Vendredi 24 janvier : Saint Timothée

Mon bien-aimé : recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon
combat de la foi ; saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait ta belle profession en présence de nombreux témoins.
    Epitre de saint Paul à Timothée.

Timothée, nom qui signifie « qui honore Dieu », était le fils d’un père grec et d’une mère juive. Il naquit à Lystres et était contemporain des apôtres. Très jeune, vers 20 ans sans doute, il rencontra saint Paul, devint son disciple et même son disciple préféré. Saint Paul écrivit aux Philippiens ce bel éloge de Timothée : Je n’ai en effet personne d’autre qui partage véritablement avec moi le souci de ce qui vous concerne (Phil 2, 2). Saint Paul le fit évêque d’Ephèse et lui écrivit deux épîtres dites « pastorales », contenant de nombreux conseils pour pratiquer la charge épiscopale. Il mourut à Ephèse, d’après le bréviaire, il aurait été lapidé du fait de son opposition au culte de Diane. Ses reliques sont vénérées à Constantinople.

Je n’ai en effet personne d’autre qui partage véritablement avec moi le souci de ce qui vous concerne… En voilà un compliment ! Au jugement de saint Paul, le jeune saint Timothée était devenu un très grand apôtre. Et comment l’était-il devenu ? Sans doute en suivant l’exemple de saint Paul lui-même ! Timothée avait su se faire disciple et son âme s’est transformée et remplie de charité… Nous-mêmes savons-nous être des disciples ? En ce cas la lecture quotidienne de la vie des saints devrait nous transformer…

Pratique : Se souvenir des grandes grâces de sa vie… Et voir si nous y sommes toujours fidèles.

Jeudi 23 janvier : Saint Raymond de Penafort

O Dieu, qui avez choisi le bienheureux Raymond pour en faire un ministre admirable du sacrement de la pénitence, et qui lui avez fait traverser les eaux de la mer de façon merveilleuse, accordez-nous cette grâce, que, par son intercession, nous puissions porter de dignes fruits de pénitence et parvenir au port du salut éternel. Tiré de la liturgie du jour.

Raymond de Penafort vécut en Espagne aux 12ème et 13ème siècles. Sa vie fut bien remplie. Il fut religieux dominicain, expert du droit de l’Eglise, spécialiste de la confession (il fut le confesseur du Pape de l’époque et est considéré comme un des patrons des confesseurs), fondateur d’ordre, et en plus d’avoir le don des miracles, il vécut jusqu’à presque cent ans ! Son plus grand miracle fut de rallier Barcelone depuis les iles Baléares avec son manteau en guise d’embarcation ! A ne pas tenter de refaire chez soi…

Faire de dignes fruits de pénitence et parvenir au port du salut ! L’Eglise a vraiment le génie d’utiliser des épisodes de vie pour nous donner des leçons spirituelles ! Nous demanderons donc aujourd’hui de faire de dignes fruits de pénitence… Et donc de nous confesser souvent ! Comment imaginer se libérer de ses péchés sans utiliser la force que Dieu a mis dans la confession pour nous convertir ? Cela devrait être une évidence pour un chrétien… Demandons aussi de parvenir au port du salut éternel, c’est-à-dire d’aller un jour au Ciel. Contrairement à ce que beaucoup semblent penser aujourd’hui ce n’est pas automatique après la mort ! Et la meilleure manière de s’en assurer c’est de le demander fidèlement et avec humilité ! L’avons nous fait ?

Pratique : Demander au Seigneur d’aller un jour au Ciel

Mercredi 22 janvier : Sains Vincent et Anastase

Les âmes des justes sont dans la main de Dieu. Aux yeux des insensés ils ont paru mourir, mais ils sont dans la paix. Tiré de la liturgie du jour.

