Mercredi 3 juin : Mercredi des quatre-temps de Pentecôte

Flecte quod est rígidum, fove quod est frígidum, rege quod est dévium.

Pliez ce qui est raide, échauffez ce qui est froid, redressez ce qui dévie ! Tiré de la liturgie du jour.

Le Saint Curé d’Ars aimait parler du Saint-Esprit. Le dominicain Lacordaire, prédicateur tellement renommé qu’on montait sur les confessionnaux de la cathédrale Notre Dame de Paris pour trouver une place pour pouvoir l’écouter, vint un jour à Ars. Et il fut stupéfait d’entendre le saint Curé parler du Saint-Esprit au cours d’un catéchisme. Il n’avait jamais entendu de telles choses ! Un curé réputé ignorant parlait mieux de la foi que des savants blanchis dans l’étude de la théologie. Sans se douter à quel point cela pouvait le concerner, voilà un exemple des enseignements du saint curé sur le Saint-Esprit : Ceux qui sont conduits par le Saint Esprit ont des idées justes. Voilà pourquoi il y a tant d’ignorants qui en savent plus long que les savants. Quand on est conduit par un Dieu de force et de lumière, on ne peut pas se tromper. Comme ces lunettes qui grossissent les objets, le Saint Esprit nous fait voir le bien et le mal en grand. On voit la grandeur des moindres actions faites pour Dieu et la grandeur des moindres fautes. Un chrétien qui est conduit par le Saint Esprit n’a pas de peine à laisser les biens de ce monde pour courir après les biens du ciel. Il sait faire la différence. L’œil du monde ne voit pas plus loin que la vie… L’œil du chrétien voit jusqu’au fond de l’éternité. N’oublions pas ces vérités profondes. Comme une mère dévouée l’accomplit dans sa maison, le Saint-Esprit fait le ménage dans notre âme. Tout ce qui n’est pas droit, juste, ou ce qui est tiède, sera tout naturellement corrigé. Du moins si nous prions le Saint-Esprit de nous montrer la vérité !

Pratique : Récitons la prière du Veni Creator ou une autre prière au Saint-Esprit

Mardi 2 juin : Mardi dans l’octave de la Pentecôte

Venez, Esprit-Saint, remplissez les cœurs de vos fidèles ; et allumez en eux le feu de votre amour. Tiré de la liturgie du jour.

Ce monde manque d’amour, tout le monde le constate ! Est-ce normal de voir des pays prospères jeter de la nourriture par containers alors que beaucoup ont faim ? Est-ce normal de voir les couples qui se sont pourtant promis de s’aimer, se mettre à se déchirer et se séparer si facilement ? Est-ce normal de voir des enfants délaissés dont personne ne s’occupe ? Est-ce normal de voir toutes ces incivilités du quotidien, depuis les déjections canines qui polluent les trottoirs de nos cités jusqu’aux personnes âgées que personne ne visite ? Oui ce monde manque d’amour, et l’égoïsme semble même plus important que les actes de bonté, de générosité et d’amour que l’on peut aussi voir…

En face de ce constat, rien ne sert de râler. Ecoutons plutôt ce que nous dit la liturgie d’aujourd’hui. Venez, Esprit-Saint, remplissez les cœurs de vos fidèles ; et allumez en eux le feu de votre amour. Voilà la grande solution que nous donne l’Eglise, la seule solution, à vrai dire, c’est-à-dire s’ouvrir au Saint-Esprit ! Lui seul peut changer nos cœurs et nos volontés… Les apôtres ont été transformés, et ont transformé le monde. Les chrétiens des temps passés ont été aussi illuminés, et la vie était douce en temps de chrétienté. Il pourrait en être de même pour nous et notre temps… La solution, nous la connaissons, mais la souhaitons nous vraiment ? Je veux dire, la mettons nous en œuvre autant que possible ?  

Pratique : Surveillons aujourd’hui nos égoïsmes

Lundi 1er juin : Lundi de la Pentecôte

Celui qui pratique la vérité vient à la lumière… Tiré de l’Evangile du jour.

