Jeudi 11 octobre : maternité de la Bienheureuse vierge Marie.

Nous sommes aujourd’hui bien loin des discussions passionnées du Concile d’Ephèse, en 431, qui aboutirent à la condamnation de Nestorius, et pourtant ce Concile nous donna une définition très importante pour toute l’histoire de l’Église… Pour affirmer précisément que Jésus était à la fois Dieu et homme, les Pères du Concile (je parle bien de celui d’Éphèse…) définirent que Marie était la Theotokos, Celle qui a enfanté Celui qui est Dieu. On exprimait ainsi parfaitement qui était Jésus, et on se mettait à dire des choses merveilleuses sur Marie ! A la suite de cette définition, ce fut une explosion de joie dans Éphèse, et les fidèles, raconte-t-on, raccompagnèrent les évêques en cortège jusqu’à leur demeure, avec des flambeaux! Et peu après, dans toute la chrétienté, ce fut une explosion de dévotion mariale, et l’on construisit de nombreuses églises dédiées à la Mère de Dieu. En souvenir de ce Concile, le Pape Pie XI en 1931, 1500 ans plus tard, dédia le 11 octobre comme la fête de la Maternité divine ; ce jour fut choisi comme jour d’ouverture du Concile Vatican II, et ce fut aussi aujourd’hui le jour de l’ouverture de l’année de la Foi demandée par le Pape Benoît XVI ! Nous devrions particulièrement prier pour l’Église aujourd’hui, pour que la foi soit proclamée toujours plus clairement. N’oublions pas non plus la leçon d’Éphèse !

Pratique : Aujourd’hui, nous prenons le temps de réciter le Credo, comme affirmation forte de notre foi et de notre disposition à suivre le Seigneur

Mercredi 10 octobre : saint François Borgia

Arrière petit-fils du trop célèbre Pape Alexandre VI Borgia, descendant aussi de Ferdinand le Catholique, François de Borgia était d’illustre origine ! Né à Gandie en 1510 et formé à la cour de l’empereur Charles-Quint, François y menait déjà une vie particulièrement pure et pieuse. Il épouse en 1529 Eléonore de Castro, dame d’honneur de l’impératrice Isabelle, il aura d’elle huit enfants. Très apprécié de l’empereur, François, gravira rapidement les échelons et sera nommé vice-roi de la Catalogne. Un épisode marquera profondément sa vie : l’impératrice Isabelle meurt en mai 1538. François est chargé d’accompagner et de reconnaître le corps à son arrivée à Grenade. En découvrant le visage décomposé de celle qui avait été si belle, il fut épouvanté et s’exclama : François, voilà ce que tu seras bientôt ! A quoi te serviront les grandeurs de la terre ? Plus jamais je ne servirai un seigneur mortel ! Il se décida alors de quitter la vie du monde dès que possible pour ne servir que le Seigneur. Devenu veuf, il réalisa son projet en entrant dans la Compagnie de Jésus, fit le vœu de ne jamais accepter aucune dignité, et y mena une vie exemplaire, impressionnant tous les princes par son exemple. Il refusera plusieurs fois le cardinalat qu’on lui proposait, mais acceptera par obéissance son élection comme troisième général de la Compagnie de Jésus. Il développera fortement l’ordre et son établissement dans les missions lointaines. Il mourut à Rome le 30 septembre 1572.

Bien souvent, au cours de notre vie, le Seigneur nous rappelle que nous ne sommes que de pauvres mortels. Saint François Borgia a compris la leçon et a tourné toute sa vie vers le Seigneur. Puisse-t-il nous donner cette même sagesse, ainsi que l’immense cadeau de ne pas aimer la mondanité.

Pratique : Aujourd’hui, nous éviterons tout ce qui peut nous mettre en avant.

Mardi 9 octobre : saint Jean Léonardi.

