Dimanche 21 janvier : 3° dimanche après l’Epiphanie

Je n’ai pas trouvé une telle foi dans tout Israël… Tiré de l’Évangile du jour.

Un lecteur trop pressé pourrait être surpris de la conduite de Jésus dans cet Evangile… Il y a d’abord ce lépreux juif qui vient humblement demander sa guérison après s’être prosterné devant Jésus. Et Jésus le guérit… Puis il y a ce centurion qui vient demander avec foi la guérison de son serviteur. Jésus le guérira aussi. Mais au premier Jésus demande de ne parler à personne de ce qui vient de se produire, donc de rester discret sur sa guérison… Tandis que pour le deuxième il semble vouloir mettre tout le monde au courant du miracle qui va s’accomplir !

Lisons de plus près… Ce n’est pas la guérison qui passionne Jésus, mais bien plutôt la foi qui est visiblement beaucoup plus forte dans le centurion païen que dans le lépreux juif… Ce qu’Il admire et Le réjouit, c’est de voir la foi dans le cœur des hommes. Avons nous compris cette leçon de Jésus ? Avons nous compris la chance immense d’avoir la foi ? Comme c’est merveilleux de savoir qui nous a créé, ce qu’Il attend de nous et ce qui se passera après notre mort… Qu’y a-t-il de plus important que la réponse à ces questions qui agitent le cœur de tous les hommes de tous les temps ? Comment oserait-on dire qu’un corps brillant de santé est aussi important qu’une âme illuminée par la vérité ? Et pourtant on va plus vite chez le médecin que chez le confesseur, on veille plus à son alimentation quotidienne qu’à la communion fréquente, on lit d’avantage les magazines que le catéchisme… Prions pour garder la foi, pour avoir une foi vivante et active qui nous montre le royaume de Dieu comme ce qu’il ne faut manquer à aucun prix…

Pratique : Essayer de dire en vérité les paroles du centurion avant d’aller communier.

Samedi 20 janvier : Saints Fabien et Sébastien

une vertu sortait de lui et les guérissait tous.Tiré de l’Evangile du jour

Laissant un peu saint Fabien, Pape, martyrisé sous la persécution de Dèce vers 250, je parlerai plutôt de saint Sébastien, saint populaire – s’il en fut – au Moyen-âge. Saint Sébastien subit le martyr lors de la persécution de Dioclétien au début du 4ème siècle. Officier de la garde prétorienne, découvert comme chrétien, il aurait été criblé de flèches en punition, mais aurait survécu à ses blessures. Il serait revenu plus tard témoigner devant l’empereur qui l’aurait alors définitivement châtié et exécuté… Sans doute avez-vous tous vu des tableaux ou statues de saint Sébastien, attaché et couvert de ses flèches, mais savez-vous pourquoi toute cette dévotion pour lui ? Parce qu’il était invoqué en cas de peste (épidémie si meurtrière au Moyen-âge, symbolisée par les flèches !) tout spécialement depuis 680, où des prières faites en son honneur délivrèrent Rome de cette épidémie.

A travers les saints, la bonté de Dieu a voulu que toutes sortes de bénédictions nous arrive. Ainsi un grand nombre de saints furent guérisseurs, soit de leur vivant, soit après leur mort comme saint Sébastien. Ce saint furent bien populaires, car les hommes cherchent toujours la santé du corps. Puissent ils aussi chercher la santé de l’âme et ne pas oublier de remercier, par une vie chrétienne fidèle, quand ils ont reçu des grâces particulières de Dieu !

Pratique : Le courage dans le devoir quotidien

Vendredi 19 janvier : De la férie

Sa mère dit aux serviteurs : Faites tout ce qu’il vous dira ! Tiré de l’Évangile du jour.

Nous fêtions, il y a deux jours, l’anniversaire des apparitions de Pontmain, connaissez-vous cette apparition toute simple et si touchante ?

