Vendredi 6 mai : De la férie

Dieu, qui, par l’humilité de votre Fils, avez relevé le monde abattu…Tiré de la liturgie du jour.

Une coutume de la liturgie au temps pascal est de se tenir debout pour la prière. Des anciens textes d’Église interdisaient même la position à genoux à cette période ! Cette attitude convient au baptisé puisqu’elle symbolise l’homme ressuscité, renouvelé par la grâce de Dieu. C’est l’attitude de la fierté chrétienne ! Cette attitude symbolise aussi celui qui attend, tout comme le chrétien est dans l’attente du retour du Seigneur à la fin des temps.

S’il est vrai de dire que nous sommes d’humbles pécheurs en quête de pardon, il est tout aussi vrai d’affirmer que nous sommes aussi des enfants de Dieu, d’une immense beauté, surtout si nous sommes ressuscités avec le Christ. Reste à savoir ce que nous en faisons de cette beauté et de cette dignité… faites se réjouir des joies éternelles ceux que vous avez arrachés aux dangers d’une mort sans fin. continue l’oraison. Un leçon à méditer…

Pratique : A notre prochaine Messe, quand nous serons debout, souvenons-nous de ce que nous professons !

Jeudi 5 mai : Saint Pie V

Grâce à l’offrande de ces presents, accordez Seigneur, la lumière à votre Eglise ; faites prospérer partout votre troupeau, et daignez diriger ses pasteurs pour qu’ils vous soient agréables. Tiré de la liturgie du jour.

Michel Ghislieri, né à Bosco Marengo en Italie, entra à 14 ans dans l’ordre des dominicains. D’une piété et d’une intelligence remarquables, il gravit rapidement les échelons de la hiérarchie de l’Eglise jusqu’au cardinalat. Contre toute attente il fut élu Pape, sous le nom de Pie V, et garda, après l’élection, ses habitudes de simplicité. Il garda notamment sa robe blanche de dominicain, et à sa suite et encore aujourd’hui, les Papes sont habillés de blanc ! Comme Pape, il appliqua fermement les décrets de réforme voulus au Concile de Trente. Saint Pie V est célèbre pour sa défense de la chrétienté à la bataille de Lépante, pour avoir publié le catéchisme romain, et aussi pour sa réforme de la liturgie contre les abus de l’époque. Réforme qui fera date, d’où le fait qu’aujourd’hui encore on appelle rite de saint Pie V, par abus de langage, la forme extraordinaire du rite romain. Ses dernière paroles furent une strophe d’un hymne du bréviaire, Nous vous demandons, Auteur de toutes choses, au milieu de ces joies pascales, de défendre votre peuple de tout assaut mortel ! Tel un bon Pasteur, ses derniers mots furent pour son peuple ! Il mourut à Rome le premier mai 1572 après seulement 6 ans d’un pontificat particulièrement fructueux !

Catéchisme, liturgie, renouveau de la vie chrétienne, saint Pie V l’a obtenu en 6 ans seulement ! L’autorité, qui reste toujours puissante, est une vraie bénédiction quand on a la chance d’avoir un saint pour l’exercer ! Nous devrions beaucoup prier pour les responsables de ce monde, tant dans l’Eglise que la société civile pour qu’ils avancent dans ce sens… Que le Seigneur nous accorde ce don précieux d’avoir des saints pour nous diriger !

Pratique: Prions pour l’Eglise

Mercredi 4 mai : Sainte Monique

Si quelqu’un n’a pas soin des siens et surtout de ceux de sa maison, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. Tiré de l’épitre de la Messe du jour.