Saint Jean Léonardi est peu connu en France, sans doute parce qu’en ce jour on fêtait saint Denis dans bien des diocèses. Sa vie est cependant admirable ! Il naquit à Diecimo dans la province de Lucques, en 1541. Sa jeunesse fut pieuse, et sa passion était les médicaments ! Il choisit donc le métier de pharmacien – d’apothicaire, comme on disait alors – et travailla dix ans pour obtenir la science nécessaire à ce travail. Mais une fois sa formation achevée, et sous l’influence d’un groupe de jeunes chrétiens fervents, il se dirigea vers le sacerdoce qu’il reçut à l’âge de 31 ans. Il allait maintenant guérir les âmes… Comme tous les saints prêtres de cette époque, il souffrait du pauvre état de l’Eglise et désirait ardemment qu’elle se réforme par une recherche profonde de la sainteté. Il fonda alors la congrégation des Clercs réguliers de la Mère de Dieu, en 1574. Le souci de missions l’habitait aussi, il travailla avec le cardinal Vivès à former des prêtres qui se consacreraient au difficile labeur missionnaire. Il mourut à Rome le 9 octobre 1609 d’une fièvre contractée auprès des malades qu’il visitait. Les pharmaciens l’ont choisi comme patron.

Tout comme à l’époque de saint Jean Léonardi, nous sentons combien il y a besoin d’un renouveau dans l’Eglise. Il ne se fera qu’à travers notre propre sainteté ! Saint Jean Léonardi, guérissez nos yeux ! Qu’ils deviennent bons comme des yeux de soignants pour la misère des âmes que nous croisons quotidiennement. Alors la renaissance de l’Eglise ne sera plus une vaine espérance, mais une réalité en marche !

Pratique : Aujourd’hui, soyons attentifs à la bonté envers notre prochain.

Lundi 8 octobre : sainte Brigitte de Suède.

Brigitte, de descendance royale, naquit à Uppsala en Suède, l’an 1303. Elle fut une enfant pieuse, marquée mystérieusement, à l’âge de dix ans, par la vue du Seigneur en sa Passion. Le Seigneur lui dit alors : Regarde, ma fille, comme j’ai été traité ! Elle répondit : Et qui vous a traité si cruellement ? Jésus reprit : Ceux qui me méprisent et sont insensibles à mon amour pour eux ! Depuis ce jour, elle conçut une grande dévotion à ce mystère. Elle épousa Ulfon, prince de Méricie, et lui donnera 8 enfants qu’elle élèvera très chrétiennement. Son amour des pauvres était proverbial et sa vie était si charitable qu’elle porta son mari à une authentique vie chrétienne. Ulfon finira même par entrer dans un monastère cistercien peu de temps avant de mourir ! Devenue veuve, Brigitte ne voulait s’occuper que des choses divines. Elle fondera à Wastein, en Suède, l’ordre du Saint Sauveur, dont on appelle les religieuses les Brigittines. Celles-ci portent sur leur voile le symbole de la couronne d’épines… Brigitte eut aussi une profonde influence sur son temps, tant auprès du Pape, qu’elle poussait à revenir à Rome, qu’auprès du peuple chrétien par ses révélations mystiques. De nombreuses bénédictions sont attachées aux fameuses quinze oraisons qu’elle reçut du Christ Lui-même, si du moins on les récite une année durant… Elle mourut à Rome, lors d’un pèlerinage, le 23 juillet 1373, et fut nommée co-patronne de l’Europe par le Pape Jean-Paul II, le 8 septembre 1991.

Sainte Brigitte nous invite à garder précieusement le souvenir de la Passion du Seigneur : c’est un tel message de générosité et d’amour ! A la suite du Seigneur, ne subissons pas les difficultés et les peines de nos vies ! Si nous savons les offrir, nous disposons alors d’un trésor pour le salut du monde.

Pratique : Offrons quelques sacrifices au cours de la journée.

Dimanche 7 octobre : 20° après la Pentecôte, solennité de Notre Dame du Rosaire.

