Dimanche 30 juillet : 9° dimanche après la Pentecôte

Si tu connaissais, toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, ce qui te procurerait la paix ! Tiré de l’évangile du jour.

On l’a dit des milliers de fois, mais cela fait toujours autant de joie de le redire, Jésus est bon pour les pécheurs que nous sommes tous ! En voulez vous un exemple supplémentaire ? Voyez ce qu’Il dit aujourd’hui à la ville de Jérusalem dans l’Evangile. Si tu connaissais, toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, ce qui te procurerait la paix ! L’infidélité de Jérusalem ce n’est pas nouveau… Et Jésus pourrait légitimement reprocher à cette ville d’avoir repoussé saint Jean Baptiste, de n’avoir pas bien accueilli saint Joseph et la sainte Vierge, et même d’avoir été relativement indifférent à sa prédication.. Mais aujourd’hui au moins, au jour des Rameaux, quand Il rentre glorieux dans sa ville, on pourrait s’intéresser à Lui ! Si Jérusalem se tournait vers Lui au moins une fois sincèrement, et Jésus effacerait d’un coup des années de tiédeur…

Mais hélas, mille fois hélas, Jérusalem n’écoutera pas, encore une fois, la parole de paix et de joie que Jésus venait lui porter… Vous saisissez l’avertissement ? Attention au danger d’endurcissement du cœur ! Parce qu’après Jérusalem, ce danger nous menace nous aussi. C’est si facile de garder rancune sans jamais pardonner, c’est si facile de se laisser prendre dans l’indifférence religieuse et ne plus rien faire pour le Seigneur, c’est si facile de ne s’occuper que de soi et ne plus regarder les pauvres et les souffrants… Il suffit de multiplier les péchés sans s’en repentir et d’étouffer la petite voie intérieure qui nous reproche régulièrement nos fautes. L’Evangile d’aujourd’hui est un bon avertissement pour nous tous : Prions pour éviter le malheur terrible de l’endurcissement du cœur !

Pratique : Demander au Seigneur de ne jamais s’endurcir

Samedi 29 juillet : Sainte Marthe

Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et t’agites pour beaucoup de choses ! Or il n’est besoin que de peu de choses ou même d’une seule. Marie en effet a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. Tiré de Evangile de la fête.

Pauvre Marthe ! Souvent on ne retient de sa vie que ce trait étonnant de l’Evangile où le Seigneur la reprend de son agitation et loue Marie-Madeleine qui écoute la parole du Maître… Serait-elle condamnée pour toujours à être la patronne des ménagères hyperactives non reconnues ? Et pourtant, à coté de cet épisode célèbre au chapitre 10 de saint Luc, l’autre passage de l’Evangile qui parle d’elle : le chapitre 11 de saint Jean, nous transmet son magnifique cri de foi à l’occasion de la mort de son frère Lazare : Oui, Seigneur, je crois que vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant, qui doit venir en ce monde ! A tous les enterrements on raconte sa conduite admirable, et elle encourage ceux qui sont touchés par le deuil à porter sur la mort un regard chrétien plein d’espérance. Sa fête a été fixée arbitrairement le jour octave de la fête de sa sœur Marie-Madeleine. En dehors de l’Evangile, la tradition populaire la fait arriver aux saintes Marie de la mer, puis s’établir à Tarascon où la légende la fait terrasser la fabuleuse tarasque et gagner l’admiration, et bientôt la foi, de tous les Provençaux.

Dans le léger reproche que Jésus adresse à sainte Marthe, Il ne veut pas condamner le dévouement du quotidien qui est si précieux, et souvent rempli d’amour authentique ! Mais Il nous rappelle que notre première vocation, à nous qui avons une âme, c’est de prier ! Alors n’oublions ni l’un, ni l’autre !

Pratique : Pendant notre travail quotidien, disons souvent au Seigneur que nous l’aimons

Vendredi 28 juillet : Saints Nazaire, Celse, Victor et Innocent

La Sagesse conduisit les saints par une route semée de merveilles, et fut pour eux un ombrage pendant le jour, et comme la lumière des étoiles pendant la nuit… Tiré de la liturgie du jour.

