Lundi 13 novembre : Saint Didace

Dieu tout-puissant et éternel, qui, par une providence admirable, choisissez ce qu’il y a de plus faible dans le monde pour confondre ce qu’il y a de plus fort ; soyez propice à notre humilité, et accordez-nous grâce aux pieuses prières de votre bienheureux Confesseur Didace, d’être élevés dans les cieux à la gloire éternelle. Oraison de la Messe de saint Didace.

 Saint Didace naquit à saint Nicolas de port au diocèse de Séville en Espagne. Dès sa jeunesse il était attiré par Dieu, et il choisit d’entrer chez les chez les franciscains d’Arrizafa. Il fut mis au nombre des frères « lais »: ceux qui ne recevaient pas le sacerdoce et s’occupaient habituellement des taches plus humbles. Cependant Dieu l’illuminait, il en parlait avec une grande sagesse et une étonnante profondeur sans avoir jamais étudié les lettres. Envoyé comme missionnaire aux iles Canaries, il fonda un couvent au milieu de grandes persécutions, et convertit un grand nombre d’infidèles. Présent à Rome pour l’année jubilaire 1425, qui vit affluer dans la Ville une grande foule de pèlerins, il s’occupa merveilleusement des malades et en guérit un grand nombre par le signe le Croix ou une simple onction de l’huile qui brulait devant l’image de la sainte Vierge ! Il mourut à Alcala de Henares le 12 novembre 1463, et son corps, exposé plusieurs mois pour satisfaire la dévotion des fidèles qui le tenaient pour un saint, exhalait une suave odeur…

Dans la vie des saints, comme sainte Bernadette, le Padre Pio, ou encore saint Didace, on remarque souvent cette extraordinaire bonne odeur qu’ils émettent. Le Seigneur nous envoie une effluve du paradis où ils se trouvent, et aussi témoigne de la beauté de leur vie aux yeux de Dieu ! Que l’humilité de saint Didace nous inspire de servir Dieu fidèlement là où Il nous a placé !

Pratique : Aujourd’hui, nous penserons à écouter les autres plutôt qu’à parler…

Dimanche 12 novembre : 23° dimanche après la Pentecôte

Si seulement je pouvais toucher son manteau, je serai guérie !

L’Évangile de ce dimanche nous a gardé l’émouvante prière d’une simple femme, malade depuis 12 ans, guérie en un instant par le Seigneur.

Quand je pense aux français d’aujourd’hui, en comparaison avec cette femme, quel abîme ! Elle n’avait sans doute jamais quitté son village. Elle était moins cultivée que la moyenne de nos contemporains. Elle avait sans doute moins d’argent, une vie autrement plus difficile… Mais quelle foi ! Quelle confiance dans le Seigneur ! Quel exemple !

Quand donc comprendrons-nous où sont les véritables richesses, la vraie grandeur ? Seigneur, apportez à cette terre non pas tant les biens matériels, chez nous il y en a assez comme cela… non pas des facilités de culture ou de communication, elles nous assourdissent suffisamment… Donnez ce qui manque dramatiquement : une foi inébranlable aux chrétiens, la confiance pour ceux qui vous prient, la vérité et l’humilité aux hommes inquiets et dans l’obscurité !

 Pratique : Aujourd’hui nous veillerons, avant chaque prière, à garder un petit temps de silence pour bien nous mettre en présence de Dieu.

