Mardi 19 mars : Saint Joseph

Tu lui donneras le nom de Jésus ! Tiré de l’Evangile de la fête.

Saint Joseph est un des rares cas où je suis un peu fâché avec l’art chrétien. On représente en effet la plupart du temps saint Joseph comme un homme âgé, discret, timide et dans son coin ! Mais d’où tire-t-on cela ? On me dit que la Bible ne dit pas grand chose de lui qui pourrait nourrir notre curiosité et notre dévotion… Mais alors pourquoi en faire un introverti ? Et puis, regardez de plus près, il n’y a pas que le diable qui soit dans les détails, le bon Dieu s’y cache aussi parfois !

Premier détail, saint Joseph fut le père adoptif de Jésus. Aujourd’hui, la psychologie moderne nous explique que la part du père dans la formation de l’adulte est absolument irremplaçable. En clair, l’enfant se construit en regardant son père comme un modèle. On peut donc conclure que la personnalité de Jésus, telle qu’on la voit dans l’Evangile reflète un peu ce que fut saint Joseph. Et vous serez d’accord que Jésus n’était pas vraiment un introverti ! Deuxième détail, Dieu lui donna une responsabilité incroyable en lui confiant la sainte Vierge et Jésus, Lui-même. Du coup, il lui donna forcément des grâces spéciales pour bien remplir sa mission ! Est-ce que le saint Curé d’Ars n’a-t-il pas reçu des grâces spéciales pour faire ce qu’il faisait ? Tout le monde ne peut confesser 15 heures par jour tout en jeûnant et ne dormant quasiment pas… Donc saint Joseph dut recevoir de grandes grâces de force et de sagesse pour s’occuper de la sainte famille, dans l’exil et la pauvreté… Troisième et dernier détail, l’ange vient lui transmettre à lui les messages du Ciel. Dieu respecte donc l’autorité qu’il lui a donné ! Voilà sans doute pourquoi sainte Thérèse d’Avila disait qu’elle ne l’avait jamais prié sans être exaucée… avis aux amateurs ! Moi je vous dis que saint Joseph est un gars sur qui on peut compter, mais vous n’êtes pas obligés de me croire…

Pratique : une dévotion particulière à saint Joseph

Lundi 18 mars : Lundi de la Passion

Mes ennemis m’ont foulé aux pieds tout le jour ; car il y en a beaucoup qui me font la guerre ! Tiré de la liturgie du jour.

La Passion de Jésus commence par l’agonie au jardin des oliviers. Des générations de chrétiens ont été saisis par l’image de Jésus prostré de tout son long par terre sous le poids de l’angoisse… Et que dire de ses paroles à son Père ? Père, si cela est possible, que cette coupe passe loin de moi… Et celles à ses apôtres : Vous n’avez pas pu veiller une heure avec moi ?

Il me semble que la coupe de Jésus, sa grande souffrance, était les péchés des hommes bien d’avantage que les horreurs du chemin de Croix. Quand Jésus parle des sévices de sa Passion à venir avec les apôtres, il ne semble pas manifester une émotion extraordinaire. Mais remarquez que, même juste avant l’agonie, c’est aux péchés que Jésus réagit le plus avec tristesse ! Face à la critique de sainte Marie Madeleine qui verse son parfum, Jésus proteste. Il souligne la trahison de Judas, le reniement de saint Pierre, l’abandon des apôtres pendant la Passion et déjà dans le jardin… Alors on comprend l’agonie douloureuse, car il s’agit là de porter tous les péchés du monde ! c’est comme une gigantesque absolution de tous les hommes que Jésus est en train de gagner…

Pascal écrivait que Jésus est en agonie jusqu’à la fin du monde, Il ne faut pas dormir en ce temps là ! Ne dormons pas en face de Jésus à l’agonie… Demandons surtout pardon pour nos péchés. Mes ennemis m’ont foulé aux pieds tout le jour ; car il y en a beaucoup qui me font la guerre !

Pratique : récitons l’acte de contrition

Dimanche 18 mars : Dimanche de la Passion


Salut, ô Croix, unique espérance ! En ces jours de la Passion, accrois la grâce chez les justes, efface le crime des coupables.
Tiré de l’hymne « Vexilla Regis » du temps de la Passion

Avec ce dimanche, nous entrons dans le temps de la Passion, temps où nous méditons particulièrement les souffrances du Seigneur. Et l’Eglise parle, elle s’exprime à travers les magnifiques symboles de la liturgie. Ainsi, selon une ancienne coutume, on voile de violet les statues des saints et les Croix, mais on laisse apparentes les stations du chemin de la Croix. On retire aussi dans les offices les gloria Patri, manifestation explicite de la gloire de Dieu, voilée en ces jours. Selon la belle expression de Dom Pius Parsch, l’Eglise prend le voile des veuves… Mais pourquoi voiler les Croix me direz-vous ? Ces Croix voilées viennent d’un temps où les Croix étaient souvent d’or, sans Christ, garnies de pierres précieuses. Ces Croix glorieuses évoquaient le triomphe du Seigneur, d’où la nécessité de les voiler en ce temps dramatique…

