Samedi 30 mai : Vigile de la Pentecôte

Faites, nous vous en supplions, Dieu tout-puissant : que la splendeur de votre clarté brille sur nous ; et que l’éclat de votre lumière confirme, par l’illumination de l’Esprit-Saint, les cœurs de ceux que votre grâce a fait renaître. Tiré de la liturgie de la Messe du jour.

Quelques explications liturgiques sont nécessaire pour comprendre la cérémonie du jour. L’antique liturgie romaine veillait, la nuit précédent la Pentecôte, et célébrait une longue vigile comme celle de Pâques. On y baptisait et confirmait aussi les catéchumènes, tout comme on le faisait à Pâques. Avec les temps, cette vigile fut avancée à l’après-midi du samedi, puis, avec la réforme de Pie XII fut supprimée, ne nous laissant que la Messe à célébrer avec les ornements de couleur rouge ! Les textes de la Messe évoquent donc naturellement le renouvellement que l’Esprit-Saint accomplit en nous, tant au baptême qu’à la confirmation.

C’est l’occasion, pour nous qui voulons vivre de la liturgie, de nous souvenir de notre baptême et de notre confirmation. En ces moments là, même si nous n’avons rien ressenti, le Saint-Esprit à bouleversé nos âmes et les a marqué pour toujours de l’amour de Dieu. Cela vaut bien un anniversaire, vous ne trouvez pas ?

N’oublions pas aussi, en cette vigile, de nous préparer à la Pentecôte, moment particulier de la venue du Saint-Esprit dans notre monde. En ce jour où l’Esprit-Saint se répand sur toute la terre, prions plus profondément pour tous nos frères humains qui ne connaissent pas l’Evangile de Vie ! Que l’Esprit-Saint les éclaire ! Que la splendeur de votre clarté brille sur nous !

Pratique: se confesser pour cette grande fête

Vendredi 29 mai : Sainte Marie-Madeleine de Pazzi

Venez aimer l’amour ! Parole habituelle de sainte Marie Madeleine de Pazzi pour ses sœurs.

Voilà une sainte bien attachante, qui fut entière dans sa pureté et son amour de Dieu ! Alors que les grandes familles ne donnent pas toujours l’exemple de la vertu, sainte Marie-Madeleine fut, elle, un extraordinaire ornement de la noble famille des Pazzi. Elle naquit à Florence le 2 avril 1566, et dés sa jeunesse prit le chemin d’une vie sainte et prononça le vœu de chasteté à l’âge de 10 ans. Entrant au Carmel, qui l’attirait pour son intimité avec Dieu, elle prit le nom de Marie-Madeleine. Sa vie fut d’une mortification extrême (Elle jeûna tous les jours pendant 5 ans !) et d’une grande pureté. Le Seigneur lui donna des grandes faveurs mystiques et des extases qu’elle raconta dans ses livres, qui firent beaucoup de bien, particulièrement aux prêtres. Elle connut aussi de violentes épreuves et tentations qui la faisait porter le salut de ses frères et le renouvellement de l’Eglise ce qu’elle souhaitait de tout son cœur. Elle mourut de phtisie à Florence le 25 mai 1607, son corps est demeuré incorrompu.

Une jeune fille toute pure, comme sainte Marie-Madeleine de Pazzi, remplie de l’amour de Dieu, et qui semble n’avoir jamais péché, est un spectacle magnifique de beauté. Mais cela pourrait aussi nous écraser, nous qui avons tant de mal à prier, et qui devons lutter pour obtenir les vertus ! Mais quand on voit cette sainte pleine de charité pour ses frères pécheurs (Venez aimer l’amour !) et qui demande même au Seigneur de porter toutes les souffrances pour eux, alors elle nous devient immédiatement tellement sympathique et même mystérieusement proche… Que cette sœur céleste continue à nous protéger ici-bas !

Pratique : Offrir nos peines du jour pour tous nos frères et pour l’Eglise.