L’Eglise lie la fête de Notre Dame du Rosaire avec la mémoire de la bataille de Lépante. Il faut dire que cette victoire chrétienne fut un signe extraordinaire du Ciel ! En effet, les Turcs musulmans se proposaient d’envahir tout l’occident chrétien, et leur armada, réputée invincible, allait de victoire en victoire. Le 7 octobre 1571, près des îles Echinades proches de la Grèce, l’armada chrétienne, réunie sous l’impulsion du Pape saint Pie V, affrontait donc un terrible ennemi. Le Pape avait spécialement demandé aux confréries du Rosaire qui fleurissaient depuis le bienheureux Alain de la Roche, d’implorer la protection de la sainte Vierge sur les armées chrétiennes. La bataille s’engagea donc ce matin-là, raconte Jean Dumont, et elle s’engagea mal pour les chrétiens suite à une habile manœuvre de l’amiral turc. Mais, en un instant, on vit un nuage passer dans le ciel, et le vent se mit à tourner, avantageant incroyablement la flotte chrétienne. Le succès fut écrasant : pour une douzaine de vaisseaux perdus, la flotte chrétienne avait détruit près de 300 navires adverses. Fait miraculeux supplémentaire, le Pape eut la révélation de la victoire le jour même !

Nous aimons quand la sainte Vierge manifeste ainsi sa protection sur les chrétiens, mais souvenons-nous du prix que la sainte Vierge nous réclame : le chapelet ! Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferai la conquête du monde. De toutes les prières, le rosaire est la plus belle et la plus riche en grâces, celle qui plaît le plus à la très sainte Vierge Marie. Aimez-donc le rosaire et récitez-le avec piété tous les jours ! (S. Pie X). 

Pratique : Une promesse à la sainte Vierge : être fidèle au chapelet ce mois d’octobre.

Samedi 6 octobre : saint Bruno

Saint Bruno naquit à Cologne vers l’an 1030. Il fut remarquable, dès son enfance, par son attirance pour une vie retirée et remplie de piété. Brillante intelligence, il devint docteur et maître tant en philosophie qu’en théologie, et fut nommé membre du chapitre et écolâtre de Reims, ce qui serait aujourd’hui l’équivalent de doyen de la faculté la plus prestigieuse ! Mais Bruno, au milieu des honneurs et des conflits de ce monde, soupirait après la solitude avec Dieu. L’une des deux lettres certifiées de lui qui nous sont conservées nous montre l’enthousiasme avec lequel il savait parler de la vie toute donnée à Dieu… Avec six de ses amis, il quitta tout et partit chez l’évêque saint Hugues de Grenoble, lequel, ayant vu leur arrivée en songe, leur offrit une solitude qu’on appelait la Chartreuse.L’ordre des Chartreux était né ! Bruno y vécut quelques années, mais bientôt le Pape le demanda auprès de lui pour profiter de ses lumières. Il obéit, mais comme il ne cessait de réclamer la solitude, on lui permit enfin de se retirer, et il finit ses jours en 1101, en Calabre, au monastère saint Etienne.

Stat Crux dum volvitur orbis (la Croix demeure tandis que le monde bouge) est la devise des Chartreux. Nous qui sommes si souvent pris dans l’agitation de ce monde, elle nous invite à cultiver la paix du cœur, et nous rappelle qu’une seule chose est vraiment nécessaire : l’amour de Dieu. O Bonitas ! (O Bonté !) s’écriait saint Bruno en parlant de Dieu… Ne passons pas à coté de l’Amour qui nous est offert !

Pratique : Aujourd’hui, pensons à garder le silence pour laisser la parole au Seigneur.

Vendredi 5 octobre : de la férie

Continuons, en ce mois d’octobre, notre méditation du Rosaire.

