Dimanche 18 février : 1° dimanche de Carême

L’homme ne vit pas seulement de pain… Tiré de l’Evangile du dimanche

Un ancien proverbe chinois disait : Une image vaut mieux que 100.000 mots ! C’est tout à fait notre Evangile d’aujourd’hui. Imaginez un peu Jésus, tout seul dans le désert, priant et faisant pénitence, pendant 40 jours. C’est saisissant, vous ne trouvez pas ? Cela vaut tous les discours ! Comment Jésus pouvait-il nous dire de meilleure manière que nous avions une âme ? Que cette âme est faite pour Dieu, faite pour prier ! Au sortir de ce long moment, sa première parole sera de dire : L’homme ne vit pas seulement de Pain ! Non, l’homme vit surtout de prière ! Si seulement tous les chrétiens pouvaient comprendre cela…

Savez vous ce qui se passe dans l’âme qui prie ? Le bon Dieu se penche, heureux, sur son enfant. La grâce de Dieu comme une belle lumière descend sur lui. La paix et la joie s’installent et l’âme respire, rayonne. A tous les hommes qui cherchent fiévreusement le bonheur dans l’argent la gloire où les plaisirs, il faudrait crier inlassablement la parole de Jésus L’homme ne vit pas seulement de pain !

Savez vous ce qui se passe autour de celui qui prie ? Les grâces se répandent comme la pluie en automne. Les grandes œuvres s’établissent. Les peuples se transforment. Voilà pourquoi l’église attache une telle importance aux monastère de priants. Elle sait qu’ils sont en train de gagner la bénédiction du monde, de ce monde qui ne vivra jamais que de pain… Et voilà encore pourquoi, comme l’indique encore l’évangile, le diable se ramène dés qu’il voit quelqu’un qui prie… C’est que son pouvoir est menacé, il est temps de distraire les hommes pour qu’ils oublient leur beauté initiale et le secret le plus magnifique de leur existence : L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.

Pratique : Demander à Dieu la grâce d’aimer la prière

Samedi 17 février : Samedi après les Cendres

Le Seigneur m’a entendu et m’a pris en pitié. Le Seigneur s’est fait mon soutien ! Tiré de la liturgie du jour.

Voulez vous découvrir l’immense bonté de Dieu ? Voulez vous progresser dans votre vie personnelle ? Voulez vous découvrir les merveilles de la foi ? Alors allez faire une retraite ! Mais c’est souvent difficile de trouver quelques jours pour partir, par manque de temps, d’argent, et de courage… Pour vous y donner goût et vous encourager pendant ce Carême, je vous propose une petite retraite à travers votre mot spirituel. Pour la dernière année, (l’an prochain on changera), je voulais développer la richesse incroyable du sacrement de Pénitence qu’on appelle encore souvent la confession.

C’est un bon sujet pour trois raisons évidentes. D’abord parce que tout chrétien devrait au minimum se confesser à l’approche de Pâques. Alors autant s’y préparer ! Ensuite parce que beaucoup pensent qu’ils ne savent pas bien se confesser. Et cela les fait hésiter pour pratiquer ce sacrement. Mais pourquoi rester ainsi dans le doute et l’ignorance ? Soyez fidèles au « mot spirituel » ces prochains jours et vous saurez tout sur la confession ! Enfin, si on appelle ce sacrement « la pénitence », il convient tout particulièrement à notre époque du Carême, le grand temps de pénitence dans l’Eglise…

Un sacrement est un merveilleux cadeau de Dieu. Quand on le reçoit, le Seigneur touche l’âme pour y laisser sa lumière et sa grâce. On peut alors dire en vérité, Le Seigneur m’a entendu et m’a pris en pitié. Le Seigneur s’est fait mon soutien ! Est-ce que cela vous dit ?

Pratique : Une prière à l’Esprit-Saint pour l’écouter au cours de ce carême.