Nous fêtons aujourd’hui quatre saints forts différents, unis probablement par le même jour de mort. Nazaire et Celse étaient d’époque apostolique. Nazaire fut baptisé par le Pape saint Lin, premier successeur de saint Pierre, et au cours d’un voyage en Gaule, il baptisa lui-même saint Celse. Après la Gaule, ils se dirigèrent tous deux vers Milan et y propagèrent la foi chrétienne. arrêtés, ils subirent le martyr vers l’an 68. Des siècles plus tard, Saint Ambroise les découvrit sur une indication du Ciel. Leurs reliques se trouvent encore à Milan, mais la dévotion à saint Nazaire gagna la Gaule, ce qui explique le nom de la ville de saint Nazaire en Bretagne et de Sanary en Provence ! Saint Victor, d’origine africaine, fut pape de 189 à 198. Entre autres choses, il décida qu’en cas de nécessité, on pouvait baptiser avec toute eau naturelle et il fixa la date de Pâques pour toute l’Eglise. Saint Innocent 1er est parmi les plus grands papes des premiers siècles. Il régna de 401 à 417, époque ou vivaient saint Augustin et saint Jérôme. Il eut à subir le siège de Rome par Alaric, mais était à Ravenne comme ambassadeur de paix auprès de l’empereur quand Alaric saccagea la ville.

Quelle élégance dans notre liturgie romaine, qui unit dans sa prière ces saints entrés le même jour dans le Paradis ! La liturgie des martyrs, qui leur est attribuée, décrit leur vie comme toute dirigée par Dieu. C’est à dire comme remplie de merveilles, avec Dieu qui était pour eux comme un ombrage pendant la journée et une colonne de feu qui éclaire pendant la nuit ! C’est dire la force et la beauté de la présence de Dieu dans l’âme de ceux qui lui ont confié leur vie…

Pratique : N’oublions pas de remercier souvent Dieu de tout ce qu’Il nous donne !

Jeudi 27 juillet : De la férie

Seigneur, notre maître, que votre nom est admirable dans toute la terre. Car votre magnificence s’élève au dessus des cieux. Tiré de la liturgie du jour

Terminons aujourd’hui notre série sur l’art chrétien. Au cas où il se trouveraient, dans les lecteurs de ce mot, des artistes qui voudraient se dévouer au service de l’Eglise, voici quelques indications qu’elle vous donne… Toute vraie œuvre d’art est belle, mais n’a pas forcément vocation à entrer dans une église ! Un magnifique paysage d’un peintre anglais réjouira les amateurs de nature, mais cet art profane, magnifique en lui même, n’est justement pas fait pour l’église. Il faut que le sujet traité soit un sujet religieux ! Mais même un sujet religieux ne convient pas toujours. Pour devenir un art sacré, propre à l’église, l’œuvre d’art doit essayer d’exprimer la foi de l’Eglise. Si l’on représente un Christ en Croix désespéré de son châtiment, c’est une œuvre religieuse mais qui ne rend pas compte de la foi et du mystère d’un Dieu qui offre sa vie pour les hommes… Pour faire de l’art sacré on doit donc connaître ces mystères de la foi, il faut aussi passer du temps à méditer le mystère (c’est vrai pour tout art, mais tout particulièrement pour l’art sacré) et enfin porter tous ses frères humains avec leurs doutes et leurs combats devant la lumière qu’on a saisi. Entrez un jour de soleil dans la sainte Chapelle à Paris, et, dans le jeu extraordinaire des couleurs des vitraux, vous aurez l’impression très nette du Paradis. Regardez le tableau de l’Angelus de Millet (un des plus populaire de l’histoire de France) et vous saurez ce qu’était la piété simple du temps passé. Ecoutez un peu de chant grégorien de la Messe des défunts et vous saisirez immédiatement la paix que l’Eglise voudrait vous transmettre. Quel chantier magnifique pour les courageux… trop peu nombreux, à mon avis !