Jeudi 28 mai : Saint Augustin de Cantorbery

Priez le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson ! Tiré de l’Evangile du jour.

Nous fêtons aujourd’hui rien moins qu’un apôtre de l’Angleterre ! Cette île était chrétienne depuis quelques siècles déjà, mais l’arrivée des Saxons envahisseurs au 5° et 6° siècles avait fait retomber l’île dans le paganisme. Voici alors que le puissant roi Ethelbert épousa Berthe, princesse chrétienne et petite fille de Clovis, laquelle exigea que soit respectée sa foi. Voyant son influence sur le roi, en 596 le pape saint Grégoire le grand envoya Augustin, prieur du monastère bénédictin de saint André à Rome, avec 40 moines de sa communauté pour convertir le pays. Bien reçu par Ethelbert, Augustin établit son monastère à Cantorbery, qui deviendra plus tard son siège épiscopal. La vie d’Augustin et de ses moines est rayonnante et touche de nombreux saxons, de nombreux miracles se produisent, et la mission connaît un incroyable succès avec le baptême du roi et de près de 10.000 de ses sujets. Nommé primat d’Angleterre par Saint Grégoire, Augustin organisa alors en profondeur toute l’Eglise d’Angleterre. Il meurt en 605 et fut enterré dan son monastère de Cantorbery.

Quelle image que celle là ! Une reine fièrement chrétienne. Un Pontife plein de foi qui envoie une délégation pour convertir tout un pays. Et une troupe de 40 moines dirigée par saint Augustin débarque sur l’île et se rend en procession en priant pour annoncer l’Evangile. Et tout le monde se convertit ! C’était à l’époque où les cœurs étaient pleins de foi et l’on vivait de l’esprit missionnaire ! Pourquoi cet esprit ne pourrait pas renaître de nos jours ?

Pratique : Demander au Saint-Esprit l’esprit missionnaire

Mercredi 27 mai : Saint Bède le vénérable

Les larmes accompagnaient ses explications… tiré du bréviaire de sa fête.

Bède naquit à Jarrow dans le Northumberland (région d’Angleterre proche de l’écosse) vers la fin du VII° siècle, peu après la conversion de l’Angleterre à la foi catholique. A l’âge de 7 ans il entra au monastère bénédictin tout proche qu’il ne quittera plus. Par un travail assidu, il développa une immense science de la Bible et des Pères de l’Eglise qui impressionna son temps. Saint Boniface l’appelait la lumière de l’Eglise et, de son vivant, on lisait ses écrits publiquement dans les églises, en l’appelant Bède le Vénérable, tire qui lui est resté depuis. A cette science il joignait une vie pure et un grand amour des fidèles pour lesquels il ne cessa d’enseigner jusqu’à ses derniers instants. Il mourut en entonnant le Gloria Patri, le jour de l’Ascension 26 mai 735, et peu après une odeur suave sortait de son tombeau ! Le Pape Léon XIII le déclara docteur de l’Eglise.

Les larmes accompagnaient ses explications… Le bréviaire s’émerveille que l’immense science de Bède le vénérable, ne le poussa pas à l’orgueil, mais à mieux connaître les merveilles de Dieu et à les transmettre aux autres. Bède le Vénérable ancra l’Angleterre dans la foi pour de longs siècles… Qu’il serait souhaitable que les catholique d’aujourd’hui aient ce grand désir ce connaître Dieu et leur religion ! Et comme on aimerait aussi revoir l’immense souci de transmettre cette foi aux jeunes générations ! C’est la clef de tout renouveau, hier comme aujourd’hui !

Pratique : Avoir un livre chrétien en cours de lecture.

Mardi 26 mai : Saint Philippe Néri

Approchez-vous de lui, et vous serez éclairés : et vos visages ne seront pas couverts de confusion. Tiré de la Messe de saint Philippe Néri.

