Vendredi 5 mai : Saint Pie V

Grâce à l’offrande de ces presents, accordez Seigneur, la lumière à votre Eglise ; faites prospérer partout votre troupeau, et daignez diriger ses pasteurs pour qu’ils vous soient agréables. Tiré de la liturgie du jour.

Michel Ghislieri, né à Bosco Marengo en Italie, entra à 14 ans dans l’ordre des dominicains. D’une piété et d’une intelligence remarquables, il gravit rapidement les échelons de la hiérarchie de l’Eglise jusqu’au cardinalat. Contre toute attente il fut élu Pape, sous le nom de Pie V, et garda, après l’élection, ses habitudes de simplicité. Il garda notamment sa robe blanche de dominicain, et à sa suite et encore aujourd’hui, les Papes sont habillés de blanc ! Comme Pape, il appliqua fermement les décrets de réforme voulus au Concile de Trente. Saint Pie V est célèbre pour sa défense de la chrétienté à la bataille de Lépante, pour avoir publié le catéchisme romain, et aussi pour sa réforme de la liturgie contre les abus de l’époque. Réforme qui fera date, d’où le fait qu’aujourd’hui encore on appelle rite de saint Pie V, par abus de langage, la forme extraordinaire du rite romain. Ses dernière paroles furent une strophe d’un hymne du bréviaire, Nous vous demandons, Auteur de toutes choses, au milieu de ces joies pascales, de défendre votre peuple de tout assaut mortel ! Tel un bon Pasteur, ses derniers mots furent pour son peuple ! Il mourut à Rome le premier mai 1572 après seulement 6 ans d’un pontificat particulièrement fructueux !

Catéchisme, liturgie, renouveau de la vie chrétienne, saint Pie V l’a obtenu en 6 ans seulement ! L’autorité, qui reste toujours puissante, est une vraie bénédiction quand on a la chance d’avoir un saint pour l’exercer ! Nous devrions beaucoup prier pour les responsables de ce monde, tant dans l’Eglise que la société civile pour qu’ils avancent dans ce sens… Que le Seigneur nous accorde ce don précieux d’avoir des saints pour nous diriger !

Pratique: Prions pour l’Eglise

Jeudi 4 mai : Sainte Monique

Si quelqu’un n’a pas soin des siens et surtout de ceux de sa maison, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. Tiré de l’épitre de la Messe du jour.

Avec sainte Monique, nous célébrons l’amour maternel élevé à ses sommets par la grâce du Christ. Si vous voulez lire de bien belles choses, n’hésitez pas à lire le chapitre 9 des confessions de saint Augustin où il relate la vie et la grande âme de sa mère ! Monique naquit à Tagaste, dans le nord de l’Afrique, vers 331, de parents chrétiens. Mariée à Patricius, un païen de caractère difficile, elle toucha puis convertit son mari par sa douceur. Elle eut trois enfants dont le fameux saint Augustin. Augustin avait adhéré à la secte de Manichéens et vivait mal moralement. A force de prières et de larmes, elle obtint la conversion de son fils. Peu avant de mourir, elle dit à son Fils: Mon fils, en ce qui me regarde, rien ne m’attache plus à cette vie. Qu’y ferais-je ? pourquoi y suis-je encore ? J’ai consommé dans le siècle toute mon espérance. Il était une seule chose pour laquelle je désirais séjourner quelque peu dans cette vie, c’était de te voir chrétien catholique avant de mourir. Mon Dieu me l’a donné avec surabondance, puisque je te vois mépriser toute félicité terrestre pour le servir. Que fais-je encore ici ? Elle mourut peu après, à Ostie en 387, en demanda simplement à son fils de se souvenir d’elle à l’autel du Seigneur… Quel modèle des mères chrétiennes !

Sainte Monique est l’occasion de parler d’une vertu peu connue et encore moins pratiquée, la patience ! Aujourd’hui où l’on veut tout, tout de suite et sans aucun effort, sainte Monique nous rappelle que la patience est la seule manière d’arriver à faire de grandes choses. Eduquer un enfant, unir une famille, obtenir la conversion d’un pécheur, où mener une vie de prière, que de patience cela demande !

