Mardi 6 mai : De la férie

Dieu, qui montrez à ceux qui errent la lumière de votre vérité, afin qu’ils puissent rentrer dans la voie de la justice… Tiré de la liturgie du jour.

Profitons des quelques jours de férie qui nous restent jusqu’à l’Ascension, pour parler des coutumes qui nous viennent de la fête de Pâques. Commençons par le cierge pascal…

L’affection pour les cierges est très ancienne dans l’histoire de l’humanité. Particulièrement chez les croyants. L’histoire nous apprend que dans la liturgie juive avant la venue de Jésus, on allumait des cierges pour marquer le début du jour sacré, le Sabbat. Dans la liturgie chrétienne très ancienne, on allumait aussi des cierges le « lucernaire » à l’heure des vêpres. Et depuis le 4° siècle, au moins, on a allumé et béni solennellement le cierge pascal pendant la vigile pascale ! Ce grand cierge est l’image de Jésus-Christ Lui-même qui nous illumine. Depuis ce cierge, on allumera les cierges des fidèles lors de la veillée pascale. De même, à chaque baptême, on allumera le cierge du nouveau baptisé au cierge pascal ! C’est une manière de nous enseigner que toutes les grâces nous viennent de Jésus. De même encore, chaque fidèle qui entre dans une église et y dépose un cierge en faisant une courte prière, ne le sait peut-être pas, mais il rappelle devant Dieu qu’il est un baptisé, illuminé par la foi en Dieu, et demandant son aide lumineuse pour avancer droitement sur les chemins de la vie ! Avec prudence, ne négligeons pas de mettre des cierges aussi chez nous à l’heure de la prière, ils nous aident vraiment à nous tourner vers le Dieu de toute beauté qui nous éclaire encore aujourd’hui !

Pratique : Aller à l’église pour prier et mettre un cierge pour une personne dans la peine.

Lundi 5 mai : Saint Pie V

Grâce à l’offrande de ces presents, accordez Seigneur, la lumière à votre Eglise ; faites prospérer partout votre troupeau, et daignez diriger ses pasteurs pour qu’ils vous soient agréables. Tiré de la liturgie du jour.

Michel Ghislieri, né à Bosco Marengo en Italie, entra à 14 ans dans l’ordre des dominicains. D’une piété et d’une intelligence remarquables, il gravit rapidement les échelons de la hiérarchie de l’Eglise jusqu’au cardinalat. Contre toute attente il fut élu Pape, sous le nom de Pie V, et garda, après l’élection, ses habitudes de simplicité. Il garda notamment sa robe blanche de dominicain, et à sa suite et encore aujourd’hui, les Papes sont habillés de blanc ! Comme Pape, il appliqua fermement les décrets de réforme voulus au Concile de Trente. Saint Pie V est célèbre pour sa défense de la chrétienté à la bataille de Lépante, pour avoir publié le catéchisme romain, et aussi pour sa réforme de la liturgie contre les abus de l’époque. Réforme qui fera date, d’où le fait qu’aujourd’hui encore on appelle rite de saint Pie V, par abus de langage, la forme extraordinaire du rite romain. Ses dernière paroles furent une strophe d’un hymne du bréviaire, Nous vous demandons, Auteur de toutes choses, au milieu de ces joies pascales, de défendre votre peuple de tout assaut mortel ! Tel un bon Pasteur, ses derniers mots furent pour son peuple ! Il mourut à Rome le premier mai 1572 après seulement 6 ans d’un pontificat particulièrement fructueux !

Catéchisme, liturgie, renouveau de la vie chrétienne, saint Pie V l’a obtenu en 6 ans seulement ! L’autorité, qui reste toujours puissante, est une vraie bénédiction quand on a la chance d’avoir un saint pour l’exercer ! Nous devrions beaucoup prier pour les responsables de ce monde, tant dans l’Eglise que la société civile pour qu’ils avancent dans ce sens… Que le Seigneur nous accorde ce don précieux d’avoir des saints pour nous diriger !