Ils prirent donc des pierres, pour les jeter sur lui…

L’Evangile d’aujourd’hui est d’une brutalité qui nous effraie . Mais imaginez un peu la scène ! Ces juifs devant notre Seigneur l’insultent copieusement, n’avons nous pas raison de dire que tu es un samaritain et un possédé ! Et en conclusion ramassent froidement des pierres dans le but de lapider notre doux Maître ! Pourquoi cette haine ?

Mais pourtant Jésus vient avec une grande noblesse, dit des paroles profondes de vérité, et fait des miracles de bonté ! Ne devrait-Il pas être accueilli par tous les hommes ? C’est bien naïf de le penser… En fait c’est toujours le contraire qui se passe ! Quand on prêche le message de salut aux hommes, leur réponse est d’abord : Combien cela va me coûter ? Et s’ils sont trop attachés à leurs défauts et leur mauvaise conduite, la réaction suivante est détruisons ce qui est un reproche vivant pour nous !

La Passion de Jésus est tout sauf un événement doucereux, c’est un combat contre le mal et sa violence, combat auquel nous devons prendre part avec lucidité et sans aucune méchanceté ! Mais écartons tout de suite les illusions pacifistes, puériles et décalées… Ils prirent donc des pierres, pour les jeter sur lui…

Pratique : Méditons la Passion de Jésus quelques instant

Samedi 16 mars : De la férie

celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais Il aura la lumière de la vie. Tiré de la liturgie de la Messe.

A l’approche du temps de la Passion, nous allons parler des liens, nombreux, entre la Passion de Jésus et le sacrement de Pénitence…

Jésus parlait souvent aux apôtres de sa Passion qui allait venir. Il a beaucoup attendu son heure, où il rendrait témoignage. De même il a beaucoup parlé du pardon des péchés des hommes et l’a beaucoup désiré. Quelques indices nous le manifestent clairement. Alors que Jésus ne baptisait pas Lui-même, ni ne confirmait, ne donnait pas d’Extrême Onction ni ne mariait, alors qu’Il attendra le jeudi-saint pour donner l’Eucharistie et l’ordination à ses apôtres, Jésus ne pourra attendre pour accorder le pardon des péchés ! Il pardonne au paralytique, Il pardonne à la femme adultère, Il pardonne à celle qui vient pleurer à ses pieds chez le pharisien ! Remarquez que déjà du temps de Jésus, les femmes se confessaient plus que les hommes… Jésus insistera encore auprès de ses apôtres le soir de la Résurrection, Il soufflera sur eux, en disant, recevez le Saint-Esprit, ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils seront pardonnés, ceux à qui vous les retiendrez, il leur seront retenus ! Peut-on être plus clair ? Je vous dit que Jésus n’attends que cela ! Ce n’est pas de mettre les mains dans le cambouis de nos péchés qui Lui fait peur, c’est simplement que nous Lui fermions la porte ! Aujourd’hui L’Eglise vous l’indique clairement : Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais Il aura la lumière de la vie

Pratique : N’oublions pas de nous unir en esprit à une Messe célébrée aujourd’hui

Vendredi 15 mars : De la férie

Lazare, sors dehors ! Tiré de l’Évangile du jour.

Jésus tire Lazare de la mort. A sa suite, l’Eglise appelle aussi tous les morts spirituels à la vie !Confessez vous pour retrouver la vie de vos âmes ! Innombrables sont les saints prêtres au cours des siècles passés qui ont littéralement habité le confessionnal et appelé les âmes à la conversion. C’est le saint Curé d’ars qui passait jusqu’à 15h par jour à écouter les misères du monde et les effacer. Au point où, pour le rencontrer il fallait passer par le confessionnal ! C’est le Padre Pio, qui y passait des heures, Lui aussi, et qui rabrouait parfois les pénitents avec son tempérament d’italien du sud ! C’est saint Pie X, à l’époque où il était évêque de Mantoue, qui avait entendu dire qu’un de ses curés n’était pas fidèles aux horaires fixés pour la confession. Alors un jour, sans rien dire, il vient en carriole dans la paroisse du curé à l’heure des confessions. Le curé n’y est pas ! Alors l’évêque fait sonner la cloche pour appeler les fidèles et s’installe pour pardonner les péchés. Le curé arrive, furieux qu’un intrus ait osé disposer de son confessionnal, et qui y trouve l’évêque ! Il se répand en excuses, expliquant qu’il n’avait pas pu refuser une invitation. Spirituellement, saint Pie X lui répondit qu’il comprenait très bien, mais qu’il n’hésite pas, à la prochaine invitation, à prévenir l’évêque qui viendrait volontiers le remplacer… La leçon dut porter… C’est encore sainte Catherine de Sienne, qui n’était évidement pas prêtre, mais qui prêchait avec tant de ferveur l’amour de Jésus et le regret de ses péchés, qu’elle entraînait des milliers de ses auditeurs à la conversion. Au point où le pape de l’époque, averti du phénomène, lui avait accordé plusieurs prêtres qui l’accompagnaient et se mettait en position de confession dès qu’elle parlait ! Chers fidèles, à moins d’être sourds comment ne pas entendre l’appel de l’Eglise : Confessez vous souvent !