Avec sainte Monique, nous célébrons l’amour maternel élevé à ses sommets par la grâce du Christ. Si vous voulez lire de bien belles choses, n’hésitez pas à lire le chapitre 9 des confessions de saint Augustin où il relate la vie et la grande âme de sa mère ! Monique naquit à Tagaste, dans le nord de l’Afrique, vers 331, de parents chrétiens. Mariée à Patricius, un païen de caractère difficile, elle toucha puis convertit son mari par sa douceur. Elle eut trois enfants dont le fameux saint Augustin. Augustin avait adhéré à la secte de Manichéens et vivait mal moralement. A force de prières et de larmes, elle obtint la conversion de son fils. Peu avant de mourir, elle dit à son Fils: Mon fils, en ce qui me regarde, rien ne m’attache plus à cette vie. Qu’y ferais-je ? pourquoi y suis-je encore ? J’ai consommé dans le siècle toute mon espérance. Il était une seule chose pour laquelle je désirais séjourner quelque peu dans cette vie, c’était de te voir chrétien catholique avant de mourir. Mon Dieu me l’a donné avec surabondance, puisque je te vois mépriser toute félicité terrestre pour le servir. Que fais-je encore ici ? Elle mourut peu après, à Ostie en 387, en demanda simplement à son fils de se souvenir d’elle à l’autel du Seigneur… Quel modèle des mères chrétiennes !

Sainte Monique est l’occasion de parler d’une vertu peu connue et encore moins pratiquée, la patience ! Aujourd’hui où l’on veut tout, tout de suite et sans aucun effort, sainte Monique nous rappelle que la patience est la seule manière d’arriver à faire de grandes choses. Eduquer un enfant, unir une famille, obtenir la conversion d’un pécheur, où mener une vie de prière, que de patience cela demande !

Pratique: prier pour les membres de sa famille dans le besoin spirituel

Mardi 3 mai : De la férie

Pour les jours de férie prochains, parlons de la spiritualité propre au temps pascal ! Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur ; c’est aux hommes droits de le louer ! Tiré de la liturgie du jour.

Au temps pascal parlons d’abord de la joie ! Toutes les Messes du temps pascal sont remplies de joie : On multiplie les alléluias et les chants joyeux. L’Eglise veut nous voir heureux à la suite du grand mystère de Pâques que nous venons de fêter. Mais cette joie est-elle raisonnable ? Quand de partout les médias nous parlent d’épidémies, de crise, de drames, est-ce raisonnable de se réjouir? Certainement oui.

Parce que la résurrection du Seigneur n’est pas simplement un événement passé dont on se souvient, un anniversaire sympathique. C’est du présent et de l’actualité ! Jésus qui ressuscite, c’est le mal et la mort qui sont vaincus aujourd’hui encore. C’est donc une lumière pour nos vies difficiles, c’est de l’espérance qu’un monde nouveau et beau nous attend. Pourquoi ne pas d’avantage profiter de cet amour de Dieu si facile à trouver ? Ne négligeons pas cet immense réservoir d’amour au dessus de nos têtes, nous sommes accompagnés par le Seigneur sur les chemins difficiles de cette vie ! Prenons le chemin de son Royaume, la maison du Père. Revenons souvent à ce bonheur profond, et n’hésitons pas à le laisser transparaître…

Pratique: Soyons disponible aux autres

Lundi 2 mai : Saint Athanase

Voici le grand Pontife qui dans les jours de sa vie a plu à Dieu. Nul ne lui a été trouvé semblable, lui qui a conservé la loi du Très-Haut. Tiré de la liturgie du jour.

Saint Athanase, est universellement connu comme un champion de la vraie foi ! Il naquit en orient vers 295. C’était l’époque de l’hérésie arienne qui refusait de reconnaître Notre Seigneur Jésus-Christ comme Dieu. Personne ne s’opposa à cette hérésie avec autant de force que saint Athanase. D’abord diacre puis évêque d’Alexandrie, son opposition résolue à l’arianisme, lui valut cinq fois l’exil, et même l’excommunication par une faiblesse du Pape Libère. Plus tard, il fut rétabli sur son siège et gouverna saintement son église. Il écrivit aussi un des best-sellers de l’antiquité, la vie de saint Antoine du désert, dont il était proche, et qui fut la source d’un renouveau spirituel et monastique en occident. Il mourut, après plus de 50 ans de lutte, le 2 mai 373.

