Mercredi 28 février : De la férie

Seigneur, délivrez mon âme des lèvres injustes et de la langue trompeuse. Tiré de la liturgie du jour

Autre inquiétude qu’on entend souvent, au sujet de la confession : Je ne sais pas bien expliquer mes péchés ! Ou bien : j’ai toujours peur de n’être pas bien compris… C’est évident que le moment de l’accusation est un moment de grande émotion, alors on peut évidemment s’embrouiller un peu, être partagé entre le remords, la honte et le souci de vérité. L’Eglise demande d’ailleurs aux confesseurs de faire tout ce qu’ils peuvent pour aider le pénitent et lui rendre plus facile l’accusation des péchés. Sans aller jusqu’à féliciter ceux qui s’accusent, ils doivent se montrer compréhensifs, doux, et patients !

Rappelons tout de même l’enseignement de l’Eglise sur les péchés douteux, cachés ou oubliés. Un péché qu’on a oublié d’accuser sans négligence de sa part, est un péché pardonné, si on en avait le remords. Si c’était un péché mortel, on devrait simplement le redire lors d’une prochaine confession, sans plus. En revanche, si l’on a caché volontairement un péché en confession, non seulement on n’en obtient pas le pardon, mais on peut se rendre coupable d’un nouveau péché. Dans ce cas, toute la confessions serait à refaire, et on devrait y ajouter qu’on a dissimulé volontairement une faute grave lors de la précédente confession. Pour les péchés mortels douteux, le mieux est de les accuser comme douteux, mais on peut même ne pas les accuser du tout, car l’Eglise n’oblige que la confession des péchés mortels certains… Donc pas de scrupule à ce sujet !

En fait, il nous est demandé surtout une grande simplicité et une grande confiance, car au delà du prêtre, nous parlons à celui qui nous aime comme un Père… Seigneur, délivrez mon âme de la langue trompeuse !

Pratique : Veillons aujourd’hui à la franchise dans nos paroles !

Mardi 27 février : De la férie

Seigneur, pardonnez-nous nos péchés : de peur qu’on ne dise parmi les nations : Où est leur Dieu ? Tiré de la liturgie du jour.

Voilà une plainte qu’on entend souvent chez ceux qui se confessent régulièrement : Pourquoi me confesser ? Je dis toujours les mêmes choses ! Alors à quoi bon se confesser ?

Répondons en trois parties… D’abord si on arrêtait de se confesser, cela n’apporterait aucune solution au problème de nos péchés ! Bien plus, on devrait craindre une nette aggravation de ces péchés qui ne seraient alors plus du tout combattus ! Deuxième réponse, c’est plutôt rassurant de ne pas avoir de nouveaux péchés à chaque confession, vous ne pensez pas ? Quand on accuse ses péchés, ce n’est pas comme un nouveau roman ou un nouveau film, la surprise n’est pas du tout nécessaire, et l’effet dramatique auprès du confesseur n’est pas vraiment souhaitable… En fait la raison pourquoi nos péchés sont souvent les mêmes à chaque confession, vient du fait que nos défauts, tout comme nos qualités, sont assez stables. Ils ne changent pas en un instant, mais suite à des efforts répétés. Laissez donc de coté la créativité à ce sujet… Enfin, dernière réponse, ne nous y trompons pas, la confession pardonne les péchés et donne envie d’avancer vers Dieu, mais elle ne supprime pas tous les efforts ! Encore une fois, pour vraiment changer de vie, il faut répéter les actes contraires à nos défauts. C’est un labeur qui peut prendre des années, et que le Seigneur, clairement, nous demande. Sachez, en tous cas que vous n’avez pas de meilleure alliée que la confession fréquente qui vous redonne à chaque fois l’envie d’avancer ! N’arrêtons pas de nous confesser, de peur que devant le spectacle lamentable de notre médiocrité, les païens ne disent Où est leur Dieu ?

Pratique : Demandons à Dieu le courage pour tout le carême !

