Mercredi 14 juin : Saint Basile

Je vis le pasteur emportant vers Dieu des prières pour nous sur les ailes de l’esprit ! Saint Ephrem.

Saint Basile demeure dans l’histoire un des quatre plus grand Pères de l’Orient. L’Eglise, à l’égal de saints qui ont eu une influenece considérable comme saint Léon et saint Grégoire, lui attribue la qualificatif de « grand ! ». Il naquit à Césarée en 329 dans une famille de saints. Sa sœur, sainte Macrine était religieuse, deux de ses frères furent évêques, et l’un devint saint sous le nom de saint Grégoire de Nysse. Après de très fortes études profanes, il devint moine, se consacra à l’étude de la vraie religion, et y acquit une science éminente. En 370, il devint Évêque de Césarée. Il devint alors tout à la fois, un père et un législateur pour les moines, un apôtre rempli de charité pour son diocèse, et un docteur pour la profondeur de ses écrits. Son rayonnement intense le fit surnommer « le grand ». Il mourut le 1er janvier 379, âgé de 49 ans, usé par ses travaux. Une histoire de sa vie mérite d’être citée : Le préfet Modestus menaça Basile qui s’opposait à l’arianisme soutenu par l’empereur. Il le menaça de la confiscation de ses biens, de l’exil, des tortures et de la mort. Basile répondit : C’est tout ? De tout cela rien ne me touche. Celui qui ne possède rien ne peut pas voir ses biens confisqués. Je ne connais pas le bannissement car, sur la vaste terre de Dieu, je suis partout chez moi. Les tortures ne peuvent pas m’arrêter car je n’ai pas de corps. La mort sera pour moi la bienvenue, car elle m’emportera plus vite vers Dieu ; au reste, je suis en grande partie mort et depuis longtemps je m’avance vers ma tombe ». Choqué le préfet reprit : On ne m’a encore jamais parlé avec une pareille liberté ! Sans doute, reprit Basile, que tu n’as jamais rencontré d’évêque!

La vraie grandeur de saint Basile était de se donner entièrement à Dieu. Quand une vie est menée par une telle confiance, on n’a plus peur de rien, et le Seigneur peut réaliser en son disciple de bien grande choses !

Pratique : un sacrifice d’une chose habituelle, pour vérifier notre disponibilité au Seigneur

Mardi 13 juin : Saint Antoine de Padoue

Que la solennité annuelle de votre Confesseur et Docteur, le bienheureux Antoine, réjouisse votre Église, ô Dieu, afin qu’elle soit toujours munie des secours spirituels et qu’elle mérite de goûter les joies éternelles. Tiré de la liturgie du jour.

Dans chaque église vous trouverez sa statue ! C’est vous dire si saint Antoine de Padoue est populaire ! Le jeune Fernando naquit à Lisbonne au Portugal en 1195 de parents d’illustre noblesse. Il entra à 15 ans chez les chanoines de saint Augustin à Coïmbra, immense centre de culture, et prit le nom d’Antoine. Un jour on accueillit au monastère les reliques de cinq frères franciscains récemment morts martyrs après avoir essayé d’évangéliser les « sarrasins » comme on disait alors. Saint Antoine, très ému de leur courage, décida de devenir franciscain et d’aller, lui aussi, évangéliser les pays musulmans. Mais le bateau qui devait se rendre au Maroc fut dévié par le vent et les courants et il arriva en Italie. Il devint alors un prédicateur populaire extraordinaire. Sa vie est remplie de miracles merveilleux : Un jour que les hommes ne voulaient pas entendre sa prédication, il s’adressa aux poissons qui vinrent en foule entendre ses profondes paroles. A Montpellier, un homme refusait de croire que le Seigneur était là dans l’Eucharistie. Saint Antoine obtint de Dieu que l’âne de cet homme se mit à genoux devant l’Hostie ! Un jour il bénéficia de l’apparition de l’Enfant-Jésus qu’il tenait dans ses bras. Il mourut à Padoue en 1231, fut canonisé l’année suivante et nommé docteur de l’Eglise en 1946. Sa langue fut trouvée miraculeusement incorrompue, elle est conservée dans un reliquaire.

