Vendredi 25 mars : Annonciation à la Vierge Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâces !

Le récit tout simple de l’Annonciation a plu à toutes les générations de chrétiens. Il faut dire qu’il est tellement touchant ! Parmi eux, saint Thomas d’Aquin, dans son commentaire de l’Ave Maria, a remarqué cette chose extraordinaire : Jamais dans la Bible, on ne voit un ange saluer avec une telle déférence une créature humaine ! En effet, explique-t-il : l’ange est plus proche de Dieu que les hommes, lui qui est saint dans le Ciel. Il est aussi plus parfait et plus beau tant par nature que par grâce… Alors il n’a pas à s’incliner devant une créature mortelle ! Et pourtant l’Evangile est formel, ici c’est l’archange Gabriel qui s’incline devant Marie ! C’est que Marie est plus proche de Dieu que lui ! Elle est aussi plus parfaite et plus belle.

L’ange sait tout cela, et dit, en s’inclinant, que Marie est remplie de la grâce de Dieu, que le Seigneur est particulièrement avec Elle, et qu’Il la bénit plus que toutes les femmes. Comprenons-nous l’extraordinaire cadeau que Jésus nous fait, avec Marie ? Cultivons-nous une très grande dévotion, prière et amitié avec Elle ? Si vous ne vouliez pas croire la théologie, les enseignements du Magistère et les paroles des saints, qui vous y poussent, suivez au moins l’exemple de l’ange ! Demandons souvent l’aide de Celle qui a pour nous un cœur de Mère ! Pensons à répandre, comme une rosée bienfaisante, nos prières à Marie tout au long de la journée ! Je vous salue, Marie, pleine de grâces !

Pratique : Ornons de fleurs une statue de la sainte Vierge de chez nous

Jeudi 24 mars : De la férie

Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la pierre le premier ! Tiré de l’Évangile du jour.

Plutôt que scruter ou juger le péché du voisin, Jésus nous invite aujourd’hui à chasser le péché qui est en nous… Et donc à pratiquer la confession ! Mais au fait, avec quelle fréquence ? On ne peut pas donner de réponse qui vaut pour tout le monde. Mais on peut dire que généralement on ne se confesse pas assez !

Un chrétien est obligé de se confesser de ses péchés graves au moins une fois l’an , généralement à Pâques. Mais ne serait ce pas normal de se confesser aussi aux grandes fêtes de l’année ? Comment laisser passer la Toussaint, Noël, l’Ascension ou l’Assomption sans purifier son âme ? De même un chrétien qui voudrait communier tous les dimanches, ne devrait-il pas, comme le disait un ancien curé de ma connaissance, se confesser une fois par mois ? Devraient se confesser souvent les enfants pour grandir sous l’influence de la miséricorde de Dieu, les adolescents qui découvrent les combats de la vie, tout comme les fiancés, et en général tous ceux qui sont dans l’épreuve ou la tentation ! Sans aller jusqu’à recommander la confession quotidienne qu’ont pratiquée certains saints, comme le padre Pio, on jugera de la vitalité de notre vie chrétienne et de la vitalité d’une paroisse au souci de se confesser et garder la pureté de l’âme ! Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la pierre le premier !

Pratique : Prendre une résolution de confession régulière.

Mercredi 23 mars : De la férie

J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas… Tiré de l’évangile du jour.

