Dimanche 1er septembre : 15° dimanche après la Pentecôte

Ne pleure pas ! Tiré de l’Evangile du jour.

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus avait dans les 14 ans quand elle apprit qu’un criminel appelé Pranzini allait être condamné à mort pour ses crimes et qu’il semblait obstinément impénitent. Elle résolut alors d’obtenir sa conversion et multiplia les prières et les pénitences, et demandait au Seigneur un signe de sa conversion. Le jour de son exécution elle ouvrit le journal et vit que celui-ci avait refusé l’aide de l’aumônier mais qu’au dernier instant il s’était retourné et avait embrassé le crucifix. Son premier enfant, comme elle l’écrira elle-même, était sauvé !

L’Evangile de ce dimanche nous raconte la compassion du Seigneur pour une pauvre veuve confrontée à la mort de son fils unique, et que Jésus ressuscita. Cette compassion du Seigneur est passée dans son Eglise, et il est toujours émouvant de voir des âmes comme celle de sainte Thérèse saisies par cet amour venu tout droit du cœur de Dieu, et qui se penchent vers leurs frères dans la détresse. Ministère de compassion pour soigner les misères corporelles du mal et de la mort, ou les misères spirituelles du péché et de l’ignorance des choses de Dieu, peu importe, restons simplement ouverts aux appels que le Seigneur mettra sur notre route !

Pratique : Pratiquer la charité pour une détresse proche de nous

Samedi 31 août : Saint Raymond Nonnat

Dieu, vous avez rendu le bienheureux Raymond, votre Confesseur, admirable par son dévouement pour délivrer vos fidèles de la captivité des impies : accordez-nous, par son intercession, d’être délivrés des liens du péché, et d’accomplir d’une âme libre ce qui vous est agréable. Tiré de la liturgie du jour.

Saint Raymond, originaire de Portel en Catalogne, fut surnommé Nonat (non natus) car il naquit par césarienne après la mort de sa mère. Sa famille lui transmis la foi et la piété, tout enfant, il aimait s’isoler pour prier, surtout saint Nicolas et la bienheureuse Vierge Marie. Par dévotion envers Marie et par amour pour ses frères prisonniers, il entra chez les Trinitaires, ordre fondé pour le rachat des captifs chrétiens esclaves des musulmans. Il fut envoyé en Afrique pour y racheter des esclaves, mais une fois tout dépensé son argent, il se vendit lui-même pour continuer son œuvre. Et là bas, esclave brûlant de l’amour de Dieu, il parvint à convertir des musulmans, ce qui lui valut d’être emprisonné dans un cachot, les lèvres percées et cadenassées ! Comme il endurait avec patience ce supplice, le Pape Grégoire, informé de son courage, le nomma cardinal. Chassant toute la pompe liée à cet honneur, Raymond resta un humble religieux. Comme il se rendait à Rome, il tomba malade et mourut à Cordoue le 31 août 1240, il avait 36 ans ! Et comme le prêtre tardait à lui apporter les sacrements qu’il réclamait, les anges, sous la forme d’un religieux de son ordre, lui apportèrent le viatique !

Au cours de l’histoire, beaucoup critiqueront l’Eglise, comme trop riche ou en recherche de pouvoir. Mais personne ne pourra critiquera la charité de tant de ses saints qui donnèrent leur vie par un immense amour de leur frère ! Le chemin est tracé, à nous de le suivre !

Pratique : Des prières pour la conversion des musulmans

Vendredi 30 août : Saint Rose de Lima

Dieu tout-puissant, dispensateur de tous les biens, vous avez prévenu de la rosée céleste de votre grâce la bienheureuse Rose, et vous l’avez fait briller dans les Indes de tout l’éclat de la pureté et de la patience : accordez à vos serviteurs de courir à l’odeur de ses parfums, afin qu’ils méritent de devenir eux-mêmes la bonne odeur de Jésus-Christ… Tiré de la liturgie du jour.