Le vénérable texte suivant nous rappelle les miracles que fit ce grand ami de Dieu. Si vous cherchez des miracles, la mort, l’erreur, le malheur, le démon, la lèpre, s’enfuient ; les malades se lèvent guéris. On voit céder la mer, et les chaînes se briser, jeunes et vieux retrouver par la prière l’usage de leurs membres et les objets perdus. Les dangers s’évanouissent, le besoin cesse : à ceux qui l’éprouvent de le raconter, aux Padouans de le dire. Saint Antoine, vous qu’on prie particulièrement quand on recherche un objet perdu, continuez, dans la pénombre de nos églises, a ouvrir les cœurs à la présence de Dieu et à rendre populaire et aimable la religion catholique !

Pratique : Un don à saint Antoine pour les pauvres

Lundi 12 juin : Saint Jean de Saint Facond

Heureux l’homme qui a été trouvé sans tache, qui n’a pas couru après l’or, et qui n’a pas mis son espérance dans l’argent et dans les trésors. Tiré de la liturgie du jour

Jean, naquit à Saint-Facond, en Espagne, près de Burgos, l’an 1430. C’est un enfant pieux et qui cherche à conduire ses camarades vers le Seigneur. Il se dirige vers le sacerdoce, et devient favori de l’évêque de Burgos qui le comble d’avantages et de bénéfices. Mais saint Jean renonce à tout argent et poste, et devient chapelain d’une pauvre église d’où il exhorte les fidèles à la sainteté. Il rentre en 1464 chez les ermites de St-Augustin à Salamanque, ordre très austère de l’époque. Sa piété pendant la Messe était célèbre, il y eut plusieurs fois la vision de Notre Seigneur Jésus-Christ dans l’hostie comme un soleil splendide adoré par les anges… L’oraison de la Messe rappelle qu’il avait un don particulier pour apaiser les différents, ainsi il pacifiera Salamanque d’une révolte violente et sanglante. Il mourut à Salamanque le 11 juin 1479.

Si nous pouvions voir ce que saint Jean de saint-Facond voyait en célébrant la Messe ! Pourtant nous savons par la foi que Jésus est là, présent dans l’Hostie. Nous savons qu’Il répand des grâces par milliers pour les courageux qui trouvent le temps d’assister au saint Sacrifice, y compris même en semaine. Et nous avons tant de choses à demander pour nous et pour les autres, que Jésus serait prêt à nous accorder… La sainte communion et le saint sacrifice de la messe sont les deux actes les plus efficaces pour obtenir le changement des cœurs disait le saint Curé d’Ars. Hélas, les églises sont bien vides aujourd’hui et les Messes peu fréquentées… Comprendrons-nous un jour tout ce que nous manquons ?

Pratique: Assistons à la Messe si cela nous est possible ou unissons nous à une Messe célébrée.

Dimanche 11 juin : 2° dimanche après la Pentecôte, Solennité du Très saint Sacrement

Que la louange soit pleine et vivante ; qu’elle soit joyeuse et magnifique, la jubilation de l’âme ! Tiré de la liturgie du jour

Dans l’Eglise, c’est le Seigneur Lui-même qui vient souvent réveiller la tiédeur des chrétiens. C’est ce qui s’est passé avec la fête du Très saint Sacrement. En 1208, une sainte religieuse hospitalière des environs de Liège, Julienne du Mont-cornillon, eut une apparition: Elle voyait une sorte de lune dans le ciel, mais dont il manquait un petit bout pour être parfaite. Une voix du ciel lui révéla ce mystère : Cette lune représentait le cycle des fêtes de l’Eglise et l’échancrure qu’elle avait remarqué, indiquait qu’il manquait un fête pour que ce cycle soit parfait : Il fallait une fête en l’honneur du Très Saint Sacrement ! C’est la fête que nous solennisons ce dimanche. Normalement, en plus de la Messe solennelle, une procession devrait être faite en ce jour, autant que possible, pour marquer la dévotion et la foi des fidèles.