Comment notre monde a-t-il pu se faire ainsi ? Quand on saisit les milliers de facteurs de température, de lumière, d’eau, d’équilibre pour que la vie puisse exister ! Comment vient l’âme dans l’enfant qui est conçu dans le sein de sa mère ? Il n’est ni son père ni sa mère, mais apparaîtra bientôt comme un être nouveau, plein d’espérance et de liberté ! Comment se fait-il que nous ayons le sens du bien et du mal ? Comment se fait-il que nous attendions le bonheur infini ?

A toutes ses question, celui qui a la foi répond facilement que Dieu est l’explication de tout cela. Mais pour beaucoup, la réponse ne paraît pas évidente… Ils se posent évidement ces mêmes questions, mais restent dans le flou quand à la réponse. Confortés qu’ils sont par le fait que tant de leurs contemporains répondent avec autant de doutes,  voire avec des réponses faussées, inspirées d’un athéisme militant.

La première action du Saint-Esprit pour les hommes est donc d’éclairer leur intelligence et les introduire dans la vérité !  Avons nous jamais pensé à remercier Dieu pour toute cette lumière ? Avons nous ce culte de la vérité, dans nos paroles, nos attitudes, et nos jugements ? Nous comportons nous comme des fils de cet esprit de vérité ?

Pratique : Récitons le belle prière du Cardinal Verdier : O Esprit Saint, amour du Père et du Fils ! Inspirez-moi toujours ce que je dois penser, ce que je dois dire, comment je dois le dire, ce que dois écrire, comment je dois agir, ce que je dois faire pour procurer votre gloire, le bien des âmes et ma propre sanctification. O Jésus toute ma confiance est en vous.

Dimanche 31 mai : Solennité de la Pentecôte

Ils furent remplis du Saint-Esprit… Tiré de l’Evangile du jour

Je sais bien que le monde crie sans cesse que la vie c’est de gagner de l’argent, d’être célèbre et de bien profiter de tout… Il faudrait être sourd pour ne pas entendre toute sa propagande ! Je sais bien que les hommes se montrent souvent décevants, capables de vraies noirceurs et grandes médiocrités. Quiconque a quelques années d’existence en aura observé suffisamment d’exemple… Je sais bien aussi que nous ressentons souvent la pesanteur de cette vie, marqué par le péché originel qui nous tourne vers la matière et nous-mêmes. N’empêche que la vérité est toute autre. La vérité, c’est que nous sommes des êtres magnifiques, avec une âme immense, faits pour Dieu et sa lumière ! C’est ce que nous découvrons particulièrement le jour de la Pentecôte, où devant nos yeux ébahis, nous voyons le Saint-Esprit descendre sur les apôtres et les « remplir » ! Ils sont pourtant limités, ces apôtres ! Vrais résumé de notre humanité, il se montrent attiré par la gloire, partageant les préjugés de leur temps, et lourds à suivre l’exemple et l’enseignement du Maître… N’empêche que le Saint-Esprit n’a pas dédaigné de descendre sur eux et Il en fera des missionnaires magnifiques !

Ce qui est arrivé aux apôtres est possible pour chacun de nous. Tel est l’enseignement de l’Eglise sur l’homme et sa vocation. Et elle défendra toujours, contre vent et marées, cette incroyable dignité. Elle ne cessera jamais non plus de crier à tous les hommes, et surtout à ceux qui ne veulent pas l’écouter, le Saint-Esprit vous attend ! Quittez vos œuvres de ténèbres et embrassez celles de la lumière !

Pratique : Une prière au Saint-Esprit de notre choix, pour Lui dire notre disponibilité.

Samedi 30 mai : Vigile de la Pentecôte

Faites, nous vous en supplions, Dieu tout-puissant : que la splendeur de votre clarté brille sur nous ; et que l’éclat de votre lumière confirme, par l’illumination de l’Esprit-Saint, les cœurs de ceux que votre grâce a fait renaître. Tiré de la liturgie de la Messe du jour.

