Jeudi 1er février : Saint Ignace d’Antioche

Je suis le froment du Christ : Puissé-je être broyé sous les dents des bêtes féroces pour devenir un pain blanc. Tiré de la liturgie du jour.

Tout comme saint Polycarpe, saint Ignace est une immense figure des ces évêques des temps apostoliques. Il fut le deuxième évêque d’Antioche après saint Pierre, de l’an 69 à l’an 107. Arrêté au cours d’une persécution, il fut condamné à être livré aux bêtes féroces dans un cirque à Rome. Au cours de ce voyage vers Rome, il écrivit une magnifique épître (lettre) aux Romains, car il avait appris que certains tentaient de le faire échapper à son martyre. Il leur demande de n’en rien faire, car il désire donner sa vie pour Jésus-Christ. Ce passage de cette lettre, qui montre bien la profondeur de son âme et de son amour pour Jésus-Christ, est célèbre : Puissé-je jouir des bêtes qui me sont préparées. Je souhaite qu’elles soient promptes pour moi. Et je les flatterai, pour qu’elles me dévorent promptement, non comme certains dont elles ont eu peur, et qu’elles n’ont pas touchés. Et, si par mauvaise volonté elles refusent, moi, je les forcerai. Pardonnez-moi ; ce qu’il me faut, je le sais, moi. C’est maintenant que je commence à être un disciple. … C’est bien vivant que je vous écris, désirant de mourir. Mon désir terrestre a été crucifié, et il n’y a plus en moi de feu pour aimer la matière, mais en moi une « eau vive » qui murmure et qui dit au-dedans de moi :  » Viens vers le Père « .

On aimerait en savoir un peu plus sur ce que le saint évêque entendait au fond de lui… Viens vers le Père ! Le Ciel n’est-il pas en vérité notre vraie maison ? Celle où nous espérons aller un jour ? Puissions nous ressentir, nous aussi, au cours de notre vie, cette envie de rejoindre un jour le Seigneur dans le lieu du bonheur sans fin…

Pratique : N’oublions pas de demander au Seigneur d’aller un jour au ciel.

Mercredi 31 janvier : Saint Jean Bosco

Lorsqu’on reçoit en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi-même que l’on reçoit… Parole du Seigneur tirée de l’Evangile de la Messe de Dom Bosco

Jean Bosco (1815-1888) est né dans le Piémont italien, dans ce 19° siècle parcouru d’un important renouveau de l’esprit chrétien, mais aussi de grandes misères sociales. Il est universellement connu comme un patron et un apôtre de la jeunesse. Tout enfant, un songe – qui annonçait sa mission – le marquera profondément. Il voyait une multitude d’enfants qui se battaient et blasphémaient, et, juste après, la sainte Vierge lui conseillant d’employer la douceur pour gagner leur amitié et les amener à Dieu. Qu’est-ce que ce songe pouvait bien prédire ? Jean passera de grands obstacles pour devenir prêtre, et voilà qu’un jour où il se préparait à dire la Messe, un jeune orphelin de 16 ans s’était introduit par curiosité dans la sacristie. Le sacristain tente d’expulser par la force le supposé chapardeur. Mais Jean l’arrête et demande à Barthélémy Garelli : sais-tu faire le signe de la Croix ? L’enfant, le visage fermé fait non de la tête. Mais sais-tu au moins siffler ? L’enfant sourit et regarde don Bosco avec complicité, et fait oui de la tête. Viens me voir à la fin de la Messe, je te ferai le catéchisme ! Le lendemain Barthélémy arrive avec ses amis et bientôt, c’est tout une troupe qui se presse là. Dieu a indiqué sa volonté, une œuvre de jeunesse est lancée ! Jean fondera bientôt un patronage pour enfants puis deux congrégations, une d’hommes, les Salésiens, l’autre de femmes, les Auxiliatrices de Marie-Immaculée, pour se dévouer à la sanctification des enfants. Saint Jean Bosco est une figure emblématique du souci de l’Eglise pour l’éducation de la jeunesse. Sa méthode d’éducation préventive plutôt que punitive, et recommandant une grande proximité auprès des enfants, fera date pour tous les éducateurs.