Garder sa foi intacte n’est pas facile au milieu d’un monde incroyant, nous en savons quelque chose aujourd’hui ! Mais c’est encore plus admirable de rester fidèle quand tout le monde vous persécute pour cela, y compris même au sein de l’Eglise ! Saint Athanase écrivait, au sujet de saint Antoine : Qu’il fut partout connu, admiré par tous et désiré, également par ceux qui ne l’avaient jamais vu, est un signe de sa vertu et de son âme amie de Dieu ! On pourrait retourner à Athanase le compliment qu’il adresse à saint Antoine… Dans toute l’histoire jusqu’à aujourd’hui, saint Athanase est connu et vénéré comme un exemple de foi par des gens qui ne l’ont jamais vu ! Cela nous indique bien la grandeur de son âme, et nous pousse à le prier pour nous garder toujours la vraie foi !

Pratique : Prier pour que la foi éclaire notre famille.

Dimanche 1er mai : 2° dimanche après Pâques

Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. Tiré de l’Evangile du jour.

Notre dimanche est couramment appelé dimanche du Bon Pasteur, car dans l’Evangile de la Messe, Jésus se présente sous cette image du bon Pasteur. Les chrétiens de l’antiquité aimaient par dessus tout cette image de Jésus bon Pasteur, portant sa brebis sur ses épaules. C’est l’image la plus représentée des catacombes romaines chrétiennes… Tout comme ces premiers chrétiens, je suis émerveillé de la force tranquille qui se dégage de cet évangile ! Vous voulez résumer la vie et la personne de Jésus ? Vous voulez comprendre ce qui a fait l’unité et le rayonnement de sa vie ? Vous le voyez en une image : Comme un bon Pasteur, Jésus est venu chercher et mettre sur ses épaules, les hommes qui se perdaient ! Quelle merveilleuse simplicité !

Le bon Pasteur est une belle image, mais ce n’est pas qu’une image ou un bon sentiment ! Il donne sa vie pour les brebis ! Bien des dirigeants de ce monde, civils ou religieux, ont compris l’importance de l’image, et ils se montrent volontiers en photo près des pauvres, des malades, des prisonniers, mais ils ne vivent pas en vrai au milieu d’eux ! Quand Jésus dit qu’il est le bon Pasteur, là, ce n’est pas qu’une belle image ou un pieux sentiment. C’est une réalité ! Jésus s’est vraiment épuisé à chercher les pécheurs sur les routes de Galilée. Pour eux, Il a affronté l’indifférence et le rejet. Bien plus, il a donné sa vie en mourant sur la Croix pour qu’ils trouvent le pardon et la vie ! Quel beau maître nous avons là…

Quand à notre vie, est elle celle d’un mercenaire ou d’un bon pasteur ? C’est très facile à juger, la donnons-nous pour les brebis que le Seigneur nous a confiées ?

Pratique : Prions pour chacune des brebis de notre troupeau !

Samedi 30 avril : Sainte Catherine de Sienne

Que montent à vous, Seigneur, les prières et l’hostie de salut, embaumée d’un parfum virginal, que nous vous offrons en la solennité de la bienheureuse Catherine. Tiré de la liturgie du jour.