Lundi 26 février : De la férie

Je crierai vers vous, Seigneur ; ne gardez pas le silence à mon égard, de peur que je ne sois semblable à ceux qui descendent dans la fosse. De la liturgie du jour

Cela vous étonnera-t-il ? L’Eglise donne même quelques conseils à ceux qui accusent leurs péchés en confession. Elle demande principalement que la confession soit humble et prudente. Qu’est ce à dire ? Personne n’imagine qu’on puisse venir raconter ses péchés pour se vanter ! Mais dire que l’accusation doit être humble, signifie qu’elle doit manifester notre tristesse du péché et notre honte de l’avoir commis. Les saints ont été souvent surpris par le peu de repentir que manifestaient les pénitents. Un jour un pénitent, peut-être un peu satisfait de lui, conclut sa confession au saint Curé d’Ars par ces mots Je n’ai fait que cela ! La réponse fut immédiate, Quoi, vous n’avez fait que cela ! Que voudriez vous avoir fait de plus ? Le péché, même léger, ne faisait pas rire les saints…

Pour ce qui est de la prudence dans l’accusation, cela veut dire qu’on doit d’abord éviter de révéler les péchés des autres, autant que possible ! Mais aussi, et ce point est important, ne pas raconter de détails inutiles. Si l’on a vu un film immoral, inutile d’en raconter les détails au confesseur, merci pour lui ! Dire simplement j’ai vu un film immoral est largement suffisant ! En tous ces détails, qui ont leur importance, se manifeste la maternité de l’Église qui voudrait tellement guider ses enfants au mieux jusque dans le cœur de Dieu plein de miséricorde et qui ne souhaite rien tant que de pardonner à ses enfants !

Pratique : Prions pour que tous les membres de notre famille retrouvent le chemin de la confession

Dimanche 25 février : 2° dimanche de Carême

Il fut transfiguré devant eux ! Tiré de l’évangile du jour.

C’est assez rare, mais de temps en temps l’Evangile ressemble un peu aux films avec effet spéciaux… J’imagine la visite de l’ange Gabriel à Marie, cela devait être quelque chose tout de même, d’ailleurs l’évangile nous dit que Marie fut un peu surprise ! Le baptême de Jésus devait être encore étonnant. A peine l’eau qui coule sur Jésus et on entend la voix du Père et le Saint-Esprit qui flotte au dessus de lui à la manière d’une colombe… impressionnant ! Aujourd’hui, c’est encore le cas puisque Jésus apparaît plein de lumière, entouré de Moïse et d’Elie, la nuée les enveloppe et la voix du Père se fait entendre… Mais la différence avec les films fantastiques tellement appréciés aujourd’hui, c’est que là, tout est réel ! Saint Pierre n’a pas besoin de se frotter les yeux, la joie immense qu’il ressent est si extraordinaire… Il n’a plus qu’un désir, de planter là quelques tentes et de profiter longtemps de la merveille qu’il lui est donné de voir de ses yeux ! N’est elle pas belle cette lumière du Ciel ? Ne sont ils pas sympathiques nos frères du Ciel, Moïse et Elie. Et tout ce bonheur… Tout cela n’en vaut-il pas la peine ?

Notre mère l’Eglise a mis cet évangile au début de ce carême. Parce qu’elle sait que dés que l’on parle d’efforts, de sacrifices, on se décourage tellement vite… On devient calculateur, est-ce que ça vaut vraiment la peine de se lancer dans la pénitence ? Les découragements et les échecs arrivent déjà, à peine notre effort commencé… Alors oui souvenons nous que cela en vaut vraiment la peine. Reste une toute petite chose à faire, bien petite au regard de toutes ces merveilles… reprendre fidèlement nos efforts de carême !! Il fut transfiguré devant eux !

Pratique : Reprendre nos résolutions sans plus attendre

Samedi 24 février : Samedi des quatre-temps


Lorsque je criais vers le Seigneur, Il a exaucé ma voix contre ceux qui m’entouraient pour me perdre !
De la liturgie du jour

Venons-en à la question qui fâche tout le monde ! L’objection la plus forte pour éviter de se confesser. Pourquoi y a-t-il besoin de dire ses péchés ? Dieu veut-il notre humiliation ? Il est au courant de tout, pourquoi ne suffit-il pas de Lui demander pardon dans l’intime de son cœur ? On pourrait encore demander pardon au prêtre pour tous ses péchés, mais sans avoir besoin de dire ceux ci précisément… C’est pourtant bien cela que nous demande l’Eglise ! Regretter ses péchés devant Dieu dans l’intime de son cœur, est absolument nécessaire avant de se confesser. Mais, il faut un peu plus, il faut encore les accuser au prêtre.