L’éducation est en crise. Qui oserait dire le contraire ? N’avons nous pas tous vu des enfants irrespectueux envers leurs parents ? Des parents débordés par leur responsabilité ? Et si peu d’enfants dans nos sociétés vieillissantes ? Loin de moi de condamner quiconque ! C’est évident que l’éducation d’enfants est particulièrement difficiles dans des sociétés sans repères et où il est interdit d’interdire… Reste que l’avenir est là et nulle part ailleurs ! Merci à saint Jean bosco de nous inviter tous, à notre place, à veiller à l’éducation de la génération future. Veillons tout particulièrement au catéchisme, quelle merveille si tous les enfants pouvaient en bénéficier ! Ne craignez pas de vous y dévouer : Lorsqu’on reçoit en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi-même que l’on reçoit…

Pratique : Prions pour les enfants souvent malmenés dans nos sociétés.

Mardi 30 janvier : Sainte Martine

Vous avez aimé la justice et haï l’iniquité. C’est pourquoi Dieu, votre Dieu, vous a ointe d’une huile d’allégresse d’une manière plus excellente que toutes vos compagnes. Tiré de la liturgie du jour.

Martine était une vierge romaine de noble origine puisqu’elle était fille d’un consul. Ayant perdu ses parents très jeune, elle distribua ses grands biens aux pauvres, préférant le trésor du ciel à celui de la terre. Elle fut arrêtée et on lui demanda d’adorer des idoles ce qu’elle refusa d’accepter avec horreur. Longuement torturée, elle eut finalement la tête tranchée sous l’empereur Alexandre Sévère le 1er janvier 226. Son corps bienheureux fut retrouvé quelques 1400 ans plus tard sous le pontificat du Pape Urbain VIII et placé en grande pompe dans l’Eglise qui lui est dédiée à Rome sur le Forum.

D’après saint Augustin, au dernier jour, le Seigneur se tournera vers les réprouvés en leur disant : J’avais placé sur terre mes petits pauvres, pour vous. Moi, leur chef, je trônais dans le Ciel à la droite de mon Père, mais sur la terre mes membres avaient faim. Si vous aviez donné à mes membres, ce que vous auriez donné serait parvenu jusqu’à la Tête. Quand j’ai placé mes petits pauvres sur la terre, je les ai institués vos commissionnaires pour porter vos bonnes œuvres dans mon trésor : vous n’avez rien déposé dans leurs mains, c’est pourquoi vous ne possédez rien auprès de moi… Saint Augustin avait bien senti que, dans l’Evangile, le Seigneur ne transige pas sur la charité qu’Il demande de nous ! Sainte Martine, elle, avait trouvé cette charité pour les pauvres, elle nous invite à suivre ce secret d’Evangile…

Pratique : Veillons aujourd’hui à soulager une souffrance ou aider un pauvre.

Lundi 29 janvier : Saint François de Sales

On prend plus de mouches avec une cuillerée de miel, qu’avec cent tonneaux de vinaigre ! Saint François de Sales

Saint François de Sales est un immense saint de l’histoire catholique qui a eu une profonde postérité spirituelle jusqu’à nos jours. François Bonaventure de Boisy naquit en 1567 dans une famille noble au château de Sales près de Thorens en Haute-Savoie. Après de brillantes études à Paris puis Padoue, son père destine cet ainé de famille au poste prestigieux de sénateur de Savoie. Mais il s’y refuse, affronte paisiblement la colère de son père, pour devenir simple prêtre. Mgr Granier, l’évêque de Genève en exil (du fait de la domination protestante sur la ville), lui confie l’évangélisation du Chablais, gagné au calvinisme. Il s’y dévoue sans compter, au milieu de mille dangers, renouvelant les méthodes pastorales (distribution de tracts, conférences contradictoires, etc.), avec un énorme succès, puisqu’il ramena le pays entier à la foi catholique ! En 1597, il est nommé coadjuteur de son évêque auquel il succéda en 1602. Pendant 20 ans il se dépensera sans compter, dans le souci de son peuple, en écrivant des livres spirituels dont la très fameuse introduction à la vie dévote,et il fondera l’ordre des religieuses de la Visitation avec sainte Jeanne de Chantal. Sa douceur était proverbiale et sa réputation était immense ; quand il mourut en 1622, ce fut un deuil national.