Quelques explications liturgiques sont nécessaire pour comprendre la cérémonie du jour. L’antique liturgie romaine veillait, la nuit précédent la Pentecôte, et célébrait une longue vigile comme celle de Pâques. On y baptisait et confirmait aussi les catéchumènes, tout comme on le faisait à Pâques. Avec les temps, cette vigile fut avancée à l’après-midi du samedi, puis, avec la réforme de Pie XII fut supprimée, ne nous laissant que la Messe à célébrer avec les ornements de couleur rouge ! Les textes de la Messe évoquent donc naturellement le renouvellement que l’Esprit-Saint accomplit en nous, tant au baptême qu’à la confirmation.

C’est l’occasion, pour nous qui voulons vivre de la liturgie, de nous souvenir de notre baptême et de notre confirmation. En ces moments là, même si nous n’avons rien ressenti, le Saint-Esprit à bouleversé nos âmes et les a marqué pour toujours de l’amour de Dieu. Cela vaut bien un anniversaire, vous ne trouvez pas ?

N’oublions pas aussi, en cette vigile, de nous préparer à la Pentecôte, moment particulier de la venue du Saint-Esprit dans notre monde. En ce jour où l’Esprit-Saint se répand sur toute la terre, prions plus profondément pour tous nos frères humains qui ne connaissent pas l’Evangile de Vie ! Que l’Esprit-Saint les éclaire ! Que la splendeur de votre clarté brille sur nous !

Pratique: se confesser pour cette grande fête

Vendredi 29 mai : Sainte Marie-Madeleine de Pazzi

Venez aimer l’amour ! Parole habituelle de sainte Marie Madeleine de Pazzi pour ses sœurs.

Voilà une sainte bien attachante, qui fut entière dans sa pureté et son amour de Dieu ! Alors que les grandes familles ne donnent pas toujours l’exemple de la vertu, sainte Marie-Madeleine fut, elle, un extraordinaire ornement de la noble famille des Pazzi. Elle naquit à Florence le 2 avril 1566, et dés sa jeunesse prit le chemin d’une vie sainte et prononça le vœu de chasteté à l’âge de 10 ans. Entrant au Carmel, qui l’attirait pour son intimité avec Dieu, elle prit le nom de Marie-Madeleine. Sa vie fut d’une mortification extrême (Elle jeûna tous les jours pendant 5 ans !) et d’une grande pureté. Le Seigneur lui donna des grandes faveurs mystiques et des extases qu’elle raconta dans ses livres, qui firent beaucoup de bien, particulièrement aux prêtres. Elle connut aussi de violentes épreuves et tentations qui la faisait porter le salut de ses frères et le renouvellement de l’Eglise ce qu’elle souhaitait de tout son cœur. Elle mourut de phtisie à Florence le 25 mai 1607, son corps est demeuré incorrompu.

Une jeune fille toute pure, comme sainte Marie-Madeleine de Pazzi, remplie de l’amour de Dieu, et qui semble n’avoir jamais péché, est un spectacle magnifique de beauté. Mais cela pourrait aussi nous écraser, nous qui avons tant de mal à prier, et qui devons lutter pour obtenir les vertus ! Mais quand on voit cette sainte pleine de charité pour ses frères pécheurs (Venez aimer l’amour !) et qui demande même au Seigneur de porter toutes les souffrances pour eux, alors elle nous devient immédiatement tellement sympathique et même mystérieusement proche… Que cette sœur céleste continue à nous protéger ici-bas !

Pratique : Offrir nos peines du jour pour tous nos frères et pour l’Eglise.

Jeudi 28 mai : Saint Augustin de Cantorbery

Priez le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson ! Tiré de l’Evangile du jour.