Pour bien comprendre cette demande de l‘Eglise, réfléchissez à ceci : J’ai lu parfois des récits de soldats qui avaient participé à des atrocités pendant la guerre. Bien souvent ils éprouvaient le besoin, quand la mort arrivait, de les dire à ceux qui l’entourait et en demander pardon. Dire une faute, c’est une manière pour nous, pauvres hommes, de la chasser de notre cœur. C’est tellement lourd le péché ! Quelle terreur de penser qu’on peut rester des années durant avec une faute grave sur la conscience ! Qu’on en porte le poids, qu’on en soit rongé, sans faire la démarche de s’en libérer ! Le Seigneur qui connaît bien nos cœurs d’hommes a voulu que dans son Eglise on puisse se libérer vraiment de ses fautes. Au prix d’une humiliation, certes, mais d’une humiliation qui libère et guérit ! Lorsque je criais vers le Seigneur, Il a exaucé ma voix contre ceux qui m’entouraient pour me perdre !

Pratique : Comme la sainte Vierge l’a demandé à Lourdes, prions pour les pécheurs

Vendredi 23 février : Vendredi des quatre-temps

Nous avons péché ! Le prophète Daniel ne craint pas de proclamer son péché ! C’est justement ce que l’Eglise demande à ceux qui vont se confesser, qu’il disent, qu’ils accusent au prêtre, les péchés qu’ils ont commis !

Précisons bien ce qui nous est demandé, pour éviter toute erreur sur ce sujet délicat. Quand nous nous confessons, nous devons accuser tous les péchés mortels dont on est coupable avec le nombre et l’espèce. Qu’est ce que cela veut dire ? Un péché mortel, c’est une désobéissance grave à la loi divine, en étant conscient du mal qu’on commet, et en voulant tout de même désobéir. Par exemple un baptisé qui manque volontairement et sans raison une Messe du dimanche commet un péché grave. De même celui qui vole une grosse somme d’argent sans grave nécessité. Si la faute est moins importante, par exemple un mensonge pour se tirer d’affaire, ou un excès de table, ce sont des péchés qu’on appelle véniels. Le nombre à accuser, c’est le nombre de fois qu’on a commis un péché mortel, par exemple, si j’ai manqué volontairement deux Messes du dimanche, je dois accuser ces deux Messes manquées. L’espèce du péché, c’est le type de péché qui a été commis. Il ne suffit donc pas de dire : J’ai commis trois péchés graves. Mais il faut dire, par exemple, j’ai manqué deux fois la Messe du dimanche sans raison, et ai volé une grosse somme d’argent. On doit encore préciser les circonstances qui rendraient notre péché beaucoup plus grave. Pour les péchés véniels, il n’est pas nécessaire de les accuser, mais on recommande de les accuser eux aussi, de façon plus simple, pour notre progrès spirituel.

L’Église nous demande donc un effort de franchise et de vérité dans ce sacrement, ce qui est bien difficile et humiliant. Elle entoure aussi cette démarche de toute la discrétion possible. Ainsi il est recommandé de se confesser dans l’intimité d’un confessionnal. Et le prêtre est tenu à un secret absolu sur tout ce qu’il entend, sous peine d’excommunication ! Comme une mère aimante, l’Église traite avec douceur ses enfants malades. Elle voudrait tellement les mener au Seigneur si miséricordieux, qui peut seul leur rendre l’extraordinaire beauté de leur âme !

Pratique : Prions pour tous ceux qui hésitent à se confesser.