Rose naquit à Lima au Pérou en 1586 de parents chrétiens. Encore au berceau, comme un présage de son amour pour Dieu, son visage se transfigura et devint rose, d’où vint qu’on lui attribua ce nom. Cette enfant précoce promit au Seigneur le virginité perpétuelle à 5 ans, et, plus tard coupa sa magnifique chevelure de peur que ses parents ne souhaitent la marier ! Elle pratiqua un pénitence incroyable, et plusieurs pieux auteurs pensent qu’elle répara ainsi bien des fautes qui furent commises dans la conquête du nouveau monde… Elle devint tertiaire dominicaine et connut 15 année d’épreuves spirituelles profonde mais ensuite elle eut de nombreuses consolations dont plusieurs apparitions du Seigneur Jésus qui lui montra sa prédilection en disant : Rose de mon cœur, sois une épouse pour moi ! Elle mourut à 31 ans, le 24 août 1617 et après sa mort, survint une vague de conversions dans son pays. Ce fut la première sainte du continent américain à être canonisée et sa popularité est extrême, bien au-delà de l’Amérique du sud.

Partout, dans tous les coins du monde, le Seigneur suscite des âmes pures, des chrétiens sincères et généreux qui aiment de tout leur cœur et en vérité, et rachètent les fautes de leurs frères. Sainte Rose avait trouvé le grand secret et le grand bonheur de cette vie : aimer Dieu. Elle nous rappelle ce grand secret, et nous transmet un parfum précieux, fait non de rose, mais d’espérance.

Pratique : Pratiquer quelques pénitences pour le Seigneur au cours de la journée

Jeudi 29 août : Décollation de saint Jean-Baptiste

Que demanderai-je ? Sa mère lui dit : La tête de Jean-Baptiste. De l’évangile du jour.

Nous fêtons aujourd’hui le martyre de saint Jean-Baptiste. L’Evangile de saint Marc, au chapitre 6, nous rapporte comment il se produisit. Comme Jean-Baptiste avait reproché à Hérode de vivre avec Hérodiade, la femme de son frère Philippe, Hérode fit mettre Jean en prison. Et Salomé, la fille d’Hérodiade, au cours d’un banquet où elle avait dansé et particulièrement plu au public, demanda en récompense la tête de Jean sur un plateau… Et Jean-Baptiste mourut décapité dans sa sinistre prison de Machéronte, et ses disciples vinrent l’ensevelir. La décollation de saint Jean-Baptiste est fêtée à cette date du 29 août dés le 4° siècle en Afrique et en Orient.

Dans la chapelle de son église dédiée à saint Jean-Baptiste, le saint curé d’Ars écrivit ces mots terribles : Sa tête fut le prix d’une danse ! Quelle leçon ! La passion humaine, poussée dans ses extrêmes, ne recule devant rien… Aujourd’hui comme hier, l’Eglise sera impopulaire quand elle rappellera la morale. Et on voudra faire taire, au nom de la loi s’il le faut, cette institution rétrograde qui refuse la marche du temps et refuse d’applaudir les corruptions du jour. Mais pourquoi l’Eglise continue-t-elle de s’opposer à l’avortement, aux pratiques homosexuelles, aux adultères ? Parce que, avec un infini respect des personnes et de leurs faiblesses, elle doit toujours enseigner le message de Jésus et éclairer ceux qui veulent bien l’écouter. Prions pour que le courage ne nous manque jamais !

Pratique : se garder des paroles et des spectacles mauvais.

Mercredi 28 août : Saint Augustin

Tu nous as fait pour Toi, Seigneur, et notre coeur est inquiet jusqu’à ce qu’il se repose en Toi ! Parole fameuse de saint Augustin.

