Vendredi 26 janvier : Saint Polycarpe

Voilà le docteur de l’Asie, le père des chrétiens, le destructeur de nos dieux ; c’est lui qui enseigne tant de gens à ne pas sacrifier et à ne pas adorer ! Parole des païens contre Polycarpe, tirée du récit de son martyre.

Celui qui obéit à Dieu grandit comme un palmier, … quand il devient vieux, il porte encore des fruits dit le psaume 92… Cette citation semble coller à saint Polycarpe ! D’abord parce que son nom signifie fruit abondant ! Et aussi parce qu’il obtint le martyre dans une vieillesse avancée, comme nous allons le voir… Avec Polycarpe, nous sommes dans les temps apostoliques. Polycarpe fut en effet personnellement disciple de l’apôtre saint Jean. Devenu évêque de Smyrne (actuellement Izmir, en Turquie…), il eut un rayonnement extraordinaire et sa réputation en imposait au Pape de l’époque lui-même. Dans le récit de son martyr qui nous a été conservé on remarquera qu’il fut arrêté à un âge déjà avancé, et on le poussa à renier le Christ. Sa réponse est restée célèbre : Voilà 86 ans que je Le sers et Il ne m’a fait aucun mal. Comment pourrais-je outrager mon Roi et mon Sauveur ? Il mourut martyr vers l’an 155.

Tu te lèveras devant la personne du vieillard et tu l’honoreras dit encore la Bible. Espérons que les anciens d’aujourd’hui qui tutoient saint Polycarpe par l’âge, transmettent aux jeunes générations des exemples de ce calibre ! Espérons aussi que les jeunes générations sachent respecter et honorer leurs anciens auxquels ils doivent la vie et souvent la foi !

Pratique : Reprendre nos résolutions de début d’année

Jeudi 25 janvier : Conversion de saint Paul

Celui qui a agi efficacement dans Pierre pour le rendre Apôtre, a aussi agi efficacement en moi pour me rendre Apôtre des Gentils… Tiré de la liturgie du jour.

Nous fêtons aujourd’hui la conversion de saint Paul, racontée au chapitre 9 du livre des actes des apôtres. Il n’y a pas d’autre fête liturgique à l’occasion d’une conversion… Mais il faut dire que celle-là est emblématique ! Saint Paul, jeune loup prometteur de la caste des pharisiens, se prépare à persécuter violemment les chrétiens de Damas. Il prend la route, muni des lettres des grands prêtres autorisant sa mission. Mais voilà que sur le chemin de Damas, une vive lumière brille à ses yeux, et il tombe de cheval. Il entend alors une voix : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répond : Qui es-tu Seigneur ? La voix réponds : Je suis Jésus que tu persécutes ! En un instant, le Seigneur va changer le pharisien en chrétien, le violent en obéissant, le persécuteur en apôtre. Et quel apôtre ! Il sera le plus puissant des temps apostoliques, réalisant la prophétie du Seigneur à Ananie : cet homme m’est un instrument de choix pour porter mon nom devant les nations païennes, les rois et les Israélites.

On imagine sans peine l’émerveillement des premiers chrétiens en apprenant la conversion de saint Paul… Ainsi le Seigneur protégeait bien son Eglise, et pouvait même convertir en un instant un des plus grands ennemis ! Aujourd’hui encore le Seigneur touche les cœurs et convertit, et il faudrait que ce mouvement grandisse car notre pays devient de plus en plus dominé par les « territoires perdus » de l’Eglise… Il revient aux chrétiens de prier pour ces conversions et d’accompagner les nouveaux arrivants dans l’Eglise…

Pratique : Une prière pour la conversion de notre pays

Mercredi 24 janvier : Saint Timothée

Mon bien-aimé : recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi ; saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait ta belle profession en présence de nombreux témoins.    Epitre de saint Paul à Timothée.

Timothée, nom qui signifie « qui honore Dieu », était le fils d’un père grec et d’une mère juive. Il naquit à Lystres et était contemporain des apôtres. Très jeune, vers 20 ans sans doute, il rencontra saint Paul, devint son disciple et même son disciple préféré. Saint Paul écrivit aux Philippiens ce bel éloge de Timothée : Je n’ai en effet personne d’autre qui partage véritablement avec moi le souci de ce qui vous concerne (Phil 2, 2). Saint Paul le fit évêque d’Ephèse et lui écrivit deux épîtres dites « pastorales », contenant de nombreux conseils pour pratiquer la charge épiscopale. Il mourut à Ephèse, d’après le bréviaire, il aurait été lapidé du fait de son opposition au culte de Diane. Ses reliques sont vénérées à Constantinople.