C’était le 17 janvier 1871 dans un tout petit village de l’ouest de la France. Les temps étaient mauvais, la Prusse avait envahi la France et de 38 enfants du village avaient été réquisitionnés pour le guerre. Mais le bon curé du village réunissait tous les soirs les villageois pour prier. Il allumait des cierges autour de la statue de la sainte Vierge et lui demandait que reviennent sains et saufs, les enfants du village. Et voilà qu’en cette soirée d’hiver deux enfants, Eugène (12 ans) et Joseph (10 ans) Barbedette aidaient leur père à battre les joncs pour la nourriture des animaux. Il est 18 heures et Eugène sort un moment de la grange pour voir le temps. Et là, surprise, 6 mètres au dessus de la maison Guidecoq d’en face, se tient une ravissante dame, portant une couronne d’or à liseré rouge et revêtue d’une robe bleu nuit parsemée d’étoiles. Bientôt un cinquantaine de personnes se trouvent rassemblés là, mais seulement 7 enfants voient la belle dame, y compris Augustine Boitin, un poupon de 25 mois qui tend son doigt et balbutie le Zézus ! Le Zézus ! Le curé venu pour y voir et les sœurs de la paroisse ne voient rien. Mais il font prier les fidèles et les enfants voient alors l’apparition évoluer en fonction des prières qui lui sont faites et un bandeau qui s’inscrit dans le ciel : Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps, mon Fils se laisse toucher ! Puis bientôt 4 bougies s’allument autour de la sainte Vierge. Après 21 heures et la prière du soir dirigée par le curé, l’apparition se recouvre d’une voile blanc et la sainte Vierge disparaît. 11 jours plus tard la guerre est finie et tous les enfant de Pontmain en reviendront vivants ! On notera avec émotion que la sainte Vierge reprenait dans le ciel le rituel des bougies du pieux curé à l’église… Le message de Pontmain nous concerne tous : Mais priez mes enfants !

Pratique : Prier la sainte Vierge pour les détresses de notre temps.

Jeudi 18 janvier : De la férie

Comme nous venons de fêter saints Paul Ermite et saint Antoine du désert, nous profitons de ce jour libre pour vous donner un apophtegme, une parole de sagesse de ces pères du désert : Un jour qu’abba Isaac était assis chez l’abba Poémen, on entendit le cri d’un coq. Il lui dit : « Il y a donc cela ici, abba ? ». Le vieillard lui dit : « Isaac, pourquoi me forcer à parler ? Toi et tes semblables, vous entendez cela. Mais celui qui est vigilant n’en a nul souci ».

Bien entendu, au désert on pratiquait une pauvreté très stricte. On pouvait simplement avoir quelques vêtements et occuper une cellule où l’on priait et travaillait toute la journée. Il était donc interdit d’avoir un coq… Isaac est donc un peu scandalisé d’entendre le cri de la bestiole à coté de chez abba Poemen. Mais celui ci va lui donner une bonne leçon : Toi et tes semblables, vous entendez cela. Celui qui est vigilant (c’est-à-dire occupé à travailler et prier) n’en a nul souci ! Quelle sagesse… Poemen souligne que celui qui est occupé à sa prière et ses activités n’a pas le temps ni l’envie de critiquer les autres ! Soyons honnêtes, combien de nos critiques sont pleinement justifiées ? Combien seraient évitées si nous étions simplement à l’ouvrage ? De combien de nos critiques sommes nous fiers ? Les commentateurs de l’Evangiles soulignent la manière dont la sainte Vierge intervient en cas de problème. Pourquoi nous as tu fait cela ! dira-t-elle à Jésus absent depuis trois jours. Ils n’ont plus de vin ! Fera-t-elle remarquer à Jésus… Autant d’interventions où la sainte Vierge évite soigneusement toute critique. Sommes nous de ses enfants ?