Pratique: prier pour les membres de sa famille dans le besoin spirituel

Mercredi 3 mai : De la férie

qu’au milieu des changements de ce monde, nos cœurs demeurent fixés là où sont les joies véritables. Tiré de la liturgie du jour.

L’agneau pascal

Le symbole de l’agneau pour Pâques nous vient de l’Ancien Testament. Au moment de quitter la captivité de l’Egypte, Dieu avait demandé que les Hébreux prennent un repas en habit de voyage et mangent un agneau par famille. On ne devait briser aucun os de cet agneau, et son sang devait être répandu sur les montants des portes pour protéger de l’ange exterminateur… La fête de Pâques, avec le repas pascal, était alors devenue la principale fête de la liturgie juive. Quand saint Jean-Baptiste désignera Jésus comme l’Agneau de Dieu, celui qui vient enlever les péchés du monde, il indiquait que l’agneau du repas était un symbole de Jésus Lui-même, qui serait sacrifié sans que ses os soient brisés, pour sauver les hommes. Le livre de l’Apocalypse désigne 28 fois Jésus glorieux dans le Ciel sous le titre de l’Agneau, ainsi il est devenu naturellement un symbole du Seigneur ressuscité dés l’art primitif et plus particulièrement au haut moyen-âge. Aujourd’hui encore, il est de coutume de manger, à Pâques, de l’agneau rôti ou en gâteau. Si l’on ajoute à ce qui précède, que l’agneau est un animal particulièrement doux qui n’oppose pas de résistance à celui qui le persécute, comment ne pas veiller particulièrement à la douceur en ce temps de Pâques ?

Pratique : la douceur pour ceux avec qui nous vivons

Mardi 2 mai : Saint Athanase

Voici le grand Pontife qui dans les jours de sa vie a plu à Dieu. Nul ne lui a été trouvé semblable, lui qui a conservé la loi du Très-Haut. Tiré de la liturgie du jour.

Saint Athanase, est universellement connu comme un champion de la vraie foi ! Il naquit en orient vers 295. C’était l’époque de l’hérésie arienne qui refusait de reconnaître Notre Seigneur Jésus-Christ comme Dieu. Personne ne s’opposa à cette hérésie avec autant de force que saint Athanase. D’abord diacre puis évêque d’Alexandrie, son opposition résolue à l’arianisme, lui valut cinq fois l’exil, et même l’excommunication par une faiblesse du Pape Libère. Plus tard, il fut rétabli sur son siège et gouverna saintement son église. Il écrivit aussi un des best-sellers de l’antiquité, la vie de saint Antoine du désert, dont il était proche, et qui fut la source d’un renouveau spirituel et monastique en occident. Il mourut, après plus de 50 ans de lutte, le 2 mai 373.

Garder sa foi intacte n’est pas facile au milieu d’un monde incroyant, nous en savons quelque chose aujourd’hui ! Mais c’est encore plus admirable de rester fidèle quand tout le monde vous persécute pour cela, y compris même au sein de l’Eglise ! Saint Athanase écrivait, au sujet de saint Antoine : Qu’il fut partout connu, admiré par tous et désiré, également par ceux qui ne l’avaient jamais vu, est un signe de sa vertu et de son âme amie de Dieu ! On pourrait retourner à Athanase le compliment qu’il adresse à saint Antoine… Dans toute l’histoire jusqu’à aujourd’hui, saint Athanase est connu et vénéré comme un exemple de foi par des gens qui ne l’ont jamais vu ! Cela nous indique bien la grandeur de son âme, et nous pousse à le prier pour nous garder toujours la vraie foi !

Pratique : Prier pour que la foi éclaire notre famille.

Lundi 1er mai : Saint Joseph Artisan

D’où viennent à celui-ci cette sagesse et ces miracles ? N’est-ce pas là le fils du charpentier ?

