Samedi 17 juillet : De la sainte Vierge au samedi

J’entourerai l’autel et j’immolerai dans son tabernacle une victime avec des cris de joie : je chanterai et je dirai une hymne au Seigneur. Tiré de la liturgie du jour.

En parlant d’art chrétien, j’ai spontanément parlé des églises. C’est assez naturel parce que le premier art chrétien, qui nous frappe tous, c’est l’architecture. Dés qu’on voit une église, ou mieux, dés qu’on entre dedans, le mystère agit de suite et un message profond nous gagne. Si l’église est d’époque romane (du 11° au milieu du 12° siècle) les arrondis des voutes et l’atmosphère intimiste nous fait immédiatement penser à la prière, à cette époque, ils y croyaient ! Si l’église est d’époque gothique (du milieu 12° jusqu’au 15° siècle), avec ses arcs brisés, la couleur et la lumière des rosaces et vitraux, ses flèches pointues et ciselées, alors on est immédiatement frappé par l’ordre et l’harmonie qui y règnent et la grandeur de Dieu nous frappe. C’était une époque qui clamait sa joie de connaître et d’aimer Dieu ! Si l’église est d’époque baroque ou classique (du milieu du 16° jusqu’au milieu du 18° siècle), avec ses ornementations libres et surprenantes, sa démesure et ses couleurs, on ressent l’exubérance puissante de son époque qui voulait transmettre la grandeur et la puissance du service de Jésus Christ. Si l’église est plus récente, et c’est le cas de la majorité des église de France qui datent du 19° siècle, elle n’a pas de style particulier; mais s’inspire librement des siècles passés. Comme aux siècles passés, toute l’église est bâtie autour de l’Autel du Sacrifice, et les marques de piété populaire sont nombreuses et touchantes. Le cardinal Journet conseillait à celui qui voulait découvrir le catholicisme d’entrer dans une église et d’y rester un moment silencieux. Ainsi on pourra capter dans sa plénitude le message de la foi des temps passés dans toute sa beauté, et qu’on aura envie de le suivre !

Pratique : Entrons en silence dans une église.