Deux saints martyrs sont proposés à notre vénération : Vincent et Anastase, réunis dans une même fête, car ils moururent le même jour, mais à 324 années de distance ! Saint Vincent naquit en Espagne à Huesca au 2ème siècle. Il fut ordonné diacre par Valens, évêque de Saragosse, et celui-ci, ayant du mal à parler, chargea Vincent de prêcher à sa place. Ayant appris son rôle, Dacien, gouverneur de cette province au nom de l’empereur Dioclétien, ordonna d’arrêter Vincent et de l’amener, couvert de chaines, à Valence. Il y subit un terrible martyr devant de nombreux témoins, qu’il supporta avec une force admirable. Il mourut le 22 janvier 304. Son courage dans ses souffrances le rendit vite célèbre et son culte se répandit rapidement partout. Il fait partie, avec saint Etienne et saint Laurent, des trois plus célèbres diacres. Saint Vincent est aussi le sympathique et populaire patron des vignerons ! Quant à Anastase, nous savons peu de choses de lui. Il était un moine persan, et le roi des perses Chosroas lui fit trancher la tête en 628. Son chef fut transporté à Rome, où il était vénéré vers 650. En 1221, les reliques de St Vincent furent aussi apportées d’Espagne et placées dans la basilique dédiée à St Anastase.

La fête de saint Vincent est l’occasion de parler un peu des diacres. Le livre de la Bible appelé « Actes des apôtres » raconte que, débordés par l’activité, les apôtres décidèrent d’instituer des diacres, personnes choisies pour servir les pauvres. Puis on leur confia plus tard aussi la prédication dans l’église et la distribution de la sainte Communion. C’était bien la mission de saint Vincent… Ces diacres nous rappellent comme nous devons cultiver dans l’Eglise l’esprit de service de nos frères. Les hommes, aujourd’hui comme hier, ont toujours jugé de la valeur de l’Eglise et d’un chrétien, à la bonté qu’il manifestait pour ses frères. Sommes nous de vrais témoins de ce service ?

Pratique : Aujourd’hui nous ne refuserons aucun service.

Mardi 21 janvier : Sainte Agnès

Je Lui suis fiancée, à Lui que les anges servent, dont le soleil et la lune admirent la beauté. A Lui seul je garde ma foi, à Lui je me donne de tout mon cœur.Tiré de la liturgie de saine Agnès

Avec Agnès, nous fêtons aujourd’hui une Vierge romaine qui subit le martyre à la fin du 3ème siècle. Son nom « Agnès » signifie en latin l’ « agnelle », et en grec « la pure ». Le récit de son martyre, assez tardif, raconte son combat courageux pour garder sa pureté. Ajoutez à cela que cette vaillante martyre n’avait que 12 ou 13 ans lors de son supplice, et vous comprendrez l’admiration et l’affection que lui ont portées les premiers chrétiens. Son nom figure d’ailleurs au Canon de la Messe, signe de la dévotion de l’Eglise de Rome pour elle. Chaque année, c’est dans l’église sainte Agnès qu’on bénit les agneaux dont la laine servira à faire les palliums des archevêques (ce sont des signes de la communion avec le Pape). Quand il parle de saint Agnès, saint Ambroise est ému en pensant que les membres de cette presqu’enfant étaient trop petits pour les instruments de supplice. Mais il s’émerveille aussi de la force de cette si jeune âme pour défendre sa pureté et sa foi… Soyons clairs, il n’est pas possible à l’homme de vivre sans amour. Une vierge martyr n’a pas renoncé à aimer, mais l’amour de Dieu, est si fort dans son cœur qu’il la rend capable de tous les sacrifices. à Lui je me donne de tout mon cœur ! Avis à tous ceux qui sont dans le combat pour la pureté, cette grâce de maîtrise vient de Dieu, c’est dans la prière qu’on doit la chercher !

Pratique : Veiller à la pureté de nos pensées et de nos regards.

