Samedi 10 mars : De la férie

  1. LES BEATITUDES

Pour finir cette semaine, parlons du discours-programme de Jésus : Les béatitudes. Bienheureux les pauvres, les affligés, les doux, les affamés, les miséricordieux, les cœurs purs, les pacifiques, les persécutés… Vous m’accorderez que cela ne ressemble pas beaucoup aux promesses des hommes politiques… Vraiment seul le Seigneur pouvait se permettre de parler ainsi…

Mais alors, quel est le sens exact de ces béatitudes ? Il m’a toujours semblé qu’elles décrivaient l’itinéraire de celui qui monte vers la maison du Père. Si nous montons vers Dieu, alors : – comment s’attacher aux choses de la terre ? Nous entrons dans une démarche de pauvreté. – comment échapper à la persécution des ennemis du Seigneur ? Nous serons persécutés. – comment se laisser prendre par la violence et la haine ? Ce serait s’égarer… – comment ne pas souhaiter ardemment la sainteté ? C’est notre but ! – comment ne pas être large avec les fautes de nos frères ? Elles sont nôtres si souvent… – comment partir dans l’impureté ? Ce n’est pas ce plaisir que nous cherchons. – comment ne pas goûter la paix ? Elle annonce notre maison. – comment ne pas se battre ?  Pour gagner la perle d’un grand prix !

Le sacrifice est le compagnon obligé de notre chemin d’enfants de Dieu. Rien de négatif en cela : ce sacrifice, disait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, rend le chant de notre vie plus beau et mélodieux… Si du moins nous marchons vraiment vers le Seigneur !

Pratique : ne pas se plaindre