Pratique : Prions pour qu’un ami ou membre de ma famille se tourne vers Dieu

Jeudi 14 mars : De la férie

Ils glorifiaient Dieu en disant : « Un grand prophète a surgi parmi nous » ! Tiré de l’Evangile du jour

Nous sommes décidément toujours trop discrets sur notre foi. Nous croyons que Jésus est le Sauveur du monde, et nous en parlons peu. Nous savons que son Amour pour les hommes est immense, et nous le taisons. Nous recevons son pardon libérateur à chacune de nos confessions et nous n’en disons rien. Après notre confession n’avons nous pas le devoir de témoigner de l’immense chance de pouvoir effacer tous les péchés d’une vie ?

Le premier témoignage s’est de se confesser régulièrement. Les anciens curés avaient bien remarqué qu’une paroisse qui se confessait régulièrement , était une paroisse où le bon Dieu était bien servi… Et c’est bien pour ce genre de bons exemple que Jésus nous a fait la magnifique promesse suivante : Celui qui s’engagera pour moi devant les hommes, je m’engagerai pour lui devant les anges de Dieu ! Le second témoignage est d’encourager ceux qui hésitent à se confesser ou ignorent la grandeur de ce sacrement. J’ai eu la surprise de voir un jour un enfant du catchisme dire à un de ses camarades : Mais oui, c’est bien de se confesser. Tu dis simplement les péchés au prêtre et après il les efface et tu sors tout léger après la confession ! Peut-on être plus clair ? Qui dira, dans le secret des cœurs, tout le bien qui se fera, et toutes les âmes éclairées et sauvées parce qu’on leur aura donné ce simple conseil ? Ils glorifiaient Dieu en disant : « Un grand prophète a surgi parmi nous » !

Pratique : Une prière pour les membres de notre famille qui ont oublié la confession

Mercredi 13 mars : De la férie

Se confesser et après…

Il y alla, se lava et redevint voyant… Tiré de l’Évangile du jour.

L’aveugle guéri est l’image joyeuse de celui qui vient de se confesser. Finie la tristesse, goûtons la joie de la réconciliation avec Dieu ! Minute, minute… Attention a bien négocier sa sortie de confession ! Celui qui sortirait de la confession tout à sa joie et en oubliant le passé serait en grand danger de recommencer. C’est ce qu’explique Jésus dans la parabole du démon chassé qui revient avec sept autres esprit plus mauvais que lui. Où était le problème de cet homme libéré ? Sa maison était restée propre et vide.. Ne laissons pas la maison de notre cœur vide ! Après la confession, prenons des résolutions ! Tel défaut, tel péché, prenons les moyens de ne plus les recommencer. Pardonnons si nous avons gardé rancune à un de nos frères, écartons-nous des spectacles ou endroits dangereux, programmons les prières que nous manquons trop souvent !

Serais je un peu rabat-joie avec ce conseil ? Non, à notre époque trop pressée, relisons la vie des saints ! Leur vie n’a pas été autre chose qu’un labeur quotidien pour le service de Dieu… Le saint Curé d’Ars avouait ainsi simplement qu’il lui coûtait de se lever le matin pour aller confesser les pénitents qui attendaient depuis des heures. Il faut dire aussi qu’il se levait à une heure du matin… Il confiait aussi à Catherine Lassagne que, dans ses efforts de jeûne, il avait essayé, sans succès de se passer du pain ! Oui, comme L’aveugle, quittons la cécité du péché, mais veillons aussi à n’y pas retourner !

Pratique : reprendre nos résolutions de carême

Mardi 12 mars : De la férie

Exaucez, ô Dieu, ma prière, et ne méprisez pas ma supplication ; écoutez-moi et exaucez-moi ! Tiré de la liturgie du jour.