Vendredi 16 février : Vendredi après les Cendres

…Ainsi parle le Seigneur Dieu : Si tu bannis du milieu de toi le joug, le geste menaçant, les discours injurieux ; si tu donnes la nourriture à l’affamé, et si tu rassasies l’âme affligée ; ta lumière se lèvera au sein de l’obscurité, et tes ténèbres brilleront comme le midi. tiré de la liturgie du jour.

Dés lundi, si vous le voulez bien, nous commencerons notre retraite de Carême ! Avant cela, faisons un bref rappel de la liturgie de Carême, et de sa beauté extraordinaire. En Carême, toutes les Messes sont propres, c’est-à-dire que les textes sont nouveaux chaque jour et souvent sublimes. Que pensez vous du texte d’Isaïe cité en tête de ce mot ? Sachons en profiter ! Les symboles dans la liturgie sont ceux de l’affliction et de la pénitence : plus d’Alléluia ni de Gloria, plus de fleurs ni d’orgue, et la couleur est violette. On ajoute aussi à la fin de la Messe une oraison « super populum » qui nous encourage à l’effort. L’alléluia est remplacé par le trait ; celui-ci revient plusieurs fois par semaine : Seigneur, ne nous traite pas selon les péchés que nous avons commis, et ne nous rends pas ce que méritent nos fautes. Seigneur, ne te souviens pas de nos fautes passées ; que ta miséricorde nous prévienne plutôt, car nous sommes devenus pauvres à l’extrême. (ici on fléchit le genou) Aide-nous, Dieu notre sauveur, et pour la gloire de ton nom, Seigneur, délivre-nous, et pardonne-nous nos péchés pour la cause de ton nom.

Si vous étiez en panne d’énergie, la liturgie en regorge ! Si vous n’aviez pas de courage pour la pénitence, demandez le à l’Eglise ! Si vous trouvez votre vie terne et déprimée, pratiquez les efforts du carême ! Et votre lumière se lèvera au sein de l’obscurité, et vos ténèbres brilleront comme le midi…

Pratique : Relisons lentement le trait particulier au Carême.

Jeudi 15 février : Jeudi après les cendres

Ô Dieu, que le péché offense et que la pénitence apaise, ayez égard dans votre clémence aux prières de votre peuple suppliant, et daignez détourner les fléaux de votre colère, que nous avons mérités pour nos péchés. Tiré de la liturgie du jour.

Comme les pénitents d’autrefois, nous attaquons les quarante jours de pénitence. Mais au fait, pourquoi quarante jours ? L’Eglise ne l’a pas inventé, elle l’a lu dans la Bible que lui a confiée le Seigneur ! Elle a lu que du temps de Noé, les hommes étaient à ce point pécheurs que Dieu décida d’envoyer le déluge. Après quarante jours de pluie, Noé vit l’arc en Ciel, signe de paix, et Dieu promit de ne plus jamais noyer la terre… De même Elle a lu que les Hébreux, à peine sortis d’Egypte, avaient offensé Dieu. Ils furent envoyés quarante années en pénitence dans le désert avant de faire entrer la génération suivante dans la terre sainte. Les habitants de la grande ville de Ninive, jeûnèrent quarante jour quand Jonas leur dit qu’il risquaient d’être détruits. Dieu pardonna leurs péchés. Moïse resta quarante jours sur le mont Sinaï pour recevoir la loi du Seigneur, Elie marcha pendant quarante jour jusqu’à l’Horeb pour recevoir la communication de Dieu. Quarante jours, cela semble la bonne durée pour une purification en profondeur et un retour à l’amitié de Dieu !

Mais en plus de tout cela, L’Eglise, attentive au moindre geste de son époux comme toutes les amoureuses, a bien vu que Jésus Lui-même a commencé sa mission publique par quarante jours de jeûne… Alors elle nous invite à Le suivre ! Pour purifier les péchés de notre année, pour faire respirer notre âme, et pour préparer la sainte fête de Pâques !

Pratique : relire ces différents épisodes de la Bible…

Mercredi 14 février : Mercredi des Cendres

Souviens-toi, Homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière ! Formule par laquelle le prêtre impose les cendres.