Pratique : Méditer quelques instants devant une œuvre d’art

Mercredi 26 juillet : Sainte Anne

Beaucoup de filles ont amassé des richesses ; toi, tu les as toutes surpassées. Tiré de la liturgie du jour.

C’est grâce à l’évangile apocryphe (ce mot indique un livre qui prétend appartenir à la Bible mais qui n’a pas été retenu par l’Eglise pour en faire partie) de Jacques que la dévotion catholique envers Anne et Joachim, les parents de la Vierge Marie, a pris son essor. On ne sait rien de la vie de sainte Anne, mais quand on sait l’importance de l’éducation et son impact dans la vie d’une personne, on imagine que devait être exceptionnelle celle qui a éduqué la Très sainte Vierge Marie ! Dés le 6° siècle, une Eglise à Constantinople lui est consacrée, et on trouve au 8° et 9° siècle la trace de sa dévotion à Rome. Nous aurons une pensée particulière aujourd’hui pour tous nos amis bretons qui vénèrent particulièrement saint Anne depuis qu’elle apparut à Nicolazic au 17° siècle à Auray. Anne lui fit découvrir une antique statue par laquelle les anciens armoricains la vénéraient et une grande basilique fut construite.

Saint Anne étant la grand-mère du Seigneur, nous veillerons aussi aujourd’hui à prier particulièrement pour les grands-mères et les grands-pères ! Bien des enfants doivent à leur grand-mère ou grand-père d’avoir reçu quelque chose de la foi, de la prière, et un exemple de vie chrétienne qui les a souvent marqué pour la vie. Puissent les grands-parents continuer demain encore ce ministère si précieux !

Pratique : Prions pour que les grands-parents veillent à la transmission de la foi

Mardi 25 juillet : Saint Jacques le Majeur, apôtre.

Seigneur, qu’aidé par l’assistance de votre Apôtre Jacques, votre peuple mène une vie qui vous soit agréable et vous serve avec tranquillité et confiance. Tiré de la liturgie du jour.

Avec saint Jacques le Majeur, nous parlons aujourd’hui d’un personnage central, tant dans la Bible que dans l’histoire chrétienne ! La Bible nous rapporte que Jacques venait de Galilée et fut un des premiers appelés par le Seigneur à la suivre. Jésus le surnomma, avec Jean son frère, Boanergès, c’est-à-dire fils du tonnerre ! C’est dire le caractère de notre saint… Jacques faisait partie du groupe des privilégiés choisis par Jésus pour assister aux évènement majeurs de son existence comme sa transfiguration et son Agonie. L’Evangile de sa fête nous rappelle qu’il visait les plus hautes charges, et que le Seigneur lui révéla que sa grande mission serait de « boire la même coupe » que Lui-même, c’est-à-dire de donner sa vie en témoignage. Cela arriva vers l’an 42, au témoignage des Actes des Apôtres, tout près de la fête de Pâques. Hérode Agrippa le fit décapiter, il fut le premier apôtre à mourir pour le Seigneur. Des textes anciens rapportent qu’il pardonna à son bourreau. Depuis le 9° siècle son corps se trouve à Compostelle en Galice, où il fut l’objet d’une immense vénération dans tout l’occident qui multiplia les pèlerinages à son tombeau. Saint Jacques est d’ailleurs souvent représenté en habit de pèlerin avec la célèbre coquille « saint Jacques » au chapeau.

Beaucoup pensent que leurs défauts les empêchent de se mettre au service de Dieu. Grave erreur… Seriez vous aussi colériques que saint Jacques, et aussi brutal que lui ? Paresseux comme une loche, ou orgueilleux comme un paon ? Fortement impur ou toujours tenté de gourmandise ? Venez comme vous êtes, comme on dit maintenant, Jésus prend tout le monde ! Mais mettez vous pour de vrai au travail pour le Royaume de Dieu !