Un saint joyeux dont le cœur brulait de l’amour de Dieu, et qui bouleversa tout Rome  !

Philippe Néri naquit à Florence le 21 juillet 1515. Très pieux dés son enfance, il quitta son pays natal pour se rendre à Rome pour servir le Seigneur. Il y passera toute sa vie, menant une vie sainte, remplie de pénitence et de prières. Devenu prêtre par obéissance, son rayonnement, dans la Rome corrompue de l’époque, est vraiment extraordinaire. Il aime les réunions intimes où l’on écoute de la musique et où on parle de l’amour de Dieu. Il pousse tout le monde à recevoir le catéchisme et à pratiquer les sacrements… Toujours joyeux et plein d’humour, saint Philippe Néri entraine tout le monde à aimer Dieu, depuis les gamins des rues jusqu’aux grands de l’Eglise et jusqu’au pape ! On lui donnera le beau surnom de second apôtre de Rome après saint Pierre ! Son amour de Dieu fut si fort qu’il reçut comme grâce mystique que deux de ses côtes se soulevèrent sous la force de l’amour de Dieu qui l’habitait ! Saint Philippe refusa obstinément toute sa vie les dignités qu’on lui offrait. Notre saint établira l’habitude de faire le pèlerinage aux 7 basiliques romaines et fondera la communauté de l’oratoire, toujours existante de nos jours. Il mourra à Rome le 26 mai 1595 et sera canonisé le 12 mars 1562.

Voulez vous quelques unes de ses paroles, typiques de sa joie de vivre et de son entrain ? En voici, de grande valeur spirituelle ! Il faut mieux obéir au sacristain et au portier lorsqu’ils vous appellent, que d’être enfermé dans sa chambre à faire l’oraison… Ce n’est pas le moment de dormir, car le Paradis n’est pas fait pour les fainéants ! Si vous tenez à tout prix à tomber dans l’exagération, exagérez en vous montrant particulièrement doux, patient, humble et aimable, alors tout ira bien !

Pratique : En l’honneur du saint, veillons à garder notre bonne humeur aujourd’hui.

Lundi 25 mai : Saint Grégoire VII

Dieu, qui êtes la force de ceux qui espèrent en vous, et qui avez donné au bienheureux Grégoire, votre Confesseur et Pontife, la vertu de force et de constance, accordez-nous, à son exemple et grâce à son intercession, de surmonter avec courage toutes les adversités. Oraison de la Messe du jour.

Grégoire VII marqua l’histoire par sa force et son courage admirables. Hildebrand naquit en Toscane au XI° siècle. Souffrant des désordres de l’Eglise de son temps, la simonie (ce qui veut dire acheter les charges ecclésiastiques) et l’intrusion du pouvoir civil dans les affaires de l’Eglise, il entra comme moine dans la fervente et célèbre abbaye de Cluny. Bientôt élu Père abbé de l’abbaye bénédictine à Rome, puis créé cardinal et conseiller de saint Léon IX, il s’acquitta fidèlement des missions délicates qu’on lui donnait. Elu enfin comme pape sous le nom de Grégoire, il se bâtit énergiquement contre les abus et les puissants de l’époque pour défendre la liberté de l’église et l’autorité du Pape. Cela lui valut de nombreuses persécutions sanglantes, dont l’attaque armée de l’empereur germanique Henri qui voulait mettre à sa place un antipape et le força à quitter Rome ! C’est de lui que date l’expression aller à Canossa, ce que dut humblement faire l’empereur Henri, persécuteur de l’Eglise, pour obtenir le pardon de Grégoire VII. Il mourut en exil à Salerne le 25 mai 1085 en prononçant ces paroles: J’ai aimé la justice et haï l’iniquité, voilà pourquoi je meurs en exil !