Pratique: Prions pour l’Eglise

Dimanche 4 mai : 2° dimanche après Pâques

Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. Tiré de l’Evangile du jour.

Notre dimanche est couramment appelé dimanche du Bon Pasteur, car dans l’Evangile de la Messe, Jésus se présente sous cette image du bon Pasteur. Les chrétiens de l’antiquité aimaient par dessus tout cette image de Jésus bon Pasteur, portant sa brebis sur ses épaules. C’est l’image la plus représentée des catacombes romaines chrétiennes… Tout comme ces premiers chrétiens, je suis émerveillé de la force tranquille qui se dégage de cet évangile ! Vous voulez résumer la vie et la personne de Jésus ? Vous voulez comprendre ce qui a fait l’unité et le rayonnement de sa vie ? Vous le voyez en une image : Comme un bon Pasteur, Jésus est venu chercher et mettre sur ses épaules, les hommes qui se perdaient ! Quelle merveilleuse simplicité !

Le bon Pasteur est une belle image, mais ce n’est pas qu’une image ou un bon sentiment ! Il donne sa vie pour les brebis ! Bien des dirigeants de ce monde, civils ou religieux, ont compris l’importance de l’image, et ils se montrent volontiers en photo près des pauvres, des malades, des prisonniers, mais ils ne vivent pas en vrai au milieu d’eux ! Quand Jésus dit qu’il est le bon Pasteur, là, ce n’est pas qu’une belle image ou un pieux sentiment. C’est une réalité ! Jésus s’est vraiment épuisé à chercher les pécheurs sur les routes de Galilée. Pour eux, Il a affronté l’indifférence et le rejet. Bien plus, il a donné sa vie en mourant sur la Croix pour qu’ils trouvent le pardon et la vie ! Quel beau maître nous avons là…

Quand à notre vie, est elle celle d’un mercenaire ou d’un bon pasteur ? C’est très facile à juger, la donnons-nous pour les brebis que le Seigneur nous a confiées ?

Pratique : Prions pour chacune des brebis de notre troupeau !

Samedi 3 mai : De la sainte Vierge au samedi

Comme nous ne pourrons pas la fêter demain, un petit mot sur sainte Monique aujourd’hui !

Avec sainte Monique, nous célébrons l’amour maternel élevé à ses sommets par la grâce du Christ. Si vous voulez lire de bien belles choses, n’hésitez pas à lire le chapitre 9 des confessions de saint Augustin où il relate la vie et la grande âme de sa mère! Monique naquit à Thagaste, dans le nord de l’Afrique, vers 331, de parents chrétiens. Mariée à Patricius, un païen de caractère difficile, elle toucha puis convertit son mari par sa douceur. Elle eut trois enfants dont le fameux saint Augustin. Augustin avait adhéré à la secte de Manichéens et vivait mal moralement. A force de prières et de larmes, elle obtint la conversion de son fils. Peu avant de mourir, elle dit à son Fils: Mon fils, en ce qui me regarde, rien ne m’attache plus à cette vie. Qu’y ferais-je? pourquoi y suis-je encore? J’ai consommé dans le siècle toute mon espérance. Il était une seule chose pour laquelle je désirais séjourner quelque peu dans cette vie, c’était de te voir chrétien catholique avant de mourir. Mon Dieu me l’a donné avec surabondance, puisque je te vois mépriser toute félicité terrestre pour le servir. Que fais-je encore ici ? Elle mourut peu après, à Ostie en 387, en demanda simplement à son fils de se souvenir d’elle à l’autel du Seigneur… Que dire en conclusion? Que le Seigneur nous donne encore de nos jours de telles saintes femmes !

Pratique: prier pour les membres de sa famille dans le besoin spirituel

Vendredi 2 mai : Saint Athanase

Voici le grand Pontife qui dans les jours de sa vie a plu à Dieu. Nul ne lui a été trouvé semblable, lui qui a conservé la loi du Très-Haut. Tiré de la liturgie du jour.