Saint Augustin fut un être d’exception, d’une profonde intelligence et sensibilité. Il a marqué toute l’histoire de l’Eglise, comme le plus grand des Pères l’Eglise et le Père de la vie commune canoniale toujours vivace de nos jours… Il naquit en 354 à Tagaste en Numidie (actuelle Tunisie). Fils d’une catholique et d’un païen, il ne sera pas baptisé enfant, mais sa mère lui transmit la foi catholique. Durant un séjour à Carthage, il tomba cependant dans l’hérésie manichéenne qui reconnaissait deux principes, un du bien et un du mal…. Très brillant, il reçut une éducation d’un des meilleurs rhéteurs de l’époque, et enseigna lui-même la rhétorique. A Milan, il alla écouter saint Ambroise qui le ramena à la foi catholique par la profondeur et la puissance de son enseignement, et le baptisa à l’âge de 32 ans. Sa mère Monique avait tellement prié pour cela… Il se retira en Afrique et vécut pieusement ; son évêque Valère le remarqua et l’ordonna prêtre. C’est là qu’il fonda un style de vie religieuse en commun qui servit d’exemple à de nombreuses communautés par la suite. Choisi comme évêque d’Hippone (actuelle Annaba en Algérie), il se dévoua extraordinairement en prêchant contre les manichéens et autres hérétiques, en ayant un soin extrême de son peuple, et en écrivant un nombre incroyable de livres d’une doctrine remarquable. Son influence théologique sur tout l’occident fut exceptionnelle. Il mourut le 28 août 430, à l’âge de 76 ans, alors que les Vandales assiégeaient Hippone.

Saint Augustin est la preuve vivante que le génie humain, quand il s’unit au catholicisme, produit des véritables merveilles ! Nous n’avons sans doute pas le génie de saint Augustin, mais nous devons servir nous aussi là où le Seigneur nous a placé ! Et puiser à la source qui fit tant briller saint Augustin : Le catholicisme ! N’hésitons pas à lire ses merveilleux écrits comme « les confessions », une sagesse exceptionnelle s’y manifeste !

Pratique : une étude de la foi chrétienne, que nous devrions vraiment aimer !

Mardi 27 août : Saint Joseph Calasanz

Y a-t-il un art plus grand que celui de diriger une âme et de former l’esprit d’un jeune ? C’est un art qui exige, de la part de celui qui le cultive, une application plus grande que ne le réclame l’art du statuaire ou du peintre ! (Saint Jean Chrysostome) Tiré de l’office des matines du jour.

S’il en est un qui sut éduquer les enfants, ce fut bien saint Joseph Calasanz ! Il naquit en Espagne, en Aragon plus précisément, dans un noble famille, au milieu du 16° siècle. Tout jeune il s’occupait naturellement de guider les enfants vers le Seigneur, leur enseignant le catéchisme et comment prier. Il devint prêtre et travailla à réformer le clergé en Espagne, mais sur une indication du Seigneur il partit pour Rome. Là-bas il vécut saintement dans une profonde prière et se dévouant merveilleusement pour soigner les malades qui s’y trouvaient. Sur une révélation du Ciel, il se consacra entièrement à l’instruction des enfants et fonda pour cela les clercs réguliers pauvres de écoles de la Mère de Dieu qui se répandirent partout. Ces religieux devaient se dévouer à l’éducation et à la formation des enfants, spécialement les plus pauvres, dans des écoles gratuites. Il aimait beaucoup la sainte Vierge qui lui apparut un jour tenant l’Enfant-Jésus qui le bénissait avec ses enfants pendant qu’ils priaient… Accusé injustement à l’âge de 80 ans, il supporta paisiblement la honte de cette accusation et la douleur de voir son œuvre presque détruite, mais il prédit qu’elle refleurirait plus tard, ce qui arriva. Il mourut le 25 août 1648, âgé de 92 ans, et on retrouva sa langue et son cœur incorrompus un siècle après sa mort.

Combien de fois j’ai accueilli des parents, pourtant peu tourné vers la religion, qui venaient inscrire leurs enfants au catéchisme parce que leurs enfants « leur posaient des questions sur Dieu, la mort, la vie » ! L’âme des enfants est étonnamment tournée vers les choses spirituelles… Quelle tristesse alors de voir si peu d’enfant formés aujourd’hui dans la religion. Et quelle joie aussi quand les chrétiens prennent au sérieux, comme saint Joseph Calasanz, d’éclairer l’âme des enfants ! Si cela vous tente d’y participer, parlez en à votre curé, il y a un terrible manque de catéchistes aujourd’hui !

