Mardi 7 mai : Saint Stanislas

que nous soyons affligés, c’est pour votre encouragement et votre salut… Tiré de la liturgie du jour.

Saint Stanislas fut un enfant miraculeux, car ses parents le reçurent après trente année de stérilité ! Il naquit à Scepanow près de Cracovie en Pologne, l’an 1030, de parents nobles et pieux. Très brillant, il fut désigné par l’évêque comme chanoine et prédicateur de sa cathédrale. Bientôt il succéda à ce prélat comme évêque de Cracovie en 1072. Il repris fortement le roi Boleslas de l’époque pour son libertinage et finit par le priver de la communion eucharistique. En fureur, le roi le tua de ses propres mains le 8 mai 1097 dans l’église même ou le prélat célébrait le saint Sacrifice de la Messe. Plus tard Boleslas se convertira, et saint Stanislas deviendra le patron de la Pologne.

La vie de saint Stanislas nous offre l’image saisissante du saint assassiné pendant qu’il célébrait la Messe ! Au moment où il offrait le sacrifice de Jésus pour le salut du monde, il offrait aussi le sacrifice de sa vie pour son peuple… Quelle image ! Le peuple polonais a toujours gardé fidèlement son souvenir, et il a toujours vu en saint Stanislas celui qui protégeait la mère patrie, et unissait tous ses habitants. Quel enseignement pour nous aussi ! Savons nous unir notre vie, avec ses joies et ses peines, à la Messe, en union avec le sacrifice de Jésus ? C’est la seule manière pour nous de rayonner Jésus Christ, dans notre vie et pour nos frères !

Pratique : Pensons à nous unir à une Messe célébrée ce jour

Lundi 6 mai : De la férie

Revenons aujourd’hui sur le saint d’hier qui a tellement marqué l’Eglise !

Grâce à l’offrande de ces presents, accordez Seigneur, la lumière à votre Eglise ; faites prospérer partout votre troupeau, et daignez diriger ses pasteurs pour qu’ils vous soient agréables. Tiré de la liturgie

Michel Ghislieri, né à Bosco Marengo en Italie, entra à 14 ans dans l’ordre des dominicains. D’une piété et d’une intelligence remarquables, il gravit rapidement les échelons de la hiérarchie de l’Eglise jusqu’au cardinalat. Contre toute attente il fut élu Pape, sous le nom de Pie V, et garda, après l’élection, ses habitudes de simplicité. Il garda notamment sa robe blanche de dominicain, et à sa suite et encore aujourd’hui, les Papes sont habillés de blanc ! Comme Pape, il appliqua fermement les décrets de réforme voulus au Concile de Trente. Saint Pie V est célèbre pour sa défense de la chrétienté à la bataille de Lépante, pour avoir publié le catéchisme romain, et aussi pour sa réforme de la liturgie contre les abus de l’époque. Réforme qui fera date, d’où le fait qu’aujourd’hui encore on appelle rite de saint Pie V, par abus de langage, la forme traditionnelle du rite romain. Ses dernière paroles furent une strophe d’un hymne du bréviaire, Nous vous demandons, Auteur de toutes choses, au milieu de ces joies pascales, de défendre votre peuple de tout assaut mortel ! Tel un bon Pasteur, ses derniers mots furent pour son peuple ! Il mourut à Rome le premier mai 1572 après seulement 6 ans d’un pontificat particulièrement fructueux !

Catéchisme, liturgie, renouveau de la vie chrétienne, saint Pie V l’a obtenu en 6 ans seulement ! L’autorité, qui reste toujours puissante, est une vraie bénédiction quand on a la chance d’avoir un saint pour l’exercer ! Nous devrions beaucoup prier pour les responsables de ce monde, tant dans l’Eglise que la société civile pour qu’ils avancent dans ce sens… Que le Seigneur nous accorde ce don précieux d’avoir des saints pour nous diriger !

Pratique: Prions pour l’Eglise

Dimanche 5 mai : 5° dimanche après Pâques

Le Père Lui-même vous aime ! tiré de l’Evangile du jour

Sommes nous aussi durs de cœur que cela ? A chaque apparitions de la sainte Vierge, elle demande aux chrétiens de prier, l’avons nous écoutée ? Des dizaines de fois dans l’Evangile, Jésus donne l’exemple d’une prière profonde, cet exemple nous a-t-il décidé ? Encore aujourd’hui, dans l’Evangile du jour, ce fameux soir du Jeudi-saint où Jésus se confie comme jamais à ses apôtres, Il leur recommande surtout de prier, n’est-ce pas assez clair ? Quel mystère que ces godasses de plomb qui nous collent toujours à la terre…

Prions comme nous le voulons, dans la solitude d’une église ou en marchant dans la nature si fleurie à notre époque. En récitant le chapelet comme le firent fidèlement nos pères, ou en lançant simplement au Seigneur, au cours de nos journées, une pensée vers Lui, de joie, de remerciement pour ce qu’Il nous a donné, de pardon pour nos fautes, de demande aussi pour tous les soucis de nos vies… Sommes nous vraiment convaincus que le Père Lui-même nous aime et qu’Il se plait à notre amitié ?