Jeudi 22 février : Fête de la Chaire de saint Pierre

Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon église, et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle ! De la liturgie de la Messe de la chaire de Saint Pierre

L’histoire nous enseigne que dés le 3° siècle les fidèles de Rome, ou les pèlerins venus d’ailleurs, vénéraient la chaire de saint Pierre sur la voie Nomentane. C’est-à-dire un siège où saint Pierre se serait assis et qui symbolisait son autorité qui s’était exercée et fixée à Rome. Au 5° siècle est attestée une chaire de saint Pierre, cette fois au baptistère du Vatican, vénérable siège en bois recouvert de plaques d’ivoire. Cette vénérable relique fut transportée dans l’abside de la basilique saint Pierre, et enfermée à la Renaissance dans l’autel de la basilique par le Bernin ! Fêter la chaire de saint Pierre, c’est donc fêter l’extraordinaire cadeau de Dieu pour les hommes : l’assistance du Saint-Esprit sur son Eglise à travers saint Pierre et ses successeurs dans tous les siècles !

Disons aujourd’hui au Seigneur un immense merci ! Merci d’avoir protégé l’Eglise pendant les persécutions de l’empire romain durant trois siècles. Merci d’avoir gardé l’Eglise du poison de l’arianisme et de toutes les hérésies. Merci de l’avoir protégée de l’Islam belliqueux. Merci de l’avoir soutenu au milieu des guerres et des révolutions. Merci de lui avoir conservé la foi des apôtres, les prêtres, et les sacrements qui apportent la vie. Merci pour le Pape qui fut si souvent une lumière au milieu d’un monde obscur rempli de doute. Prions pour le Pape qui en a toujours besoin pour garder la fidélité !

Pratique : Une prière pour le Pape

Mercredi 21 février : Mercredi des Quatre-Temps

Est ce que je veux la mort de l’impie, dit le Seigneur Dieu, et non plutôt qu’il change de conduite et qu’il vive ! Tiré de l’évangile du jour

Est ce que je veux la mort de l’impie ? nous demande Dieu. C’est pourtant bien ainsi que cela se passe sur terre ! Essayez d’expliquer à un agent de ne pas vous donner d’amende après un excès de vitesse ! Vous allez perdre vos points, et quelques euros, et c’est tout… Essayez de ne pas payer les impôts après un redressement fiscal, c’est peine perdue. Mais pour Dieu c’est différent, Lui ne veut pas la punition de celui qui pourtant la mériterait. Il préfère le pardon, Il est ainsi fait… Il est d’une justice qui connaît notre faiblesse et d’une miséricorde infinie. Nous devons absolument savoir cela et joindre à notre contrition la confiance en Dieu, la certitude qu’Il est prêt à nous pardonner si nous le demandons. Souvenons nous toujours de ce beau principe de théologie : Dieu ne s’écarte pas plus de l’homme que l’homme ne s’écarte de Dieu ! Vous revenez, même un tout petit peu, vous commencez à demander pardon, et Dieu accourt, car Il n’attend qu’une chose, le retour de son enfant. N’oublions pas dans toute nos contritions d’ajouter la confiance en Dieu !

…plutôt qu’il change de conduite et qu’il vive ! Voilà encore une autre chose à ajouter à notre contrition, c’est la résolution de changer de vie. On l’appelle aussi le ferme propos. Comment pourrait on à la fois demander pardon pour nos péchés et y rester volontairement ! Même si nous avons pris par de mauvaise habitude, même si l’ennemi du genre humain, j’ai nommé le diable, nous murmure à l’oreille que cela ne sert à rien, et que nous retombons toujours… Demandons quand même pardon au Seigneur ! Et ajoutons simplement que, même si nous savons notre faiblesse, nous aimerions tellement ne plus recommencer, avec son aide. Cela Lui suffit ! Est ce que je veux la mort de l’impie, dit le Seigneur Dieu, et non plutôt qu’il change de conduite et qu’il vive !

Pratique : N’oublions pas dans notre prière de dire notre confiance en Dieu

Mardi 20 février : De la férie

Ecoutez, Seigneur, et ayez pitié, parce que nous avons péché contre vous ! Tiré de la liturgie du jour.