J’espère que vous goûtez l’entretien de Jésus avec la Samaritaine, il est tellement touchant. Cette pauvre femme samaritaine qui vient puiser de l’eau à midi. Un confrère, missionnaire dans les pays chauds, me faisait remarquer que personne ne vient puiser de l’eau à midi, heure caniculaire par excellence ! Cette femme ne voulait donc plus rencontrer personne, humiliée qu’elle était par les échecs de sa vie… Et elle attire Jésus, qui s’occupe d’elle et déclare aux apôtre que sa vraie nourriture c’est l’âme des pécheurs… Dieu voudrait tellement pardonner les fautes du monde…

Quels sont donc les fruits de l’absolution ? Ils sont nombreux, et superbes ! Le premier fruit nous dit le concile de Trente, c’est la réconciliation avec Dieu. Le pénitent se sent dans une étrange paix avec Dieu, une joie profonde, ses péchés n’existent plus ! Le bon Dieu au moment de l’absolution jette nos péchés par-derrière ses épaules, c’est-à-dire il les oublie, il les anéantit : ils ne reparaîtront plus jamais. St Curé d’Ars. N’allons surtout pas revenir sur ces péchés passés, Dieu Lui-même les a oubliés ! Dans la liste des autres fruits, on peut noter encore la reviviscence des bonnes œuvres. Ce terme un peu barbare veut simplement dire que toutes nos bonnes actions d’avant le péché comptent de nouveau devant Dieu ! Les péchés passés, une fois pardonnés, eux ne revivront plus jamais ! Enfin la Préservation des rechutes ou pour le dire de manière plus positive, cela nous donne un courage nouveau pour repartir dans la vie chrétienne. Auriez vous imaginé qu’au fond du confessionnal, Jésus disait : J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas…

Pratique : Relisons l’évangile du jour

Mardi 22 mars : De la férie

Je suis le salut du peuple, dit le Seigneur, dans toutes leurs tribulations, s’ils m’invoquent, je les exaucerai et je serai leur Seigneur à jamais.Tiré de la liturgie d’aujourd’hui

Et si maintenant on changeait de place au confessionnal ? Je vous propose de vous mettre du coté du prêtre ! Que doit-il faire, au moment de donner l’absolution ? Tout d’abord, il doit juger de la contrition du pénitent ! Accorder l’absolution est habituel, mais il peut y avoir des cas où il doit, malheureusement, la refuser… Quels sont ces cas ? En gros, quand le pénitent ne veut pas se détacher du péché grave. Par exemple en gardant volontairement une haine contre quelqu’un ou bien en voulant poursuivre une relation intime en dehors des lois de l’église. Comment peut on faire autrement ? Tant qu’on aime le péché, et qu’on ne veut pas y renoncer, on bloque la miséricorde de Dieu et on ne peut obtenir le pardon… Une possibilité reste tout de même au prêtre, c’est de convaincre le pénitent de changer ses dispositions et, au moins qu’il accepte de demander à Dieu cette conversion ! Combien des fois le saint curé d’Ars a-t-il prié, fait pénitence, et argumenté pour que ses paroissiens se convertissent ? On connaît bien l’histoire de Maissiat, le Lyonnais incroyant qui vint le voir un jour et voulait discuter avec lui. Confessez vous ! lui dit le saint curé. L’autre le fit, sans aucun regret (c’était l’époque où on obéissait encore aux prêtres…). Le saint curé d’Ars vit parfaitement qu’il n’avait pas de regret mais qu’il avait au moins eu l’humilité de dire ses péchés, lui dit : Allez prier à la chapelle de sainte Philomène ! L’autre y alla et au bout d’un certain temps se mit à pleurer ses fautes, sans savoir d’où cela venait. Mais cela venait du saint curé qui suppliait le bon Dieu de lui accorder la conversion de cette âme perdue ! Au confessionnal, le prêtre doit donc travailler à faire progresser nos disposition intérieures, écoutons ses conseils qui n’ont qu’un but, ouvrir grandes les portes de nos âmes à l’amour de Dieu ! Je suis le salut du peuple, dit le Seigneur, dans toutes leurs tribulations, s’ils m’invoquent, je les exaucerai et je serai leur Seigneur à jamais.