Saint Athanase, est universellement connu comme un champion de la vraie foi ! Il naquit en orient vers 295. C’était l’époque de l’hérésie arienne qui refusait de reconnaître Notre Seigneur Jésus-Christ comme Dieu. Personne ne s’opposa à cette hérésie avec autant de force que saint Athanase. D’abord diacre puis évêque d’Alexandrie, son opposition résolue à l’arianisme, lui valut cinq fois l’exil, et même l’excommunication par une faiblesse du Pape Libère. Plus tard, il fut rétabli sur son siège et gouverna saintement son église. Il écrivit aussi un des best-sellers de l’antiquité, la vie de saint Antoine du désert, dont il était proche, et qui fut la source d’un renouveau spirituel et monastique en occident. Il mourut, après plus de 50 ans de lutte, le 2 mai 373.

Garder sa foi intacte n’est pas facile au milieu d’un monde incroyant, nous en savons quelque chose aujourd’hui ! Mais c’est encore plus admirable de rester fidèle quand tout le monde vous persécute pour cela, y compris même au sein de l’Eglise ! Saint Athanase écrivait, au sujet de saint Antoine : Qu’il fut partout connu, admiré par tous et désiré, également par ceux qui ne l’avaient jamais vu, est un signe de sa vertu et de son âme amie de Dieu ! On pourrait retourner à Athanase le compliment qu’il adresse à saint Antoine… Dans toute l’histoire jusqu’à aujourd’hui, saint Athanase est connu et vénéré comme un exemple de foi par des gens qui ne l’ont jamais vu ! Cela nous indique bien la grandeur de son âme, et nous pousse à le prier pour nous garder toujours la vraie foi !

Pratique : Prier pour que la foi éclaire notre famille.

Jeudi 1er mai : Saint Joseph Artisan

D’où viennent à celui-ci cette sagesse et ces miracles ? N’est-ce pas là le fils du charpentier ?

La fête de saint Joseph artisan, nous laisse un sentiment mitigé… C’est le Pape Pie XII, en 1955, qui transforma la fête du patronage de saint Joseph en cette fête de saint Joseph « artisan » dans le but de christianiser la fête « du travail » du premier mai, et pour orienter le monde ouvrier vers l’Eglise. Personne ne peut contester la générosité du geste, ni non plus l’échec pastoral de cette tentative ! En effet, depuis cette fête, les ouvriers ne sont pas revenus en masse vers l’Eglise… Cette fête sera aussi sévèrement jugée par les liturgistes qui se choqueront, à juste titre, que la liturgie soit utilisée comme un instrument pastoral modifiable à volonté…

Quelles que soient les motivations de cette fête, nous sommes heureux de fêter saint Joseph, une fois de plus dans l’année. C’est que tout le monde l’aime, saint Joseph ! Les pères de famille le prient volontiers, car ils se sentent vraiment unis avec celui qui dut, dans la peine et les épreuves, se charger d’une famille. Tous ceux qui ont un souci d’argent le prient aussi, et ils obtiennent souvent un réponse incroyable. Avouez que pour tous les économes qui doivent gérer l’argent, c’est tout de même un meilleur saint patron que le mauvais apôtre Judas ! Les religieuses le prient beaucoup, et sainte Thérèse d’Avila lui vouait un tendre culte et il devint le saint patron des Carmels, lieux de prière silencieuse auprès de Jésus et Marie. Et pourtant, l’évangile remarque assez cruellement que les notables juifs ont méprisés Jésus, car il n’était fils que d’un charpentier… Comme quoi le monde ne perçoit pas la vraie grandeur, et s’attache toujours au superficiel. Dieu voyait autrement et il a glorifié ce charpentier devenu chef de la sainte Famille, et de l’Eglise toute entière, et qui nous bénira nous aussi, si du moins nous croyons aux vraies grandeurs de l’âme…

Pratique: Une prière de notre choix à saint Joseph.

Mercredi 30 avril : Sainte Catherine de Sienne

Que montent à vous, Seigneur, les prières et l’hostie de salut, embaumée d’un parfum virginal, que nous vous offrons en la solennité de la bienheureuse Catherine. Tiré de la liturgie du jour.