Un chef fort et courageux, tel est le cadeau magnifique que le Seigneur accorde parfois à son Eglise ! Et c’est toujours pour elle l’occasion d’un renouveau profond. Trouverez vous que j’exagère à penser que nous manquons cruellement de chefs de nos jours, dans toute la société ? Où sont les courageux, ceux qui s’engagent, ceux qui sont capable de grandes choses en sacrifiant leur tranquillité personnelle ? Une telle force ne s’obtient pas en une seconde, mais c’est le fruit d’années de combat et de fidélité dans les petites choses. Que chacun s’y mette !

Pratique: Veiller à faire notre devoir du jour le plus parfaitement possible.

Dimanche 24 mai : Dimanche après l’Ascension

…le Paraclet que Je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité… Tiré de l’Evangile du jour.

Ce dimanche après l’Ascension était appelé au Moyen-âge le dimanche des roses. En effet, c’était l’époque des premières roses, et existait alors la coutume d’en répandre dans les églises, comme hommage au Seigneur. A Rome, en ce jour, on jetait des pétales de roses depuis la coupole du Panthéon, pendant que le Pape prêchait et  annonçait la venue du Saint-Esprit !

Dans les matines du jour, saint Augustin nous donne ce conseil : Que nos pensées soient là où il (Jésus) est, et ici-bas ce sera le repos. Quel fin psychologue, doublé d’un grand saint ! Il avait remarqué une loi humaine toute simple. Quand on pense aux choses matérielles, on se rabaisse, cela nous alourdit et nous tourne vers cette terre et la tristesse. Mais quand on pense aux chose du Ciel, alors la joie nous remplit immédiatement ! Pensons donc à ces si beaux mystères du Ciel !  Pensons à Jésus trônant dans le paradis. Pensons à notre arrivée à nous dans ce paradis. Pensons aux anges et les saints qui nous accueillerons avec  des cris de joie, nous l’espérons, parceque nous aurons essayé d’être fidèles. Pensons à la vue, si belle de la sainte Vierge Marie. Pensons à tout ce monde lumineux, rempli de joie ! Tout cela fait tant de bien… Pensons aussi à l’Esprit-Saint qui va bientôt descendre dans les âmes qui Lui seront ouvertes. Comment il va répandre l’amour, le don de soi, l’esprit de prière… Comment ne pas désirer ce Paraclet, ce « consolateur » si bienfaisant ? Profitons bien des quelques jours qui nous séparent de la Pentecôte pour prier plus intensément…

Pratique: Prions plus fortement cette semaine en demandant le Saint-Esprit

Samedi 23 mai : De la férie. En certains lieux, Marie, Reine des apôtres

Ils persévéraient dans la prière avec des femmes et Marie, la mère de Jésus…

Toute l’Eglise va partir de là ! Quelques personnes sont rassemblées, elles prient intensément et surtout au milieu d’eux se trouve la plus sainte personne de cette terre, la plus pure, la sainte Vierge Marie dont le cœur est grand comme le monde. Bientôt le Saint-Esprit va descendre et embraser les apôtres de son feu, bientôt ils vont parcourir toute la terre pour répandre l’Evangile de vie, bientôt les nations vont se convertir et former une chrétienté vivante et joyeuse…

Tout part de là ! Dans l’Eglise, tout part d’abord de la prière et de l’ouverture personnelle à la puissance de Dieu, ne l’oublions jamais ! Tout part aussi de la sainte Vierge Marie de son amour si pur qui a tout pouvoir sur Dieu.  Cette leçon peut se lire tout au long de l’histoire de l’Eglise. A chaque fois que les chrétiens croiront en la force de la prière, chaque fois qu’ils prieront Marie avec un cœur d’enfant, mystérieusement la parole des apôtres touchera les cœurs, les âmes les plus opposées s’ouvriront à Dieu, et le Saint-Esprit manifestera sa puissance. Cisterciens du 11° siècle, Dominicains, franciscains et Carmes du 13° siècle, Jésuites de la contre réforme au 15° siècle, communautés du 19° siècle, manifesteront tous un tendre amour de Marie et l’attachement à la prière. Ce seront les époques les plus bénies et les plus joyeuses de ce monde ! Retenons la leçon pour nous même et pour notre temps !