Pratique : Faisons un sacrifice pour ceux qui sont loin de Dieu

Lundi 21 mars : De la férie

Je tressaillirai de joie et d’allégresse dans votre miséricorde, car vous avez regardé mon état humilié. Tiré de la liturgie

Un bouleversement profond se produit dans l’âme qui reçoit l’absolution. Saint Thomas d’Aquin n’hésitait pas à dire que c’était plus grand que la création du monde ! Je te pardonne tous tes péchés ! Le péché qui s’opposait à Dieu disparait d’un coup et c’est l’amour de Dieu qui règne dans l’âme…

On peut décrire précisément comment cela se passe. Un pénitent vient accuser ses péchés avec une contrition même imparfaite, qu’on appelle l’attrition. Il regrette donc ses péchés seulement à cause de leur laideur et des punitions qu’ils mériteraient. Par l’absolution Dieu élève cette contrition imparfaite en une contrition parfaite qui lave immédiatement de tout péché. C’est comme un coup de vent sur des braises, il fait bruler vif l’amour de Dieu en nous. Le saint curé d’Ars, qui s’y connaissait en confessions, écrivait à ce sujet : La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage. Nos cœurs entrainés par l’amour de Dieu à qui nous avons accepté simplement de nous confier, quelle belle image ! N’avez vous jamais remarqué qu’en sortant d’une confession, on se sent étrangement renouvelé, avec l’envie de ne plus recommencer les péchés qu’on vient d’accuser ? Dieu est passé par là… Comme un torrent débordé… Je tressaillirai de joie et d’allégresse dans votre miséricorde, car vous avez regardé mon état humilié.

Pratique : Remercier Dieu de nous avoir donné la confession

Dimanche 20 mars : 3° dimanche de carême

Tout royaume divisé contre lui-même part à sa ruine… Tiré de l’Evangile du jour.

Cela vous paraîtra sans doute bizarre, mais j’ai un peu pitié de ces pharisiens de l’Evangile. Qu’est ce qu’ils se font ramasser par notre Seigneur ! Ils viennent avec leurs sourires mielleux, tordus dans leurs pensées, échafaudent des mauvais coups, et espèrent vraiment mettre Jésus dans l’embarras ! Mais vous savez à qui vous parlez, là ? C’est le Fils de Dieu, la deuxième personne de la sainte Trinité, qui est devant vous ! Il voit le fond de vos cœurs comme en plein jour, et possède toute la sagesse du monde. C’est vraiment plié d’avance… D’ailleurs ces attaques n’auront qu’un temps, viendra vite le moment, comme le dit avec sobriété l’Evangile, où personne n’osait plus l’interroger…

Profitons de l’impudence de ces pharisiens pour méditer la réponse de Jésus, si pleine de sagesse. Tout royaume divisé contre lui-même part à sa ruine… Comme c’est bien vu ! Pays, famille, communauté… partout où s’installe la division, les guerres fratricides, la perte du bien commun, c’est l’explosion qui est bien vite à prévoir. Mais au fait, n’est-ce pas vrai également pour ces pharisiens et pour chacun d’entre nous ? Ne sommes nous pas des êtres divisés ? Divisés entre la bonté et le péché, entre l’envie d’héroïsme et le rappel de nos misères, entre notre désir d’aimer Dieu, et nos sombres compromissions avec le diable… Alors nous sommes en danger de ruine, nous aussi, l’avons nous compris ? Avons nous compris que nous avons absolument besoin d’un homme fort, de Jésus, notre espérance ? Que nous avons besoin de la prière, de la confession, de la communion ? si nous pouvions comprendre, durant ce carême que tout royaume divisé contre lui-même part à sa ruine…

Pratique : Prions pour tous les malades de l’épidémie de coronavirus

Samedi 19 mars : Saint Joseph

Tu lui donneras le nom de Jésus ! Tiré de l’Evangile de la fête.