Une ancienne histoire du Moyen-Âge, reprise par Jacques de Voragine dans sa légende dorée, raconte qu’un soldat, renonçant au monde, voulut entrer chez les moines cisterciens. Or celui-ci ne savait pas lire, et malgré toutes les leçons qu’on lui fit, il ne put retenir que ces deux mots : Ave Maria. Mais ces deux seules paroles, le nouveau moine ne cessait de les dire et les ruminer ! Après quelques années de vie religieuse, il mourut, et on fut bien surpris de voir pousser sur sa tombe un beau lys blanc avec, inscrite sur ses feuilles, la belle parole : Ave Maria. On creusa alors vivement la tombe et on trouva que ce lys prenait racine dans la bouche du brave moine ! Et tout le monde comprit la leçon que Dieu donnait… Je n’ose me prononcer sur la véracité de cette histoire, mais elle porte avec elle un tel parfum de dévotion qu’elle mérite bien d’entrer dans la postérité !

En revanche, il est historiquement bien attesté, que le Pape saint Pie X, à l’approche de la mort, reçut la visite d’un cardinal qui lui demanda ce qu’il pouvait faire pour lui. Saint Pie X répondit simplement, avec sa foi profonde : Dites un Ave Maria pour moi ! Ces histoires disent, bien mieux qu’une longue explication, que le rosaire est une prière simple, la prière des humbles. Et nous autres, à qui le Seigneur demande de redevenir des enfants, sachons aussi parsemer les routes de notre vie de cette prière inlassablement répétée.

Pratique : Soyons fervents avec notre chapelet en ce mois d’octobre…

Jeudi 4 octobre : saint François d’Assise

François naquit à Assise en Ombrie l’an 1182. Fils d’une famille aisée, il devient vite le chef de la jeunesse dorée d’Assise qui passe son temps en fêtes et réjouissances. Mais un jour sonne l’heure de Dieu sous la forme d’un mendiant lépreux. Devant lui tout d’abord François passe son chemin en se bouchant le nez, mais, bientôt honteux de son geste, il vient lui apporter un aumône et embrasse ce lépreux. Son cœur alors changea, il aimait alors s’occuper des pauvres, et prier. Entrant dans l’église saint Damien, il entendit une voix venue du crucifix : Va François et répares ma maison ! Saint François se dévoue dorénavant à toutes les bonnes œuvres, distribuant ses richesses ce qui amena une violente colère chez son père qui le traduisit devant l’évêque d’Assise. Là, François renoncera publiquement à tous ses biens et ne pensa désormais qu’à Dieu. En entendant l’Evangile qui disait qu’il ne fallait posséder ni or ni argent, il se décida de suivre la plus stricte pauvreté et de prendre l’Evangile pour règle. Il réunit bientôt quelques compagnons et vint se présenter à Rome pour faire reconnaître sa forme de vie. Le Pape l’éconduisit d’abord poliment, mais, la nuit suivante il vit en songe l’Eglise en train de s’effondrer soutenue par ce drôle de mendiant venu lui demander sa bénédiction. Il reconnut alors son ordre… Son ordre se développa extraordinairement faisant un bien considérable. François était transporté d’amour pour le Christ en Croix, et eut la grâce de recevoir en sa chair les marques de la Passion du Seigneur : les stigmates. Il mourut le 4 octobre 1228.

Rarement un saint fut aussi populaire que saint François. Et sa vie extraordinairement pauvre et évangélique sembla à ses contemporains comme un nouveau printemps du christianisme. Le livre des Fioretti raconte l’incroyable idéal de François et des premiers compagnons, et la joie extraordinaire qui les habitait en conséquence. Si François pouvait nous donner le goût de faire des grandes choses pour Dieu !

Pratique : Rester joyeux en toutes choses comme l’enseignait saint François qui aimait dire : Ma pauvreté regarde le Seigneur, les autres attendent ma joie !