Nous y voici ! Le carême commence bien aujourd’hui, en ce jour du mercredi des Cendres. Et il commence fort, par un jour de jeûne obligatoire pour tous de 18 à 60 ans… Jeûner – faut-il le rappeler ? – consiste à prendre un repas par jour, sans viande. On peut prendre un liquide le matin avec un peu de pain, et une légère collation au moment de l’autre repas (au séminaire nous prenions une soupe avec un peu de pain…). Autrefois tous les jours de carême étaient des jours de jeûne, mais suite aux adoucissements de la discipline antique, il n’en reste plus que deux obligatoires aujourd’hui, le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint, raison de plus pour bien les observer !
Ce qui marque tout le monde, en ce jour, c’est le rite de l’imposition des cendres. Détail pratique : on n’est absolument pas obligé de garder la marque des cendres sur le front après la Messe ! Encore enfant, je n’osais pas toucher aux traces des cendres sur mon front, j’aurais eu l’impression de renier le Christ… Il y a plus de mille ans que ce geste d’imposition des cendres se pratique dans l’Eglise. Depuis le 4° siècle, on les imposait aux pécheurs publics qui devaient faire pénitence pendant quarante jours, et être réconciliés le Jeudi-Saint. Bientôt, de pieux fidèles – qui se reconnaissaient aussi pécheurs – se mêlèrent par humilité aux pécheurs publics, et la cérémonie s’étendit à tous. Recevoir les cendres, c’est donc affirmer publiquement que nous avons décidé d’entrer dans la pénitence du carême !
Souviens- toi, Homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière ! Telle est la vérité ! Souviens-toi que tu es une créature ! Souviens- toi que tu es un pécheur ! Souviens -toi que Dieu t’appelle à purifier ton âme et à t’orienter vers Lui. Quelle que soit ton histoire passée, Dieu t’attend…

Pratique : Recevoir les cendres et (re)lire les belles oraisons de bénédiction.

Mardi 13 février : De la férie

Que toute la terre serve le Seigneur dans l’allégresse ! De la liturgie d’aujourd’hui.

Dés mercredi, nous devons attaquer nos efforts de carême ! Attendre un jour de plus, serait un jour perdu ! Pour entrer en guerre, nous devons connaître nos objectifs et les progrès que nous voulons faire. En un mot, fixons, dés aujourd’hui, nos résolutions de carême à appliquer dés mercredi, sans faute !

Pour vous aider dans votre carême l’Eglise indique trois efforts à réaliser. D’abord un effort de prière. Que ce carême soit d’abord un temps sacré, un moment vraiment religieux où l’on retrouve la joie d’aimer Dieu, de prendre du temps en sa présence ! Messes en semaine, chapelet ou rosaire quotidien, visite au saint Sacrement, heures d’adoration.. Il n’y a que l’embarras du choix pour les âmes qui veulent être généreuses… Ensuite un effort de charité. Que vaudrait notre carême si nous gardions une brouille dans la famille, ou délaissions un proche dans la difficulté ou la solitude ? Sans forcément imaginer de grandes choses : Nous ne sourons jamais tout le bien qu’un simple sourire peut-être capable de faire (Mère Térésa). Enfin un effort de pénitence. Dans toutes ses prières de carême, l’Eglise parle du jeûne. Ce n’est pas que pour les autres ! Ah, aussi ! De partout, parents, enfants, prêtres, on entend des critiques sur ceux qui regardent trop les écrans. Ce serait le fléau de notre époque ! Qu’en est-il pour vous ? Auriez-vous, par chance, échappé à cette dépendance ? Si non, vous savez ce qu’il reste à faire… Et merci, au passage, de jouer votre rôle de chrétien chargé de donner l’exemple à un monde qui en a cruellement besoin ! Et tout cela dans la joie, mes frères ! Quelle chance que le Seigneur nous donne la possibilité de lui prouver notre amour ! Que toute la terre serve le Seigneur dans l’allégresse !