Samedi 11 novembre : Saint Martin

Cet homme bienheureux, saint Martin, Évêque de Tours, est entré dans son repos : et les Anges, les Archanges, les Trônes, les Dominations et les Vertus l’ont accueilli.  Alléluia de la Messe

Saint Martin naquit vers l’an 316 à Sabarie, ville de l’actuelle Hongrie. Il s’engagea dans l’armée romaine, fut touché par la grâce, et fut baptisé vers ses 18 ans. Quittant alors l’armée, il se réfugia auprès de saint Hilaire, le célèbre évêque de Poitiers. Plus tard il fut nommé évêque de Tours où il fonda un monastère d’hommes avec lesquels il vivait en communauté. Son rayonnement évangélique fut immense et on le considère comme un des pères de la France chrétienne. Comme il se préparait à quitter ce monde, ses disciples se mirent à pleurer la perte d’un si bon maître. Saint Martin se mit alors à prier en ces termes : Seigneur, si je suis encore nécessaire à votre peuple, je ne refuse pas de travailler ; que votre volonté soit faite ! Mais le labeur était terminé pour lui et il mourut le 11 novembre 397 à Candes en Touraine.

Tout le monde connaît saint Martin, c’est même le nom le plus répandu en France, car autrefois on appelait les « martin » ceux qui avaient accompli le pèlerinage à saint Martin. Ainsi Thérèse Martin (sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus) a sans doute eu un ancêtre pèlerin. C’est aussi le jour de sa fête que fut signé l’armistice de la première guerre mondiale ! Vous connaissez sans doute aussi l’histoire de la chape de saint Martin. Saint Martin était soldat et se préparait à cette époque au baptême, quand il vit un pauvre presque nu dans le froid. Il coupa alors en deux son manteau et en donna la moitié au pauvre. Il faut dire qu’un soldat n’était propriétaire que de la moitié de son manteau à cette époque ! Ainsi saint Martin a respecté la charité mais aussi la justice. Et il eut, en récompense, une apparition de Jésus-Christ, revêtu de la moitié du manteau et disant : Martin, simple catéchumène, m’a revêtu de ce manteau !

Pratique : Ne pas omettre, en ce jour, une aumône ou au moins un acte de charité.

Vendredi 10 novembre : Saint André Avellin

Lancelot Avellin naquit à Castronuovo en Lucanie, en 1521. Après des études de droit, il fut ordonné prêtre, et devint avocat pour les causes ecclésiastiques. Mais, un jour, un léger mensonge lui échappa au cours d’une plaidoirie. Alors, se souvenant du verset de la Bible : La bouche qui ment donne la mort à l’âme, il résolut de quitter une si dangereuse charge, pour se dévouer au salut des âmes, et devint religieux dans un ordre nouvellement fondé et fervent : l’ordre des Théatins. C’est là qu’il prit le nom d’André, et il fut un modèle de fidélité, d’humilité, et de dévotion à la sainte Vierge Marie. Il se dévoua de manière extraordinaire, dans tout le royaume de Naples pour convertir les pécheurs et amener les chrétiens à une vie fervente. Le Seigneur manifesta à tous l’ardente charité de ce prêtre à travers le miracle suivant : un soir de vent et de forte pluie où saint André rentrait d’avoir assisté un mourant, la lumière de sa lanterne s’éteignit… Le corps d’André se mit alors à briller, indiquant le chemin, et, au terme de la route, ni lui ni ses compagnons ne furent mouillés ! Sa mort fut vraiment surprenante : il eut une crise d’apoplexie au début de sa Messe en disant ces paroles : Introibo ad altare Dei ! Je monterai à l’autel de Dieu ! C’était le 10 novembre 1608, et saint André Avellin était âgé de 87 ans.

Dans les ancienne églises, l’autel est souvent surélevé, et la voute au-dessus est abaissée. Les anciens symbolisaient ainsi que sur l’autel se rencontraient le Ciel et la terre ! La mort de saint André Avellin nous rappelle la même chose : la Messe est ce qui nous introduit au Ciel, elle devrait être au cœur de notre vie… Nous le savons bien, mais alors… pourquoi tant d’églises restent vides, et tant de Messes sans grande assistance ? Pas le temps ?… Ou pas l’envie réelle de s’approcher du Seigneur ?

Pratique : Si l’on ne peut assister à la Messe aujourd’hui, on veillera au moins à désirer communier à une Messe qui se célèbre (C’est ce qu’on appelle la communion spirituelle).