Pratique : évitons toute critique aujourd’hui

Mercredi 17 janvier : Saint Antoine du désert

Soyez semblables à des hommes qui attendent que leur maître revienne des noces afin de lui ouvrir dés qu’il arrivera et frappera ! (Parole de Jésus dans l’Evangile de la Messe de St Antoine)

Saint Antoine abbé ou saint Antoine du désert, vivait en Egypte au 3ème siècle. Suite à une parole de l’Evangile (Si tu veux être parfait, va et vends ce que tu as, et donne-le aux pauvres), il fut l’un des tout premiers à quitter la société pour vivre dans la solitude du désert, avec Dieu seul. Sa réputation fut telle qu’il attira bientôt à sa suite des milliers d’autres ermites qui peupleront les déserts d’Egypte. On les appellera les « pères du désert », et ils auront une grande postérité spirituelle à travers leurs « apophtegmes » (conseils de sagesse donnés par un ancien) qui nous ont été conservés. En mettant dans la Messe de saint Antoine l’Evangile où Jésus recommande de veiller pour le retour du maître, l’Eglise reconnaît qu’il a particulièrement bien accompli, dans sa vie consacrée, cette demande de Jésus.

Voici un apophtegme d’Abba Antoine :  » Quand les poissons restent trop longtemps hors de l’eau, ils meurent. Pour les moines, c’est pareil ! Quand ils restent longtemps hors de leur cellule ou bien quand ils passent leur temps avec les gens du monde, ils perdent la paix profonde de leur cœur. Faisons vite comme les poissons. Eux, ils rentrent vite dans la mer. Nous aussi, rentrons vite dans notre cellule pour ne pas oublier notre vigilance intérieure ».

Ce conseil est pour les moines, me direz vous, pas pour ma pauvre vie suroccupée ! Détrompez vous ! Tout le monde peut « entrer dans sa cellule » en pratiquant des temps de silence. Essayez, et vous verrez la paix que cela procure…

Pratique : Aujourd’hui veillons à plus écouter les autres qu’à parler nous-mêmes.

Mardi 16 janvier : Saint Marcel 1er

Veillez sur le troupeau de Dieu qui vous est confié, non pas en dominateurs des églises, mais en devenant les modèles du troupeau… Tiré de la liturgie du jour.

Marcel Ier fut Pape pendant la dernière grande persécution contre l’Église au début du IVème siècle. Le « métier » de Pape était dangereux à ces époques… L’empire romain persécuteur tentait d’abattre le catholicisme en s’attaquant surtout à la tête, et de nombreux papes furent ainsi martyrisés. Dés qu’il fut choisi, Marcel 1er travailla avec zèle à réorganiser l’Église. Mais repéré et capturé par l’empereur Maxence il fut comblé d’outrages, et forcé de garder les bêtes des écuries impériales dans une grande saleté, ce qui finira par causer sa mort. Le bréviaire nous mentionne un détail intéressant : Tout en gardant les bêtes qu’on lui avait attribuées, saint Marcel dirigeait par lettres les paroisses qu’il ne pouvait visiter autrement. Quelle merveille ! Même emprisonné, même diminué physiquement saint Marcel continuait de se dévouer à sa charge comme il le pouvait, et il le fera jusqu’à la mort ! Et ce sont ces chrétiens martyrisés, ces papes affligés, qui on fini par l’emporter contre la machine de guerre surpuissante qu’était l’empire romain… Quelle leçon pour nous qui sommes des hommes de peu de foi ! Croyons nous que Jésus est plus puissant que toutes les puissances d’ici bas ? Croyons nous que l’incroyance de notre monde peut être vaincue comme l’a été l’empire romain persécuteur ? Savons nous que cela dépend de notre fidélité quotidienne ? Saint Marcel Priez pour nous !

Pratique : Faisons un sacrifice pour les intentions qui nous tiennent à cœur

Lundi 15 janvier : Saint Paul ermite

Le juste fleurira comme le palmier, il s’élèvera comme le cèdre du Liban, planté dans la maison du Seigneur ! Tiré de la liturgie du jour.