Pratique : Prier pour la foi des enfants

Lundi 26 août : De la férie

Puisqu’on a pas pu fêter saint Louis hier, parlons en un peu aujourd’hui….

C’est dans votre puissance, Seigneur que le roi trouvera sa joie, votre salut lui causera une vive allégresse ! Tiré de la liturgie du jour, au propre de France.

Saint Louis a joui d’une popularité extraordinaire comme le modèle du saint Roi chrétien. Il naquit en 1215, sa mère Blanche de Castille, une forte femme et une excellente chrétienne, le forma à la vertu et à son futur rôle de souverain. Devenu roi de France à l’âge de 12 ans, Il fut un d’époux affectueux de Marguerite, et bon père de ses 12 enfants. Vivant une vie très austère quasiment monastique, il se plaisait à soigner les pauvres de ses mains. Il était d’une profonde piété, récitant le bréviaire et se faisant appeler Louis « de Poissy » en souvenir de l’endroit où il avait été baptisé. Et il fut enfin un saint roi, d’une droiture totale, l’histoire a gardé le souvenir de la justice qu’il rendait à tous sous un chêne à Vincennes… Par ferveur, il voulut libérer Jérusalem et partit en croisade, ce fut un premier échec, mais il revint d’Orient avec la couronne d’épine du Seigneur et fit construire la sainte chapelle pour recueillir ce précieux trésor. Il mourut au cours d’une deuxième croisade à Tunis, le 25 août 1270, victime de la peste. Sentant sa fin venir, il appela son Fils auquel il donna son magnifique testament qui commence ainsi : Cher fils, la première chose que je t’enseigne, c’est que tu mettes ton cœur à aimer Dieu ; car sans ce, ne peut nul valoir nulle chose…Il fut enterré à saint Denis puis canonisé en 1297.

A tous ceux qui pensent qu’il est impossible d’être à la fois suroccupé par le quotidien et bon chrétien, saint Louis apporte un démenti flagrant. Pensez vous avoir plus de responsabilités que lui au quotidien ? La prière, nourriture de l’âme, et la charité qui la fait resplendir seront toujours incontournables pour une vie belle et lumineuse !

Pratique : Une prière pour la France

Dimanche 25 août : 14° dimanche après la Pentecôte

Nul ne peut servir deux maîtres… ou il haïra l’un et aimera l’autre… Tiré de l’Evangile du jour.

Il y a des année de cela, du coté du Tarn, je connaissais un ouvrier en bâtiment. Il savait tout faire, maçonnerie, plomberie, électricité. Il travaillait à son compte et ses affaires étaient florissantes. Comme je lui demandais comment il s’y prenait pour réussir ainsi, il me dit, le grand secret c’est de choisir son patron ! Ainsi il n’acceptait pas tous les contrats, mais sélectionnait, dans les demandes qui lui étaient faites, le patron qui ne serait pas procédurier ou problématique… Avons nous cette sagesse ? Dans l’Evangile du jour, Jésus nous demande justement, de choisir entre deux patrons, soit Dieu soit l’argent ! Pour qui voulons nous travailler ? Qui est le meilleur de ces deux patrons ?

L’argent est un patron tyrannique… Vous avez remarqué qu’on en veut toujours d’avantage ! Celui qui a une maison essayera d’en avoir deux, celui qui a une augmentation de salaire se demande quand il pourra en demander une autre. Celui qui reçoit un héritage regarde combien les autres ont pu recevoir… Un tyran, je vous disais ! Qui nous fait perdre la paix en prime, nous fait repousser toute demande de générosité, et nous éloigne de Dieu. Le saint Curé d’Ars évoquait ainsi cet avare qui en mourant regardait le crucifix que le prêtre lui tendait en disant : Voilà un crucifix en argent qui doit bien peser trois onces… Dieu est un patron d’un tout autre style. Il est patient et lent à la colère, il pardonne même les infidélités ! Quand on travaille pour lui, on est en paix, comme quand on s’est confessé ou qu’on a assisté à la Messe du dimanche. Et il récompense au centuple par le don de la vie éternelle… Réfléchissez bien, qui voulez vous vraiment servir ?