Pour vous encourager à y participer, voici l’histoire et le sens de la procession du très saint Sacrement. Les processions sont très ancienne dans l’histoire des hommes. Des fresques égyptiennes de l’antiquité nous montrent déjà des processions en l’honneur des défunts ! Processionner pour quelqu’un c’est lui rendre honneur. C’est aussi symboliquement passer sa vie avec lui. Comment ne le ferait on pas pour Dieu ? Dés l’origine du christianisme on fait des processions en l’honneur de la Passion et de la résurrection de Jésus. En 1318, le Pape Jean XXII demanda qu’une procession soit faite à l’occasion de la toute récente fête du très saint Sacrement. Il souhaitait que le passage de Jésus dans l’Hostie sanctifie et bénisse les rues et les chemins ! Quelle décision magnifique et qui fut si pleine de fruits ! Ayons à cœur d’acclamer le Seigneur en ce jour ! C’est le moment de se bouger pour notre Maître !

Pratique : Une dévotion publique envers le très saint Sacrement

Samedi 10 juin : Sainte Marguerite d’Ecosse

Dieu, vous avez rendu admirable la bienheureuse reine Marguerite, en lui inspirant une extrême charité pour les pauvres : faites que, par son intercession et à son exemple, votre charité croisse continuellement dans nos cœurs. Tiré de la liturgie du jour.

Marguerite naquit en Hongrie vers 1045. Elle était de noble famille descendant par son père des rois d’Angleterre et par sa mère des Césars ! Son père ayant été appelé aux plus hautes fonctions du Royaume d’Angleterre, elle vint s’y installer avec sa famille. Mais ce père mourut bientôt, et, alors qu’elle se préparait à revenir en Hongrie, une tempête la fit providentiellement arriver en Ecosse ! La, le roi d’Ecosse Malcolm III, touché par sa piété et sa perfection, s’éprit d’elle et alors, sur le conseil de sa mère, Marguerite épousa Malcolm et devint reine d’Ecosse. Ses trente années de règne furent une bénédiction pour l’Ecosse : Marguerite menait sur le trône une vie parfaite, veillant à pratiquer la pénitence et l’effort personnel (elle demandait souvent à son confesseur de lui indiquer franchement ses défauts !), éduquant bien ses huit enfants, veillant aux bonnes mœurs de tous, et favorisant particulièrement l’Eglise. Son amour des pauvres était proverbial : elle en nourrissait 300 quotidiennement à sa table. Elle mourut le 10 juin 1093, et le bréviaire nous rapporte que son visage, marqué par la souffrance devint splendide au moment de sa mort !

C’est pourtant clair et devant nos yeux ! Sainte Marguerite s’est gagné l’amour de son peuple par la bonté qu’elle avait envers les pauvres. Comme il serait souhaitable que tous les chrétiens rayonnent de cette même charité qui ouvre les cœurs et apporte la paix ! Où en sommes nous, nous mêmes ?

Pratique : un acte de charité envers un pauvre.

Vendredi 9 juin : De la férie

Dans la suite de la Fête-Dieu, parlons un peu de la communion… Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui. Tiré de l’évangile de la fête du Très saint Sacrement.

Selon la remarque profonde de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, le Seigneur ne vient pas dans l’Hostie pour rester dans un ciboire, tout doré soit-il, mais bien plutôt pour venir dans notre âme! C’est le mystère de la communion : l’union étonnante du Seigneur avec notre âme ! Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, encore elle, nous a laissé une description étonnante de sa première communion : Ce fut un baiser d’amour, je me sentais aimée, et je disais aussi :  » Je vous aime, je me donne à vous pour toujours ». Ce jour-là … Thérèse avait disparu, comme la goutte d’eau qui se perd au sein de l’océan … toute la joie du Ciel venant dans un cœur… Pour sainte Thérèse la communion est donc un envahissement de l’amour de Dieu ! Envahissement qui la fera d’ailleurs beaucoup grandir spirituellement…

