Jeudi 6 février : Saint Tite

Celui qui console les humbles, Dieu, nous a consolés par l’arrivée de Tite. Tiré de l’épitre de saint Paul aux Corinthiens.

Saint Tite, païen de naissance, fut disciple et compagnon aimé de saint Paul qui lui écrivit l’une de ses épîtres. Souvent chargé des missions difficiles, notamment pour apaiser les tensions, il devait être un bon diplomate. Saint Paul le fit évêque en Crête. A la différence de beaucoup de saints de l’époque des apôtres, il ne mourra pas martyr, mais de mort naturelle à l’âge vénérable de 94 ans ! La basilique, construite en son honneur en Crête, remonte au moins au 6° siècle.

En lisant les lettres de saint Paul, on est surpris par son affectivité. Dieu nous a consolés par l’arrivée de Tite… Visiblement l’amitié comptait pour lui ! Et cette amitié l’aida puissamment à se donner au travail d’apôtre du Seigneur…

Dans le fond, je crois que c’est la même chose pour tout le monde. Les vrais amis sont précieux et ils vous font donner le meilleur de vous-même. Tout comme saint Paul et saint Tite, veillons sur nos amis, prenons du temps pour eux, et surtout ces belles amitiés basées sur la poursuite du Royaume de Dieu !

Pratique : Prions aujourd’hui pour nos amis

Mercredi 5 février : Sainte Agathe

Seigneur Jésus-Christ, mon bon Maître, je vous rends grâces de m’avoir fait surmonter les tourments des bourreaux ; ordonnez, Seigneur, que je parvienne heureusement à votre gloire impérissable. Prière de sainte Agathe au moment de mourir, d’après le bréviaire

Sainte Agathe est une vierge sicilienne qui mourut martyre durant la persécution de Dèce en l’an 254. Avec Cécile, Lucie et Agnès, elle forme le brillant cortège des Vierges que l’Eglise célèbre avec une affection particulière, et son nom est au Canon de la Messe. Le récit de son martyre, très antique, nous a conservé le souvenir de son admirable combat pour rester fidèle au Christ. Agathe, dont le nom signifie « la bonne », était de noble origine et d’une grande beauté. Le gouverneur Quintianus s’éprit d’elle, mais elle repoussa ses avances. Furieux le gouverneur la fit arrêter comme chrétienne, et la fit torturer violement à plusieurs reprises, lui faisant notamment couper les seins. De retour dans sa prison, une apparition de saint Pierre lui rendit l’intégrité de sa chair. Elle fut de nouveau tourmentée le lendemain, mais comme un tremblement de terre s’était produit, le gouverneur la fit ramener dans sa prison où elle mourut en priant. La force de son combat avait tellement marqué les esprits que lors de l’éruption de l’Etna l’année suivante, les païens se précipitèrent pour se mettre sous la protection de son voile !

En voilà un témoignage de grand prix ! Voici une jeune femme d’une grande famille, et sans doute très fortunée, très belle en plus, qui abandonne lucidement tout cela par amour pour le Christ et pour gagner le Ciel ! que je parvienne heureusement à votre gloire impérissable… Comme cet exemple devrait nous faire réfléchir… Qu’y a-t-il de plus important, le ciel éternel ou la vie passagère d’ici-bas ? Nos satisfactions d’un moment, nos rancunes tenaces, notre amour propre, ou bien le sacrifice de soi, la fidélité à la prière, le don de sa vie aux autres ? Avouez qu’il n’est pas si simple de répondre au quotidien… Et que nous avons bien besoin d’exemples de la taille d’Agathe pour avancer sur ce chemin !