Mercredi 03 octobre : sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Nous avons déjà évoqué l’ouragan de grâces provoqué par sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, mais il faut encore évoquer se vie et sa doctrine. Thérèse naquit à Alençon le 2 janvier 1873 dans une famille profondément croyante (ses parents ont été béatifiés en 2008). (tous les enfants consacrés à Dieu…) A quatre ans elle connaît le drame de perdre sa mère et en reçoit un choc psychologique, et quand, cinq ans plus tard, sa sœur Pauline qui remplaçait pour elle sa mère, annonce son entrée au Carmel, elle chute dans une étrange maladie nerveuse à laquelle on pense qu’elle ne survivra pas. Cependant le 13 mai 1883, jour de la Pentecôte, elle est miraculeusement guérie en voyant le sourire de la sainte Vierge. A Noël 1886 elle reçoit une nouvelle grâce de force, et elle se sent appeler à sauver les âmes. Grâce à une dispense de l’évêque, elle entrera au Carmel à 15 ans. Thérèse y vivra 5 ans, connaissant de grande épreuves intérieures et découvrant ce qu’elle appellera « sa petite voie », c’est-à-dire l’attitude d’amour et de confiance totale que nous devrions avoir vis-à-vis de Dieu. A partir des manuscrit qu’elle rédigera, on écrira l’histoire d’une  âme, ouvrage universellement répandu. Elle mourra de la tuberculose le 30 septembre 1897, sera béatifiée, canonisée, nommée patronne des mission, patronne secondaire de la France, et même docteur de l’Église par le Pape Jean-Paul II en 1997.

L’influence spirituelle de sainte Thérèse est gigantesque. Pour vous en donner un témoignage personnel et frappant, je me souviens qu’au séminaire où je me trouvais, nous avions effectué une enquête pour savoir ce qui avait marqué la vocation de chacun et au milieu d’autres réponses, les quelques quarante séminaristes avaient tous mentionné sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ! Alors pourquoi ne pas découvrir nous-mêmes sainte Thérèse, et vivre sa « petite voie » ?

Pratique : Lire quelques pages de l’histoire d’une âme.

Mardi 2 octobre : saints Anges gardiens

Si la foi en l’ange gardien remonte aux tous premiers temps de l’Eglise à partir des indications très claires de l’Évangile, il faudra attendre le 15° et le 16° siècle pour voir naître une fête liturgique de l’ange gardien. L’Espagne et le Portugal seraient des précurseurs pour cette dévotion, et on ne manquera pas de remarquer que lors des apparitions de Fatima, en mémoire de cette piété, c’est l’ange gardien du Portugal qui apparaitra en premier et préparera les enfants à leur mission. Ainsi, comme un signe de sa bonté paternelle pour les hommes, Dieu a voulu confier chacun de nous à la garde d’un ange. Cette sollicitude de l’ange gardien est parfois très touchante : lors des apparitions de la rue du Bac, c’est l’ange gardien de sainte Catherine Labouré qui vient la réveiller. Tout doucement il l’appelle : ma sœur, ma sœur ! Catherine voit alors un ravissant petit enfant de quatre à cinq ans, vêtu de blanc, et très lumineux. L’ange poursuit : Levez vous en diligence et venez à la chapelle, la sainte Vierge vous attend ! Catherine alors pense qu’elle va réveiller ses sœurs… L’ange ajoute immédiatement : Soyez tranquille, il est onze heures et demie, tout le monde dors bien, venez je vous attends. L’ange la conduira à la chapelle et lui annoncera encore le moment de la venue de la sainte Vierge…

Nos sympathiques compagnons, comme je l’ai déjà dit, nous transmettent de bonnes pensées, il est important de prêter l’oreille à leurs bonnes inspirations. Mais les saints nous invitent aussi à le faire travailler ! Un jour un homme se plaignit à Padre Pio que ses maigres ressources ne lui permettait pas de venir le voir comme il l’aurait souhaité. Il s’attira cette réponse immédiate : Qui t’a dit que tu devais te déplacer? N’as-tu pas un ange gardien? Dis-lui ce que tu veux et envoie-le ici: il te rapportera aussitôt une réponse! Pensons alors, dans les affaires délicates à envoyer nos anges aplanir les chemins difficiles et rendre les cœurs droits !

Pratique : Prions notre ange gardien tous les jours