Le 1er octobre 1999, le Pape Jean-Paul II fit entrer dans le cercle très fermé des patrons de l’Europe, en plus de saint Benoît, trois femmes : Sainte Brigitte de Suède, Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix et saint Catherine de Sienne ! C’est dire l’influence gigantesque et internationale qu’eût notre sainte ! Elle naquit 25 mars 1347, dernière d’une famille de 25 enfants (avis aux courageux…) ! Ses parents étaient pieux, mais elle dut leur résister pour rester fidèle à son appel intérieur à la virginité. Elle prit, comme tertiaire, l’habit de saint Dominique. Catherine eut un rayonnement incroyable sur toute son époque, jusqu’à rappeler le Pape de son temps d’Avignon à Rome ! C’est une des femmes les plus célèbres de tout le moyen-âge. Sa mortification était impressionnante, ainsi que ses extases et ses miracles. Elle reçut la grâce des stigmates qui restèrent cependant invisibles, selon son désir. Sa parole était si puissante qu’elle multipliait les conversions par ses enseignements. Le Pape de l’époque lui avait même attribué plusieurs prêtres pour l’accompagner et absoudre ceux qui voudraient se convertir, et ils ne suffisaient pas à la tâche ! Sans avoir jamais étudié (elle ne savait même pas lire…) elle eut une étonnante sagesse et fut même nommée docteur de l’Eglise. Elle mourut le 29 avril 1380 à 33 ans.

Qu’admirer le plus ? Une vie de pénitence et de prière ? Les dons surnaturels extraordinaires qu’elle reçut ? Son influence sur le monde de son époque ? Peut être plus simplement, l’éloge magnifique du bréviaire à son sujet … Personne ne la rencontrait sans devenir meilleur… C’était sans doute le fruit de sa grande virginité, comme le souligne le texte de la liturgie cité en début de ce mot. Personne ne la rencontrait sans devenir meilleur… Si seulement on pouvait dire la même chose de nous !

Pratique: être bon pour tous ceux que nous rencontrerons

Mardi 29 avril : Saint Pierre de Vérone

Nous vous en prions, ô Dieu tout-puissant, accordez-nous d’imiter, avec la dévotion convenable, la foi du bienheureux Pierre, votre Martyr, qui, pour l’extension de cette même foi, mérita d’obtenir la palme du martyre. Tiré de la liturgie du jour.

Avec Saint Pierre de Vérone, appelé aussi saint Pierre Martyr, nous fêtons un champion de la foi chrétienne ! Il naquit à Vérone, de parents infectés de l’hérésie cathare. Mais, lui, eut la joie, dés sa jeunesse, de s’attacher à la foi catholique avec une grande force, si bien que, vers ses sept ans, un oncle qui essayait par tous les moyens de le détourner de la vraie foi ne put y parvenir. Il entra plus tard à Bologne dans l’ordre des Dominicains, et y mena une vie d’une grande pureté, pratiquant une austère pénitence. Sa vie parfaite lui donnait une grande force dans la prédication, et beaucoup accouraient pour entendre sa parole et se convertissaient. Encourant la colère des Cathares, il fut frappé par un d’eux par deux violents coup d’épée qui le tuèrent le 6 avril 1252. Avant de mourir, cet homme de profonde foi, écrivit sur le sol avec son sang, les mots Credo (Je crois !)

Bien des convertis deviennent de fervents chrétiens. Après avoir ressenti ce que cela veut dire d’être loin de Dieu, ils mesurent la grâce de la foi à sa juste valeur ! Et nous, réalisons nous que la plus grande grâce de notre vie fut d’avoir reçu cette foi ? Saint Pierre de Vérone ne fut pas éduqué dans la foi chrétienne, et ses parents demeurèrent manichéens, mais il eut la chance de trouver la vraie foi dés l’enfance. Il s’y attacha de tout son cœur et fut même martyr de cette foi. Que son courage réveille notre tiédeur et que la foi catholique éclaire toujours notre chemin vers le Ciel !