Pratique : Faire un sacrifice

Mardi 4 février : Saint André Corsini

Voici le dispensateur fidèle et prudent que le Maître a établi sur ses serviteurs pour leur donner au temps fixé, leur mesure de blé. Antienne de communion de saint André Corsini

Saint André Corsini vécut à Florence au 14° siècle. Avant sa naissance, sa mère eut un songe étonnant : il lui semblait donner le jour à un loup qui courait vers le couvent des Carmes et, arrivé à l’Eglise, se transformait en agneau. Ses parents le consacrèrent à la sainte Vierge Marie et lui donnèrent une éducation pieuse. Il commença cependant à mener une vie légère, mais finit par se convertir, et devint, selon le songe de sa mère, religieux carme, puis évêque de Fiesole. Il fut célèbre par son esprit de pénitence, son amour des pauvres, pour le don qu’il avait reçu du Ciel d’apaiser les discordes, ainsi que pour le retour à Dieu des âmes égarées !

Nous aimons bien les convertis, ces saints qui ont largement péché pendant une bonne partie de leur vie, mais ont eu le courage de changer de vie. Leurs faiblesses passées nous les rendent bien proches, nous qui connaissons le poids du péché. Leur conversion aussi nous plaît et nous remplit d’espérance, car elle nous crie très fort que nous avons la possibilité, nous aussi, de devenir des saints. Prions donc pour nous et pour tous les pécheurs aujourd’hui. Prions la sainte Vierge, salut des pécheurs, prions saint André Corsini, car s’il a eu, sur terre, la grâce de convertir les pécheurs, il doit bien l’avoir gardé là-haut dans le Ciel…

Pratique : Prier pour la jeunesse, si exposée aujourd’hui.

Lundi 3 février : De la férie, commémoraison de saint Blaise

béni soit Dieu… qui nous console dans toutes nos tribulations, afin que nous puissions, nous aussi, par l’encouragement que nous recevons nous-mêmes de Dieu, consoler ceux qui sont pressés par toutes sortes de maux. (Tiré de l’épitre de la Messe de saint Blaise)

Saint Blaise fut évêque de Sébaste, en Arménie. Il mourut martyr le 3 février 316, et comme il délivra, peu de temps avant de mourir, un enfant d’une mauvaise arête qui encombrait sa gorge, il est devenu un saint guérisseur, invoqué contre tous les maux de gorge.

La bénédiction de saint Blaise se donne encore aujourd’hui. Chaque 3 février, on impose sur la gorge de ceux qui le veulent, des cierges spécialement bénis et on prononce la prière prévue par le rituel. Ainsi, on est protégé pour l’année contre tous les maux de gorges. Les fidèles sont généralement friands de ces manifestations de piété.

L’Eglise croit en sa puissance de bénir, et elle répand volontiers sur les fidèles des bénédictions particulières, comme celle de saint Blaise. Elle bénit aussi volontiers les maisons, les objets, les champs… On assiste heureusement aujourd’hui à un renouveau de ces formes de piété, et l’on voit des bénédictions nouvelles et heureuses : bénédiction des cartables pour les écoliers, bénédiction des casques pour les pompiers, bénédiction des voitures ou encore des animaux… Par ses bénédictions, la présence de Dieu arrive jusqu’au quotidien de la vie des hommes.

Pratique : Veiller à avoir chez soi des objets nous portant à la piété.

Dimanche 2 février : Présentation de Jésus au Temple

Il prit l’Enfant-Jésus dans ses bras et bénit Dieu… (Tiré de l’Evangile d’aujourd’hui)

La fête liturgique du 2 février est très ancienne : Attestée depuis le 4ème siècle à Jérusalem, c’est au 7ème siècle qu’elle sera introduite à Rome puis dans tout l’occident. En ce jour, on processionne avec des cierges bénits, symboles du Christ venu nous illuminer. Le nom antique de la fête est Hypapantê, ce qui, en grec, veut dire la rencontre, c’est-à-dire la rencontre entre Jésus et le vieillard Siméon. C’est aussi le thème principal de l’évangile de ce jour et ce sera celui de notre mot spirituel aujourd’hui…

Dans toutes les familles c’est émouvant quand on prend pour la première fois un nouveau-né dans ses bras. C’est émouvant pour le papa, pour la maman, pour les grands parents. Cela signifie qu’on accepte l’enfant dans la famille, qu’on l’aimera et qu’on le protègera. C’est ce même geste que reproduit Siméon dès qu’il voit l’Enfant Jésus dans le temple ! Depuis des années, il attendait cette rencontre et son âme est profondément émue par la merveille venue du Ciel, le Sauveur venu éclairer tous les hommes, Il prit l’Enfant-Jésus dans ses bras et bénit Dieu…