Pratique : fixer nos résolutions de carême sur un bout de papier…

Lundi 12 février : Les sept saints fondateurs des Servites

Faisons l’éloge de ces hommes illustres que sont les fondateurs de notre famille. Tiré de la liturgie du jour.

Au 13° siècle, sept nobles florentins, après une apparition de la sainte Vierge, décidèrent de se retirer de la société pour mener une vie plus sainte. Des enfants qui les croisèrent, impressionnés par la profondeur de leur vie, les appelèrent spontanément les serviteurs de la Vierge Marie, nom qui leur est resté par la suite. Ils revêtirent un habit noir et voulurent méditer les douleurs de la Passion de Jésus ainsi que celles de Marie au Pied de la Croix. Ils se dévouèrent comme missionnaires dans les pays chrétiens, obtinrent des conversions magnifiques et renouvelèrent la ferveur. L’ordre religieux qu’ils fondèrent eut un rayonnement considérable dans toute l’Italie puis tous les pays chrétiens. Les sept fondateurs furent enterrés dans le même tombeau, entouré d’une grande vénération.

Au sujet de ces saints le bréviaire fait cette profonde remarque : Un seul amour de véritable fraternité et de vie religieuse commun les avait unis, un seul tombeau les renferma quand ils furent morts, un seul culte populaire leur fut décerné. C’est donc l’unité qu’ils avaient entre eux qui nous impressionne aujourd’hui ! C’est si beau une famille unie, sans violence ni dans les gestes ni dans les paroles. C’est si beau une communauté religieuse où les membres veillent les uns sur les autres. C’est si beau un village ou un quartier où chacun est prêt  à aider son voisin. Mais ce n’est pas si facile que cela à réaliser… Pour y arriver il faut d’abord rechercher en quoi soi-même on peut être pénible aux autres. Et enfin prendre l’habitude du sacrifice de ses idées et habitudes au profit de la communauté. Ici comme en tant d’autres endroits, le bonheur se gagne à la pointe de l’épée !

Pratique : Faire un sacrifice pour ceux avec qui nous vivons

Dimanche 11 février : Dimanche de la Quinquagésime

Seigneur, que je voie ! Tiré de l’Evangile du jour.

Nous avons tous vu des mendiants, ils ne manquent pas dans nos villes ! Habillés misérablement, munis d’un petit carton indiquant le motif de leur détresse, ils vous demande votre aide d’un air suppliant… S’ils arrivent à nous inspirer de la pitié, ils recevront sans doute une petite pièce ou même un billet ! L’aveugle Bartimée qui fait la manche à la sortie de Jéricho connaît le métier, et quand Il apprend que Jésus passe tout prêt, il se met à crier, Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! On a beau lui dire de se taire, il s’en moque et continue à crier pour qu’on aie pitié de lui et qu’il obtienne ce qu’il demande. Seigneur, que je voie ! Et Jésus va le guérir.

Mes chers frères, retenons cette première leçon de l’Evangile, Dieu écoute toute nos prières n’ayons aucun doute là-dessus. Mais pourrions nous manifester un peu de persévérance dans nos demandes ? Sainte Geneviève pria toute une nuit pour protéger Paris des Huns, et sainte Monique pria vingt ans pour obtenir la conversion de son fils Augustin. Nous voulons obtenir quelque chose de Dieu ? Sachons y mettre le prix ! L’autre leçon de l’Evangile, c’est qu’une fois notre aveugle guéri, il se met à suivre Jésus en glorifiant Dieu ! Combien de fois je rencontre des gens qui me demandent de prier pour qu’ils obtiennent un travail, un conjoint, ou une augmentation ! Mais souvent ils m’avouent prier peu eux-mêmes, ne pas pratiquer la Messe le dimanche, ni suivre la vie chrétienne. Ah on voudrait tellement recevoir de Dieu, mais que donne-t-on en échange ? En ce dimanche nous devrions bien nous-mêmes reprendre la prière de l’aveugle de Jéricho : Seigneur, faites que je voie ! Que je voie ce qui vous attriste en moi ! Que je voie ce qui vous plairait que je fasse ! Je suis prêt à le faire !