Mon intention est d’instruire ceux qui vivent dans les villes, dans le mariage, à la cour, et qui par leur condition sont obligés de vivre dans le monde, et qui souvent prétextent de cela, pour ne même pas penser pouvoir mener une vie dévote…. écrivait saint François de Sales dans l’introduction à la vie dévote. La race de ceux qui ont des prétextes pour ne pas pouvoir aimer Dieu n’est pas éteinte, me semble-t-il… Lisons alors les livres de saint François, et que son doux amour nous gagne ! Et que de nouveaux François de Sales se lèvent pareillement  pour renouveler ce monde !

Pratique : Nous garderons aujourd’hui la douceur dans nos cœurs et nos paroles.

Dimanche 28 janvier : Dimanche de la Septuagésime

Avec ce dimanche, nous entrons dans le temps dit de la Septuagésime, qui marque les 70 jours avant Pâques. Les ornements deviennent violets, et on supprime l’alléluia joyeux… on va clairement vers la pénitence ! On parlera aussi beaucoup du péché, pour lequel nous allons devoir faire pénitence dans le carême qui arrive.

Pourquoi restez vous toute la journée sans rien faire ?

Vous savez ce que Dieu pense de notre monde ? L’Evangile d’aujourd’hui nous donne la réponse : Pourquoi restez vous toute la journée sans rien faire ? Dieu trouve que les hommes gaspillent leur temps de vie ! En disant cela, je ne parle pas d’un défaut de productivité ou de croissance économique. Pour cela les hommes ne se débrouillent pas si mal. Notre monde est bien trop rempli par le stress du boulot et les objets de consommation… Non je pense à la paresse envers le Ciel ! Où sont les prières qui devraient orienter nos âmes vers Dieu ? Où sont les études de la foi et de la Bible qui devraient nourrir notre méditation ? Où sont les actes de charité envers les pauvres ? Où sont les malades qui offrent leurs souffrances pour l’Eglise ? Est-ce bien tout cela qui est prioritaire pour nous ? Si non, nous gaspillons vraiment notre temps !

Et puis aussi, changeons de mentalité. Ceux qui ont travaillé depuis le matin jalousent ceux qui n’ont travaillé qu’une heure nous dit la parabole ! C’est certainement ce que nous ferions nous aussi… Mais avez vous compris que c’est une immense grâce que de travailler au service de Dieu ? Nous devrions tous souhaiter beaucoup de dévouement, beaucoup de sacrifices à faire, une vie lumineuse remplie d’acte de charité ! Alors surtout, s’il reste de la vaisselle sale dans l’évier, des poubelles à sortir, un malade à visiter, un pas à faire pour une réconciliation, appelez-moi, j’arrive ! On ne va tout de même pas manquer ces vrais trésors de la vie !

Pratique : Cherchons les dévouement que le Seigneur attend de nous.

Samedi 27 janvier : Saint Jean Chrysostome

Au milieu de l’Église, il a ouvert la bouche, et le Seigneur l’a rempli de l’esprit de sagesse et d’intelligence. Tiré de la liturgie du jour.

Jean Chrysostome vécut à la fin du IV° siècle, l’âge d’or de la patristique. Né à Antioche, il devint patriarche de Constantinople. Il fut célèbre pour son éloquence (Chrysostome veut dire Bouche d’or), et on raconte que quand il finissait de prêcher, ses auditeurs le suppliaient de continuer ! Personnellement, cela ne m’est encore jamais arrivé… Saint Jean  Chrysostome  écrivit de nombreux ouvrages célèbres encore aujourd’hui (la collection de ses écrits chez l’éditeur Vivès fait 8 gros tomes…). Son courage pour réformer les mœurs, y compris des puissants, lui valut de grandes inimitiés, et, plusieurs fois, l’exil. C’est en exil qu’il mourut, en 407, et il est devenu le saint patron des orateurs. Voulez-vous un extrait de ses écrits ?