Nous fêtons aujourd’hui rien moins qu’un apôtre de l’Angleterre ! Cette île était chrétienne depuis quelques siècles déjà, mais l’arrivée des Saxons envahisseurs au 5° et 6° siècles avait fait retomber l’île dans le paganisme. Voici alors que le puissant roi Ethelbert épousa Berthe, princesse chrétienne et petite fille de Clovis, laquelle exigea que soit respectée sa foi. Voyant son influence sur le roi, en 596 le pape saint Grégoire le grand envoya Augustin, prieur du monastère bénédictin de saint André à Rome, avec 40 moines de sa communauté pour convertir le pays. Bien reçu par Ethelbert, Augustin établit son monastère à Cantorbery, qui deviendra plus tard son siège épiscopal. La vie d’Augustin et de ses moines est rayonnante et touche de nombreux saxons, de nombreux miracles se produisent, et la mission connaît un incroyable succès avec le baptême du roi et de près de 10.000 de ses sujets. Nommé primat d’Angleterre par Saint Grégoire, Augustin organisa alors en profondeur toute l’Eglise d’Angleterre. Il meurt en 605 et fut enterré dan son monastère de Cantorbery.

Quelle image que celle là ! Une reine fièrement chrétienne. Un Pontife plein de foi qui envoie une délégation pour convertir tout un pays. Et une troupe de 40 moines dirigée par saint Augustin débarque sur l’île et se rend en procession en priant pour annoncer l’Evangile. Et tout le monde se convertit ! C’était à l’époque où les cœurs étaient pleins de foi et l’on vivait de l’esprit missionnaire ! Pourquoi cet esprit ne pourrait pas renaître de nos jours ?

Pratique : Demander au Saint-Esprit l’esprit missionnaire

Mercredi 27 mai : Saint Bède le vénérable

Les larmes accompagnaient ses explications… tiré du bréviaire de sa fête.

Bède naquit à Jarrow dans le Northumberland (région d’Angleterre proche de l’écosse) vers la fin du VII° siècle, peu après la conversion de l’Angleterre à la foi catholique. A l’âge de 7 ans il entra au monastère bénédictin tout proche qu’il ne quittera plus. Par un travail assidu, il développa une immense science de la Bible et des Pères de l’Eglise qui impressionna son temps. Saint Boniface l’appelait la lumière de l’Eglise et, de son vivant, on lisait ses écrits publiquement dans les églises, en l’appelant Bède le Vénérable, tire qui lui est resté depuis. A cette science il joignait une vie pure et un grand amour des fidèles pour lesquels il ne cessa d’enseigner jusqu’à ses derniers instants. Il mourut en entonnant le Gloria Patri, le jour de l’Ascension 26 mai 735, et peu après une odeur suave sortait de son tombeau ! Le Pape Léon XIII le déclara docteur de l’Eglise.

Les larmes accompagnaient ses explications… Le bréviaire s’émerveille que l’immense science de Bède le vénérable, ne le poussa pas à l’orgueil, mais à mieux connaître les merveilles de Dieu et à les transmettre aux autres. Bède le Vénérable ancra l’Angleterre dans la foi pour de longs siècles… Qu’il serait souhaitable que les catholique d’aujourd’hui aient ce grand désir ce connaître Dieu et leur religion ! Et comme on aimerait aussi revoir l’immense souci de transmettre cette foi aux jeunes générations ! C’est la clef de tout renouveau, hier comme aujourd’hui !

Pratique : Avoir un livre chrétien en cours de lecture.

Mardi 26 mai : Saint Philippe Néri

Approchez-vous de lui, et vous serez éclairés : et vos visages ne seront pas couverts de confusion. Tiré de la Messe de saint Philippe Néri.

Un saint joyeux dont le cœur brulait de l’amour de Dieu, et qui bouleversa tout Rome  !