Pratique : Demander à Dieu ce qu’Il souhaite de nous pendant ce carême

Samedi 10 février : Sainte Scholastique

O Dieu, qui, pour faire connaître la vie innocente de la bienheureuse Vierge Scholastique, avez fait entrer au ciel son âme sous la forme d’une colombe, accordez-nous, par ses mérites et ses prières, de vivre dans l’innocence, de telle sorte que nous méritions d’arriver aux joies éternelles. Oraison de la Messe de sainte Scholastique.

Scholastique était la sœur de saint Benoît, le patriarche des moines d’occident. Elle vécut au début du 5° siècle. Elle s’était consacrée à Dieu depuis son enfance et devint religieuse à l’école de son frère. A son sujet, saint Grégoire le grand, au deuxième livre de ses dialogues, nous raconte l’histoire suivante : Saint Beanoît avait la touchante coutume de venir une fois par an passer la journée avec sa sœur de sang, et de s’entretenir avec elle des joies du ciel. Au cours d’une de ces journées, comme le soir arrivait, Scholastique demanda à son frère de rester toute la nuit pour profiter de leurs discussions. Saint Benoît se refuse de manquer à la règle en étant absent une nuit entière du monastère. Alors sans dire un mot sainte Scholastique se mit à prier, et en un instant, un orage terrible se déclencha qui obligea saint Benoît à  rester là toute la nuit selon le vœu de sa sœur. Trois jours après saint Benoît vit l’âme de sa sœur monter au ciel sous la forme d’une colombe. Il vint alors chercher son corps et le fit mettre dans le tombeau qu’il avait préparé pour lui-même.

Une jolie colombe, toute pure, et allant tout droit au Ciel. Voilà ce que devraient être nos âmes ! Pour cela rien de compliqué. Il suffit de prier de tout son cœur et de servir Dieu là où Il nous a placé. Si nous pouvons suivre cette sagesse qui nous est proposée !

Pratique : Remercions Dieu de le connaître, c’est une grande grâce…

Vendredi 9 février : Saint Cyrille d’Alexandrie

O Dieu, qui avez fait du bienheureux Cyrille, Confesseur et Pontife, le défenseur invincible de la divine Maternité de la bienheureuse Vierge Marie, accordez, qu’intercédant pour nous, il nous obtienne, à nous qui la croyons vraiment Mère de Dieu, d’être sauvés par sa protection maternelle. Tiré de la liturgie du jour .


A la mort de Théophile, Patriarche d’Alexandrie, c’est son neveu Cyrille qui devint Patriarche. Une affaire de famille, en somme… Saint Cyrille était rempli de zèle pour l’Eglise et pour la foi catholique. Sur ordre du pape, il dirigea plusieurs sessions du Concile d’Ephèse de 431 qui condamna l’hérésie de Nestorius (qui disait que Jésus, né simple homme, était devenu Dieu plus tard). Ce Concile demeura célèbre dans l’histoire chrétienne, comme celui qui proclama que Marie était la Theotokos c’est-à-dire la Mère de Dieu. Il mourut en 444 après une vie toute donnée.
Le saviez vous ? C’est la piété des fidèles, habitués à appeler la sainte vierge la Mère de Dieu qui amena à une forte réaction contre l’erreur de Nestorius, pourtant patriarche de Constantinople ! L’histoire rapporte qu’une fois Marie proclamée Mère de Dieu par le concile d’Ephèse, les fidèles de la ville, en signe de joie, raccompagnèrent les pères du concile avec des torches dans toute la ville ! Comme on le verra souvent au cours de l’histoire, la dévotion à Marie protège de toute hérésie, et maintient dans la ferveur… Quel merveilleux trésor de cultiver en nous l’amour de Marie !


Pratique : Plusieurs actes d’amour de Marie, au cours de la journée.