Jeudi 9 novembre : Dédicace de l’Archibasilique du Très saint Sauveur

Ce lieu est terrible : c’est la maison de Dieu et la porte du ciel, et on l’appellera la demeure de Dieu. (Introït de la fête de la dédicace)

Cocorico !

C’est aujourd’hui un jour de fierté française, puisqu’on célèbre la dédicace de l’Archibasilique du Très Saint Sauveur, appelée aussi basilique du Latran, à Rome. Fierté disais-je, puisque cette Église, qui se pare de l’auguste titre de Mère et maîtresse de toutes les églises, est spécialement sous protectorat de la France !

Fierté vraiment ? Ne nous le cachons pas… si cette basilique, offerte à l’Église par la piété de l’empereur Constantin, a été mise sous la recommandation de notre pays, c’est en hommage à la mission – habituellement remplie depuis Clovis – de protéger l’Église… Qu’en reste-t-il ? Pas grand chose aujourd’hui, puisque notre pays est dominé par une laïcité agressive et une indifférence religieuse crasse… France, fille aînée de l’Eglise, qu’as-tu fait de ton Baptême ?

Fierté toujours ? A voir les églises, oratoires, calvaires, croix de missions, qui parsèment nos contrées, on se dit que le Seigneur a béni la terre de nos ancêtres ! Hélas… tant de ces édifices sont aujourd’hui en ruines, détruits, abandonnés, profanés… quelle honte pour nous, incapables de faire au moins survivre l’héritage de nos pères !

Et nous, avons nous souvent posé des actes publics de foi ? Avons nous jamais pensé a dresser un oratoire, une statue, une Croix, sur nos maisons et nos terrains ? Celui qui aura rougi de moi, le Fils de l’homme rougira de lui quand il viendra dans la gloire… Lc 9,26.

Pratique : Nous veillerons aujourd’hui à bien faire la prière d’action de grâce, avant et après le repas.

Mercredi 8 novembre : De la férie

La nature se pare des couleurs d’automne. La pluie, le vent, la grisaille, tout nous parle du monde qui passe et qui est en quête de renouvellement. La liturgie de l’Église est à l’unisson de la nature, en nous faisant penser aux âmes du purgatoire. Elles aussi sont en quête de renouvellement ! Si nous sommes touchés de leur sort, n’oublions pas ce qui, selon toute la tradition de l’Église, peut leur faire le plus de bien : faire célébrer des Messes !

Dans ses dialogues encore, sainte Grégoire le grand raconte l’histoire du moine Justus qui avait secrètement gardé trois écus d’or, en opposition à son vœu de pauvreté. Grâce à la bonté de son frère Copiosus à qui il avait avoué sa faute, il s’était repenti, mais il mourut peu après. La faute ayant été connue de tout le monastère, saint Grégoire le fit enterrer à l’écart dans une fosse aux immondices avec ses trois écus ! Mais pris de compassion le saint ordonna à l’économe Pretiosus de faire célébrer des Messes pour le repos de son âme. Ce que fit Pretiosus, et, un soir, il eut la surprise de voir son frère Justus lui apparaitre et lui dire qu’il était admis dans la société des saints. On compta les jours où la Messe avait été dite à son intention et on vit qu’au bout de trente jour son âme avait été libérée du purgatoire ! Depuis, dans tous les monastères bénédictins et chez bien des fidèles, on fait célébrer des trentains de Messes pour ceux qui nous ont quittés…

St Jean Bosco, de son coté, raconte l’histoire de ces deux prêtres amis qui avaient fait la promesse de dire une Messe pour le repos de l’âme de celui qui mourrait en premier. Or l’un des deux mourut un soir. Le lendemain matin l’autre célèbre la Messe promise, et il voit son ami partir pour le paradis en lui disant : Mais pourquoi as-tu tant tardé !

Pratique : Ne tardons pas à faire célébrer des Messes pour nos défunts.