Et nous, allons nous prendre l’Enfant Jésus dans nos bras ? Voulons nous être de sa famille, de ses disciples ? Voulons nous qu’Il éclaire nos vies ? A chacun d’entre nous de répondre à cet enfant dans le secret de nos âmes… Le 2 février est aussi un anniversaire pour tant de prêtres : celui de la prise de soutane. C’était il y a 29 ans déjà pour votre serviteur… Qui a eu la joie de voir son neveu et filleul suivre la même voie des années plus tard ! Je le recommande à votre prière… Que le Seigneur et sa douce mère protègent ses prêtres, et garde dans la ferveur ceux qui ont, un jour, offert leur vie à la suite du Seigneur !

Pratique : Nous prierons spécialement aujourd’hui pour les prêtres et ceux qui prendront la soutane en ce jour.

Samedi 1er février : Saint Ignace d’Antioche

Je suis le froment du Christ : Puissé-je être broyé sous les dents des bêtes féroces pour devenir un pain blanc. Antienne de communion de la Messe, tirée des paroles mêmes de saint Ignace

Tout comme saint Polycarpe, saint Ignace est une immense figure des ces évêques des temps apostoliques. Il fut le deuxième évêque d’Antioche après saint Pierre, de l’an 69 à l’an 107. Arrêté au cours d’une persécution, il fut condamné à être livré aux bêtes féroces dans un cirque à Rome. Au cours de ce voyage vers Rome, il écrivit une magnifique épître (lettre) aux Romains, car il avait appris que certains tentaient de le faire échapper à son martyre. Il leur demande de n’en rien faire, car il désire donner sa vie pour Jésus-Christ.

Ce passage de cette lettre, qui montre bien la profondeur de son âme et de son amour pour Jésus-Christ, est célèbre : Puissé-je jouir des bêtes qui me sont préparées. Je souhaite qu’elles soient promptes pour moi. Et je les flatterai, pour qu’elles me dévorent promptement, non comme certains dont elles ont eu peur, et qu’elles n’ont pas touchés. Et, si par mauvaise volonté elles refusent, moi, je les forcerai. Pardonnez-moi ; ce qu’il me faut, je le sais, moi. C’est maintenant que je commence à être un disciple. … C’est bien vivant que je vous écris, désirant de mourir. Mon désir terrestre a été crucifié, et il n’y a plus en moi de feu pour aimer la matière, mais en moi une « eau vive » qui murmure et qui dit au-dedans de moi :  » Viens vers le Père « .

On aimerait en savoir un peu plus sur ce que le saint évêque entendait au fond de lui… Viens vers le Père ! Le Ciel n’est-il pas en vérité notre vraie maison ? Celle où nous espérons aller un jour ? Puissions nous ressentir, nous aussi, au cours de notre vie, cette envie de rejoindre un jour le Seigneur dans le lieu du bonheur sans fin…

Pratique : N’oublions pas de demander au Seigneur d’aller un jour au ciel.

Vendredi 31 janvier: Saint Jean Bosco

Lorsqu’on reçoit en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi-même que l’on reçoit… Parole du Seigneur tirée de l’Evangile de la Messe de Dom Bosco