Le 1er octobre 1999, le Pape Jean-Paul II fit entrer dans le cercle très fermé des patrons de l’Europe, en plus de saint Benoît, trois femmes : Sainte Brigitte de Suède, Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix et saint Catherine de Sienne ! C’est dire l’influence gigantesque et internationale qu’eût notre sainte ! Elle naquit 25 mars 1347, dernière d’une famille de 25 enfants (avis aux courageux…) ! Ses parents étaient pieux, mais elle dut leur résister pour rester fidèle à son appel intérieur à la virginité. Elle prit, comme tertiaire, l’habit de saint Dominique. Catherine eut un rayonnement incroyable sur toute son époque, jusqu’à rappeler le Pape de son temps d’Avignon à Rome ! C’est une des femmes les plus célèbres de tout le moyen-âge. Sa mortification était impressionnante, ainsi que ses extases et ses miracles. Elle reçut la grâce des stigmates qui restèrent cependant invisibles, selon son désir. Sa parole était si puissante qu’elle multipliait les conversions par ses enseignements. Le Pape de l’époque lui avait même attribué plusieurs prêtres pour l’accompagner et absoudre ceux qui voudraient se convertir, et ils ne suffisaient pas à la tâche ! Sans avoir jamais étudié (elle ne savait même pas lire…) elle eut une étonnante sagesse et fut même nommée docteur de l’Eglise. Elle mourut le 29 avril 1380 à 33 ans.

Qu’admirer le plus ? Une vie de pénitence et de prière ? Les dons surnaturels extraordinaires qu’elle reçut ? Son influence sur le monde de son époque ? Peut être plus simplement, l’éloge magnifique du bréviaire à son sujet … Personne ne la rencontrait sans devenir meilleur… C’était sans doute le fruit de sa grande virginité, comme le souligne le texte de la liturgie cité en début de ce mot. Personne ne la rencontrait sans devenir meilleur… Si seulement on pouvait dire la même chose de nous !

Pratique: être bon pour tous ceux que nous rencontrerons

Vendredi 29 avril : Saint Pierre de Vérone

Nous vous en prions, ô Dieu tout-puissant, accordez-nous d’imiter, avec la dévotion convenable, la foi du bienheureux Pierre, votre Martyr, qui, pour l’extension de cette même foi, mérita d’obtenir la palme du martyre. Tiré de la liturgie du jour.

Avec Saint Pierre de Vérone, appelé aussi saint Pierre Martyr, nous fêtons un champion de la foi chrétienne ! Il naquit à Vérone, de parents infectés de l’hérésie cathare. Mais, lui, eut la joie, dés sa jeunesse, de s’attacher à la foi catholique avec une grande force, si bien que, vers ses sept ans, un oncle qui essayait par tous les moyens de le détourner de la vraie foi ne put y parvenir. Il entra plus tard à Bologne dans l’ordre des Dominicains, et y mena une vie d’une grande pureté, pratiquant une austère pénitence. Sa vie parfaite lui donnait une grande force dans la prédication, et beaucoup accouraient pour entendre sa parole et se convertissaient. Encourant la colère des Cathares, il fut frappé par un d’eux par deux violents coup d’épée qui le tuèrent le 6 avril 1252. Avant de mourir, cet homme de profonde foi, écrivit sur le sol avec son sang, les mots Credo (Je crois !)

Bien des convertis deviennent de fervents chrétiens. Après avoir ressenti ce que cela veut dire d’être loin de Dieu, ils mesurent la grâce de la foi à sa juste valeur ! Et nous, réalisons nous que la plus grande grâce de notre vie fut d’avoir reçu cette foi ? Saint Pierre de Vérone ne fut pas éduqué dans la foi chrétienne, et ses parents demeurèrent manichéens, mais il eut la chance de trouver la vraie foi dés l’enfance. Il s’y attacha de tout son cœur et fut même martyr de cette foi. Que son courage réveille notre tiédeur et que la foi catholique éclaire toujours notre chemin vers le Ciel !

Pratique : Connaissons-nous et récitons nous chaque jour le Je crois en Dieu ?