Hermann Cohen, jeune juif prodige du piano, élève de Litz à l’âge de 12 ans, vivait dans la débauche et l’indifférence religieuse. Mais en participant à un salut du Très Saint sacrement, par amour de la musique, une force l’oblige à s’incliner devant l’Hostie et il en ressent une profonde paix… Fidèle à la grâce, il se convertira, sera baptisé et deviendra prêtre. Dieu l’appela à incliner la tête et à découvrir la joie d’être en sa présence, s’il pouvait le faire pour nous tous !

Pratique : Préparons la fête de l’Ascension qui vient en se confessant.

Samedi 4 mai : Sainte Monique

Si quelqu’un n’a pas soin des siens et surtout de ceux de sa maison, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. Tiré de l’épitre de la Messe du jour.

Avec sainte Monique, nous célébrons l’amour maternel élevé à ses sommets par la grâce du Christ. Si vous voulez lire de bien belles choses, n’hésitez pas à lire le chapitre 9 des confessions de saint Augustin où il relate la vie et la grande âme de sa mère ! Monique naquit à Tagaste, dans le nord de l’Afrique, vers 331, de parents chrétiens. Mariée à Patricius, un païen de caractère difficile, elle toucha puis convertit son mari par sa douceur. Elle eut trois enfants dont le fameux saint Augustin. Augustin avait adhéré à la secte de Manichéens et vivait mal moralement. A force de prières et de larmes, elle obtint la conversion de son fils. Peu avant de mourir, elle dit à son Fils: Mon fils, en ce qui me regarde, rien ne m’attache plus à cette vie. Qu’y ferais-je ? pourquoi y suis-je encore ? J’ai consommé dans le siècle toute mon espérance. Il était une seule chose pour laquelle je désirais séjourner quelque peu dans cette vie, c’était de te voir chrétien catholique avant de mourir. Mon Dieu me l’a donné avec surabondance, puisque je te vois mépriser toute félicité terrestre pour le servir. Que fais-je encore ici ? Elle mourut peu après, à Ostie en 387, en demanda simplement à son fils de se souvenir d’elle à l’autel du Seigneur… Quel modèle des mères chrétiennes !

Sainte Monique est l’occasion de parler d’une vertu peu connue et encore moins pratiquée, la patience ! Aujourd’hui où l’on veut tout, tout de suite et sans aucun effort, sainte Monique nous rappelle que la patience est la seule manière d’arriver à faire de grandes choses. Eduquer un enfant, unir une famille, obtenir la conversion d’un pécheur, où mener une vie de prière, que de patience cela demande !

Pratique: prier pour les membres de sa famille dans le besoin spirituel

Vendredi 3 mai : De la férie, mémoire des saints Alexandre, Eventius, Théodule et Juvénal

Vous aurez remarqué que l’on fête beaucoup de martyrs au temps pascal. Il y a là sans aucun doute un clin d’œil de la liturgie qui nous montre la puissance de la Résurrection. Pour nous aussi la puissance de Pâques devrait nous mener à cette vie nouvelle caractérisée par le don de soi… Aujourd’hui où nous fêtons une simple mémoire de saints, dont trois sont martyrs. Souvenons-nous simplement qu’ils étaient de chair et d’os, tout comme nous… D’où la profonde réflexion de saint Augustin : Si Isti, si istae, cur non Ego? Si celui-ci (l’a fait), si celle-ci (l’a fait), pourquoi pas moi?

Pratique: La générosité du quotidien

Jeudi 2 mai : Saint Athanase

Voici le grand Pontife qui dans les jours de sa vie a plu à Dieu. Nul ne lui a été trouvé semblable, lui qui a conservé la loi du Très-Haut. Tiré de la liturgie du jour.

Saint Athanase, est universellement connu comme un champion de la vraie foi ! Il naquit en orient vers 295. C’était l’époque de l’hérésie arienne qui refusait de reconnaître Notre Seigneur Jésus-Christ comme Dieu. Personne ne s’opposa à cette hérésie avec autant de force que saint Athanase. D’abord diacre puis évêque d’Alexandrie, son opposition résolue à l’arianisme, lui valut cinq fois l’exil, et même l’excommunication par une faiblesse du Pape Libère. Plus tard, il fut rétabli sur son siège et gouverna saintement son église. Il écrivit aussi un des best-sellers de l’antiquité, la vie de saint Antoine du désert, dont il était proche, et qui fut la source d’un renouveau spirituel et monastique en occident. Il mourut, après plus de 50 ans de lutte, le 2 mai 373.