La fête de saint Joseph artisan, nous laisse un sentiment mitigé… C’est le Pape Pie XII, en 1955, qui transforma la fête du patronage de saint Joseph en cette fête de saint Joseph « artisan » dans le but de christianiser la fête « du travail » du premier mai, et pour orienter le monde ouvrier vers l’Eglise. Personne ne peut contester la générosité du geste, ni non plus l’échec pastoral de cette tentative ! En effet, depuis cette fête, les ouvriers ne sont pas revenus en masse vers l’Eglise… Cette fête sera aussi sévèrement jugée par les liturgistes qui se choqueront, à juste titre, que la liturgie soit utilisée comme un instrument pastoral modifiable à volonté…

Quelles que soient les motivations de cette fête, nous sommes heureux de fêter saint Joseph, une fois de plus dans l’année. C’est que tout le monde l’aime, saint Joseph ! Les pères de famille le prient volontiers, car ils se sentent vraiment unis avec celui qui dut, dans la peine et les épreuves, se charger d’une famille. Tous ceux qui ont un souci d’argent le prient aussi, et ils obtiennent souvent un réponse incroyable. Avouez que pour tous les économes qui doivent gérer l’argent, c’est tout de même un meilleur saint patron que le mauvais apôtre Judas ! Les religieuses le prient beaucoup, et sainte Thérèse d’Avila lui vouait un tendre culte et il devint le saint patron des Carmels, lieux de prière silencieuse auprès de Jésus et Marie. Et pourtant, l’évangile remarque assez cruellement que les notables juifs ont méprisés Jésus, car il n’était fils que d’un charpentier… Comme quoi le monde ne perçoit pas la vraie grandeur, et s’attache toujours au superficiel. Dieu voyait autrement et il a glorifié ce charpentier devenu chef de la sainte Famille, et de l’Eglise toute entière, et qui nous bénira nous aussi, si du moins nous croyons aux vraies grandeurs de l’âme…

Pratique: Une prière de notre choix à saint Joseph.

Dimanche 30 avril : 3° dimanche après Pâques

Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus… parce que je m’en vais auprès du Père. Tiré de l’évangile de la Messe.

A partir d’aujourd’hui la liturgie de Pâques change. Avant ce dimanche elle ne parlait que de Jésus ressuscité, de sa beauté et de sa grandeur. Maintenant elle nous prépare à son départ. Et les départs, on ne les aime pas ! Pourquoi ces blessures du cœur ? Pourquoi doit-on toujours se séparer de ceux qu’on aime ? Pourquoi Jésus devrait-il quitter les apôtres ?

A ces questions Jésus répond simplement, je vais auprès du Père ! Quelle est profonde cette réponse ! Elle nous plonge dans des abîmes de perplexité et de méditation… C’est pourtant vrai que le Ciel est plus beau que la terre, on le sait bien, mais on est tellement terrestres ! C’est pourtant évident que la maison du Père est plus agréable que toutes les maisons d’ici-bas, comment en douter sérieusement ? C’est certain que nous aussi on a envie de voir ce Dieu qui est notre Père et qui nous a dit qu’il nous aimait tant, mais cela nous fait tout de même un peu peur… C’était un saisissement, paraît-il, de voir sainte Bernadette vous regarder de son regard si pur et de vous dire, Marie est si belle que, quand on L’a vue une fois, on voudrait mourir pour La revoir ! Devant ce petit bout de bonne femme, on devait se sentir comme un nain devant une montagne… Seule la prière, qui nous fait entrer dans ce monde du Ciel, peut nous faire goûter le bonheur de Jésus ressuscité qui n’appartient presque plus à cette terre… Mais c’est là sans doute le secret de cette parole, Je vais auprès du Père ! En disant cela, Jésus nous demandait simplement de le suivre comme on le peut ici bas, c’est-à-dire en priant !

Pratique: Demandons chaque jour la grâce d’aller au Paradis.