C’était humble de demander à Dieu de nous aider à faire notre confession. C’était honnête d’examiner nos péchés avec vérité. Mais cela ne suffit pas, il nous manque encore l’essentiel : le regret de ces péchés, ce qu’on appelle la contrition ! Ce mot peu courant vient d’un verbe latin qui signifie « broyer ». Ce qui indique que nous devrions être comme « broyés » intérieurement de tristesse du fait de nos péchés. Le concile de Trente définit ainsi la contrition : c’est une douleur de l’âme et détestation du péché commis. Dans la littérature ancienne on parlait volontiers de « larmes » pour parler de cette contrition.  Ainsi Abba Longin expliquait que Dieu n’a pas fait l’homme pour les pleurs, mais pour la joie et l’allégresse… Mais étant tombé dans le péché, l’homme a eu besoin des pleurs. Car là où il n’y a pas de péché, il n’y a pas besoin de pleurs ! Et de même quand le disciple vint visiter abbé Dioscore, il le trouva en train de pleurer et il lui dit : Père, pourquoi pleures-tu ? Dioscore répondit : Je pleure mes péchés ! Le disciple reprit : Mais Père, tu n’as pas de péché ! L’ancien répondit En vérité, mon enfant, si j’obtenais de voir mes péchés, trois au quatre autres ne suffiraient pas à les pleurer…

Cette contrition étonne le monde moderne. Pourquoi ne pas profiter de la vie comme on le veut ? Et pourquoi se pourrir ainsi l’existence avec des pensées dépressives ? dirait-il facilement. En vérité ces « larmes du coeur » sont vraiment précieuses. Elles ont le pouvoir  de couler sur notre âme, de la purifier, et de lui rendre la joie d’avant le péché. Elles ont aussi un étonnant pouvoir : elles touchent à tous les coups le cœur de Dieu ! Comme nous devrions les rechercher ! Ecoutez, Seigneur, et ayez pitié, parce que nous avons péché contre vous !

Pratique : Récitons posément un acte de contrition

Lundi 19 février : De la férie

Comme les yeux des serviteurs sont fixés sur les mains de leurs maîtres, ainsi nos yeux sont tournés vers le Seigneur notre Dieu. Tiré de la Messe du jour.

Notre retraite de Carême commence aujourd’hui, et nous allons donc parler du sacrement de pénitence. Pour la première semaine, examinons comment on doit se préparer à recevoir ce sacrement.

Dans la Bible, on lit que Moïse eût une apparition de Dieu dans le désert, sous la forme d’un buisson qui brûlait sans se consumer. Moïse s’approcha et entendit la voix de Dieu qui disait : Retire tes sandales, car ce lieu est saint ! Comprenons bien qu’on ne peut pas rencontrer Dieu comme cela, les mains dans les poches, en sifflotant. Il faut s’y préparer ! Le sacrement de pénitence est une rencontre avec Dieu. Cependant, inutile d’enlever vos chaussures, mettez vous surtout à prier. Demandez l’aide de Dieu, car il est si facile d’être dans l’illusion et de ne pas voir ses péchés, c’est tellement répandu aujourd’hui ! Tout comme il peut arriver de désespérer en voyant de trop près ses misères… Un simple Notre Père et un Je vous salue Marie nous garantiront l’aide de Dieu pour toute notre confession.

Après cela, recherchons les péchés de notre vie. Tous ces moments dont nous ne sommes pas fiers, où nous avons repoussé Dieu, où nous ne l’avons pas servi. Toutes les fois où nous avons été mauvais envers nos frères. Toutes les fois aussi où nous été égoïstes, jaloux, impurs, paresseux, gourmands… Pour ceux qui n’ont pas l’habitude de la confession, un examen de conscience pourra être très utile. C’est une suite de questions sur les principaux péchés qui peuvent se faire. On aura ainsi un clair état des lieux des péchés de notre vie, et de ce qu’il faut faire pardonner par Dieu. Remarquez comme cette première étape est déjà très belle, on recherche la pleine vérité devant Dieu ! Comme les yeux des serviteurs sont fixés sur les mains de leurs maîtres, ainsi nos yeux sont tournés vers le Seigneur notre Dieu.

Pratique : L’examen de conscience (c’est une pratique qui devrait être quotidienne…)