Pratique : Connaissons-nous et récitons nous chaque jour le Je crois en Dieu ?

Lundi 28 avril : Saint Paul de la Croix

Nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes. Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Tiré de la liturgie du jour

La Passion de Jésus fut le centre de la vie de notre saint d’aujourd’hui. Paul de la Croix naquit en Ligurie (Italie). Déjà enfant, il méditait la Passion de Jésus et pratiquait une sévère pénitence. En grandissant, il décida de se consacrer à Dieu et au salut des âmes. Il prêchait déjà avec fruit avant d’être prêtre ! Par obéissance, il reçut le sacerdoce par les mains du Pape Benoît XIII, et celui-ci lui permit de réunir des disciples. Il fonda donc une nouvelle congrégation, les Passionistes qui faisaient le vœu spécial de propager le souvenir béni de la Passion du Seigneur. Les passionistes étaient habillés de noir, et portaient sur leur habit le cœur de Jésus avec les instruments de la Passion. Ils multiplièrent les missions populaires. Saint Paul de la Croix pleurait souvent en disant la Messe et en pensant à l’excès d’Amour du Seigneur pour nous. Il eut le don des miracles et de toucher les cœurs les plus endurcis. Il mourut le 18 octobre 1775, et fut enseveli à Rome. C’est un saint très populaire en Italie.

La Passion de Jésus est si riche, si puissante qu’un saint a pu y consacrer sa vie ! Et pas seulement sa méditation personnelle, mais aussi sa prédication apostolique avec des résultats miraculeux… On imagine alors avec émotion ce saint ou ses disciples arrivant dans un village de paysans, annonçant à tous que Jésus était mort pour eux, et que devant tant d’amour, ils devaient le suivre et se convertir. Et ces paysans qui voyait ces hommes de feu croyaient au message… Qui a dit que la religion catholique était compliquée ? Celui qui a compris la Passion du Christ, dans le fond n’a-t-il pas tout compris ?

Pratique: Penser plusieurs fois par jour à Jésus dans sa Passion, donnant sa vie pour nous.

Dimanche 27 avril : Dimanche in albis

Ce dimanche est très riche. La liturgie nous rappelle que nous devons être fidèles à la foi comme les martyrs l’ont été. Elle dit aussi l’amour maternel de l’Eglise pour ceux qui viennent d’être baptisés. Notre Seigneur, dans ses apparitions à sœur Faustine, demanda que ce dimanche fut spécialement consacré à fêter sa miséricorde infinie : Elle nous fait vraiment vivre ! De l’Evangile je retiendrai deux choses : – d’abord que c’est le dimanche (le premier jour de la semaine est le lendemain du sabbat pour un juif…)  que Jésus apparaît à ses disciples une première fois sans Thomas. La deuxième fois, avec Thomas, c’est encore un dimanche que Jésus vient, et il répand ses bénédictions à chaque visite… Le dimanche est bien le jour du rendez-vous avec le Seigneur. Si vous voulez sa bénédiction, vous savez où la trouver ! – ensuite, beaucoup aiment à répéter qu’ils sont comme saint Thomas, et ne croient que ce qu’ils voient. Mais c’est oublier que Jésus-Christ reproche à saint Thomas de n’avoir pas cru à la parole des apôtres ! Ceux à qui le Seigneur a donné sa propre mission à continuer ! Bien plutôt Jésus proclame bienheureux ceux qui croiront sans avoir vu d’apparitions. Puisque cette béatitude est à notre portée, n’y manquons pas…

Pratique : Le chapelet de la miséricorde divine de sœur Faustine

PS : Il se récite ainsi, sur un chapelet traditionnel :

Sur les gros grains du Notre Père (1 fois): 
Père Eternel, je vous offre le Corps et le Sang, l’Ame et la Divinité de votre Fils bien-aimé, Notre Seigneur Jésus Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.Sur les petits grains du Je vous salue Marie (10 fois): 
Par Sa douloureuse Passion, soyez miséricordieux pour nous et pour le monde entier.A la fin (3 fois): 
Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel,
Ayez pitié de nous et du monde entier”