Saint Joseph est un des rares cas où je suis un peu fâché avec l’art chrétien. On représente en effet la plupart du temps saint Joseph comme un homme âgé, discret, timide et dans son coin ! Mais d’où tire-t-on cela ? On me dit que la Bible ne dit pas grand chose de lui qui pourrait nourrir notre curiosité et notre dévotion… Mais alors pourquoi en faire un introverti ? Et puis, regardez de plus près, il n’y a pas que le diable qui soit dans les détails, le bon Dieu s’y cache aussi parfois !

Premier détail, saint Joseph fut le père adoptif de Jésus. Aujourd’hui, la psychologie moderne nous explique que la part du père dans la formation de l’adulte est absolument irremplaçable. En clair, l’enfant se construit en regardant son père comme un modèle. On peut donc conclure que la personnalité de Jésus, telle qu’on la voit dans l’Evangile reflète un peu ce que fut saint Joseph. Et vous serez d’accord que Jésus n’était pas vraiment un introverti !

Deuxième détail, Dieu lui donna une responsabilité incroyable en lui confiant la sainte Vierge et Jésus, Lui-même. Du coup, il lui donna forcément des grâces spéciales pour bien remplir sa mission ! Est-ce que le saint Curé d’Ars n’a-t-il pas reçu des grâces spéciales pour faire ce qu’il faisait ? Tout le monde ne peut confesser 15 heures par jour tout en jeûnant et ne dormant quasiment pas… Donc saint Joseph dut recevoir de grandes grâces de force et de sagesse pour s’occuper de la sainte famille, dans l’exil et la pauvreté…

Troisième et dernier détail, l’ange vient lui transmettre à lui les messages du Ciel. Dieu respecte donc l’autorité qu’il lui a donné ! Voilà sans doute pourquoi sainte Thérèse d’Avila disait qu’elle ne l’avait jamais prié sans être exaucée… avis aux amateurs ! Moi je vous dis que saint Joseph est un gars sur qui on peut compter, mais vous n’êtes pas obligés de me croire…

Pratique : une dévotion particulière à saint Joseph

Vendredi 18 mars : De la férie

La main droite du Seigneur a fait éclater sa puissance, la main droite du Seigneur m’a exalté ! Je ne mourrai point, mais je vivrai, et je raconterai les œuvres du Seigneur. Tiré de la liturgie du jour

Nous avons préparé notre confession et accusé nos péchés, reste encore à recevoir l’absolution ! Selon la doctrine de l’Eglise, c’est cette formule d’absolution toute simple qui accomplit, en un instant, le sacrement de pénitence et le pardon des péchés. En occident elle consiste en ces mots : Ego te absolvo a peccatis tuis, in nomine Patris et Filii, et Spiritus Sancti ! ça, c’est en latin… En Français cela donne : Je te pardonne tous tes péchés, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ! L’Eglise n’a évidemment pas inventé cette cérémonie, mais elle en a reçu la mandat de Notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même. C’était au soir de la Résurrection, Jésus souffla sur ses apôtres en disant : Recevez le Saint-Esprit, Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis, ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus…

Peut-être êtes vous habitués à la formule d’absolution et vous ne voyez plus ce qu’elle a d’énorme ? Le prêtre ose dire JE te pardonne tous tes péchés ! Mais pour qui se prend-il ce prêtre ? On touche là le grand mystère de tous les sacrements… Quand un pauvre prêtre prononce cette phrase, c’est Jésus qui parle à sa place et qui agit en un instant dans l’âme du pénitent. Vous saisissez la merveille ? A tous ceux qui regrettent de n’avoir pas vu le visage de Jésus, de n’avoir pas entendu ces paroles merveilleuses, ou vu un de ses miracles, j’ose dire que vous regrettez des choses secondaires ! Vous avez infiniment plus dans le moindre sacrement de l’Eglise où Jésus touche votre âme et la remplit de lumière. Pour rencontrer Dieu, pratiquez les sacrements, et laissez faire le Seigneur… La main droite du Seigneur a fait éclater sa puissance, la main droite du Seigneur m’a exalté ! Je ne mourrai point, mais je vivrai, et je raconterai les œuvres du Seigneur

Pratique : Parler à un ami éloigné de la religion, de la beauté de la confession

Jeudi 17 mars : De la férie

Il faut te réjouir, mon fils, parce que ton frère était mort et qu’il est revenu à la vie ; parce qu’il était perdu, et qu’il est retrouvé. Tiré de la liturgie

Un dernier reproche, plus rare, mais qu’on peut entendre au sujet de l’accusation des péchés, c’est que cela doit bien soûler le prêtre d’entendre tout cela ! Ne doit on pas craindre de le déranger ?