Samedi 29 avril : Saint Pierre de Vérone

Nous vous en prions, ô Dieu tout-puissant, accordez-nous d’imiter, avec la dévotion convenable, la foi du bienheureux Pierre, votre Martyr, qui, pour l’extension de cette même foi, mérita d’obtenir la palme du martyre. Tiré de la liturgie du jour.

Avec Saint Pierre de Vérone, appelé aussi saint Pierre Martyr, nous fêtons un champion de la foi chrétienne ! Il naquit à Vérone, de parents infectés de l’hérésie cathare. Mais, lui, eut la joie, dés sa jeunesse, de s’attacher à la foi catholique avec une grande force, si bien que, vers ses sept ans, un oncle qui essayait par tous les moyens de le détourner de la vraie foi ne put y parvenir. Il entra plus tard à Bologne dans l’ordre des Dominicains, et y mena une vie d’une grande pureté, pratiquant une austère pénitence. Sa vie parfaite lui donnait une grande force dans la prédication, et beaucoup accouraient pour entendre sa parole et se convertissaient. Encourant la colère des Cathares, il fut frappé par un d’eux par deux violents coup d’épée qui le tuèrent le 6 avril 1252. Avant de mourir, cet homme de profonde foi, écrivit sur le sol avec son sang, les mots Credo (Je crois !)

Bien des convertis deviennent de fervents chrétiens. Après avoir ressenti ce que cela veut dire d’être loin de Dieu, ils mesurent la grâce de la foi à sa juste valeur ! Et nous, réalisons nous que la plus grande grâce de notre vie fut d’avoir reçu cette foi ? Saint Pierre de Vérone ne fut pas éduqué dans la foi chrétienne, et ses parents demeurèrent manichéens, mais il eut la chance de trouver la vraie foi dés l’enfance. Il s’y attacha de tout son cœur et fut même martyr de cette foi. Que son courage réveille notre tiédeur et que la foi catholique éclaire toujours notre chemin vers le Ciel !

Pratique : Connaissons-nous et récitons nous chaque jour le Je crois en Dieu ?

Vendredi 28 avril : Saint Paul de la Croix

Nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes. Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Tiré de la liturgie du jour

La Passion de Jésus fut le centre de la vie de notre saint d’aujourd’hui. Paul de la Croix naquit en Ligurie (Italie). Déjà enfant, il méditait la Passion de Jésus et pratiquait une sévère pénitence. En grandissant, il décida de se consacrer à Dieu et au salut des âmes. Il prêchait déjà avec fruit avant d’être prêtre ! Par obéissance, il reçut le sacerdoce par les mains du Pape Benoît XIII, et celui-ci lui permit de réunir des disciples. Il fonda donc une nouvelle congrégation, les Passionistes qui faisaient le vœu spécial de propager le souvenir béni de la Passion du Seigneur. Les passionistes étaient habillés de noir, et portaient sur leur habit le cœur de Jésus avec les instruments de la Passion. Ils multiplièrent les missions populaires. Saint Paul de la Croix pleurait souvent en disant la Messe et en pensant à l’excès d’Amour du Seigneur pour nous. Il eut le don des miracles et de toucher les cœurs les plus endurcis. Il mourut le 18 octobre 1775, et fut enseveli à Rome. C’est un saint très populaire en Italie.

La Passion de Jésus est si riche, si puissante qu’un saint a pu y consacrer sa vie ! Et pas seulement sa méditation personnelle, mais aussi sa prédication apostolique avec des résultats miraculeux… On imagine alors avec émotion ce saint ou ses disciples arrivant dans un village de paysans, annonçant à tous que Jésus était mort pour eux, et que devant tant d’amour, ils devaient le suivre et se convertir. Et ces paysans qui voyait ces hommes de feu croyaient au message… Qui a dit que la religion catholique était compliquée ? Celui qui a compris la Passion du Christ, dans le fond n’a-t-il pas tout compris ?