Mardi 7 novembre : De la férie

Visite guidée du purgatoire ! Je ne sais pas si les tour-opérateurs, qui recherchent les destinations les plus exotiques ont jamais pensé à celle-là ? Permettez-moi, alors, le temps d’un mot spirituel, de vous emmener dans ce lieu bien mystérieux, guidés par une sainte qui eut des lumières particulières sur la question : sainte Catherine de Gènes.

Dans son traité du purgatoire, elle décrit l’incroyable différence entre la vie de ces âmes et la nôtre. Sans mauvais jeu de mot, on pourrait résumer ainsi sa pensée : au contraire de notre monde, dans le purgatoire, il n’y a pas de tiédeur ! – Ici-bas nous sommes tièdes dans nos idées, ne voyant pas très clairement le vrai et le faux. Dans le purgatoire, les âmes savent parfaitement où est la vérité ; sainte Catherine nous dit qu’elles choisissent elles-mêmes d’aller au purgatoire, car elles ne voient que trop qu’elles ne sont pas prêtes pour la vision de Dieu ! – Ici-bas nous sommes tièdes dans nos résolutions de progrès. Pour les âmes du purgatoire, l’attente de voir Dieu est une immense faim, nous dit notre sainte. – Ici-bas nous sommes inconstants dans les efforts, paresseux pour faire le bien. Dans le purgatoire les âmes souffrent terriblement mais joyeusement, car tous savent que c’est la volonté de Dieu, que le moment de la joie parfaite approche…

Saint Catherine imagine encore la prédication que pourrait nous donner une de ces âmes : Il me vient une envie de crier avec une telle force que sur la Terre tous les hommes en seraient épouvantés. Je leur dirais: « malheureux, pourquoi vous laissez-vous aveugler à ce point par le monde? A cette nécessité si pressante où vous vous trouverez au moment de la mort, vous n’avez aucun souci de vous préparer!  Vous vous abritez tous sous l’espérance de la miséricorde divine. Elle est si grande, dites-vous. Mais vous ne voyez pas que cette bonté de Dieu tournera à votre condamnation puisque c’est contre la volonté d’un si bon maître que vous aurez agi. »

Et si les âmes du purgatoire nous convertissaient ?

Pratique : continuons nos visites de cimetière pour les défunts.

Lundi 6 novembre : De la férie

Visiter un cimetière nous remplit de sagesse, n’est-ce pas ? Bien des choses que nous désirons fortement, ou au contraire, qui nous paraissent impossibles à supporter, paraissent bien futiles devant une tombe… Nous franchirons un jour nous-mêmes cette mystérieuse porte de la mort, et nous entendrons alors la franche question évangélique : rends compte de ta gestion ! Quelle sera la sentence ? Si d’autres sont au purgatoire, pourquoi y échapperai-je moi-même ?

Impossible de répondre à cette question puisque le Seigneur s’est réservé ce jugement. Mais ce que nous savons, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’avoir fait de grandes choses pour aller tout droit au ciel, mais il faut avoir été fidèle à son devoir quotidien. Saint Grégoire le grand a consacré le quatrième livre de ses dialogues au sort des âmes après la mort. Il nous y raconte l’histoire touchante de Mursa, la petite servante (Dialogues IV, 17) : Celle-ci vit en songe la Vierge Marie entourée de petites filles de son âge. La sainte Vierge lui demanda si cela lui plairait de venir vivre avec Elle. Mursa répondit qu’elle le voulait bien. La Vierge demanda alors, pendant un mois, de ne pas se comporter de façon superficielle, ni perdre son temps. Ce que fit Mursa bien fidèlement. Un mois après, elle tomba malade, puis revit la sainte Vierge qui l’invita à venir auprès d’elle. Mursa mourut en disant ces simples paroles : Volontiers, bienheureuse Vierge, je viens ! Volontiers bienheureuse Vierge, je viens !