Jean Bosco (1815-1888) est né dans le Piémont italien, dans ce 19° siècle parcouru d’un important renouveau de l’esprit chrétien, mais aussi de grandes misères sociales. Il est universellement connu comme un patron et un apôtre de la jeunesse. Tout enfant, un songe – qui annonçait sa mission – le marquera profondément. Il voyait une multitude d’enfants qui se battaient et blasphémaient, et, juste après, la sainte Vierge lui conseillant d’employer la douceur pour gagner leur amitié et les amener à Dieu. Qu’est-ce que ce songe pouvait bien prédire ? Jean passera de grands obstacles pour devenir prêtre, et voilà qu’un jour où il se préparait à dire la Messe, un jeune orphelin de 16 ans s’était introduit par curiosité dans la sacristie. Le sacristain tente d’expulser par la force le supposé chapardeur. Mais Jean l’arrête et demande à Barthélémy Garelli : sais-tu faire le signe de la Croix ? L’enfant, le visage fermé fait non de la tête. Mais sais-tu au moins siffler ? L’enfant sourit et regarde don Bosco avec complicité, et fait oui de la tête. Viens me voir à la fin de la Messe, je te ferai le catéchisme ! Le lendemain Barthélémy arrive avec ses amis et bientôt, c’est tout une troupe qui se presse là. Dieu a indiqué sa volonté, une œuvre de jeunesse est lancée ! Jean fondera bientôt un patronage pour enfants puis deux congrégations, une d’hommes, les Salésiens, l’autre de femmes, les Auxiliatrices de Marie-Immaculée, pour se dévouer à la sanctification des enfants. Saint Jean Bosco est une figure emblématique du souci de l’Eglise pour l’éducation de la jeunesse. Sa méthode d’éducation préventive plutôt que punitive, et recommandant une grande proximité auprès des enfants, fera date pour tous les éducateurs.

L’éducation est en crise. Qui oserait dire le contraire ? N’avons nous pas tous vu des enfants irrespectueux envers leurs parents ? Des parents débordés par leur responsabilité ? Et si peu d’enfants dans nos sociétés vieillissantes ? Loin de moi de condamner quiconque ! C’est évident que l’éducation d’enfants est particulièrement difficiles dans des sociétés sans repères et où il est interdit d’interdire… Reste que l’avenir est là et nulle part ailleurs ! Merci à saint Jean bosco de nous inviter tous, à notre place, à veiller à l’éducation de la génération future. Veillons tout particulièrement au catéchisme, quelle merveille si tous les enfants pouvaient en bénéficier ! Ne craignez pas de vous y dévouer : Lorsqu’on reçoit en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi-même que l’on reçoit…

Pratique : Prions pour les enfants souvent malmenés dans nos sociétés.

Jeudi 30 janvier : Sainte Martine

Vous avez aimé la justice et haï l’iniquité. C’est pourquoi Dieu, votre Dieu, vous a ointe d’une huile d’allégresse d’une manière plus excellente que toutes vos compagnes. Trait de la Messe de sainte Martine.

Martine était une vierge romaine de noble origine puisqu’elle était fille d’un consul. Ayant perdu ses parents très jeune, elle distribua ses grands biens aux pauvres, préférant le trésor du ciel à celui de la terre. Elle fut arrêtée et on lui demanda d’adorer des idoles ce qu’elle refusa d’accepter avec horreur. Longuement torturée, elle eut finalement la tête tranchée sous l’empereur Alexandre Sévère le 1er janvier 226. Son corps bienheureux fut retrouvé quelques 1400 ans plus tard sous le pontificat du Pape Urbain VIII et placé en grande pompe dans l’Eglise qui lui est dédiée à Rome sur le Forum.

Il y a plusieurs exemples dans l’histoire où un saint ancien ressurgit bien plus tard que son époque, et son témoignage frappe à nouveau les chrétiens. C’est fut le cas de sainte Martine. Et à vrai dire son témoignage porte encore aujourd’hui ! Voilà une jeune fille très riche et de grande famille, qui donne tous ses biens aux pauvres et donne sa vie en fidélité au Christ. Quelle leçon pour notre époque si matérialiste qui semble si étrangère à la foi ! Et pourtant chaque homme est fait pour l’infini, et sait que la vie de la terre n’est que passagère… Verra-t-on un jour la réalisation de la prophétie du saint Curé d’Ars ? Viendra un jour où les hommes seront tellement déçus des hommes qu’ils se tourneront vers Dieu…

Pratique : Veillons aujourd’hui à soulager une souffrance ou aider un pauvre.