Je n’ai en effet personne d’autre qui partage véritablement avec moi le souci de ce qui vous concerne… En voilà un compliment ! Au jugement de saint Paul, le jeune saint Timothée était devenu un très grand apôtre. Et comment l’était-il devenu ? Sans doute en suivant l’exemple de saint Paul lui-même ! Timothée avait su se faire disciple et son âme s’est transformée et remplie de charité… Nous-mêmes savons-nous être des disciples ? En ce cas la lecture quotidienne de la vie des saints devrait nous transformer…

Pratique : Se souvenir des grandes grâces de sa vie… Et voir si nous y sommes toujours fidèles.

Mardi 23 janvier : Saint Raymond de Penafort

O Dieu, qui avez choisi le bienheureux Raymond pour en faire un ministre admirable du sacrement de la pénitence, et qui lui avez fait traverser les eaux de la mer de façon merveilleuse, accordez-nous cette grâce, que, par son intercession, nous puissions porter de dignes fruits de pénitence et parvenir au port du salut éternel. Tiré de la liturgie du jour.

Raymond de Penafort vécut en Espagne aux 12ème et 13ème siècles. Sa vie fut bien remplie. Il fut religieux dominicain, expert du droit de l’Eglise, spécialiste de la confession (il fut le confesseur du Pape de l’époque et est considéré comme un des patrons des confesseurs), fondateur d’ordre, et en plus d’avoir le don des miracles, il vécut jusqu’à presque cent ans ! Son plus grand miracle fut de rallier Barcelone depuis les iles Baléares avec son manteau en guise d’embarcation ! A ne pas tenter de refaire chez soi…

Faire de dignes fruits de pénitence et parvenir au port du salut ! L’Eglise a vraiment le génie d’utiliser des épisodes de vie pour nous donner des leçons spirituelles ! Nous demanderons donc aujourd’hui de faire de dignes fruits de pénitence… Et donc de nous confesser souvent ! Comment imaginer se libérer de ses péchés sans utiliser la force que Dieu a mis dans la confession pour nous convertir ? Cela devrait être une évidence pour un chrétien… Demandons aussi de parvenir au port du salut éternel, c’est-à-dire d’aller un jour au Ciel. Contrairement à ce que beaucoup semblent penser aujourd’hui ce n’est pas automatique après la mort ! Et la meilleure manière de s’en assurer c’est de le demander fidèlement et avec humilité ! L’avons nous fait ?

Pratique : Demander au Seigneur d’aller un jour au Ciel

Lundi 22 janvier : Saints Vincent et Anastase

Les âmes des justes sont dans la main de Dieu. Aux yeux des insensés ils ont paru mourir, mais ils sont dans la paix. Tiré de la liturgie du jour.

Deux saints martyrs sont proposés à notre vénération : Vincent et Anastase, réunis dans une même fête, car ils moururent le même jour, mais à 324 années de distance ! Saint Vincent naquit en Espagne à Huesca au 2ème siècle. Il fut ordonné diacre par Valens, évêque de Saragosse, et celui-ci, ayant du mal à parler, chargea Vincent de prêcher à sa place. Ayant appris son rôle, Dacien, gouverneur de cette province au nom de l’empereur Dioclétien, ordonna d’arrêter Vincent et de l’amener, couvert de chaines, à Valence. Il y subit un terrible martyr devant de nombreux témoins, qu’il supporta avec une force admirable. Il mourut le 22 janvier 304. Son courage dans ses souffrances le rendit vite célèbre et son culte se répandit rapidement partout. Il fait partie, avec saint Etienne et saint Laurent, des trois plus célèbres diacres. Saint Vincent est aussi le sympathique et populaire patron des vignerons ! Quant à Anastase, nous savons peu de choses de lui. Il était un moine persan, et le roi des perses Chosroas lui fit trancher la tête en 628. Son chef fut transporté à Rome, où il était vénéré vers 650. En 1221, les reliques de St Vincent furent aussi apportées d’Espagne et placées dans la basilique dédiée à St Anastase.

La fête de saint Vincent est l’occasion de parler un peu des diacres. Le livre de la Bible appelé « Actes des apôtres » raconte que, débordés par l’activité, les apôtres décidèrent d’instituer des diacres, personnes choisies pour servir les pauvres. Puis on leur confia plus tard aussi la prédication dans l’église et la distribution de la sainte Communion. C’était bien la mission de saint Vincent… Ces diacres nous rappellent comme nous devons cultiver dans l’Eglise l’esprit de service de nos frères. Les hommes, aujourd’hui comme hier, ont toujours jugé de la valeur de l’Eglise et d’un chrétien, à la bonté qu’il manifestait pour ses frères. Sommes nous de vrais témoins de ce service ?

Pratique : Aujourd’hui nous ne refuserons aucun service.

Dimanche 21 janvier : 3° dimanche après l’Epiphanie

Je n’ai pas trouvé une telle foi dans tout Israël… Tiré de l’Évangile du jour.