Lundi 20 janvier : Saints Fabien et Sébastien

une vertu sortait de lui et les guérissait tous.Tiré de l’Evangile du jour

Laissant un peu saint Fabien, Pape, martyrisé sous la persécution de Dèce vers 250, je parlerai plutôt de saint Sébastien, saint populaire – s’il en fut – au Moyen-âge. Saint Sébastien subit le martyr lors de la persécution de Dioclétien au début du 4ème siècle. Officier de la garde prétorienne, découvert comme chrétien, il aurait été criblé de flèches en punition, mais aurait survécu à ses blessures. Il serait revenu plus tard témoigner devant l’empereur qui l’aurait alors définitivement châtié et exécuté… Sans doute avez-vous tous vu des tableaux ou statues de saint Sébastien, attaché et couvert de ses flèches, mais savez-vous pourquoi toute cette dévotion pour lui ? Parce qu’il était invoqué en cas de peste (épidémie si meurtrière au Moyen-âge, symbolisée par les flèches !) tout spécialement depuis 680, où des prières faites en son honneur délivrèrent Rome de cette épidémie.

A travers les saints, la bonté de Dieu a voulu que toutes sortes de bénédictions nous arrive. Ainsi un grand nombre de saints furent guérisseurs, soit de leur vivant, soit après leur mort comme saint Sébastien. Ce saint furent bien populaires, car les hommes cherchent toujours la santé du corps. Puissent ils aussi chercher la santé de l’âme et ne pas oublier de remercier, par une vie chrétienne fidèle, quand ils ont reçu des grâces particulières de Dieu !

Pratique : Le courage dans le devoir quotidien

Dimanche 19 janvier : 2° dimanche après l’Epiphanie

Ils n’ont plus de vin !

A moins de penser que Jésus ait été négociant en vin ou qu’Il ait possédé des bouteilles cachées dans une cave, on ne peut comprendre qu’une seule chose aux paroles de la sainte Vierge : Ils n’ont plus de vin ! La sainte Vierge demande à Jésus de faire un miracle ! Et par là même de se manifester au monde… La réponse de Jésus a toujours étonné les commentateurs de l’Evangile par sa dureté apparente : Femme qu’y a-t-il entre toi et moi, mon heure n’est pas encore venue ! On a connu des paroles apparemment plus chaleureuses, c’est sûr… Cependant Jésus appellera aussi Marie, Femme quand Il lui confiera saint Jean sur la Croix ! Sans aucune dureté, évidemment… Quand au Qu’y a-t-il entre toi et moi ? c’est une expression du temps de Jésus, mal traduite ici. Elle signifie en fait : Que veux tu de moi ? Enfin l’heure de Jésus, dans tout l’Evangile, c’est sa Passion et de sa Résurrection qui sauveront le monde… Donc, si mon interprétation est bonne, Jésus avertit Marie qu’Elle demande quelque chose d’important qui mènera à la Passion et au salut du monde… Et la sainte Vierge le demande avec humilité en disant aux serviteurs Faites ce qu’Il vous dira….

Quelle que soit la juste interprétation de ce passage d’Evangile, retenons bien cela : Jésus veut que nous lui demandions ses grâces ! Ne croyons pas qu’on Lui casse les oreilles par nos demandes répétées, on Lui brise plutôt le cœur par notre indifférence pour les malheurs de ce monde. Jésus veut que nous lui demandions de nous protéger le matin et de nos pardonner le soir.. Il veut que nous demandions la sainteté des hommes d’Eglise, la conversion de notre pays, la paix dans nos familles. Il veut que nous le priions pour notre nièce ou petit fils qui n’est pas baptisé, pour notre voisin malade, pour notre belle-mère avec qui on est fâché depuis des années. Eh quoi, vous en voulez ou pas du vin nouveau ?

