famille de dix enfants, Zoé eut la tristesse de perdre sa mère à 9 ans. A 12 ans, elle assumait toutes les tâches de la grosse ferme familiale, et passait aussi de longues heures à prier dans l’Eglise du village, où pourtant les curés se faisaient rares du fait de la révolution française toute proche. Son père voulut la marier, mais elle refusa et après une longue attente, elle décida son père à accepter son entrée chez les religieuse de saint Vincent de Paul pour servir les pauvres. Elle entra donc au noviciat des sœurs, rue du bac, à Paris, le 21 avril 1830, devenant sœur Catherine. C’est là que la sainte Vierge apparaîtra par trois fois à cette jeune fille illettrée, les 18 juillet, 27 novembre, et courant du mois de décembre 1830, lui donnant un message pour la France, et demandant que soit frappée la médaille qu’on appellera miraculeuse. Catherine raconte le tout à son confesseur, le père Aladel, qui lui demandera de garder le tout secret, mais la médaille sera largement distribuée. Après son noviciat, sœur Catherine est nommée dans divers postes : Enghien, Reuilly, où elle passe son temps à se dévouer auprès des pauvres et des vieillards. Pendant 46 ans, Catherine ne parlera jamais de son grand secret, les sœurs remarqueront juste qu’elle disait son chapelet avec un extraordinaire recueillement… Elle mourra avec un merveilleux sourire le 31 décembre 1876. Son corps, non corrompu, est conservé dans une chasse dans la chapelle des sœurs de la rue du Bac à Paris. Quand il la canonisa, le Pape Pie XII appela sainte Catherine Labouré, la sainte du devoir d’état et du silence.

Pourrions nous mériter ce genre de compliment ?

Pratique : aujourd’hui nous observerons quelques instants de silence.

Vendredi 27 novembre : Notre Dame de la médaille miraculeuse

Un signe grandiose apparut dans le ciel : une Femme, revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. Tiré de la liturgie du jour.

Le 27 novembre 1830, la sainte Vierge Marie apparaissait à sainte Catherine Labouré, dans la chapelle des religieuses de saint Vincent de Paul, rue du Bac, à Paris. Catherine vit la sainte Vierge qui ouvrait les bras, des rayons magnifiques partaient de ses mains. La voix de la sainte Vierge se fit alors entendre, qui disait : Ces rayons sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent. Puis apparut un ovale autour de Marie, où était écrit : O Marie, conçue sans péché, priez pour nous ​​​​qui avons recours à vous ! Marie dit alors : Faites frapper une médaille sur ce modèle. Les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces. Les grâces seront abondantes pour les personnes qui auront confiance. Le tableau ainsi formé parut se retourner, et Catherine découvrit le revers : Un M surmonté d’une croix, au dessus de deux cœurs, l’un entouré d’épines, l’autre percé d’un glaive. La médaille, rapidement distribuée, fut si bénéfique que la dévotion populaire l’appela bien vite la « médaille miraculeuse ». Ces apparitions eurent un retentissement international, on compte qu’en 1832 déjà, plus de 10 millions de médailles avaient été distribuées de par le monde !

En acceptant simplement de porter la médaille miraculeuse et de réciter l’invocation écrite dessus, Alphonse Ratisbonne eut la vision de la sainte vierge et se convertit. Si vous voulez la conversion d’un proche, donnez lui la médaille miraculeuse et n’oubliez pas de prier Marie, vous serez surpris de ce que Marie peut faire !

Pratique : Porter la médaille miraculeuse (se la faire imposer par un prêtre si cela n’a jamais été réalisé).

Jeudi 26 novembre : Saint Sylvestre

O Dieu très clément, qui avez appelé à la solitude le bienheureux Abbé Sylvestre, tandis qu’il méditait devant un tombeau ouvert la vanité de ce monde, et qui avez daigné l’orner des mérites d’une vie très sainte ; nous vous supplions de faire que, méprisant à son exemple les .biens de la terre, nous jouissions du bonheur de votre éternelle compagnie. Tiré de la liturgie du jour.