Pour clore ce chapitre de la réparation de nos péchés, il me reste à vous parler des Indulgences. De quoi s’agit-il ? Du pouvoir qu’à l’Eglise d’attribuer à un effort ou une prière, une valeur plus grande de purification des péchés. Ainsi l’Eglise attribue une indulgence plénière (capable d’obtenir la purification de tous nos péchés si elle est gagnée plénière) à celui qui récite le chapelet dans une église ou adore le très saint sacrement pendant une demi-heure au moins. Ces indulgences sont donc vraiment précieuses et elles nous aident fortement dans notre effort de purification des péchés ! Les anciens y étaient très attachés.

L’histoire nous rapporte cependant que Luther fut scandalisé devant la prédication du dominicain Tetzel. Celui-ci collectait les dons pour bâtir la basilique saint Pierre à Rome, et, pour l’occasion, une indulgence était accordée aux fidèles qui donnaient leur obole. Les protestant reprochent encore aujourd’hui aux catholiques cette doctrine des indulgences… Des excès ont évidement pu exister au cours de l’histoire, mais on ne voit pas bien pourquoi un don d’argent, gagné par son travail, pour bâtir une église, ne pourrait pas être valorisé devant Dieu ? Notre Seigneur n’a-t-il pas loué la vieille femme qui venait déposer deux pièces dans le trésor du temple ? Tout comme il conseillait aux pharisiens de donner aux pauvres pour obtenir la pureté intérieure… Ne craignons pas de Pratiquer ces indulgences, comme un cadeau du Ciel qui nous est gratuitement proposé ! Exaucez, ô Dieu, ma prière, et ne méprisez pas ma supplication ; écoutez-moi et exaucez-moi !

Pratique : Pensons à prier pour tous les pauvres

Lundi 11 mars : De la férie

Le zèle de votre maison me dévore ! Tiré de l’Evangile du jour.

L’Evangile d’aujourd’hui est l’épisode où Jésus, chasse les marchands du Temple, et les apôtres sont étonnés de son engagement puissant pour résoudre ce désordre. Et c’est l’occasion aussi pour moi de vous pousser à faire réparation, pas simplement pour vos péchés personnels, mais aussi, par charité, pour ceux de vos frères !

Nous avons en effet cette belle capacité, par l’union qui existe entre nous, de pouvoir porter les fardeaux les uns des autres. On peut donc réparer pour les autres ! Le saint curé d’Ars était bien connu pour cela. Un jour, un de ses confrères prêtres fut un peu scandalisé d’apprendre qu’un pécheur depuis de longues années était venu se confesser chez le saint curé, mais n’avait reçu qu’une légère pénitence. Il vint en faire le reproche au saint curé d’Ars qui lui répondit, Que voulez vous ? Ils viennent de si loin… Alors j’ai une coutume : Je fais le principal de la pénitence, et leur laisse le reste ! Et chez le saint curé ces mots n’étaient certainement pas des mots en l’air ! Heureux fidèles dont le pasteur veille ainsi sur eux !
Les raisons de réparer sont innombrables de nos jours : oubli et mépris de Dieu, égoïsme, sensualité s’affichent partout et de manière revendiquée ! Pensons, au moins, à pleurer les fautes de notre famille proche, et, sans rien dire, à pratiquer ainsi une douce charité.
Le zèle de votre maison me dévore !


Pratique : Un sacrifice pour réparer une faute constatée dans la journée, chez soi ou chez  les autres.

Dimanche 10 mars : 4° dimanche de Carême

Où achèterons-nous des pains pour leur donner à manger ? Tiré de l’Evangile

La Bible nous rapporte que 500 ans avant la venue de Notre Seigneur Jésus-Christ, le peuple hébreux était retenu captif à Babylone. Là-bas les païens leur demandaient de chanter des cantiques de leur pays. En pleurant, ils répondaient : Comment donc pourrions nous chanter les cantiques du Seigneur dans une terre étrangère ? Ne ressentons pas aujourd’hui la même chose avec ce dimanche de laetare qui voudrait nous pousser à la joie ? Comment nous réjouir aujourd’hui avec l’Eglise quand beaucoup souffrent, quand la guerre fait des victimes quotidiennes ? Quand aussi on entend parler de tant de peines ?

Sans prétendre répondre au grand mystère des misères de cette terre, je remarque tout de même que, dans la vie, les épreuves peuvent être l’occasion d’une générosité exceptionnelle ! N’est-ce pas devant l’horreur de la bataille de Solférino qu’Henri Dunant fonda la Croix-Rouge ? N’est-ce pas devant un homme qui n’avait jamais osé confesser ses péchés à un prêtre que saint Vincent de Paul se résolut à devenir un saint ? N’est-ce pas en constatant de conduites légères chez les prêtres de son pèlerinage de Rome, que sainte Thérèse comprit combien il était important de prier et de s’offrir pour la sanctification des prêtres ? Et si le Seigneur nous attendait là ? Où achèterons-nous des pains pour leur donner à manger ?

Pratique : Prions pour que des générosités nouvelles se lèvent