Alors par pitié, chers fidèles, si vous aimez vos prêtres, surtout demandez leur de vous confesser, et régulièrement même ! Quelle joie pour le pasteur de donner la grâce de Dieu à ses brebis ! J’avoue franchement que cela m’agace passablement d’entendre dans l’Eglise, des prêtres et des évêques s’interroger à longueur de temps sur leur mission. A quoi sert un prêtre ? Quelle est sa mission ? Pourquoi est-il envoyé ? Et patati, et patata… Que de temps gaspillé ! Que de conférences inutiles… Mais qu’ils confessent ! Et ils comprendront tout de suite pourquoi ils sont envoyés. Pour purifier et sanctifier leur peuple ! N’était-ce pas le labeur quotidien du saint curé d’Ars et de tant de curés d’autrefois ? D’où vient qu’on a arrêté de confesser aujourd’hui ? Les péchés seraient ils disparus de la face de la terre ? Le diable aurait il pris des vacances ? Prions et travaillons pour qu’on retrouve au plus vite, dans notre Eglise, l’habitude de la confession fréquente, pour le plus grand bien et la plus grande paix des âmes ! Il faut te réjouir, mon fils, parce que ton frère était mort et qu’il est revenu à la vie ; parce qu’il était perdu, et qu’il est retrouvé.

Pratique : De quand date notre dernière confession ?

Mercredi 16 mars : De la férie

Seigneur, délivrez mon âme des lèvres injustes et de la langue trompeuse. Tiré de la liturgie du jour

Autre inquiétude qu’on entend souvent, au sujet de la confession : Je ne sais pas bien expliquer mes péchés ! Ou bien : j’ai toujours peur de n’être pas bien compris… C’est évident que le moment de l’accusation est un moment de grande émotion, alors on peut évidemment s’embrouiller un peu, être partagé entre le remords, la honte et le souci de vérité. L’Eglise demande d’ailleurs aux confesseurs de faire tout ce qu’ils peuvent pour aider le pénitent et lui rendre plus facile l’accusation des péchés. Sans aller jusqu’à féliciter ceux qui s’accusent, ils doivent se montrer compréhensifs, doux, et patients !

Rappelons tout de même l’enseignement de l’Eglise sur les péchés douteux, cachés ou oubliés. Un péché qu’on a oublié d’accuser sans négligence de sa part, est un péché pardonné, si on en avait le remords. Si c’était un péché mortel, on devrait simplement le redire lors d’une prochaine confession, sans plus. En revanche, si l’on a caché volontairement un péché en confession, non seulement on n’en obtient pas le pardon, mais on peut se rendre coupable d’un nouveau péché. Dans ce cas, toute la confessions serait à refaire, et on devrait y ajouter qu’on a dissimulé volontairement une faute grave lors de la précédente confession. Pour les péchés mortels douteux, le mieux est de les accuser comme douteux, mais on peut même ne pas les accuser du tout, car l’Eglise n’oblige que la confession des péchés mortels certains… Donc pas de scrupule à ce sujet !

En fait, il nous est demandé surtout une grande simplicité et une grande confiance, car au delà du prêtre, nous parlons à celui qui nous aime comme un Père… Seigneur, délivrez mon âme de la langue trompeuse !

Pratique : Veillons aujourd’hui à la franchise dans nos paroles !