Pratique : Une prière à Marie, de notre choix. Et pour se mettre à sa disposition !

Vendredi 22 mai : De la férie

Dieu est monté au milieu des cris de joie, et le Seigneur au son de la trompette. Tiré de la liturgie du jour.

Comme nous le disions hier, la liturgie acclame Jésus au jour de son Ascension. Les cris de joie et le son de la trompette ne se sont pas produits quand Jésus est monté au Ciel, mais ils doivent se produire tout au long de l’histoire de l’Eglise quand les chrétiens rendent gloire à leur maître qui monte au Ciel !

La gloire, comme le remarque finement saint Thomas d’Aquin, se trouve dans celui qui honore. Un champion de tennis qui vient de gagner un trophée est acclamé par la foule, c’est là la gloire ! S’il avait gagné en trichant ou devant une foule maigrelette, il n’y aurait pas de gloire… Ainsi quand les chrétiens pensent à la montée de Jésus dans le Ciel, après tout ce qu’Il a fait, ils ont envie de louer de chanter, de remercier ce Seigneur si bon qui a fait si bien toutes choses ! Quelle gloire ! Et nous mêmes, où en est notre propre gloire ? Si un sportif pense à ses trophées, les parents à l’éducation de leurs enfants, un quinquagénaire au bilan de sa vie, un chrétien devrait surtout penser à sa rencontre avec Dieu et son entrée au Paradis. Y aura -t-il motif de louange de la part des anges et tous les saints ? C’est maintenant que s’écrit notre futur triomphe !

Pratique : Méditer quelques instants sur notre arrivée au Ciel…

Jeudi 21 mai : Solennité de l’Ascension de Notre Seigneur Jésus-Christ

sous leurs regards Il fut élevé et une nuée Le déroba à leurs yeux. Tiré de l’Evangile du jour.

C’est tout de même surprenant ! Avez vous noté, dans le récit de l’Evangile la discrétion avec laquelle Jésus quitte cette terre ? sous leurs regards il fut élevé et une nuée le déroba à leurs yeux. Et c’est tout ? Mais où sont les anges triomphants dont parle la liturgie ? Où est le cortège des patriarches ? Où sont les acclamations et les trompettes ? Il n’y a rien ni dans le Ciel ni sur la terre… A Noël les anges chantaient, même à l’Agonie l’ange entourait Notre Seigneur, et à Pâques ils proclamaient la nouvelle aux saintes femmes. Ici ils se contentent d’envoyer les apôtres au boulot ! Circulez, il n’y a rien à voir ? Et les apôtres s’en reviennent plein de joie cependant…

Il me semble qu’on comprend mieux cette fête, en voyant l’exemple de nos frères humains qui ont eu une apparition du Ciel. Que faisait Bernadette après avoir vu la belle jeune fille dans la grotte de Lourdes ? Se roulait-elle par terre de dépit de son départ ? Courrait-elle dans toute la ville pour raconter ce qu’elle avait vu ? Non, ses yeux encore pleins de lumière, et le cœur rempli de joie, elle se taisait, faisait au mieux son devoir quotidien et retournait fréquemment à la prière où elle se sentait la plus proche de son amie du Ciel…

C’est cela l’Ascension. C’est une fête toute céleste, et intime. Remplie de la présence de Jésus qui règne maintenant auprès de son Père. Et cela nous remplit de joie, parce que notre cœur est fait pour cela. Alors, bien entendu la liturgie chante ce mystère avec les mots de la terre, comme le triomphe d’un empereur romain, et cela nous permet de mieux comprendre la gloire que nous devrions rendre à Jésus. Mais l’essentiel se vivra toujours dans le cœur et la paix et la joie que nous devrions ressentir en ce jour !

Pratique : Un temps de prière silencieuse