Saint Sylvestre naquit en 1177 à Osimo dans les Marches, dans la noble famille des Gozzolini. Dans sa jeunesse, il fit de bonnes études de droit mais, contre l’avis de ses parents, il s’orienta finalement vers la théologie et le sacerdoce. Il était un prêtre très zélé et aimé des fidèles, mais le Seigneur le destinait à une vie plus parfaite… Agé d’environ cinquante ans, alors qu’il assistait aux funérailles d’un parent, il fut frappé par la vision du défunt et s’écria : Je suis ce qu’il était, mais je serai aussi ce qu’il est ! Il voulut alors tout quitter pour vivre dans la solitude dans une grotte proche d’Osimo. Là, des disciples vinrent le voir et, suite à une apparition de saint Benoît, il fonda une nouvelle branche de l’ordre bénédictin : les Sylvestrins, des bénédictins apostoliques revêtus d’un habit bleu. Il mourut à 90 ans le 26 novembre 1267, dans le premier monastère qu’il avait fondé sur le mont Fano, près de Propriano.

Il me semble que chacun de nous reçoit, un jour où l’autre, une grâce très particulière de Dieu. Pour saint Sylvestre, ce fut l’enterrement d’un de ses parents. Qu’avons nous fait de cette grâce qui peut malheureusement être gaspillée ? En gardons-nous le souvenir et surtout la fidélité ? 

Pratique : Un temps de méditation silencieuse, pourquoi pas dans une église ?

Mercredi 25 novembre : Sainte Catherine martyre

O Dieu, qui avez donné la loi à Moïse sur le sommet du mont Sinaï, et qui avez fait miraculeusement transporter en ce même lieu, par vos saints Anges, le corps de votre bienheureuse Vierge et Martyre Catherine ; faites, nous vous en supplions, que par ses mérites et son intercession, nous puissions parvenir à la montagne qui est le Christ. Tiré de la liturgie du jour.

Catherine d’Alexandrie (à ne pas confondre avec celle de Sienne, postérieure de près de mille ans) est la patronne des philosophes puisqu’elle convertit, par la force de ses arguments, des savants qui essayaient de la convaincre d’apostasier. Elle est aussi la sympathique patronne des jeunes filles qui avancent en âge sans s’être mariées (les célèbres Catherinettes). Elle fut immensément aimée au moyen-âge, et fit partie du groupe de saints qui visitaient et conseillaient notre sainte Jeanne d’Arc nationale ! Elle serait morte suppliciée sur une roue (on la représente souvent avec cet attribut) vers l’an 305 et son corps aurait été porté par les anges au sommet du mont Sinaï.
La sagesse, qui brilla particulièrement chez sainte Catherine, est un don propre offert aux chrétiens. En effet cette sagesse consiste à voir les choses selon les causes les plus hautes, nous dit saint Thomas d’Aquin. Alors le chrétien qui sait que Dieu existe, qui sait pourquoi nous avons été créés par Dieu, qui connaît ce qu’est le péché et l’immense miséricorde de Dieu, est un authentique sage, tout à fait capable d’éclairer ses frères encore dans l’obscurité ! Prions pour que les chrétiens n’aient jamais peur ou honte de parler haut et fort à ce monde paumé…


Pratique : Examinons si nous sommes trop timides pour parler de Dieu

Mardi 24 novembre : Saint Jean de la Croix

Dieu, vous avez inspiré à saint Jean, votre Confesseur et Docteur, un amour sublime de la parfaite abnégation de soi et de la Croix : faites que, nous attachant toujours à l’imiter, nous obtenions la gloire éternelle. Tiré de la liturgie du jour.

Juan de Yepes y Alvarez naquit à Fontiveros en Vieille Castille (province d’Avila) en 1542. Son père, qui s’était mésallié, avait été rejeté de la famille et, quand il mourut en 1545, sa famille connut l’errance et la misère. Jean rentra chez les Carmes en 1563, puis fit de fortes études à l’université de Salamanque. Après son ordination, il était attiré par une vie plus parfaite et pensait devenir Chartreux. C’est alors que sainte Thérèse d’Avila, qui a eu vent de ses désirs, lui propose de fonder une réforme plus stricte des Carmes : les Carmes déchaussés (ils allaient pieds-nus…). Jean fonde le premier couvent à Duruelo, en 1568, et devient un pilier de la réforme ; sainte Thérèse d’Avila l’appelait son petit Sénèque pour sa sagesse ! Les tensions seront si fortes entre les chaussés et les déchaussés que saint Jean de la Croix sera emprisonné en 1577 au couvent des chaussés de Tolède, dans des conditions éprouvantes. C’est là qu’il composera plusieurs poèmes mystiques d’une profondeur incroyable. Au bout de 9 mois, il s’enfuit et apprend que la réforme des déchaussés est définitivement approuvée. Il sera supérieur pendant 10 ans en Andalousie, puis connaîtra de nouveau une période difficile où l’on parlera de l’exiler au Mexique et même de l’exclure de l’ordre ! Il meurt à Ubeda le 14 décembre 1591, sera canonisé et déclaré docteur de l’Eglise.
Parler de l’humanité lasse, parler de Dieu enthousiasme. Saint Jean de la Croix n’a pas perdu son temps en parlant des beautés de Dieu. Quel service rendu à l’humanité que de la faire rêver de l’Essentiel !  