De saint Paul Ermite, appelé aussi saint Paul du désert, on peut bien dire qu’il a fleuri comme le palmier vu les fruits abondants de sa vie. De même, il ressemble bien aux cèdres du Liban, vu sa longévité… Jugez plutôt ! Ce saint Paul naquit en Egypte au 2ème siècle. Devenu orphelin de père et de mère à l’âge de 15 ans, il quitta le monde et se retira seul dans le désert pour prier Dieu plus profondément. Il persévérera ainsi jusqu’à sa mort, peut-être le 15 janvier 347, à l’âge de 113 ans ! Malgré son éloignement volontaire, nous connaissons quelques détails de sa vie grâce à la visite que lui rendit saint Antoine du désert peu de temps avant sa mort. Saint Antoine, en effet, était tourmenté par une tentation d’orgueil : n’était-il pas le premier à avoir tout quitté pour suivre Dieu au désert ? Dieu l’envoya alors visiter saint Paul qui l’avait en fait précédé sur ce chemin. La liturgie, pourtant habituellement discrète, décerne donc à saint Paul le titre glorieux de « premier Ermite ». Saint Paul qui devinait sa fin prochaine demanda à saint Antoine la faveur d’être enterré dans la manteau de saint Athanase. Il manifestait ainsi que sa vie de prière avait puissamment soutenu celui qui avait vaillamment défendu la foi catholique.

La vocation si rare et si mystérieuse d’ermite est comme un signal que le bon Dieu adresse au monde pour lui rappeler qu’Il est l’essentiel de notre vie… Avons nous compris son message ? Après sa mort, on découvrit dans le bréviaire de sainte Thérèse d’Avila une petite image qui portait ces simples mots : Que rien ne t’inquiète, que rien ne te troubles, celui qui a Dieu a tout ! Sans doute s’en servait elle, quand énervée, elle recherchait la paix. Essayez, vous verrez bien…

Pratique : réciter la prière de sainte Thérèse d’Avila…

Dimanche 14 janvier : 2° dimanche après l’Epiphanie

Ils n’ont plus de vin !

A moins de penser que Jésus ait été négociant en vin ou qu’Il ait possédé des bouteilles cachées dans une cave, on ne peut comprendre qu’une seule chose aux paroles de la sainte Vierge : Ils n’ont plus de vin ! La sainte Vierge demande à Jésus de faire un miracle ! Et par là même de se manifester au monde… La réponse de Jésus a toujours étonné les commentateurs de l’Evangile par sa dureté apparente : Femme qu’y a-t-il entre toi et moi, mon heure n’est pas encore venue ! On a connu des paroles apparemment plus chaleureuses, c’est sûr… Cependant Jésus appellera aussi Marie, Femme quand Il lui confiera saint Jean sur la Croix ! Sans aucune dureté, évidemment… Quand au Qu’y a-t-il entre toi et moi ? c’est une expression du temps de Jésus, mal traduite ici. Elle signifie en fait : Que veux tu de moi ? Enfin l’heure de Jésus, dans tout l’Evangile, c’est sa Passion et de sa Résurrection qui sauveront le monde… Donc, si mon interprétation est bonne, Jésus avertit Marie qu’Elle demande quelque chose d’important qui mènera à la Passion et au salut du monde… Et la sainte Vierge le demande avec humilité en disant aux serviteurs Faites ce qu’Il vous dira….

Quelle que soit la juste interprétation de ce passage d’Evangile, retenons bien cela : Jésus veut que nous lui demandions ses grâces ! Ne croyons pas qu’on Lui casse les oreilles par nos demandes répétées, on Lui brise plutôt le cœur par notre indifférence pour les malheurs de ce monde. Jésus veut que nous lui demandions de nous protéger le matin et de nos pardonner le soir.. Il veut que nous demandions la sainteté des hommes d’Eglise, la conversion de notre pays, la paix dans nos familles. Il veut que nous le priions pour notre nièce ou petit fils qui n’est pas baptisé, pour notre voisin malade, pour notre belle-mère avec qui on est fâché depuis des années. Eh quoi, vous en voulez ou pas du vin nouveau ?

Pratique : Prions pour quelqu’un de fâché contre nous

Samedi 13 janvier : Fête du baptême de Notre Seigneur Jésus-Christ

Celui sur qui tu verras l’esprit descendre et se reposer, c’est celui qui baptise dans l’Esprit-Saint… Tiré de l’Évangile du jour.