Un lecteur trop pressé pourrait être surpris de la conduite de Jésus dans cet Evangile… Il y a d’abord ce lépreux juif qui vient humblement demander sa guérison après s’être prosterné devant Jésus. Et Jésus le guérit… Puis il y a ce centurion qui vient demander avec foi la guérison de son serviteur. Jésus le guérira aussi. Mais au premier Jésus demande de ne parler à personne de ce qui vient de se produire, donc de rester discret sur sa guérison… Tandis que pour le deuxième il semble vouloir mettre tout le monde au courant du miracle qui va s’accomplir !

Lisons de plus près… Ce n’est pas la guérison qui passionne Jésus, mais bien plutôt la foi qui est visiblement beaucoup plus forte dans le centurion païen que dans le lépreux juif… Ce qu’Il admire et Le réjouit, c’est de voir la foi dans le cœur des hommes. Avons nous compris cette leçon de Jésus ? Avons nous compris la chance immense d’avoir la foi ? Comme c’est merveilleux de savoir qui nous a créé, ce qu’Il attend de nous et ce qui se passera après notre mort… Qu’y a-t-il de plus important que la réponse à ces questions qui agitent le cœur de tous les hommes de tous les temps ? Comment oserait-on dire qu’un corps brillant de santé est aussi important qu’une âme illuminée par la vérité ? Et pourtant on va plus vite chez le médecin que chez le confesseur, on veille plus à son alimentation quotidienne qu’à la communion fréquente, on lit d’avantage les magazines que le catéchisme… Prions pour garder la foi, pour avoir une foi vivante et active qui nous montre le royaume de Dieu comme ce qu’il ne faut manquer à aucun prix…

Pratique : Essayer de dire en vérité les paroles du centurion avant d’aller communier.

Samedi 20 janvier : Saints Fabien et Sébastien

une vertu sortait de lui et les guérissait tous.Tiré de l’Evangile du jour

Laissant un peu saint Fabien, Pape, martyrisé sous la persécution de Dèce vers 250, je parlerai plutôt de saint Sébastien, saint populaire – s’il en fut – au Moyen-âge. Saint Sébastien subit le martyr lors de la persécution de Dioclétien au début du 4ème siècle. Officier de la garde prétorienne, découvert comme chrétien, il aurait été criblé de flèches en punition, mais aurait survécu à ses blessures. Il serait revenu plus tard témoigner devant l’empereur qui l’aurait alors définitivement châtié et exécuté… Sans doute avez-vous tous vu des tableaux ou statues de saint Sébastien, attaché et couvert de ses flèches, mais savez-vous pourquoi toute cette dévotion pour lui ? Parce qu’il était invoqué en cas de peste (épidémie si meurtrière au Moyen-âge, symbolisée par les flèches !) tout spécialement depuis 680, où des prières faites en son honneur délivrèrent Rome de cette épidémie.

A travers les saints, la bonté de Dieu a voulu que toutes sortes de bénédictions nous arrive. Ainsi un grand nombre de saints furent guérisseurs, soit de leur vivant, soit après leur mort comme saint Sébastien. Ce saint furent bien populaires, car les hommes cherchent toujours la santé du corps. Puissent ils aussi chercher la santé de l’âme et ne pas oublier de remercier, par une vie chrétienne fidèle, quand ils ont reçu des grâces particulières de Dieu !

Pratique : Le courage dans le devoir quotidien

Vendredi 19 janvier : De la férie

Sa mère dit aux serviteurs : Faites tout ce qu’il vous dira ! Tiré de l’Évangile du jour.

Nous fêtions, il y a deux jours, l’anniversaire des apparitions de Pontmain, connaissez-vous cette apparition toute simple et si touchante ?

C’était le 17 janvier 1871 dans un tout petit village de l’ouest de la France. Les temps étaient mauvais, la Prusse avait envahi la France et de 38 enfants du village avaient été réquisitionnés pour le guerre. Mais le bon curé du village réunissait tous les soirs les villageois pour prier. Il allumait des cierges autour de la statue de la sainte Vierge et lui demandait que reviennent sains et saufs, les enfants du village. Et voilà qu’en cette soirée d’hiver deux enfants, Eugène (12 ans) et Joseph (10 ans) Barbedette aidaient leur père à battre les joncs pour la nourriture des animaux. Il est 18 heures et Eugène sort un moment de la grange pour voir le temps. Et là, surprise, 6 mètres au dessus de la maison Guidecoq d’en face, se tient une ravissante dame, portant une couronne d’or à liseré rouge et revêtue d’une robe bleu nuit parsemée d’étoiles. Bientôt un cinquantaine de personnes se trouvent rassemblés là, mais seulement 7 enfants voient la belle dame, y compris Augustine Boitin, un poupon de 25 mois qui tend son doigt et balbutie le Zézus ! Le Zézus ! Le curé venu pour y voir et les sœurs de la paroisse ne voient rien. Mais il font prier les fidèles et les enfants voient alors l’apparition évoluer en fonction des prières qui lui sont faites et un bandeau qui s’inscrit dans le ciel : Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps, mon Fils se laisse toucher ! Puis bientôt 4 bougies s’allument autour de la sainte Vierge. Après 21 heures et la prière du soir dirigée par le curé, l’apparition se recouvre d’une voile blanc et la sainte Vierge disparaît. 11 jours plus tard la guerre est finie et tous les enfant de Pontmain en reviendront vivants ! On notera avec émotion que la sainte Vierge reprenait dans le ciel le rituel des bougies du pieux curé à l’église… Le message de Pontmain nous concerne tous : Mais priez mes enfants !