Garder sa foi intacte n’est pas facile au milieu d’un monde incroyant, nous en savons quelque chose aujourd’hui ! Mais c’est encore plus admirable de rester fidèle quand tout le monde vous persécute pour cela, y compris même au sein de l’Eglise ! Saint Athanase écrivait, au sujet de saint Antoine : Qu’il fut partout connu, admiré par tous et désiré, également par ceux qui ne l’avaient jamais vu, est un signe de sa vertu et de son âme amie de Dieu ! On pourrait retourner à Athanase le compliment qu’il adresse à saint Antoine… Dans toute l’histoire jusqu’à aujourd’hui, saint Athanase est connu et vénéré comme un exemple de foi par des gens qui ne l’ont jamais vu ! Cela nous indique bien la grandeur de son âme, et nous pousse à le prier pour nous garder toujours la vraie foi !

Pratique : Prier pour que la foi éclaire notre famille.

Mercredi 1er mai : Saint Joseph artisan

D’où viennent à celui-ci cette sagesse et ces miracles ? N’est-ce pas là le fils du charpentier ?

La fête de saint Joseph artisan, nous laisse un sentiment mitigé… C’est le Pape Pie XII, en 1955, qui transforma la fête du patronage de saint Joseph en cette fête de saint Joseph « artisan » dans le but de christianiser la fête « du travail » du premier mai, et pour orienter le monde ouvrier vers l’Eglise. Personne ne peut contester la générosité du geste, ni non plus l’échec pastoral de cette tentative ! En effet, depuis cette fête, les ouvriers ne sont pas revenus en masse vers l’Eglise… Cette fête sera aussi sévèrement jugée par les liturgistes qui se choqueront, à juste titre, que la liturgie soit utilisée comme un instrument pastoral modifiable à volonté…

Quelles que soient les motivations de cette fête, nous sommes heureux de fêter saint Joseph, une fois de plus dans l’année. C’est que tout le monde l’aime, saint Joseph ! Les pères de famille le prient volontiers, car ils se sentent vraiment unis avec celui qui dut, dans la peine et les épreuves, se charger d’une famille. Tous ceux qui ont un souci d’argent le prient aussi, et ils obtiennent souvent un réponse incroyable. Avouez que pour tous les économes qui doivent gérer l’argent, c’est tout de même un meilleur saint patron que le mauvais apôtre Judas ! Les religieuses le prient beaucoup, et sainte Thérèse d’Avila lui vouait un tendre culte et il devint le saint patron des Carmels, lieux de prière silencieuse auprès de Jésus et Marie. Et pourtant, l’évangile remarque assez cruellement que les notables juifs ont méprisés Jésus, car il n’était fils que d’un charpentier… Comme quoi le monde ne perçoit pas la vraie grandeur, et s’attache toujours au superficiel. Dieu voyait autrement et il a glorifié ce charpentier devenu chef de la sainte Famille, et de l’Eglise toute entière, et qui nous bénira nous aussi, si du moins nous croyons aux vraies grandeurs de l’âme…

Pratique: Une prière de notre choix à saint Joseph.

Mardi 30 avril : Sainte Catherine de Sienne

Que montent à vous, Seigneur, les prières et l’hostie de salut, embaumée d’un parfum virginal, que nous vous offrons en la solennité de la bienheureuse Catherine. Tiré de la liturgie du jour.

Le 1er octobre 1999, le Pape Jean-Paul II fit entrer dans le cercle très fermé des patrons de l’Europe, en plus de saint Benoît, trois femmes : Sainte Brigitte de Suède, Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix et saint Catherine de Sienne ! C’est dire l’influence gigantesque et internationale qu’eût notre sainte ! Elle naquit 25 mars 1347, dernière d’une famille de 25 enfants (avis aux courageux…) ! Ses parents étaient pieux, mais elle dut leur résister pour rester fidèle à son appel intérieur à la virginité. Elle prit, comme tertiaire, l’habit de saint Dominique. Catherine eut un rayonnement incroyable sur toute son époque, jusqu’à rappeler le Pape de son temps d’Avignon à Rome ! C’est une des femmes les plus célèbres de tout le moyen-âge. Sa mortification était impressionnante, ainsi que ses extases et ses miracles. Elle reçut la grâce des stigmates qui restèrent cependant invisibles, selon son désir. Sa parole était si puissante qu’elle multipliait les conversions par ses enseignements. Le Pape de l’époque lui avait même attribué plusieurs prêtres pour l’accompagner et absoudre ceux qui voudraient se convertir, et ils ne suffisaient pas à la tâche ! Sans avoir jamais étudié (elle ne savait même pas lire…) elle eut une étonnante sagesse et fut même nommée docteur de l’Eglise. Elle mourut le 29 avril 1380 à 33 ans.