Pratique : Une bonne œuvre au service de Dieu

Lundi 24 juillet : De la férie

Seigneur, notre Maître, que votre nom est admirable par toute la terre ! Tiré de la liturgie du jour.

Ils sont des millions ! Et je n’exagère pas en donnant ce chiffre, ils sont certainement des millions, ces passants qui ont été touchés par une musique sacrée jouée dans une église. Il suffit de se mettre à l’orgue quelques instants, qu’on chante avec un chœur, même amateur, pour que les passants affluent dans l’église et profitent de ce moment de beauté… Parmi ces passants, certains furent célèbres, tel Paul Claudel venant écouter le chant des vêpres à la cathédrale Notre Dame de Paris. Pendant le Magnificat, il se convertit à Dieu… Ou encore saint Augustin qui raconte avoir été bouleversé par le chant des psaumes, décidé par saint Ambroise, dans la cathédrale de Milan. Les anciens savaient le pouvoir de la musique et ils l’ont particulièrement utilisée pour apporter la foi dans les missions catholiques du monde. Les peuples d’Amérique du sud, notamment, ont passionnément aimé la musique qui leur parlait si bien des mystères surnaturels de la religion !

Mais reconnaissons qu’aujourd’hui, sur ce point, la décadence moderne s’est trop souvent incrustée dans les églises… Loin de moi de refuser toute création musicale nouvelle ! Cette création est absolument nécessaire ! Mais comment expliquer que les chefs d’œuvres des siècles passés, le grégorien, la polyphonie, les sublimes morceaux d’orgue et d’autres instruments soient presque absents des liturgies ? Et qu’il faille aller dans une salle de concert pour entendre du Bach, du Haendel ou du Couperin ? Comment expliquer les mélodies ridicules ou calquées sur le dernier succès du jour, comme si l’on n’avait pas d’autre ambition ni d’autre message que de courir après la dernière tendance à la mode pour soi-disant attirer du monde ?

Il y a ici tout un enjeu d’avenir dont nous devons tous être conscient ! Connaissons nous notre patrimoine musical ? Avons nous le souci de la beauté musicale de nos assemblées ?

Pratique : écouter un morceau de grande musique sacrée

Dimanche 23 juillet : 8° dimanche après la Pentecôte

Faites vous des amis avec l’argent malhonnête ! Tiré de l’évangile du jour.

Une curieuse légende, un peu sulfureuse, traverse l’histoire, celle de la pierre philosophale. Déjà avant même la venue de Jésus, on trouvait des soit-disant savants, appelés alchimistes, qui croyaient pouvoir fabriquer cette pierre philosophale capable de changer toute matière en or pur ! Inutile d’insister sur le manque de sérieux de cette démarche… En revanche, ce qui semble vain par la chimie, semble possible par la spiritualité, au dire même de Jésus ! Faites vous des amis avec l’argent malhonnête ! Nous dit-il. Incroyable ! L’argent aurait donc un étrange pouvoir ? Jésus qui nous met si souvent en garde contre ce terrible argent et son attrait destructeur sur les hommes, Lui qui déclare que les riches auront du mal à trouver le royaume de Dieu, Lui qui appelle cet argent malhonnête, nous encourage ici avec force à l’utiliser pour gagner des amis dans le Ciel et nous ouvrir les portes de son Royaume ! Plus fort que la pierre philosophale !

Je vous imagine sans peine enthousiastes derrière vos écrans après cette nouvelle ! Prêts à fouiller le fond de vos poches, à casser les tirelires et à vider les comptes en banques… Que faire avec cet argent pour mériter d’obtenir le Royaume des Cieux ? Vous pouvez, au choix, faire dire des Messes pour vous-même, et les défunts, pour vos amis et vos ennemis. Ou encore donner à l’église avec générosité comme tant de chrétiens avant vous qui voulaient que les églises soient belles et de vraies images du Ciel. Ou encore, et surtout, donner aux pauvres, puisque Jésus répète tant de fois que ce simple geste Lui plaît infiniment ! Faites ce que vous pourrez, mais n’oubliez jamais l’étrange pouvoir qui est le votre, au dire du Maître Lui-même !