Voilà comment il exhorte à la charité : Laissons le Christ s’exprimer à travers nous. Tel un instrument, tiens-toi tout prêt pour la main de l’artiste. Ne laisse pas les cordes se détendre et s’amollir sous l’effet des plaisirs, ne deviens pas une cithare inutilisable. Serre les cordes, tends-les pour le chant. Rends-toi digne des mains très pures qui se serviront de toi !… Si le Christ se met à jouer sur son instrument, alors le Saint-Esprit viendra sûrement et le miracle qui dépasse tous les autres se manifestera : la charité ! Commentaire de l’épître aux Romains. 

Je conclurai juste en remarquant que les chrétiens devraient être compétents à leur place, tout comme Jean Chrysostome l’était à la sienne !

Pratique : Faisons notre travail quotidien le mieux possible

Vendredi 26 janvier : Saint Polycarpe

Voilà le docteur de l’Asie, le père des chrétiens, le destructeur de nos dieux ; c’est lui qui enseigne tant de gens à ne pas sacrifier et à ne pas adorer ! Parole des païens contre Polycarpe, tirée du récit de son martyre.

Celui qui obéit à Dieu grandit comme un palmier, … quand il devient vieux, il porte encore des fruits dit le psaume 92… Cette citation semble coller à saint Polycarpe ! D’abord parce que son nom signifie fruit abondant ! Et aussi parce qu’il obtint le martyre dans une vieillesse avancée, comme nous allons le voir… Avec Polycarpe, nous sommes dans les temps apostoliques. Polycarpe fut en effet personnellement disciple de l’apôtre saint Jean. Devenu évêque de Smyrne (actuellement Izmir, en Turquie…), il eut un rayonnement extraordinaire et sa réputation en imposait au Pape de l’époque lui-même. Dans le récit de son martyr qui nous a été conservé on remarquera qu’il fut arrêté à un âge déjà avancé, et on le poussa à renier le Christ. Sa réponse est restée célèbre : Voilà 86 ans que je Le sers et Il ne m’a fait aucun mal. Comment pourrais-je outrager mon Roi et mon Sauveur ? Il mourut martyr vers l’an 155.

Tu te lèveras devant la personne du vieillard et tu l’honoreras dit encore la Bible. Espérons que les anciens d’aujourd’hui qui tutoient saint Polycarpe par l’âge, transmettent aux jeunes générations des exemples de ce calibre ! Espérons aussi que les jeunes générations sachent respecter et honorer leurs anciens auxquels ils doivent la vie et souvent la foi !

Pratique : Reprendre nos résolutions de début d’année

Jeudi 25 janvier : Conversion de saint Paul

Celui qui a agi efficacement dans Pierre pour le rendre Apôtre, a aussi agi efficacement en moi pour me rendre Apôtre des Gentils… Tiré de la liturgie du jour.

Nous fêtons aujourd’hui la conversion de saint Paul, racontée au chapitre 9 du livre des actes des apôtres. Il n’y a pas d’autre fête liturgique à l’occasion d’une conversion… Mais il faut dire que celle-là est emblématique ! Saint Paul, jeune loup prometteur de la caste des pharisiens, se prépare à persécuter violemment les chrétiens de Damas. Il prend la route, muni des lettres des grands prêtres autorisant sa mission. Mais voilà que sur le chemin de Damas, une vive lumière brille à ses yeux, et il tombe de cheval. Il entend alors une voix : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répond : Qui es-tu Seigneur ? La voix réponds : Je suis Jésus que tu persécutes ! En un instant, le Seigneur va changer le pharisien en chrétien, le violent en obéissant, le persécuteur en apôtre. Et quel apôtre ! Il sera le plus puissant des temps apostoliques, réalisant la prophétie du Seigneur à Ananie : cet homme m’est un instrument de choix pour porter mon nom devant les nations païennes, les rois et les Israélites.