Philippe Néri naquit à Florence le 21 juillet 1515. Très pieux dés son enfance, il quitta son pays natal pour se rendre à Rome pour servir le Seigneur. Il y passera toute sa vie, menant une vie sainte, remplie de pénitence et de prières. Devenu prêtre par obéissance, son rayonnement, dans la Rome corrompue de l’époque, est vraiment extraordinaire. Il aime les réunions intimes où l’on écoute de la musique et où on parle de l’amour de Dieu. Il pousse tout le monde à recevoir le catéchisme et à pratiquer les sacrements… Toujours joyeux et plein d’humour, saint Philippe Néri entraine tout le monde à aimer Dieu, depuis les gamins des rues jusqu’aux grands de l’Eglise et jusqu’au pape ! On lui donnera le beau surnom de second apôtre de Rome après saint Pierre ! Son amour de Dieu fut si fort qu’il reçut comme grâce mystique que deux de ses côtes se soulevèrent sous la force de l’amour de Dieu qui l’habitait ! Saint Philippe refusa obstinément toute sa vie les dignités qu’on lui offrait. Notre saint établira l’habitude de faire le pèlerinage aux 7 basiliques romaines et fondera la communauté de l’oratoire, toujours existante de nos jours. Il mourra à Rome le 26 mai 1595 et sera canonisé le 12 mars 1562.

Voulez vous quelques unes de ses paroles, typiques de sa joie de vivre et de son entrain ? En voici, de grande valeur spirituelle ! Il faut mieux obéir au sacristain et au portier lorsqu’ils vous appellent, que d’être enfermé dans sa chambre à faire l’oraison… Ce n’est pas le moment de dormir, car le Paradis n’est pas fait pour les fainéants ! Si vous tenez à tout prix à tomber dans l’exagération, exagérez en vous montrant particulièrement doux, patient, humble et aimable, alors tout ira bien !

Pratique : En l’honneur du saint, veillons à garder notre bonne humeur aujourd’hui.

Lundi 25 mai : Saint Grégoire VII

Dieu, qui êtes la force de ceux qui espèrent en vous, et qui avez donné au bienheureux Grégoire, votre Confesseur et Pontife, la vertu de force et de constance, accordez-nous, à son exemple et grâce à son intercession, de surmonter avec courage toutes les adversités. Oraison de la Messe du jour.

Grégoire VII marqua l’histoire par sa force et son courage admirables. Hildebrand naquit en Toscane au XI° siècle. Souffrant des désordres de l’Eglise de son temps, la simonie (ce qui veut dire acheter les charges ecclésiastiques) et l’intrusion du pouvoir civil dans les affaires de l’Eglise, il entra comme moine dans la fervente et célèbre abbaye de Cluny. Bientôt élu Père abbé de l’abbaye bénédictine à Rome, puis créé cardinal et conseiller de saint Léon IX, il s’acquitta fidèlement des missions délicates qu’on lui donnait. Elu enfin comme pape sous le nom de Grégoire, il se bâtit énergiquement contre les abus et les puissants de l’époque pour défendre la liberté de l’église et l’autorité du Pape. Cela lui valut de nombreuses persécutions sanglantes, dont l’attaque armée de l’empereur germanique Henri qui voulait mettre à sa place un antipape et le força à quitter Rome ! C’est de lui que date l’expression aller à Canossa, ce que dut humblement faire l’empereur Henri, persécuteur de l’Eglise, pour obtenir le pardon de Grégoire VII. Il mourut en exil à Salerne le 25 mai 1085 en prononçant ces paroles: J’ai aimé la justice et haï l’iniquité, voilà pourquoi je meurs en exil !

Un chef fort et courageux, tel est le cadeau magnifique que le Seigneur accorde parfois à son Eglise ! Et c’est toujours pour elle l’occasion d’un renouveau profond. Trouverez vous que j’exagère à penser que nous manquons cruellement de chefs de nos jours, dans toute la société ? Où sont les courageux, ceux qui s’engagent, ceux qui sont capable de grandes choses en sacrifiant leur tranquillité personnelle ? Une telle force ne s’obtient pas en une seconde, mais c’est le fruit d’années de combat et de fidélité dans les petites choses. Que chacun s’y mette !

Pratique: Veiller à faire notre devoir du jour le plus parfaitement possible.