Pratique : Donnons aujourd’hui à un pauvre

Samedi 24 août : Saint Barthélemy

Vous les établirez princes sur toute la terre ; ils se souviendront de votre nom, de génération en génération, Seigneur. Tiré de la liturgie du jour.

Avec saint Barthélemy, nous fêtons aujourd’hui un des douze apôtres formés par le Seigneur Lui-même. Bathélemy n’est d’ailleurs pas vraiment un nom puisqu’il signifie « le fils de Tholmaï », mais on assimile traditionnellement Barthélemy à Nathanaël dont on connaît l’histoire de la vocation dans l’Evangile de saint Jean. Barthélemy/Nathanaël était de Cana en Galilée. Philippe était venu le chercher pour l’amener à celui dont parlait la loi et les prophètes : Jésus, fils de Joseph, de Nazareth ! Et Jésus loua Nathanaël comme un vrai Israélite sans mensonge. Mais Nathanaël doutait… Jésus lui dit cette phrase mystérieuse : Quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu ! On ne sait pas bien à quoi le Seigneur faisait allusion, mais Nathanaël sut alors que Jésus connaissait toute sa vie et il professa immédiatement sa foi : Maître, tu es le fils de Dieu, tu es le roi d’Israël ! Il semble qu’il fut apôtre jusqu’en Inde et en l’Arménie, et mourut écorché vif puis la tête tranchée. C’est le seul apôtre que les peintres chrétiens représentaient avec des chaussures, par respect pour son supplice particulièrement douloureux ! Ses reliques seraient peut-être à Rome dans l’église bâtie en son honneur sur une ile du Tibre, ou plus vraisemblablement à Bénévent.

Voici vraiment un Israélite en qui il n’y a pas d’artifice ! Telle fut la parole de Jésus quand on lui présenta Barthélémy… Comme quoi, même au milieu de ce monde juif au cœur dur, qui allait rejeter Jésus, il était possible de rester droit et fidèle. Espérons que Jésus pourrait dire cela de nous dans le monde d’aujourd’hui…

Pratique : Veillons à être très charitables aujourd’hui

Vendredi 23 août : Saint Philippe Béniti

Dieu, vous nous avez donné un excellent modèle d’humilité en la personne de votre Confesseur, le bienheureux Philippe : accordez à vos serviteurs de mépriser, à son exemple, les biens de ce monde et de chercher toujours les biens du ciel. Tiré de la liturgie du jour

Philippe, de la noble famille des Béniti, naquit à Florence au début du 13° siècle. C’était un enfant très pieux qui semblait marqué par le choix de Dieu : le bréviaire nous apprend qu’à 5 mois, il parla miraculeusement en demandant à sa mère de faire l’aumône aux religieux Servites qui passaient par là ! Sur indication de la Vierge, il rentre dans ce même ordre des Servites où l’on aimait méditer les souffrances de Jésus et Marie. C’était un religieux d’une grande piété, pratiquant assidument la pénitence et aussi la charité envers les pauvres. Devant son intense charité et son esprit apostolique, ses frères l’élirent comme supérieur de son ordre, dont il est considéré comme un second fondateur. Il fut un apôtre en envoyant ses frères jusque dans la lointaine Russie, et un grand convertisseur d’âmes égarées. Un jour il donna son manteau à un pauvre lépreux lequel se trouva guéri de sa lèpre. La nouvelle de ce miracle se répandit jusqu’aux cardinaux qui devaient se réunir à Viterbe pour l’élection du prochain Pape, et ils pensèrent à lui. Mais par humilité, il s’enfuit alors dans la montagne jusqu’à l’élection de Grégoire X. Il mourut le 22 août 1285 en embrassant son Crucifix qu’il aimait appeler son livre !

La liturgie souligne la grande humilité de saint Philippe qui s’est enfui quand on lui a proposé une haute charge ! Dans quel aveuglement vivons nous quand cherchons fiévreusement des bonnes places et des millions, et négligeons les actes de charité !

Pratique : Penser plusieurs fois dans la journée à ce que le Seigneur a fait pour nous.