On imagine sans peine l’émerveillement des premiers chrétiens en apprenant la conversion de saint Paul… Ainsi le Seigneur protégeait bien son Eglise, et pouvait même convertir en un instant un des plus grands ennemis ! Aujourd’hui encore le Seigneur touche les cœurs et convertit, et il faudrait que ce mouvement grandisse car notre pays devient de plus en plus dominé par les « territoires perdus » de l’Eglise… Il revient aux chrétiens de prier pour ces conversions et d’accompagner les nouveaux arrivants dans l’Eglise…

Pratique : Une prière pour la conversion de notre pays

Mercredi 24 janvier : Saint Timothée

Mon bien-aimé : recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi ; saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait ta belle profession en présence de nombreux témoins.    Epitre de saint Paul à Timothée.

Timothée, nom qui signifie « qui honore Dieu », était le fils d’un père grec et d’une mère juive. Il naquit à Lystres et était contemporain des apôtres. Très jeune, vers 20 ans sans doute, il rencontra saint Paul, devint son disciple et même son disciple préféré. Saint Paul écrivit aux Philippiens ce bel éloge de Timothée : Je n’ai en effet personne d’autre qui partage véritablement avec moi le souci de ce qui vous concerne (Phil 2, 2). Saint Paul le fit évêque d’Ephèse et lui écrivit deux épîtres dites « pastorales », contenant de nombreux conseils pour pratiquer la charge épiscopale. Il mourut à Ephèse, d’après le bréviaire, il aurait été lapidé du fait de son opposition au culte de Diane. Ses reliques sont vénérées à Constantinople.

Je n’ai en effet personne d’autre qui partage véritablement avec moi le souci de ce qui vous concerne… En voilà un compliment ! Au jugement de saint Paul, le jeune saint Timothée était devenu un très grand apôtre. Et comment l’était-il devenu ? Sans doute en suivant l’exemple de saint Paul lui-même ! Timothée avait su se faire disciple et son âme s’est transformée et remplie de charité… Nous-mêmes savons-nous être des disciples ? En ce cas la lecture quotidienne de la vie des saints devrait nous transformer…

Pratique : Se souvenir des grandes grâces de sa vie… Et voir si nous y sommes toujours fidèles.

Mardi 23 janvier : Saint Raymond de Penafort

O Dieu, qui avez choisi le bienheureux Raymond pour en faire un ministre admirable du sacrement de la pénitence, et qui lui avez fait traverser les eaux de la mer de façon merveilleuse, accordez-nous cette grâce, que, par son intercession, nous puissions porter de dignes fruits de pénitence et parvenir au port du salut éternel. Tiré de la liturgie du jour.

Raymond de Penafort vécut en Espagne aux 12ème et 13ème siècles. Sa vie fut bien remplie. Il fut religieux dominicain, expert du droit de l’Eglise, spécialiste de la confession (il fut le confesseur du Pape de l’époque et est considéré comme un des patrons des confesseurs), fondateur d’ordre, et en plus d’avoir le don des miracles, il vécut jusqu’à presque cent ans ! Son plus grand miracle fut de rallier Barcelone depuis les iles Baléares avec son manteau en guise d’embarcation ! A ne pas tenter de refaire chez soi…

Faire de dignes fruits de pénitence et parvenir au port du salut ! L’Eglise a vraiment le génie d’utiliser des épisodes de vie pour nous donner des leçons spirituelles ! Nous demanderons donc aujourd’hui de faire de dignes fruits de pénitence… Et donc de nous confesser souvent ! Comment imaginer se libérer de ses péchés sans utiliser la force que Dieu a mis dans la confession pour nous convertir ? Cela devrait être une évidence pour un chrétien… Demandons aussi de parvenir au port du salut éternel, c’est-à-dire d’aller un jour au Ciel. Contrairement à ce que beaucoup semblent penser aujourd’hui ce n’est pas automatique après la mort ! Et la meilleure manière de s’en assurer c’est de le demander fidèlement et avec humilité ! L’avons nous fait ?

Pratique : Demander au Seigneur d’aller un jour au Ciel