Pratique : Prions pour quelqu’un de fâché contre nous

Samedi 18 janvier : De la sainte Vierge au samedi

Comme nous venons de fêter saints Paul Ermite et saint Antoine du désert, nous profitons de ce jour libre pour vous donner un apophtegme, une parole de sagesse de ces pères du désert : Un jour qu’abba Isaac était assis chez l’abba Poémen, on entendit le cri d’un coq. Il lui dit : « Il y a donc cela ici, abba ? ». Le vieillard lui dit : « Isaac, pourquoi me forcer à parler ? Toi et tes semblables, vous entendez cela. Mais celui qui est vigilant n’en a nul souci ».

Bien entendu, au désert on pratiquait une pauvreté très stricte. On pouvait simplement avoir quelques vêtements et occuper une cellule où l’on priait et travaillait toute la journée. Il était donc interdit d’avoir un coq… Isaac est donc un peu scandalisé d’entendre le cri de la bestiole à coté de chez abba Poemen. Mais celui ci va lui donner une bonne leçon : Toi et tes semblables, vous entendez cela. Celui qui est vigilant (c’est-à-dire occupé à travailler et prier) n’en a nul souci ! Quelle sagesse… Poemen souligne que celui qui est occupé à sa prière et ses activités n’a pas le temps ni l’envie de critiquer les autres ! Soyons honnêtes, combien de nos critiques sont pleinement justifiées ? Combien seraient évitées si nous étions simplement à l’ouvrage ? De combien de nos critiques sommes nous fiers ? Les commentateurs de l’Evangiles soulignent la manière dont la sainte Vierge intervient en cas de problème. Pourquoi nous as tu fait cela ! dira-t-elle à Jésus absent depuis trois jours. Ils n’ont plus de vin ! Fera-t-elle remarquer à Jésus… Autant d’interventions où la sainte Vierge évite soigneusement toute critique. Sommes nous de ses enfants ?

Pratique : évitons toute critique aujourd’hui

Vendredi 17 janvier : Saint Antoine, abbé

Soyez semblables à des hommes qui attendent que leur maître revienne des noces afin de lui ouvrir dés qu’il arrivera et frappera ! (Parole de Jésus dans l’Evangile de la Messe de St Antoine)

Saint Antoine abbé ou saint Antoine du désert, vivait en Egypte au 3ème siècle. Suite à une parole de l’Evangile (Si tu veux être parfait, va et vends ce que tu as, et donne-le aux pauvres), il fut l’un des tout premiers à quitter la société pour vivre dans la solitude du désert, avec Dieu seul. Sa réputation fut telle qu’il attira bientôt à sa suite des milliers d’autres ermites qui peupleront les déserts d’Egypte. On les appellera les « pères du désert », et ils auront une grande postérité spirituelle à travers leurs « apophtegmes » (conseils de sagesse donnés par un ancien) qui nous ont été conservés. En mettant dans la Messe de saint Antoine l’Evangile où Jésus recommande de veiller pour le retour du maître, l’Eglise reconnaît qu’il a particulièrement bien accompli, dans sa vie consacrée, cette demande de Jésus.

Voici un apophtegme d’Abba Antoine :  » Quand les poissons restent trop longtemps hors de l’eau, ils meurent. Pour les moines, c’est pareil ! Quand ils restent longtemps hors de leur cellule ou bien quand
ils passent leur temps avec les gens du monde, ils perdent la paix profonde de leur cœur. Faisons vite comme les poissons. Eux, ils rentrent vite dans la mer. Nous aussi, rentrons vite dans notre cellule pour ne pas oublier notre vigilance intérieure ».

Ce conseil est pour les moines, me direz vous, pas pour ma pauvre vie suroccupée ! Détrompez vous ! Tout le monde peut « entrer dans sa cellule » en pratiquant des temps de silence. Essayez, et vous verrez la paix que cela procure…

Pratique : Aujourd’hui veillons à plus écouter les autres qu’à parler nous-mêmes.