Qu’admirer le plus ? Une vie de pénitence et de prière ? Les dons surnaturels extraordinaires qu’elle reçut ? Son influence sur le monde de son époque ? Peut être plus simplement, l’éloge magnifique du bréviaire à son sujet … Personne ne la rencontrait sans devenir meilleur… C’était sans doute le fruit de sa grande virginité, comme le souligne le texte de la liturgie cité en début de ce mot. Personne ne la rencontrait sans devenir meilleur… Si seulement on pouvait dire la même chose de nous !

Pratique: être bon pour tous ceux que nous rencontrerons

Lundi 29 avril : Saint Pierre de Vérone

Nous vous en prions, ô Dieu tout-puissant, accordez-nous d’imiter, avec la dévotion convenable, la foi du bienheureux Pierre, votre Martyr, qui, pour l’extension de cette même foi, mérita d’obtenir la palme du martyre. Tiré de la liturgie du jour.

Avec Saint Pierre de Vérone, appelé aussi saint Pierre Martyr, nous fêtons un champion de la foi chrétienne ! Il naquit à Vérone, de parents infectés de l’hérésie cathare. Mais, lui, eut la joie, dés sa jeunesse, de s’attacher à la foi catholique avec une grande force, si bien que, vers ses sept ans, un oncle qui essayait par tous les moyens de le détourner de la vraie foi ne put y parvenir. Il entra plus tard à Bologne dans l’ordre des Dominicains, et y mena une vie d’une grande pureté, pratiquant une austère pénitence. Sa vie parfaite lui donnait une grande force dans la prédication, et beaucoup accouraient pour entendre sa parole et se convertissaient. Encourant la colère des Cathares, il fut frappé par un d’eux par deux violents coup d’épée qui le tuèrent le 6 avril 1252. Avant de mourir, cet homme de profonde foi, écrivit sur le sol avec son sang, les mots Credo (Je crois !)

Bien des convertis deviennent de fervents chrétiens. Après avoir ressenti ce que cela veut dire d’être loin de Dieu, ils mesurent la grâce de la foi à sa juste valeur ! Et nous, réalisons nous que la plus grande grâce de notre vie fut d’avoir reçu cette foi ? Saint Pierre de Vérone ne fut pas éduqué dans la foi chrétienne, et ses parents demeurèrent manichéens, mais il eut la chance de trouver la vraie foi dés l’enfance. Il s’y attacha de tout son cœur et fut même martyr de cette foi. Que son courage réveille notre tiédeur et que la foi catholique éclaire toujours notre chemin vers le Ciel !

Pratique : Connaissons-nous et récitons nous chaque jour le Je crois en Dieu ?

Dimanche 28 avril : 4° dimanche après Pâques

Si je ne m’en vais pas, le Paraclet ne viendra pas jusqu’à vous… Tiré de l’Evangile du jour.

L’Evangile d’aujourd’hui continue les confidences de Jésus à ses apôtres, le soir du jeudi saint. Et aujourd’hui Jésus annonce comme un scoop nouveau, que le Saint-Esprit va venir Le remplacer sur la terre ! Avant la Pentecôte, les apôtres n’ont pas l’air de rien connaître du Saint-Esprit, et c’est sans doute encore la situation de 90% des catholiques aujourd’hui ! En feriez vous partie ?

Comme cours de rattrapage catéchétique et pour vous faire vraiment désirer la venue de la troisième personne de la sainte Trinité, voilà ce qu’en disait le saint curé d’Ars : Comme une belle colombe blanche qui sort du milieu des eaux et vient secouer ses ailes sur la terre, l’Esprit-Saint sort de l’Océan infini des perfections divines et vient battre des ailes sur les âmes pures pour distiller en elles le baume de l’amour… Et encore :Sans le Saint-Esprit, nous sommes comme une pierre du chemin. Prenez en main une éponge imbibée d’eau, et dans l’autre un petit caillou, pressez les également, il ne sortira rien du caillou, et de l’éponge, l’eau sortira avec abondance. L’éponge, c’est l’âme remplie du Saint-Esprit, le caillou, c’est le cœur froid et dur où le Saint-Esprit n’habite pas. Ailleurs, le saint curé compare encore le Saint-Esprit au soleil et à la pluie qui font germer les graines plantées. Ainsi il expliquait que toute grâce reçue se développe en nous par l’influence de l’Esprit-Saint…

Vous n’avez pas besoin de souffle dans votre vie ? Pas besoin d’un grand amour en vos âmes ? Pas besoin de goûter souvent le bonheur du Ciel ? Si ? Alors vous devriez désirer cette venue de l’Esprit-Saint et des trésors qu’Il apporte avec Lui !

Pratique: faire attentions aux bonnes inspirations de l’Esprit-Saint dans notre journée…