Jeudi 28 avril : saint Paul de la Croix

Nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes. Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Tiré de la liturgie du jour

La Passion de Jésus fut le centre de la vie de notre saint d’aujourd’hui. Paul de la Croix naquit en Ligurie (Italie). Déjà enfant, il méditait la Passion de Jésus et pratiquait une sévère pénitence. En grandissant, il décida de se consacrer à Dieu et au salut des âmes. Il prêchait déjà avec fruit avant d’être prêtre ! Par obéissance, il reçut le sacerdoce par les mains du Pape Benoît XIII, et celui-ci lui permit de réunir des disciples. Il fonda donc une nouvelle congrégation, les Passionistes qui faisaient le vœu spécial de propager le souvenir béni de la Passion du Seigneur. Les passionistes étaient habillés de noir, et portaient sur leur habit le cœur de Jésus avec les instruments de la Passion. Ils multiplièrent les missions populaires. Saint Paul de la Croix pleurait souvent en disant la Messe et en pensant à l’excès d’Amour du Seigneur pour nous. Il eut le don des miracles et de toucher les cœurs les plus endurcis. Il mourut le 18 octobre 1775, et fut enseveli à Rome. C’est un saint très populaire en Italie.

La Passion de Jésus est si riche, si puissante qu’un saint a pu y consacrer sa vie ! Et pas seulement sa méditation personnelle, mais aussi sa prédication apostolique avec des résultats miraculeux… On imagine alors avec émotion ce saint ou ses disciples arrivant dans un village de paysans, annonçant à tous que Jésus était mort pour eux, et que devant tant d’amour, ils devaient le suivre et se convertir. Et ces paysans qui voyait ces hommes de feu croyaient au message… Qui a dit que la religion catholique était compliquée ? Celui qui a compris la Passion du Christ, dans le fond n’a-t-il pas tout compris ?

Pratique: Penser plusieurs fois par jour à Jésus dans sa Passion, donnant sa vie pour nous.

Mercredi 27 avril : Saint Pierre Canisisus

O Dieu qui, pour la défense de la foi catholique, avez armé de force et de science le Bienheureux Pierre, votre Confesseur, daignez faire que ses exemples et ses avis ramènent les égarés dans la voie du salut et maintiennent les fidèles dans la confession de la vérité. Oraison de la Messe du jour

Saint Pierre Canisius, fut un saint tellement immense qu’on a pu l’appeler le second apôtre de l’Allemagne ! Il naquit le 8 mai 1521 à Nimègue, aux Pays-Bas, l’année où Luther se séparait de l’Eglise catholique. C’est donc un saint de la contre-réforme catholique. Il entra dans la compagnie de Jésus et se révéla un grand apôtre, et d’une extraordinaire intelligence pour expliquer la foi chrétienne. Il participa activement au concile de Trente. Pierre Canisius écrivit de nombreux livres, dont un catéchisme resté célèbre, et se dépensa sans compter pendant plus de 40 ans pour garder à l’Allemagne la foi catholique. Son rayonnement fut immense. Il mourut le 11 décembre 1597 à Fribourg. En 1925, il fut canonisé et déclaré docteur de l’Eglise le même jour, pour souligner la force de son enseignement !

L’Eglise attache une importance incroyable au catéchisme. D’après ses indications, nous devrions tous, dans l’ordre, d’abord bien connaître cet enseignement qui est une vraie lumière pour nos âmes. Est-ce vraiment le cas ? Si non, vous savez ce qu’il vous reste à faire… Ensuite veiller à ce que notre entourage proche ait reçu cet enseignement. Rappelons-le, au passage, il n’y a pas d’âge pour s’y remettre si cela était nécessaire ! Enfin, pourquoi ne pas enseigner nous même le catéchisme si nous avons quelque temps libre dans notre agenda et un peu de générosité dans le cœur ? Tant de prêtres disent qu’ils manquent de catéchistes, nous sommes-nous proposés à notre curé ? Je rêverais de voir se lever des centaines de fidèles, qui fassent le catéchisme là où ils sont à tous ces enfants qui aujourd’hui ne reçoivent plus rien. Cela restera-t-il un simple rêve ?

Pratique: Prenons 15 minutes pour lire le catéchisme.