Pratique : un temps d’oraison (prière silencieuse en présence de Dieu)

Lundi 23 novembre : Saint clément

toi aussi, mon fidèle collègue, je te prie de les assister, elles qui ont travaillé avec moi pour l’évangile, avec Clément et mes autres collaborateurs, dont les noms sont dans le livre de vie. Tiré de la liturgie du jour, où saint Paul cite saint Clément notre saint d’aujourd’hui.

Avec Clément de Rome, nous touchons aux origines les plus antiques du catholicisme ! Au témoignage de saint Irénée (en 180), il avait vu les apôtres, avait encore dans l’oreille leur prédication, et devant les yeux leur tradition, et fut le troisième successeur de saint Pierre, après Lin et Anaclet (son nom est cité d’ailleurs en troisième position dans le Canon romain…). Nous possédons la magnifique lettre qu’il écrivit vers 96 aux Corinthiens. Après un période d’expansion et de rayonnement, l’église de Corinthe connaissait de redoutables tensions de charité : un groupe de jeunes laïcs avait tout simplement déposé les autorités de l’église ! Et tout le monde s’était allègrement jeté dans la discorde, scandalisant les païens au passage… Clément intervient alors avec autorité, et il demande non la victoire d’un camp sur l’autre, mais qu’on se pardonne, que la charité renaisse dans la communauté, et qu’on se consacre enfin à l’annonce de l’Evangile !

Pourrait-on voir cette sagesse minimum régner aujourd’hui ? Si on laissait de coté nos jugements capricieux sur les personnes qui nous plaisent ou pas, si on regardait en face l’urgence de l’Évangélisation, combien de conflits stupides seraient évités dans nos familles, notre société et notre Eglise ! Regarder l’essentiel et l’urgence d’aujourd’hui est-ce trop demander ?

Pratique : Surveiller ses critiques.

Dimanche 22 novembre : 25° et dernier dimanche après la Pentecôte

Lorsque vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, qu’il est aux portes. Tiré de l’Évangile du jour.

Mettons peut être un peu d’ordre dans nos idées ! Jésus nous enseigne d’abord dans l’Evangile que ce monde terminera et que les derniers temps de notre monde seront marqués par une violence particulière, la grande tribulation. Après ces moments pénibles, Il reviendra sur la nuées du Ciel avec une grande gloire, et enfin, Il rassemblera tous les humains devant lui pour le jugement. Ce qui nous frapperait aujourd’hui ce serait le premier épisode et l’ébranlement du Cosmos. Tout comme les anciens païens gaulois, nous craignons encore que le Ciel nous tombe sur la tête… Nos ancêtres dans la foi, eux, ont été particulièrement marqués par les deuxième et troisième épisodes, je veux dire la venue du Christ en gloire et le jugement de l’humanité toute entière. Ils ont ainsi sculpté le jugement dernier dominé par le Christ en gloire aux tympans des cathédrales. Ou encore, comme Michel-Ange, ils ont peint en une fresque grandiose, ce jugement dernier dans la chapelle Sixtine à Rome. Leur jugement était plein de foi, et était meilleur que le notre ! Car enfin nous aurons beau faire, nous ne pourrons pas empêcher la fin de notre monde… tandis que nous pouvons beaucoup quand au jugement dernier et à la sentence que le maître portera sur chacun de nous ! Dans ce monde avons-nous fait le choix entre le bien et le mal, entre Jésus et le diable entre l’Eglise de Jésus-Christ et l’esprit du monde ? Définitivement notre seule crainte devrait être d’être infidèles au Christ notre maître…

Pratique : Méditer quelques instants sur le jugement dernier.