Pratique : Un don

Samedi 22 juillet : Sainte Marie-Madeleine

Prenez part à ma joie vous tous qui aimez le Seigneur, car celui que je cherchais m’est apparu.Et tandis que je pleurais auprès du sépulcre, j’ai vu le Seigneur ! Tiré de la liturgie du jour.

Qui était sainte Marie-Madeleine ? La question peut sembler bizarre, mais elle ne l’est pas ! L’Evangile mentionne en effet à trois endroits différents une femme qui pourrait lui correspondre: La pécheresse qui arrosa les pieds de Jésus de ses larmes au chapitre 7 de saint Luc (L’évangile du jour). Marie de Béthanie, la sœur de Marthe et Lazare. Vous savez, celle qui écoutait, captivée, les paroles de Jésus tandis que sa sœur faisait tout le service… Et enfin Marie de Magdala, délivrée de sept démons par notre Seigneur, et qui fut témoin de la mort et de la résurrection du Seigneur. Voilà pourquoi en occident, avec saint Grégoire et saint Augustin, on pensa que ces trois femmes n’en faisaient qu’une ! Mais en Orient la Tradition est de fêter ces trois femmes comme différentes.

Sans prétendre trancher cette querelle, je remarquerai simplement que saint Marie-Madeleine fut immensément aimée des chrétiens au cours des siècles. Elle est un tel signe d’espérance pour les pécheurs que nous sommes tous ! Comme le dit saint Grégoire, quand on entend Jésus dire que ses péchés sont pardonnés parce qu’elle a beaucoup aimé, on a plus envie de pleurer que de discourir… Et avec tous les chrétiens des siècles passé, nous prions sainte Marie Madeleine de nous monter ce chemin du pardon des péché et du véritable amour ! Sainte Marie Madeleine, priez pour les pécheurs, priez aussi pour nos provençaux qui vous ont choisi comme patronne !

Pratique : Dans notre prière, n’oublions pas de dire au Seigneur que nous l’aimons.

Vendredi 21 juillet : Saint Laurent de Brindes

Nous sommes les ambassadeurs du Christ, comme si Dieu Lui-même exhortait par notre intermédiaire. Nous vous en supplions par le Christ : réconciliez-vous avec Dieu. Tiré de la liturgie du jour.

Giulio Cesare Rossi, notre futur saint Laurent, naquit à Brindes en Apulie le 22 juillet 1559. Encore adolescent quand il entra chez les frères Capucins, il excella très vite dans les études, connaissant parfaitement plusieurs langues antiques et modernes. Ordonné prêtre, il se révéla un prédicateur infatigable, un grand fondateur de couvents surtout dans l’Allemagne du sud, l’Autriche et la Bohème, et un extraordinaire savant qui écrivit de nombreux ouvrages sacrés. Bientôt nommé ministre général de son ordre, il était souvent consulté par le Pape sur les sujets les plus graves. Il participa activement à la contre réforme de la fin du 16° siècle après le Concile de Trente, à la lutte contre les Turcs qui menaçaient la chrétienté, et à de nombreuses missions diplomatiques délicates. Au milieu de ces immenses occupations, il restait un religieux pieux et observant. Il mourut à Lisbonne le 22 juillet 1619, et fut proclamé docteur de l’Eglise le 19 mars 1959.

La vitalité d’un saint Laurent, qui impressionna ses contemporains, nous impressionne encore aujourd’hui : Comment arriver à être à la fois être un grand savant, un pacificateur de la société, un prédicateur inlassable, un homme de gouvernement, et être un religieux observant ? Résoudre cette équation devrait intéresser les mères de familles nombreuses, les travailleurs surchargés, et les prêtres zélés… Si vous posiez la question à saint Laurent, il vous répondrait sans aucun doute : par la prière ! Mais le croirez vous ?

Pratique : Demander à Dieu qu’Il nous éclaire sur la conduite de notre vie.