Pratique : Aujourd’hui nous éviterons toute superficialité et perte de temps.

Dimanche 5 novembre : 22° dimanche après la Pentecôte

Rendez à César, ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu !

Ce passage d’Évangile est célèbre, c’est de lui que vient l’idée, caractéristique du christianisme, de séparer le pouvoir civil du pouvoir religieux. Mais comprenons-nous toute la profondeur de ce que dit Jésus ? Rendre à César ce qui est à César nous rappelle notre devoir d’être justes, d’être honnêtes, de bien travailler et bien servir notre patrie. Et cela va jusqu’à veiller à être polis, ponctuels, et respecter ses engagements ! Y sommes-nous fidèles ?

Rendre à Dieu ce qui est à Dieu ! Notre âme, notre vie, ne viennent-elles pas de Dieu ? Qu’attend alors Jésus ? Un peu ce qu’écrivait un poète danois : Ayez soin du cœur que je vous ai confié, que vos jours soient gris ou clairs. Pur vous l’avez reçu, comme une poussière d’étoile brillant sur un ciel bleu nuit. Mais cette seule chose j’exige de vous : pur je veux que vous puissiez me le rendre le jour où nous nous reverrons.

Pratique : Se dévouer aujourd’hui à sa famille. Parfois un simple coup de fil à un parent éloigné peut faire des merveilles !

Samedi 4 novembre : Saint Charles Borromée

Daignez, Seigneur, garder continuellement votre Église sous la protection de saint Charles, votre Pontife et Confesseur ; et comme sa sollicitude pastorale l’a rendu glorieux, que son intercession nous obtienne d’être toujours fervents dans votre amour.  oraison de la Messe de saint Charles Borromée

Saint Charles Borromée fut un saint marquant du 16°siècle, et son œuvre influence encore notre époque ! Il naquit en 1538 dans une grande famille de Milan. Son oncle, le Pape Pie IV en fit un cardinal à 23 ans et bientôt l’évêque de Milan. Bien loin de s’affadir au contact des honneurs, il se dévoua sans compter à sa nouvelle charge. A son arrivée Milan était un diocèse bien tiède, mais il voulut le réformer selon les directives du Concile de Trente (qu’il avait fortement influencé…). Il le reprit en main en multipliant notamment les écoles catéchétiques pour former les fidèles (St Charles est patron des œuvres catéchétiques), en fondant un séminaire (c’était la première fois que cela se faisait) et en travaillant à la sainteté des prêtres.
En plus de cela, saint Charles donnait à tous l’exemple d’une vie mortifiée habitée aussi de l’amour des pauvres et des malades (il soigna lui-même de nombreux lépreux au péril de sa vie). Il mourut à Milan le 3 novembre 1580, âgé de 47 ans…

 Saint Charles a été exemplaire pour ceux dont il avait la charge… et nous-mêmes, avons nous ce même souci d’être exemplaire, là où la Providence nous a placé ? Prenons pour chacun de nous ce quelques lignes vigoureuses que saint Charles adressait aux prêtres : Craignons que le Juge irrité ne nous dise : Si vous étiez les éclaireurs de mon Église, pourquoi donc fermiez-vous les yeux ? Si vous vous prétendiez les pasteurs du troupeau, pourquoi l’avez-vous laissé s’égarer ? Sel de la terre, vous vous êtes affadis. Lumière du monde, ceux qui étaient assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort n’ont point vu vos rayons. Vous étiez Apôtres ; mais qui donc éprouva votre vigueur apostolique, vous qui jamais n’avez rien fait que pour complaire aux hommes ? Vous étiez la bouche du Seigneur, et l’avez rendue muette. Si votre excuse doit être que le fardeau dépassait vos forces, pourquoi fut-il l’objet de vos menées ambitieuses ?

Pratique : Nous prierons, comme St Charles le fait certainement dans le ciel, pour avoir des prêtres, des saints prêtres.