Et pourquoi alors nos communions nous changent si peu nous-mêmes ? Sainte Catherine de Sienne nous donnera la réponse. Elle eut un jour une vision, elle voyait sortir de l’église les « communiants » portant un cierge. Certains d’entre eux ne portaient rien et semblaient dans l’obscurité, d’autres portaient un tout petit cierge avec une petite flamme, d’autres un gros cierge avec une immense flamme. Elle comprit que si le Seigneur, de son coté, donnait tout son Amour, en revanche les cœurs des hommes, par leur tiédeur, empêchaient souvent cet amour de porter du fruit…

Pratique : Se préparer à ses communions par l’offrande totale de nous-mêmes.

Jeudi 8 juin : Fête du Très saint Sacrement

C’est une vérité proposée aux chrétiens, que le pain devient la chair et le vin le sang du Christ. Tiré de la liturgie du jour.

Quel beau jour que celui de la fête Dieu et des premières communions ! Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus s’en souvenait avec une immense émotion, et le saint Curé d’Ars, de son coté, voulait que toute la paroisse participe à la procession ! Pour y arriver, il avait même embauché les grands jeunes d’Ars, peu enclins à la piété, en leur demandant de mettre des pétards tout au long du parcours ! Les saints ont de ces audaces… Les amoureux de la liturgie, dont vous faites partie, ne manqueront pas de méditer ces jours prochains les merveilleuses prières composées par saint Thomas d’Aquin pour cette fête. De l’avis de tous les liturgistes ce sont des pures merveilles, un vrai monument d’art, de culture, de théologie et de piété !

Remarquez qu’avec l’Eucharistie, Notre Seigneur Jésus Christ a trouvé le moyen de répondre spirituellement aux besoins fondamentaux de tous les hommes. Nous avons besoin de manger ? l’Hostie nourrit notre âme ! Nous avons besoin d’ami, d’une compagnie ? Quelle meilleure que celle de Jésus dans l’Eucharistie ? Nous avons besoin d’amour et de protection d’espérance ? Une communion, bien faite, nous apporte la force et tout l’Amour de Dieu ! Même le plus tiède des chrétiens devrait se réjouir en ce jour qui nous apporte tant, et gratuitement ! Ah, si nous avions la foi, si nous étions bien pénétrés de la présence de Notre-Seigneur qui est là sur nos autels avec ses mains pleines de grâces, cherchant à les distribuer, avec quel respect nous serions en sa sainte présence ! Saint Curé d’Ars

Pratique : Passons un moment devant le Saint-Sacrement

Mercredi 7 juin : De la férie

Pourquoi vois-tu le fétu dans l’œil de ton frère, sans apercevoir la poutre qui est dans ton œil ? Tiré de la liturgie du jour.

En ce jour, nous célébrons la Messe du 1er dimanche après la Pentecôte, appelée autrefois le « dimanche de la miséricorde », qui ne se célèbre plus qu’en semaine, à cause de la fête de la très sainte Trinité. Mais comme amoureux et disciples de la liturgie, vous aurez à cœur de connaître cette Messe dont les textes sont très beaux, de l’avis de tous les liturgistes ! Avec cette Messe, nous avons quitté le temps pascal et sommes entré dans le temps ordinaire, le temps après la Pentecôte. Et, dans ce temps, l’Eglise nous parle du combat quotidien des chrétiens, église militante dans ce monde !

Et coté combat, ça commence fort avec un uppercut de Jésus qui, à travers la fameuse paille et la poutre, nous signale combien notre jugement peut être mauvais ! Pourtant nous en sommes si fier de notre jugement ! On y est même très attaché… Sans voir combien nous pouvons être injustes ! Combien de fois rumine sur les injustices qu’on nous a faites, et même pendant des années… En revanche, nous attachons généralement peu d’importance aux indélicatesse que nous faisons aux autres ! Pensant qu’ils sont tout de même bien sensible de se vexer pour si peu… Et si nous mettions un peu d’ordre et d’évangile dans nos jugement intérieurs ? N’affirmer que des choses certaines, n’aller pas soupçonner le mal avant de l’avoir constaté, être prompt à excuser les autres et savoir demander pardon… En plus du bon Dieu, votre entourage vous en remercie d’avance !