Nous sommes le huitième jour après l’Épiphanie, c’est-à-dire le jour octave. C’est aussi la fin du temps consacré à fêter la naissance de Jésus. L’Église nous parle donc de sa dernière manifestation avant qu’Il parte prêcher aux foules, c’est le moment de son baptême. Le sacrement de baptême, que Jésus nous indique, est resté très populaire dans nos pays. Tout le monde est touché quand on amène un enfant à l’église. Et toute la cérémonie est touchante, les vêtements blancs, la prière à la sainte Vierge pour l’enfant, le cierge allumé et l’eau qui coule sur le front du baptisé… Et si vous demandez aux parents la raison pourquoi ils baptisent leur enfant, on vous répond généralement ceci. D’abord qu’on veut faire la fête et marquer solennellement l’arrivée de l’enfant dans la famille. On veut aussi que Dieu le protège contre tout mal. Enfin on veut que l’enfant soit chrétien selon la tradition de ses ancêtres.

Toutes ces raisons sont assez proche de ce qu’enseigne l’Eglise ! C’est vrai que le baptême est une fête, parce que ce jour l’enfant est rempli de la grâce, la lumière de Dieu, et cela le marquera pour toute sa vie. Ces aussi vrai qu’il est protégé contre le mal puisque le péché originel est effacé par le baptême et que les exorcismes chassent de lui l’influence diabolique. C’est encore vrai que le baptême fait entrer l’enfant dans une grande famille, la famille des chrétiens, répandue dans le monde entier, et qui essaye d’être fidèle à son Maître, Notre Seigneur Jésus-Christ. On raconte que saint Louis se faisait appeler Louis de Poissy, le lieu où il avait été baptisé, tellement il était reconnaissant de la grâce de son baptême. J’espère que vous aussi vous vénérez votre baptême, et que vous savez être convaincants pour expliquer aux parents de votre connaissance, combien c’est important de faire baptiser les enfants ! L’Église compte sur vous !

Pratique : Une prière particulière pour ceux de notre famille qui auraient oublié la grâce de leur baptême.

Vendredi 12 janvier : De la férie

Il progressait en sagesse en âge et en grâce ! Tiré de l’Evangile du jour

Comme souvent dans l’Evangile, ce simple passage a fait couler beaucoup d’encre… Comment peut on dire que Jésus progresse, Lui qui est le Fils de Dieu égal au Père ? Et en plus, « en âge », on pourrait encore comprendre mais « en sagesse » et « en grâce » ! Voilà qui fleure bon l’hérésie si on le comprend mal… Les pères de l’Eglise, dans leur sagesse, ont depuis longtemps donné la réponse catholique : Jésus grandissait en âge car son corps se développait comme celui d’un jeune de son âge et ses dispositions extérieures manifestaient de plus en plus de sagesse et de grâce, tout simplement… Mais en Lui-même il était toujours le Fils de Dieu, plein de grâce et vérité, et cela, à tout âge de la vie du Corps qu’il avait pris pour venir habiter chez nous…

Au delà des discussions théologiques, ce texte devrait nous réveiller. Est-ce que nous même nous constatons une progression dans notre vie ? Et pas seulement en âge, mais en sagesse et en grâce ? Est-ce que d’une année sur l’autre, on prie plus intensément ? Est-on plus dévoué à sa famille et son travail ? Plus éloigné du monde du mal et de ses serviteurs ? Les anciens provençaux, lors de la veillée de Noël, disait volontiers : A l’an que ven se siam pas mai que siguem pas mens, ce qui pourrait se traduire ainsi : Pour l’an prochain, si nous ne sommes pas plus qu’au moins nous ne soyons pas moins dans la famille ! Comme eux nous pourrions souhaiter, en ce début d’année, que nous ne descendions jamais et, pourquoi pas que nous fassions bien mieux !

Pratique : Fixer les objectifs spirituels que nous voudrions atteindre