Pratique: Penser plusieurs fois par jour à Jésus dans sa Passion, donnant sa vie pour nous.

Jeudi 27 avril : Saint Pierre Canisius

O Dieu qui, pour la défense de la foi catholique, avez armé de force et de science le Bienheureux Pierre, votre Confesseur, daignez faire que ses exemples et ses avis ramènent les égarés dans la voie du salut et maintiennent les fidèles dans la confession de la vérité. Oraison de la Messe du jour

Saint Pierre Canisius, fut un saint tellement immense qu’on a pu l’appeler le second apôtre de l’Allemagne ! Il naquit le 8 mai 1521 à Nimègue, aux Pays-Bas, l’année où Luther se séparait de l’Eglise catholique. C’est donc un saint de la contre-réforme catholique. Il entra dans la compagnie de Jésus et se révéla un grand apôtre, et d’une extraordinaire intelligence pour expliquer la foi chrétienne. Il participa activement au concile de Trente. Pierre Canisius écrivit de nombreux livres, dont un catéchisme resté célèbre, et se dépensa sans compter pendant plus de 40 ans pour garder à l’Allemagne la foi catholique. Son rayonnement fut immense. Il mourut le 11 décembre 1597 à Fribourg. En 1925, il fut canonisé et déclaré docteur de l’Eglise le même jour, pour souligner la force de son enseignement !

L’Eglise attache une importance incroyable au catéchisme. D’après ses indications, nous devrions tous, dans l’ordre, d’abord bien connaître cet enseignement qui est une vraie lumière pour nos âmes. Est-ce vraiment le cas ? Si non, vous savez ce qu’il vous reste à faire… Ensuite veiller à ce que notre entourage proche ait reçu cet enseignement. Rappelons-le, au passage, il n’y a pas d’âge pour s’y remettre si cela était nécessaire ! Enfin, pourquoi ne pas enseigner nous même le catéchisme si nous avons quelque temps libre dans notre agenda et un peu de générosité dans le cœur ? Tant de prêtres disent qu’ils manquent de catéchistes, nous sommes-nous proposés à notre curé ? Je rêverais de voir se lever des centaines de fidèles, qui fassent le catéchisme là où ils sont à tous ces enfants qui aujourd’hui ne reçoivent plus rien. Cela restera-t-il un simple rêve ?

Pratique: Prenons 15 minutes pour lire le catéchisme.

Mercredi 26 avril : Saints Clet et Marcellin

accordez Seigneur, la lumière à votre Église ; faites prospérer partout votre troupeau, et daignez diriger ses pasteurs pour qu’ils vous soient agréables ! Tiré de la liturgie de la Messe.

D’après saint Irénée, saint Clet fut le troisième pape de l’Eglise, juste après saint Lin et avant saint Clément, c’est-à-dire entre l’an 78 et l’an 90. Nous savons peu sur sa vie: Il aurait été romain d’origine, et aurait embelli les tombes des princes des apôtres à Rome. Il mourut martyr, pendant la persécution de Domitien, et fut enterré près de saint Pierre au Vatican. Son nom nous est familier puis qu’il est inscrit au canon de la Messe… Saint Marcellin, romain d’origine lui aussi, gouverna l’Eglise entre 296 et 304, temps de la terrible persécution de Dioclétien. Il aurait été, nous dit le bréviaire, d’une grande indulgence pour les fidèles tombés dans l’idolâtrie par crainte du martyre, ce qui lui valut d’être calomnié comme ayant offert de l’encens aux idoles… Il termina sa vie par le martyre.

La charge de Pasteur de l’Eglise universelle est bien lourde. L’Eglise ne cesse, tout au long de l’année, de demander des prières pour le Pape, pour qu’il soit fidèle à sa charge. C’est une telle grâce pour l’Eglise quand un Pape est saint, un tel encouragement quand il se donne tout entier à sa charge comme le firent Clet et Marcellin, qu’on ne saurait trop le demander à la bonté de Dieu !

Pratique: Une prière pour le Pape