Pratique : Lire les texte de la Messe

Mardi 6 juin : Saint Norbert

faites, nous vous en supplions, qu’aidés de ses mérites, nous puissions, grâce à votre secours, mettre en pratique ce qu’il a enseigné par ses paroles et par ses œuvres... Tiré de la liturgie de la Messe.

Norbert naquit en fin du 11° siècle. Issu d’une famille aisée, et quoiqu’il fut clerc dans l’Église, il mena d’abord une vie mondaine. Mais un jour qu’il allait à cheval, un orage se déclencha et la foudre tomba juste devant lui. Il tomba de sa monture et il crut entendre une voix qui lui reprochait sa vie passée. Devant ce signe, Norbert restait libre, mais il choisit dorénavant d’être fidèle au Seigneur… Il donna ses biens aux pauvres, pratiqua une vie pénitente et consacrée à la prédication de la parole de Dieu. Avec 13 compagnons, il fonda pour ce même but un nouvel ordre dans le diocèse de Laon, au lieu dit « Prémontré ». L’ordre dit « des Prémontrés », qui suivait la règle de saint Augustin, était né. Il se propagera de façon merveilleuse, participant à un profond renouveau de l’Eglise. Nommé plus tard archevêque de Magdebourg, il se dévoua pour la cause de l’Eglise. Il mourut le 11 juin 1134 à Magdebourg.

 Tout comme saint Norbert, le choix de la direction de notre vie dépend de nous… Mais reste à savoir, particulièrement au moment de notre mort, ce que nous voudrions avoir accompli ! Si nous savions écouter la parole de Dieu, nous aurions sans doute la réponse…

 Pratique: Pourquoi ne pas relire l’Evangile des talents (Mt 25, 14-30), celui de la Messe d’aujourd’hui…

Lundi 5 juin : Saint Boniface

Leur nom vivra de génération en génération. Que les peuples racontent leur sagesse, et que l’assemblée publie leurs louanges. Tiré de la liturgie du jour.

Boniface naquit en Angleterre vers la fin du VII° siècle et s’appelait d’abord Winfried. Attiré par la vie religieuse, il entra jeune au monastère. Ordonné prêtre à 30 ans, il ressenti l’appel pour les missions, c’est-à-dire, à l’époque, à partir annoncer la foi aux Germains. Il commença une première mission en Frise qui fut un échec. Il revint à son monastère où il fut élu abbé, charge qu’il résilia bientôt, poussé par le désir de repartir évangéliser. Il rencontre à Rome le Pape Grégoire II qui le renomme « Boniface », « le bienfaisant » et le confirme dans l’envoi auprès des Germains. Il part en mission en Thuringe, Saxe et finalement Frise avec grand succès. Bientôt, il est sacré évêque et responsable de toute la Germanie, immense territoire ! Il sera l’apôtre incessant de toute cette région, convertissant de nombreux païens et sacrant Pépin comme roi des Francs. A l’âge de 80 ans, apprenant que les Frisons étaient revenus à l’idolâtrie, il repartira là-bas en mission, tout en pressentant sa mort prochaine (il emmena avec lui son linceul…). Il fut massacré par des frisons païens le 5 juin 1756, et fut enterré au monastère de Fulda. Les allemands ont une grande vénération pour leur apôtre, encore de nos jours…

Comme le souligne la liturgie, nous avons en Boniface un de ces immenses apôtres, rempli du feu de l’Esprit-Saint que le Seigneur donne parfois, avec bonté, à son Eglise. Voir saint Boniface repartir à 80 ans en mission, nous remplit de confusion, nous qui sommes si tièdes pour parler de la foi ! Que saint Boniface mette en nos âmes l’amour de nos frères dans les ténèbres, et fasse de nous d’authentiques missionnaires là où nous sommes !

Pratique: Prier pour ceux que nous croiserons aujourd’hui