Mercredi 29 janvier : Saint François de Sales

On prend plus de mouches avec une cuillerée de miel, qu’avec cent tonneaux de vinaigre… Saint François de Sales

Saint François de Sales est un immense saint de l’histoire catholique qui a eu une postérité spirituelle nombreuse jusqu’à nos jours. François Bonaventure de Boisy naquit en 1567 dans une famille noble au château de Sales près de Thorens en Haute-Savoie.

Après de brillantes études à Paris puis Padoue, son père destine cet ainé de famille au poste prestigieux de sénateur de Savoie. Mais il s’y refuse, affronte paisiblement la colère de son père, pour devenir simple prêtre. Mgr Granier, l’évêque de Genève en exil (du fait de la domination protestante sur la ville), lui confie l’évangélisation du Chablais, gagné au calvinisme. Il s’y dévoue sans compter, au milieu de mille dangers, renouvelant les méthodes pastorales (distribution de tracts, conférences contradictoires, etc.), avec un énorme succès, puisqu’il ramena le pays entier à la foi catholique ! En 1597, il est nommé coadjuteur de son évêque auquel il succéda en 1602. Pendant 20 ans il se dépensera sans compter, dans le souci de son peuple, écrivant des livres spirituels dont la très fameuse introduction à la vie dévote,et fondant l’ordre des religieuses de la Visitation avec sainte Jeanne de Chantal. Sa douceur était proverbiale et sa réputation était immense. Quand il mourut le 28 décembre 1622, ce fut un deuil national.

Saint François de Sales vivait à la même époque que saint Vincent de Paul. Après l’avoir rencontré à Paris, et séduit par sa bonté exquise, saint Vincent de Paul écrira : Que Dieu doit être bon puisque déjà est si bon Mgr de Genève ! Quelle magnifique éloge ! Nous savons bien que la bonté touche le cœur des hommes… Nous savons qu’un chrétien ou un prêtre rempli de bonté conduit facilement son entourage à croire à Dieu et à L’aimer. Nous savons aussi trop bien le mal qu’ont pu faire nos colères, nos rancunes, nos jugement rapides et implacables, nos égoïsmes… Alors, allons nous changer? Pas si sûr… Sauf peut-être si nous le demandons à saint François de Sales avec humilité !

Pratique : Nous garderons aujourd’hui la douceur dans nos cœurs et nos paroles.

Mardi 28 janvier : Saint Pierre Nolasque

Le Seigneur a envoyé la Rédemption à son peuple (Psaume 110)

Saint Pierre Nolasque vécut principalement au XIII° siècle. Né en France, il passa la majeure partie de sa vie en Espagne. Suite à une vision de la Vierge Marie, il fonda l’ordre de Notre Dame de la Merci pour le rachat des captifs. A cette époque, en effet, les musulmans razziaient fréquemment les pays chrétiens et faisaient beaucoup d’esclaves… Dans l’ordre fondé par Pierre Nolasque, on faisait un quatrième vœu étonnant : S’il arrivait aux religieux de manquer de l’argent nécessaire pour racheter un esclave, ils devaient s’offrir comme captifs à la place de ces malheureux, notamment pour éviter le naufrage dans la foi de ces frères chrétiens ! Saint Pierre Nolasque mourut la nuit du 24 décembre 1256, pendant qu’il récitait le psaume 110 et arrivait à ces paroles: Le Seigneur a envoyé la Rédemption à son Peuple.

Il est de bon ton aujourd’hui de critiquer les chrétiens, leur histoire, et leurs croyances. Mais bien peu se risqueraient à reproduire la charité qu’ils ont manifesté au cours de l’histoire ! Saint Pierre Nolasque, saint Vincent de Paul, Mère Teresa… la liste est longue et bien belle de tous ces saints qui ont illuminé le monde par l’amour qu’ils portaient à leurs frères. N’oublions jamais qu’ils sont nos frères, nos modèles, qu’ils nous ont montré le bon chemin. Nous aussi, à notre place, nous devons aimer nos frères !

Pratique : Prenons quelques instants pour aider les autres, aujourd’hui.