Pratique : Prier la sainte Vierge pour les détresses de notre temps.

Jeudi 18 janvier : De la férie

Comme nous venons de fêter saints Paul Ermite et saint Antoine du désert, nous profitons de ce jour libre pour vous donner un apophtegme, une parole de sagesse de ces pères du désert : Un jour qu’abba Isaac était assis chez l’abba Poémen, on entendit le cri d’un coq. Il lui dit : « Il y a donc cela ici, abba ? ». Le vieillard lui dit : « Isaac, pourquoi me forcer à parler ? Toi et tes semblables, vous entendez cela. Mais celui qui est vigilant n’en a nul souci ».

Bien entendu, au désert on pratiquait une pauvreté très stricte. On pouvait simplement avoir quelques vêtements et occuper une cellule où l’on priait et travaillait toute la journée. Il était donc interdit d’avoir un coq… Isaac est donc un peu scandalisé d’entendre le cri de la bestiole à coté de chez abba Poemen. Mais celui ci va lui donner une bonne leçon : Toi et tes semblables, vous entendez cela. Celui qui est vigilant (c’est-à-dire occupé à travailler et prier) n’en a nul souci ! Quelle sagesse… Poemen souligne que celui qui est occupé à sa prière et ses activités n’a pas le temps ni l’envie de critiquer les autres ! Soyons honnêtes, combien de nos critiques sont pleinement justifiées ? Combien seraient évitées si nous étions simplement à l’ouvrage ? De combien de nos critiques sommes nous fiers ? Les commentateurs de l’Evangiles soulignent la manière dont la sainte Vierge intervient en cas de problème. Pourquoi nous as tu fait cela ! dira-t-elle à Jésus absent depuis trois jours. Ils n’ont plus de vin ! Fera-t-elle remarquer à Jésus… Autant d’interventions où la sainte Vierge évite soigneusement toute critique. Sommes nous de ses enfants ?

Pratique : évitons toute critique aujourd’hui

Mercredi 17 janvier : Saint Antoine du désert

Soyez semblables à des hommes qui attendent que leur maître revienne des noces afin de lui ouvrir dés qu’il arrivera et frappera ! (Parole de Jésus dans l’Evangile de la Messe de St Antoine)

Saint Antoine abbé ou saint Antoine du désert, vivait en Egypte au 3ème siècle. Suite à une parole de l’Evangile (Si tu veux être parfait, va et vends ce que tu as, et donne-le aux pauvres), il fut l’un des tout premiers à quitter la société pour vivre dans la solitude du désert, avec Dieu seul. Sa réputation fut telle qu’il attira bientôt à sa suite des milliers d’autres ermites qui peupleront les déserts d’Egypte. On les appellera les « pères du désert », et ils auront une grande postérité spirituelle à travers leurs « apophtegmes » (conseils de sagesse donnés par un ancien) qui nous ont été conservés. En mettant dans la Messe de saint Antoine l’Evangile où Jésus recommande de veiller pour le retour du maître, l’Eglise reconnaît qu’il a particulièrement bien accompli, dans sa vie consacrée, cette demande de Jésus.

Voici un apophtegme d’Abba Antoine :  » Quand les poissons restent trop longtemps hors de l’eau, ils meurent. Pour les moines, c’est pareil ! Quand ils restent longtemps hors de leur cellule ou bien quand ils passent leur temps avec les gens du monde, ils perdent la paix profonde de leur cœur. Faisons vite comme les poissons. Eux, ils rentrent vite dans la mer. Nous aussi, rentrons vite dans notre cellule pour ne pas oublier notre vigilance intérieure ».

Ce conseil est pour les moines, me direz vous, pas pour ma pauvre vie suroccupée ! Détrompez vous ! Tout le monde peut « entrer dans sa cellule » en pratiquant des temps de silence. Essayez, et vous verrez la paix que cela procure…

Pratique : Aujourd’hui veillons à plus écouter les autres qu’à parler nous-mêmes.