Jeudi 16 janvier : Saint Marcel

Veillez sur le troupeau de Dieu qui vous est confié, non pas en dominateurs des églises, mais en devenant les modèles du troupeau… Tiré de la liturgie du jour.

Marcel Ier fut Pape pendant la dernière grande persécution contre l’Église au début du IVème siècle. Le « métier » de Pape était dangereux à ces époques… L’empire romain persécuteur tentait d’abattre le catholicisme en s’attaquant surtout à la tête, et de nombreux papes furent ainsi martyrisés. Dés qu’il fut choisi, Marcel 1er travailla avec zèle à réorganiser l’Église. Mais repéré et capturé par l’empereur Maxence il fut comblé d’outrages, et forcé de garder les bêtes des écuries impériales dans une grande saleté, ce qui finira par causer sa mort. Le bréviaire nous mentionne un détail intéressant : Tout en gardant les bêtes qu’on lui avait attribuées, saint Marcel dirigeait par lettres les paroisses qu’il ne pouvait visiter autrement. Quelle merveille ! Même emprisonné, même diminué physiquement saint Marcel continuait de se dévouer à sa charge comme il le pouvait, et il le fera jusqu’à la mort ! Et ce sont ces chrétiens martyrisés, ces papes affligés, qui on fini par l’emporter contre la machine de guerre surpuissante qu’était l’empire romain… Quelle leçon pour nous qui sommes des hommes de peu de foi ! Croyons nous que Jésus est plus puissant que toutes les puissances d’ici bas ? Croyons nous que l’incroyance de notre monde peut être vaincue comme l’a été l’empire romain persécuteur ? Savons nous que cela dépend de notre fidélité quotidienne ? Saint Marcel Priez pour nous !

Pratique : Faisons un sacrifice pour les intentions qui nous tiennent à cœur

Mercredi 15 janvier : saint Paul, Ermite

Le juste fleurira comme le palmier, il s’élèvera comme le cèdre du Liban, planté dans la maison du Seigneur ! Tiré de la liturgie du jour.

De saint Paul Ermite, appelé aussi saint Paul du désert, on peut bien dire qu’il a fleuri comme le palmier vu les fruits abondants de sa vie. De même, il ressemble bien aux cèdres du Liban, vu sa longévité… Jugez plutôt ! Ce saint Paul naquit en Egypte au 2ème siècle. Devenu orphelin de père et de mère à l’âge de 15 ans, il quitta le monde et se retira seul dans le désert pour prier Dieu plus profondément. Il persévérera ainsi jusqu’à sa mort, peut-être le 15 janvier 347, à l’âge de 113 ans ! Malgré son éloignement volontaire, nous connaissons quelques détails de sa vie grâce à la visite que lui rendit saint Antoine du désert peu de temps avant sa mort. Saint Antoine, en effet, était tourmenté par une tentation d’orgueil : n’était-il pas le premier à avoir tout quitté pour suivre Dieu au désert ? Dieu l’envoya alors visiter saint Paul qui l’avait en fait précédé sur ce chemin. La liturgie, pourtant habituellement discrète, décerne donc à saint Paul le titre glorieux de « premier Ermite ». Saint Paul qui devinait sa fin prochaine demanda à saint Antoine la faveur d’être enterré dans la manteau de saint Athanase. Il manifestait ainsi que sa vie de prière avait puissamment soutenu celui qui avait vaillamment défendu la foi catholique.

La vocation si rare et si mystérieuse d’ermite est comme un signal que le bon Dieu adresse au monde pour lui rappeler qu’Il est l’essentiel de notre vie… Avons nous compris son message ? Après sa mort, on découvrit dans le bréviaire de sainte Thérèse d’Avila une petite image qui portait ces simples mots : Que rien ne t’inquiète, que rien ne te troubles, celui qui a Dieu a tout ! Sans doute s’en servait elle, quand énervée, elle recherchait la paix. Essayez, vous verrez bien…

Pratique : réciter la prière de sainte Thérèse d’Avila…